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Les commentaires de Raphaël Zacharie de Izarra



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 28 mars 2012 00:03
    Futilité de l’emploi
    N’ayant jamais été trituré par le moindre désir de promotion sociale, de« liberté financière », d’épanouissement professionnel, j’ai vécu jusque vers trente ans chez mes parents.

    Ce furent les années les plus heureuses de mon existence. Parfaitement désargenté, durant cette longue période je n’ai à aucun moment rêvé de toucher un salaire, bien au contraire.

    La perspective de l’indépendance matérielle ne m’a jamais séduit, c’est la raison pour laquelle de toute ma vie je n’ai émis la moindre revendication au travail rémunéré. L’accès aux biens matériels (voiture, garage pour la loger, canapés, parasols, piscine, portail électrique, vacances, chaudière, véranda, skis, caravane, bateau, etc.) que depuis tout temps j’estime superflus a toujours été pour moi une forme d’esclavage à des causes futiles.

    Un peu d’argent de poche pour mes amusements de Peter Pan m’a largement suffit. Pourquoi exiger de l’existence plus de confort et de rêves que je n’en avais déjà avec mon lit, mon bureau et ma machine à écrire dans la vaste bibliothèque paternelle où s’entassaient de vieux ouvrages, plus de jouissances que celles, gratuites, saines et immédiatement accessibles que me procuraient les éléments, les saisons, les choses simples du quotidien, plus de trésors alimentaires que ceux que mes parents récupéraient dans les poubelles des magasins alentours ?

    Je circulais aussi bien que n’importe qui en pratiquant l’auto-stop. Je suis allé ainsi visiter toutes les régions de France et une dizaine de pays d’Europe. Mes déplacements locaux s’effectuaient par ce même moyen. J’étais comme un propriétaire de véhicule, les inconvénients de la propriété en moins.

    Aussi je ne comprends pas que des jeunes sans travail -mais non sans sécurité alimentaire et matérielle de base- ne se satisfassent pas de leur sort, stérilement turlupinés par des rêves de possession de véhicule, de vacances au soleil, d’achat de maison... Je peux comprendre que l’on exige un travail quand on est dans une situation réellement critique, mais lorsque l’on a accès avec certitude à des ressources minimales, je considère comme une hérésie, un luxe honteux et surtout un comportement anti-civique inspiré par du pur égoïsme le fait de réclamer du travail, donc un salaire, alors que tant d’autres jeunes loin d’être dans une situation aussi chanceuse en ont légitimement plus besoin que soi-même !

    J’estime que dans un contexte socio-professionnel difficile où il y a tant de chômage, la moindre des choses pour un jeune ayant accès d’emblée au minimum vital sans avoir l’impérieuse obligation de gagner un salaire, c’est de se contenter de ce qu’il a et de laisser la place aux autres, pères de famille ou chômeurs sans ressource, qui ont vraiment la nécessité de travailler.

    Cela ne l’empêche nullement de vivre, AU CONTRAIRE ! 

    Un jeune sans travail mais néanmoins en pleine sécurité matérielle -ce qui fut mon cas- devrait remercier le sort et en profiter pour occuper ses jours à des choses plus passionnantes que la recherche d’un emploi. Ne pas devoir travailler pour financer l’achat d’une voiture, d’une maison, d’un salon, d’une cuisine, etc. est une chance. Persuadés pourtant que leur salut ne peut passer que par l’accumulation de biens matériels futiles et grotesques ainsi que par le mimétisme social basé sur le modèle dominant, cette jeunesse sans emploi ira grossir les statistiques du chômage en réclamant à la société un dû dont elle n’a fondamentalement pas besoin.


    Désirer travailler pour pouvoir se faire construire une maison quand on a déjà un toit au-dessus de sa tête, pour se nourrir tandis que la providence Poubelle pourvoit en partie aux mets et desserts ou bien pour posséder une voiture alors qu’on peut effectuer gratuitement de courtes et longues distances avec les véhicules des autres, cela reste du secondaire, du superficiel, de l’amusement que l’on prend à tort pour des choses sérieuses.

    On me rétorquera qu’un jeune qui a envie d’une vie de couple et de fonder un foyer doit s’émanciper de la proximité et de la dépendance parentales... Faux ! Jusqu’au début du siècle dernier en France des familles étendues se sont constituées au sein d’un même foyer, et aujourd’hui encore la chose est courante dans les pays où la mentalité est patriarcale et le sens de la famille reste fortement ancré. Et cela fonctionne parfaitement. Moi-même pendant des années je suis demeuré sous le toit parental sans argent, heureux entre le contenu de mes chères poubelles, les hôtes poussiéreux des étagères de la bibliothèque et les regards certes étonnés mais bien réels d’une compagne qui, de son côté adoptait sans problème le système opposé au mien.

