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Les commentaires de Pingouin094



  • Pingouin094 Pingouin094 10 janvier 2012 09:02

    Il est amusant de constater que Nicolas Sarkozy trouvait cette taxe « absurde » il y’a 10 ans, notamment parce qu’elle ne pouvait pas être appliquée dans un seul pays. La crise amène l’UMP et le gouvernement a reprendre certaines mesures emblématiques de la gauche, pour ne pas dire de la gauche anticapitaliste, on ne boudera pas notre plaisir.


     Mais on ne se privera pas de rappeler que le Front de Gauche, le PCF et l’ensemble de la gauche anticapitaliste soutiennent cette mesure depuis des années, et que ce n’est qu’aujourd’hui que l’UMP s’y rallie. Ils s’y seraient ralliés il y’a 10 ans, je vous laisse imaginer l’effet que cela aurait eu sur notre économie.

     Et félicitation à l’auteur de l’article pour démontrer qu’un pays peut faire cavalier seul sur le sujet, avec un effet d’entraînement incitatif pour les autres pays.


  • Pingouin094 Pingouin094 8 janvier 2012 21:09

    Les patrons ne créent pas le travail. Pour preuve, les SCOPs fonctionnent très bien.


    Par ailleurs, aujourd’hui, les actionnaires prélèvent plus d’argents en dividende qu’ils ne versent en augmentation du capital. Aujourd’hui, l’actionnariat coûte aux entreprises plus qu’il ne rapporte.

    Quant à nos voisins, les coût de protections de santé total (privé compris) des USA sont largement supérieur à ceux de la France, pour un résultat bien moindre. La gestion publique marche mieux.

    Par ailleurs, étant à la SNCF, je peux vous dire que ce n’est pas un monde de bisounours qui ignore qu’il y’a une lutte des classes. Il y’a un peu plus de droits, c’est vrai. Dû à des syndicats plus forts ; mais ça n’empêche pas des conflits durs, des chefs qui abusent de leurs pouvoirs et des conditions de travail pénible


  • Pingouin094 Pingouin094 8 janvier 2012 21:02

    Vous dîtes « à condition que les entreprises jouent le jeu et répercutent effectivement cette baisse ».


    Là est effectivement le coeur du débat. Je dirais même que c’est la meilleur façon de résumer ce qu’est être de droite, ou être de gauche. Si le gouvernement fait un cadeau au patronat, peut-on lui faire confiance pour en redistribuer leur juste part aux salariés, où faut-il s’en assurer par la loi ?

    Pour ma part, je dirais qu’il faut s’en assurer par la loi. Et je dirais également que les 5 ans de quiquennat de Sarkozy ont donné des exemples objectifs abondant dans mon sens.

    La hausse de la TVA sur internet, je pense que tout le monde a pu constater qu’elle a été intégralement reportée sur les consommateurs. La baisse de la TVA sur la restauration, je pense que tout le monde a pu constater qu’elle a très largement servi à augmenter les marges du patronat de la restauration, et pratiquement pas à faire baisser les prix. Quant aux créations d’emplois qu’elle a engendré, pour ce que ça a coûté, on aurait pu recruter 3 fois plus de fonctionnaires, charges sociales comprises !

    Quant aux idées séduisantes qui dépendent de Bruxelles, et alors ? Sarkozy ne dit-il pas lui même qu’il faut réformer les traites ? Ne l’a-t-il pas déjà fait ? La BCE n’a-t-elle pas déjà elle même enfreint ses traites quand l’urgence de la crise l’ordonnait ?
    Pourquoi ne pourrions nous pas continuer à dire qu’il faut réformer la BCE, réformer l’UE et qu’il faut un nouveau traité ?

    Et croyez vous que dans les pays maltraités par la crise, comme la Grèce, l’Irlande, le Portugal, on ne puisse pas trouver quelques appuis pour une réforme des traîtés en ce sens ?


  • Pingouin094 Pingouin094 8 janvier 2012 20:56

    Il me semble utile de rappeler que les organismes sociaux sont paritaires. C’est à dire qu’ils sont gérés à parité entre les représentants du patronat et les représentants des salariés. Le Medef y a autant de pouvoir que la CGT.


    Et si je connais certains syndicats de salariés ayant une sympathie certaine pour les positions patronales (CFDT, CGC par exemple), je ne connais pas de syndicats patronaux ayant une sympathie pour les positions des salariés.

    En clair, la réalité du pouvoir dans les organismes sociaux est largement entre les mains du patronat et minoritairement dans ceux des syndicats de salariés. Donc, peut-être y’a-t-il des gains de productivité à y trouver, mais le patronat en a sa large part de responsabilité et ne peut s’en exhonérer.

    Mais est-ce que c’est 55% de salaire « socialisé » en valent le coût (le chiffre est à vérifier, ceci-dit). A défaut d’en avoir une certitude, j’ai un début de réponse : le coût total des dépenses sociales par habitant est largement supérieur aux USA qu’en France, pour une efficacité moindre.
    Ca laisse supposer que l’efficacité des assurances privées USA est inférieure à celle de la sécurité sociale, avec un coût plus élevé pour un service rendu moindre.
    C’est une première esquisse de réponse.