    Malheureusement dans notre société vulgaire basée essentiellement sur les satisfactions matérielles, les autres bienfaits que nous offrent généreusement le sort, la nature ou même l’âge ne sont pas universellement appréciées. Tout n’est question que « d’intelligence de la situation », de maturité de l’esprit, d’indépendance de pensée.

    Avec mon parcours exemplaire hors circuit du marché du travail, étant totalement détaché des inconsistances sociales, insensible aux inepties matérielles mais réceptif aux beautés simples et naturelles de la vie, je suis l’illustration la plus flagrante de la validité du modèle izarrien, donc de la justesse et de la pertinence de ces présents propos.

    +++++++

    Je devance les éventuelles remarques des contradicteurs en précisant qu’il n’y a aucune honte à être chez ses parents jusque trente ans et même plus. La honte c’est de se croire inutile ou de se sous-estimer sous prétexte que l’on ne travaille pas aux yeux de la société. Un homme n’est pas une machine, pas un robot. Il n’est pas sur Terre pour être utile à un système économique mais pour vivre, gratuitement.

    Je suis chanceux il est vrai et c’est exactement ce que je dis dans mon texte. Je ne suis pas le seul à avoir cette chance que certains considèrent malheureusement comme une malchance. Ils ont autant de chance que moi mais se croient défavorisés par le sort et, influencés par le discours extérieur et les séductions superflues du monde du travail, exigent d’avoir un emploi alors qu’ils pourraient avantageusement s’en passer ! A cause de cette influence de la société de consommation et de la reconnaissance par le travail rémunéré érigé en véritable religion, certains ont tout pour eux et croient pourtant avoir tout contre eux. Chercher un travail est à mes yeux une déchéance quand on peut vivre sans attaches matérielles excessives sur les bases de revenus minimums.

    J’ajoute que moi je travaille, sauf que mon travail n’est pas reconnu sous prétexte qu’il ne me rapporte aucun argent.

    Dès qu’une activité ne rapporte pas d’argent, en règle générale elle est dévalorisée par la société. Pourtant il existe des paresseux salariés et des travailleurs courageux non rémunérés.

    Sachez pour finir que je déteste la paresse, le laisser-aller, la vie de parasite. En aucun cas je n’ai fait la promotion de la paresse. J’ai juste fait l’éloge de la liberté de pensée et d’activité.


    VOIR LA VIDEO :

    http://www.dailymotion.com/video/xh0h9q_futilite-de-l-emploi-raphael-zacharie-de-izarra_webcam



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 28 mars 2012 00:01
    Eloge de mon improductivité
    Dans cette société obsédée par l’accès aux biens matériels revendiqué comme un droit, je suis heureux de ne rien produire.

    Mieux : je suis satisfait de n’avoir pas à me soucier de ma subsistance. D’autres travaillent à ma place. Ils s’occupent de me nourrir pendant que je songe à élever leur esprit. Chacun est à sa place : les âmes primaires persuadées que la vie est avant tout matérialiste la passent à turbiner bêtement jusqu’à la retraite tandis que les improductifs évolués de mon espèce dénoncent l’inanité des activités de ces travailleurs matérialistes érigées en véritable religion par la masse laborieuse à laquelle ils s’identifient avec fierté.

    Susciter l’irritation des productifs qui font vivre leurs critiques est pédagogues et salutaire : ce faux sentiment d’injustice provoqué dans leur âme de brute leur permet, petit à petit, de se rendre compte de la vanité des valeurs matérialistes auxquelles ils sont attachés, si dérisoires qu’elles sont raillées par ceux-là mêmes qui en bénéficient sans s’en être le moins du monde acquittés au prix de leur sueur. Ce qui révolte beaucoup ces petits esprits...

    Loin de se prostituer aux hérésies du siècle, les vrais seigneurs piétinent le pain sacré de la plèbe qui les nourrit.

    Le rôle du pasteur n’est pas de maintenir les ânes dans leurs illusions consuméristes mais de les faire sortir de leurs étables câblées sur les bouquets de chaînes de télévisons aux clartés frelatées pour leur montrer le soleil.

    Je ne suis pas sur terre pour flatter mes bienfaiteurs borgnes et endormis mais au contraire pour leur ouvrir les yeux. Ils travaillent pour que je puisse manger et les critiquer ensuite, oui et alors ? Le travail n’est pas l’argument final de toute cause. Donner raison aux ânes simplement parce qu’ils sont attelés à la charrue, suent, peinent, se lèvent tôt, c’est comme donner raison aux limaces parce qu’elles bavent, aux idiots parce qu’ils sont heureux, aux alcooliques parce qu’ils chantent. Sous prétexte que ces bêtes de somme financent mon existence d’improductif je devrais les encourager à cultiver l’imbécillité ? Au contraire, en désacralisant leur pain qui me fait vivre je les invite à lever les yeux plus haut que leurs jours bornés par des considérations bancaires, alimentaires, syndicalistes ou socio-professionnelles.

    Toute l’existence de ceux qui contribuent à me maintenir dans l’état glorieux de railleur improductif est vouée au travail. Leur but : devenir propriétaire d’une maison, passer une retraite sereine -si ce n’est sénile- se payer des vacances, constituer un héritage pour leurs enfants, etc.

    Soit. Et après ?

    Construire ou acquérir une maison, s’assurer une retraite aisée, offrir un héritage à la descendance, partir en voyages... Cela leur fait une belle jambe ! Rien que des choses temporelles.

    Sont-ce là les richesses suprêmes de la vie humaine ? Oui s’offusqueront les equus asinus avides de foin.

    Ces désirs aussi vulgaires seraient donc l’aboutissement de leur passage sur terre ? Quelle tristesse ! Quelle indigence ! Certes il est légitime d’aspirer à ces vanités car nous ne sommes pas des désincarnés et nous avons besoin de nourriture, d’un toit, d’eau, de chauffage, et même de nous amuser.

    Mais miser sur ce qui est voué à la désintégration, réduire une vie à un lavabo, une croisière, un salaire, une marque de voiture, une habitation flatteuse, un tuyau de fibres optiques, n’est-ce pas se moquer de ceux qui, comme moi, vivent non POUR l’accès aux biens matériels issus du travail mais GRÂCE aux biens matériels issus du travail des autres ?

    Je m’explique.

    Le travail des autres à mon bénéfice est le prix à payer à leur« désabrutisssement ». Par leurs efforts, leur courage au labeur, leurs sacrifices ils contribuent à m’épargner les vicissitudes et soucis liés à leur condition d’abrutis. En échange, je leur ouvre les portes de la vérité izarrienne. Ce qui est loin d’être une tâche aisée dans ce monde dominé par le culte du Veau d’Or... Bref, ils me nourrissent physiquement, je les nourris spirituellement. Tout se paye, tout se mérite en ce monde. Aux uns il sera demandé plus d’efforts qu’aux autres pour s’humaniser, s’élever selon leurs capacités à comprendre l’essentiel ou leur degré d’abrutissement... Cela peut sembler injuste mais c’est ainsi : nous ne sommes pas tous égaux devant l’intelligence.

    Je mérite que me soient épargnées la peine et la perte de temps engendrées par le travail, tandis que ceux que je tente d’éduquer payent leur ignorance, leur bêtise, ou plutôt payent leur difficile« apprentissage des hauteurs » au prix établi selon des critères non sottement arithmétiques mais hautement spirituels.

    En vertu du fait que j’ose dire la vérité, ne succombant ni au mensonge, ni aux artifices, ni aux flatteries, refusant tout compromis avec l’époque, on me taxe de parasite. De fou. De fainéant.

    Je suis comme le chardon qui pousse en plein champ, au milieu du passage, perçant le goudron, inutile, méprisé, isolé, menacé d’être arraché, considéré juste bon à être dévoré tout cru par les ânes qui ne songent qu’a remplir leur panse (il est bien connu que les ânes raffolent des chardons).

    Jusqu’au jour où on s’aperçoit que le chardon que nul ne voulait nourrir a engendré une magnifique fleur.

    VOIR LA VIDEO :

    http://www.dailymotion.com/video/xdjhfg_eloge-de-mon-improductivite-raphael_news



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 28 mars 2012 00:00
    Richesses et misères du travail
    Le travail peut être aussi bien être une aliénation qu’une libération si on tient compte des diverses sensibilités collectives et individuelles des personnes qui s’y adonnent.

    Pour la plupart des personnes le travail (dans le sens du travail rémunéré pratiqué hors de chez soi à raison de huit heures par jour, bref ce qu’on nomme le « système ») est non seulement un moyen commode, ordinaire d’obtenir honnêtement, régulièrement et légalement des ressources, mais constitue également un équilibre vital tant sur le plan psychologique que physique.

    Que cela soit par choix, par nécessité ou par atavisme peu importe, le fait est là : pour cette partie de l’humanité le travail est une libération, un privilège, et sera même vécu comme une distraction.

    Pour d’autres il sera une aliénation. Évidemment tout dépendra des circonstances socio-économiques, du contexte où se pratiquera le travail ainsi que de l’état d’esprit, de la culture, de la sensibilité de chaque individu. Cela dit le travail du « système » n’est qu’une forme consensuelle, traditionnelle du travail en général. Mais l’écrivain, le poète, voire même le joueur de tiercé professionnel travaillent eux aussi, sauf que la forme est différente.

    Le plaisir pour chacun d’eux est le même, rien ne diffère dans le fond. Que ce soit le labeur de l’ouvrier qui trouve son bonheur dans son usine ou le travail d’écriture de l’écrivain qui vit tous les jours son « paradis intellectuel » à travers ses pages noircies, le travail quand il est accepté comme un mode de vie épanouissant prend nécessairement une dimension positive.

    Ouvrier, paysan, poète, PDG : dans tous les cas le travail fournira à celui qui s’y adonne avec coeur de glorieuses satisfactions. Il formera les muscles du premier, donnera une qualité de la vie au second, agitera les neurones du troisième, contribuera à l’assise socio-culturelle du dernier, chacun selon ses qualités dominantes. Bref le travail rend heureux socialement et/ou individuellement ceux qui s’y adonnent avec conviction : épanouissement physique et social pour le manuel, satisfaction matérielle l’artisan, enrichissement bancaire pour le commercial, jouissance cérébrale pour l’intellectuel, bienfaits culturels pour l’artiste...

    Dans l’idéal tout le monde trouve son compte dans le travail tel qu’il est défini selon les critères pédagogiques de notre époque, qu’il soit professionnel ou privé.

    En ce sens le travail, qu’il soit effectué sous une forme privée ou professionnelle, rémunérée ou non est utile et structurant pour la personnalité du travailleur, épanouissant pour lui car accepté et vécu comme tel. Entre l’homme qui passe ses journées dans son usine et celui qui la passe au bord de la plage, quelle différence dans le fond ? N’est-ce pas plutôt la manière de vivre les activités qui en font leur valeur, leur saveur ?

    Bien vivre une journée à l’usine n’est-il pas préférable que mal vivre une journée à la plage ? S’il y a des gens qui sont heureux de travailler dans le « système », pourquoi vouloir à tout prix leur ôter ce plaisir ? Ils sont utiles tant à ceux qui travaillent qu’à ceux qui ne travaillent pas. Personnellement je m’ennuie très vite sur une plage. Une heure à ne rien faire étendu sur une plage est un maximum pour moi. J’imagine mal un ouvrier passer ses journées à ne rien faire après 40 ans d’usine. Même moi qui n’ai jamais travaillé je m’y ennuie au bout d’une heure...

    Je prône certes la libération de l’homme par rapport au travail, mais exclusivement pour ceux qui y trouvent avantage. D’ailleurs le travail ainsi supprimé dans les usines où l’on aura mis des robots à la place des hommes sera de toute façon remplacé par un autre, plus ludique certes mais le fond ne changera pas : l’homme s’adonnera à des activités distrayantes quoi qu’il en soit.

    Pourquoi ne pas admettre que l’ouvrier moyen considère son travail à l’usine comme une immense distraction permettant de meubler son existence, de donner un sens à sa vie entière, voire à sa descendance ?

    L’activité de l’ouvrier que l’on aura remplacé par le robot dans l’usine ne sera de toute façon que déplacée, mais non supprimée car enfin il faut bien faire quelque chose de ses journées. Quand bien même cette activité nouvelle serait ludique, l’ouvrier sera-t-il heureux pour autant de se retrouver à faire du ski, du tir à l’arc, des siestes, des activités artistiques ou des promenades pédestres toute ses journées ? Il se pourrait bien qu’il regrette son usine...

    Donc, prudence. Ne nous hâtons pas d’imaginer de belles théories en ce domaine. L’homme est bien plus complexe -et paradoxalement plus simple-, mais aussi plus imprévisible que ce qu’on pourrait croire. La théorie c’est bien, mais la pratique nous montre souvent que l’homme n’est pas toujours fait pour ce qu’on croit et nos belles idées n’ont plus de poids face à la réalité, laquelle est parfois beaucoup plus simple.

    Ainsi on ne peut pas vraiment juger de ce qui fera le bonheur des autres. Moi je ne juge plus celui qui travaille et qui aime ça. Je demande en retour à ce que l’on ne me juge pas sur ma situation par rapport au travail professionnel, qui pour la plupart des travailleurs habitués à leur mode de vie sera considérée comme une calamité(mais qui à mes yeux est un immense privilège).

    Ma situation me convient à moi, elle ne convient pas nécessairement au voisin. Nous sommes tous différents, c’est ce qui fait que les problèmes liés au travail ne sont pas applicables à tout le monde. Ainsi le travail remplacé par les machines peut être un progrès pour certains mais un non-sens pour d’autres. Je le répète, un travail bien vécu, épanouissant ne sera jamais considéré comme un travail. Et passer ses journées à faire des activités autres que des activités professionnelles ne sera pas nécessairement un gage de bonheur pour certains.

    Après, que ce travail épanouissant soit rémunéré ou non, cela est un autre problème.


  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 27 mars 2012 18:25


    Je vous rappelle que ce texte n’est pas de moi d’une part, que mes revenus se situent largement au-dessous du seuil de pauvreté d’autre part.

    Je touche une pension d’invalidité, en effet.

    Au même titre qu’un handicapé physique.

    Je ne vois pas ce qu’il y a de honteux à toucher une pension quand on est malade. Votre réflexion est égoïste, antisociale, malsaine. Votre propos est vraiment douteux en ce qui concerne ma situation sociale.

    C’est même une injure à caractère discriminatoire. Quasiment du racisme envers les handicapés.

    Raphaël Zacharie de IZARRA



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 24 mars 2012 10:18

    Oui mais là ce n’est plus un argument en faveur des musulmans. Les mathématiques n’ont pas de religion.
     
    Il n’y a pas de rapport entre le génie mathématique et le fait d’être musulman.

    Personnellement je n’ai jamais prétendu que les musulmans détenaient la vérité, je dis simplement qu’ils sont plus fervents que les catholiques, moins corrompus, plus virils et plus authentiques que nous dans la pratique de leur religion.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

    =======

    « Les Musulmans ont accompli une tâche essentielle pour l’humanité. Le plus grand philosophe, al-Farabi, était Musulman(chiite). Les plus grands mathématiciens, Abu Kamil et Ibrahim ibn Sinan Avicenne (Chiite), étaient Musulmans. Le plus grand géographe et encyclopédiste, al-Mas`udi, était Musulman. Le plus grand historien, al-Tabari, était également Musulman. »
    Introduction to the History of Science, George Sarton éd. Williams & Wilkins, 1927, p. 624
    George Sarton a écrit plusieurs classiques de l’histoire des sciences et est considéré comme le père du développement de l’histoire des sciences aux États-Unis.



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 23 mars 2012 18:24
    Il est très facile de ne voir que les mauvais côtés d’une chose. On pourrait fort bien aller scruter la Bible pour y dénicher des monstruosités et les reprocher aux croyants catholique....
    Moi je vois les bons côtés flagrants et quotidiens de la religion musulmane, je ne vais pas avec mauvaise foi aller chercher dans leur Coran les détails choquants et je ne sais quelles aberrations diverses dans le but malveillant d’en donner des intreprétations suspectes...
    C’est en appréciant les bons côtés d’une culture qu’on peut avancer à ses côtés, non en dénigrant ses bassesses que l’on va aller volontairement remonter du fond de l’oubli pour mieux les réactiver !
    Quelle malveillance !
    C’est ce qui se passe aujourd’hui à l’égard de la religion musulmane : le respect d’hier a fait place à la critique, voire à l’animosité.
    Raphaël Zacharie de IZARRA


  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 23 mars 2012 18:22
     
    Il est très facile de ne voir que les mauvais côtés d’une chose. On pourrait fort bien aller scruter la Bible pour y dénicher des monstruosités et les reprocher aux croyants catholique....
    Moi je vois les bons côtés flagrants et quotidiens de la religion musulmane, je ne vais pas avec mauvaise foi aller chercher dans leur Coran les détails choquants et je ne sais quelles aberrations diverses dans le but malveillant d’en donner des intreprétations suspectes...
    C’est en appréciant les bons côtés d’une culture qu’on peut avancer à ses côtés, non en dénigrant ses bassesses que l’on va aller volontairement remonter du fond de l’oubli pour mieux les réactiver !
    Quelle malveillance !
    C’est ce qui se passe aujourd’hui à l’égard de la religion musulmane : le respect d’hier a fait place à la critique, voire à l’animosité.
    Raphaël Zacharie de IZARRA


  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 23 mars 2012 18:20

    TicTac,

    Il est très facile de ne voir que les mauvais côtés d’une chose. On pourrait bfort bien aller scruter la Bible pour y dénoicher des monstruosités et les reprocher aux croyants catholique....

    Moi je vois les bons côtés flagrants et quotidiens de la religion musulmane, je ne vais pas avec mauvaise foi aller chercher dans leur Coran les détails choquants et je ne sais quelles aberrations diverses dans le but malveillant d’en donner des intreprétations suspectes... 

    C’est en appréciant les bons côtés d’une culture qu’on peut avancer à ses côtés, non en dénigrant ses bassesses que l’on va aller volontairement remonter du fond de l’oubli pour mieux les réactiver !

    Quelle malveillance !

    C’est ce qui se passe aujourd’hui à l’égard de la religion musulmane : le respect d’hier a fait place à la critique, voire à l’animosité.

     Raphaël Zacharie de IZARRA





  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 23 mars 2012 11:41

     Yvance77,


    Il y a plein de courants chez les musulmans comme chez nous les catholiques, voire comme chez les laïcs (pas si neutres et républicains que cela pour ces derniers)...

    La plupart des musulmans sont modérés, humains, comme n’importe quel honnête homme de la planète.

    Les médias grossissent les extrêmes mais négligent les braves gens chez les musulmans qui demeurent discrets justement parce qu’ils sont modérés, humains.

    Raphaël Zacharie de IZARRA


  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 19 janvier 2012 10:00

     L’iniquité du COPYRIGHT


    L’argent a engendré bien des phénomènes iniques, pervers, infâmes parmi lesquels le COPYRIGHT, véritable religion d’État de notre société matérialiste obsédée par le droit jusque dans les moindres détails de la vie quotidienne, et qui a fini par sacraliser au plus haut point les rapports économiques entre les hommes.

    Afin de « protéger » les auteurs contre l’exploitation de leurs textes, Beaumarchais qui fut à l’origine de cette aberration morale aux allures faussement philanthropiques a initié une révolution intellectuelle qui s’est érigée de plus en plus comme une tyrannie, soutenue par des textes de loi intransigeants. Le mensonge est devenu norme, à tel point que nul ne conteste aujourd’hui la folie intrinsèque du COPYRIGHT.

    Précisément, le rôle de l’écrivain n’est-il pas d’émettre ses textes afin qu’ils soient « exploités », autrement dit lus, joués, pensés, appréciés ou détestés sans aucune restriction par ses frères humains et indépendamment des contingences matérielles réglant sa vie personnelle ? De quel droit l’auteur imposerait-il au monde ses oeuvres telles qu’ils les a conçues ? Chacun a la liberté inaliénable d’interpréter, d’auto-censurer partiellement ou entièrement, de réécrire mentalement, de reformuler, de corriger, de lire en diagonale et même de lire une ligne sur deux si cela lui chante les écrits d’un auteur. La loi sur les droits d’auteur n’est ni plus ni moins qu’un chantage exercé sur le lectorat par l’auteur, chantage dans lequel il fait intervenir des considérations financières indignes des hauteurs où en général il prétend élever son lectorat à travers sa plume...

    Le rapport entre la protection des écrits d’un auteur et les nécessités domestiques ou même vitales comme le droit de manger à sa faim ne devrait jamais être fait. Cela peut certes sembler cruel et injuste mais la maladie qui frappe n’importe qui sur terre, n’est-elle pas injuste, cruelle ? Pour soigner un seul individu, a-t-on le droit de refuser les soins à des milliers d’autres ? De même un seul individu a-t-il le droit de céder son oeuvre à des milliers de gens socialement privilégiés sous la stricte condition qu’ils le payent pour les idées, les réflexions ou les charmes littéraires contenus dans cette oeuvre, et de la refuser catégoriquement à ceux qui n’ont pas les moyens de l’acheter ? Les droits d’auteur sont une atteinte profonde aux droits du lecteur.

    Que l’auteur exige de pouvoir vivre de sa plume est son choix et sa stricte liberté, mais en aucun cas il ne devrait pour cela interdire aux plus pauvres de ne pas accéder à ses oeuvres.

    « Propriété intellectuelle » : termes parfaitement antinomiques, inconciliables par définition, exprimant des principes complètement opposés... Tout ce qui appartient au domaine intellectuel bien au contraire est entièrement, définitivement, infiniment libre. Libre comme le sont la pensée, l’émotion, l’imaginaire, la poésie, l’amour et le vent. Par quelle incroyable corruption mentale l’esprit humain a-t-il pu se résoudre à mettre la pensée, l’imagination, l’Art, les battements du coeur en cage ?

    L’homme s’est mis dans la tête des barreaux mentaux. La cause ? L’argent. Tout n’est qu’affaire d’argent, rien que d’argent. Où est l’équité dans le fait qu’un auteur soit rétribué selon la quantité d’ouvrages vendus et non pas, plus justement, selon la qualité de ses écrits ? Le critère même de rétribution de l’écrivain porte atteinte à l’esprit de justice. Pour une somme de travail équivalente, tel auteur sera payé cent fois plus qu’un autre. Son mérite ? Il aura su flatter les vils instincts d’un certain lectorat en lui proposant des histoires de fesses, tandis que tel autre auteur inspiré mais plus naïf aura chanté chastement les étoiles. Nulle part ailleurs que dans le domaine des droits d’auteur règne l’arbitraire.

    Prendre en otage l’humanité entière juste pour protéger un auteur sous prétexte de défendre ses « droits » égoïstes est un authentique viol moral contre l’Homme. Ainsi seuls les lecteurs socialement privilégiés auraient le droit moral et légal de jouir des trésors culturels ? L’argent ne devrait jamais intervenir dans ces affaires-là. Au lieu de cela il est le principal facteur autour duquel toutes ces choses sordides et mesquines s’élaborent ! Il est même très souvent la seule justification, l’unique motivation, la première raison... La preuve : des auteurs n’écrivent que pour faire fonctionner le moulin à bénéfices, sans aucune exigence artistique. En admettant que la loi sur les droits d’auteur eût un fondement moral réel, qu’elle fût recevable que le plan intellectuel, alors elle perdrait dans ce contexte-ci tout son sens. Ces droits sont utilisés en ce cas comme un filon à exploiter, non comme une « protection » réelle de l’auteur.

    Autoriser l’accès à l’oeuvre en échange d’argent (correspondant aux droits d’auteur) est une injustice fondamentale qui lèse d’abord et surtout l’humanité avant l’auteur lui-même. L’auteur, lien entre le ciel et la terre, entre les muses et les hommes, entre le sacré et le profane, et parfois plus simplement entre les communautés, devrait s’effacer avec une naturelle humilité qui le grandirait, au lieu de vendre son âme au prix du marché de l’édition. L’écrivain n’a aucun droit sur ses écrits à partir du moment où il accepte de les diffuser. Il ne pourra jamais interdire au lecteur d’interpréter ses écrits comme il l’entend. Le lecteur peut à sa guise déformer dans sa tête, son coeur et son âme les écrits d’un auteur sans que ce dernier ne puisse le lui interdire. Alors de quel droit l’auteur exigerait-il de n’être pas plagié, déformé, copié matériellement puisqu’il est possible de le faire mentalement ?

    Attendons-nous à voir un jour une loi interdisant au lecteur de répéter oralement des phrases lues dans un livre... Aujourd’hui perspective aussi aberrante que de faire payer un droit de respirer l’air qui nous entoure, demain cette absurdité sera peut-être universellement admise au même titre que de nos jours est admise sans contestation la loi sur la « propriété intellectuelle ».

    Rappelons-nous toujours que l’esprit est d’essence divine, que la pensée comme l’air n’est la propriété de personne, pas plus que la Lune n’appartient aux astronautes ou que le pape n’a le monopole du soleil qui brille pour tous.


  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 23:31

    Rien ne vous autorise à être irrespectueux et vulgaire à mon égard.

    Je déteste réellement la mauvaise éducation, l’immaturité sociale et la désinvolture.

    Raphaël Zacharie de IZARRA



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 21:05

    Je vous répète que ce texte n’était pas strictement autobioraphique mais une parabole à valeur pédagogique.

    Raphaël Zacarie de IZARRA

     

     



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 17:17

    Vipère,

    IMPOSSIBLE DE RéPONDRE IMMédDIATEMENT à TOUS DE MANIèRE INTELLIGENTE ET COMPLèTE éTANT DONNé LE NOMBRE DE RéPONSES à MON ARTICLE.

    Par aileurs il semble qu’un beug empêche de répondre sous chaque commentaire, je réponds déjà donc ici à FOUFOUILLE :

    Foufouille,

    Vous êtes très bien renseigné et semblez en savoir beaucoup plus que l’administration sur les réalités sociales et médicales de la population...

    On devrait remplacer ces incapables qui règnent aux postes importants de la société par vous-même qui voyez tout, savez tout mieux que personne !

    En effet je simule, je mens, je joue le rôle de malade et réussis d’ailleurs parfaitement à berner toute l’administration ainsi que le personnel médical à mon sujet. Mais que voulez-vos, je n’ai trouvé que ce moyen pour vivre sans travailler... Je me suis également fait pistonné par des gens hauts placés pour augmenter mes chances de toucher une pension AAH.

    Mais heureusement tous ces imbéciles de l’administration qui me croient malade ne sont pas aussi pénétrants que vous  !

    Plus sérieusement votre réflexion me fait songer à celles de ces joyeux ignares très sûr de leurs analyses de bistrot. A les entendre, ils connaissent tout mieux que les autres et surtout dans les domaines pointus de la science politique, de l’économie et même de la médecine. A en croire leurs affirmations, avec eux à la tête de la France à la place du président, ce serait Byzance !

    Raphaël Zacharie de IZARRA

     



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 16:53

    Je ne censure rien, sachez-le.

    Raphaël Zachrie de IZARRA







  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 13:12

    En effet, et pour toutes ces raisons j’estime être un grand privilégié. Il ne me viendrait pas à l’esprit de me palindre de mon sort ou de crier à l’injustice sociale ! Au contraire.

    Je touche une allocation AAH de 550 euros mensuels et je trouve cela énorme quand d’autres, ingrats envers la société qui les aide, se plaignent de ne pas toucher plus et méprisent le système bienfaiteur...

    Les allocataires de l’AAH qui manifestent pour une augmentation de leurs allocations (la plupart touchent 700 euros) sont à mes yeux d’une grande indécence.

    Raphaël Zacharie de IZARRA



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 13:01

    Je ne possède pas de téléphone portable, symbole de la vulgarité contemporaine à mes yeux.


    Vacuité du téléphone portable
    Le téléphone portable concentre à lui seul les pires travers du monde contemporain : vulgarité, inutilité, fatuité, laideur, pollution de l’esprit.

    Symbole de la nullité culturelle, emblème de l’insignifiance, étendard des minables, arme des âmes indigentes, prolongement vide des esprits creux, le téléphone cellulaire est un sifflet pour humains à cervelles d’oiseaux.

    Avec ce flatteur instrument de fausse communication notre société a érigé le bavardage en nécessité vitale, donné ses lettres de noblesse au quotidien stérile de gens sans importance, fait descendre dans la rue les bruits de chiottes des individus n’ayant rien d’autre à se dire que de disserter sur leurs chasses d’eau.

    Je déteste par-dessus tout ce gadget clinquant pour adulte immatures. Pour moi le comble du mauvais goût consiste à se trimballer avec cet objet qui non seulement est parfaitement inutile mais encore onéreux, hideux et dont les frémissements sonores sont aussi imprévisibles que criards.

    Dûment équipés de ce joujou superflu mais n’ayant pourtant rien à se dire, les propriétaires de téléphones portables sont des veaux qui se transmettent leurs beuglements. Bien sûr dans les faits ils se transmettent des paroles à travers les ondes, mais celles-ci sont si dérisoires et ineptes que cela revient à ce que des veaux s’envoient des beuglements à travers les airs.

    La populace affectionne singulièrement le téléphone portable et ce n’est pas un hasard. Cet appareil de haute technologie est à la plèbe ce que le téléphone arabe est à la noblesse : une marque de distinction.



  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 18 janvier 2012 12:59
    La définition de la pauvreté en France actuellement c’est le fait de ne pas avoir de ligne INTERNET ou de téléphone portable et d’autres choses équivalentes en termes de besoins « vitaux »...

    On appelle également se vêtir dignement le fait d’être vêtu à la mode.

    En ce qui concerne la misère, toujours selon cette définition, c’est le fait de ne pas avoir l’eau courante, le chauffage ou l’électricité. Mais pour moi pouvoir se passer d’eau courante, de chauffage et d’électricité ce n’est pas de la misère, c’est un privilège que seuls les esprits supérieurs peuvent goûter à sa juste mesure. Evidemment les éternels geignards gavés de tout que je raille si férocement ne pourront jamais être sensibles aux raffinements et délices rafraichissants du dépouillement matériel.

    Quant à moi, je vis parfaitement bien sans chauffage depuis des années.

    Pour moi la vraie pauvreté c’est le fait de ne pas manger à sa faim tous les jours, de ne pas pouvoir se laver et souffrir du froid. Or je mange à ma faim et suis propre. Et ne souffre nullement du froid puisque je l’affronte avec joie et santé. Et beaucoup de gens dans ma situation, et même plus avantagés encore se croient pauvres et à plaindre...

    La vraie misère pour moi c’est souffrir de la faim et du froid à en tomber malade ou ne pas pouvoir se soigner. Cette véritable misère n’existe pas en France. Ou alors elle existe mais c’est la misère inverse dont sont victimes ces citadins aux appartements surchauffés et qui, appauvris en anticorps, tombent malade dès qu’ils sortent sous la pluie. Sans omettre ceux qui sont malades d’excès de graisses et de sucres. C’est cela la vraie misère en France : la surabondance de richesses et de confort.

    Et ce qu’on appelle la pauvreté, c’est encore à mes yeux un certain état de confort, certes basique mais réel.

    On appelle pauvreté non pas manque de choses essentielles mais manque de superflu. C’est très pervers et beaucoup de gens tombent dans le piège et geignent sur leur sort qui est en réalité très enviable, même sans le comparer aux vrais miséreux des pays pauvres. La plupart des gens se disent victimes de la crise tout en étant repus de superflu.

    Raphaël Zacharie de IZARRA