  • Pingouin094 Pingouin094 7 janvier 2012 17:35

    Je pense que c’est vous qui ne prenez pas le problème à la racine :

    D’ou vient la richesse produite par un pays. Je n’en connais que deux sources, le capital et le travail. Qu’on le prenne directement à la source sur les charges sociales ou indirectement par la TVA, on taxe toujours le salaire « socialisé » ou non du salarié.

    Si vous suggérez qu’il vaut mieux taxer davantage le capital (produits financiers, dividendes et autres) que les salaires, je ne saurais qu’être d’accord avec vous.

    Si maintenant il faut taxer le travail, on pourrait songer à une autre réforme : taxer les entreprises non pas sur la base des salaires qu’elles versent, mais sur la base de leurs propres revenus : leurs chiffres d’affaires. On réduirait ainsi une forte inégalité entre entreprise ; entre les entreprises à forte main d’oeuvre qui payent sans doute une part excessive de charge sociale et celles à forte valeur ajouté qui n’en payent pas assez.

    Quant à faire contribuer à la protection sociale ceux qui en bénéficient, c’est absurde. Ca revient à dire : je vous verse 100. Mais pour cela, vous devez me reversez 20.
    Dites directement : « je vous verse 80 », on gagnera du temps .
    En l’occurence, dites : « on baisse les charges patronales et pour le financer, on réduit la protection sociale ». Mais ça, évidemment, ça passe moins bien, même si c’est le but final.



  • Pingouin094 Pingouin094 7 janvier 2012 17:25

    Concernant l’UMP, la TVA sociale était déjà dans les cartons en 2007. C’est Laurent Fabius qui l’évoqua dans l’entre deux tours des législatives, et l’UMP l’oublia fort opportunément, vu ce que ça lui a coûté en député à ce moment là, souvenez vous !

    Maintenant, oui, c’est, la panique. Mais la panique de qui ? Du gouvernment ? Je ne crois pas. Je pense que la droite essaye de profiter de la panique des salariés pour leur faire avaler n’importe quoi. Y compris le plus contraire à leurs intérêts comme la TVA sociale.



  • Pingouin094 Kazan 14 novembre 2011 21:56

    La proposition de JL Mélenchon n’est pas irréaliste, elle est subtile, contrairement aux positions « à la hache » du FN.


    Mélenchon déclare en effet qu’on peut s’affranchir du carcan du traîté de Lisbonne sans sortir de l’Euro. La meilleure preuve est que c’est déjà le cas ! Les anglais ont inventé « l’opt out » qui les autorise à sortir de certaines dispositions de l’Euro pour ne pas brusquer leurs eurosceptiques. Par ailleurs, la BCE elle même viole allégrement ses propres règles en rachetant la dette des états (bien insuffisament, mais le principe est là).

    Donc, ce que propose Mélenchon est ceci : faire voter par référendum toute proposition contraire aux traîtés européens. Le référendum s’imposant, l’Europe n’aura qu’à plier et à accorder le même opt out pour les services publics français que pour les anglais.

    Simple et subtil.


  • Pingouin094 Kazan 13 novembre 2011 21:55

    Ais-je dit qu’il ne fallait pas se soucier de la dette ?


    Non, j’ai seulement dit qu’un état avait d’autres solutions qu’une rigueur qui peut détruire la consommation et la croissance : Création Monétaire, Nouveaux Impôts.

     Mais si vous vous êtes arrêté au premier paragraphe, je ne peux rien pour vous.


  • Pingouin094 Kazan 13 novembre 2011 21:53

    Un élément essentiel de mon article a été mal compris. Je n’ai jamais dit que la dette était un faux problème.


    J’ai seulement dit que face à la dette, un Etat et notamment l’Etat Français avait d’autres armes qu’un ménage. Un ménage n’a que la rigueur. Un Etat a en plus les augmentations d’impôts, la création de la monnaie. En outre, pour un Etat, la rigueur peut être très dangereux.

    Maintenant, pour les solutions que je préconise, ou plutôt que mon parti, le Front de Gauche préconise, ça fera l’objet d’un autre article ;


  • Pingouin094 Kazan 13 novembre 2011 21:52

    Il me semble opportun de faire une réponse : Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas se soucier du problème de la dette.


    J’ai juste dit que l’état avait une autre solution que celle d’un ménage : la rigueur.

    L’état peut augmenter les impots, créer de la monnaie.

    Bref, je dis juste que nous avons des armes pour lutter contre la dette que n’ont pas un ménage. Et qu’il faut donc nous fournir d’autres explications aux plans de rigueur que « un ménage ferait la même chose ».


  • Pingouin094 Kazan 13 novembre 2011 21:48

    Bien sûr qu’il est grave que les salaires n’augmentent pas, mais que l’inflation augmentent. Maintenant, demandez aux grecs ce qu’ils préfèrent entre 5% d’inflation, et tous les plans de rigueurs qu’ils ont subi. Je pense que le choix est vite vu.


    Idem, je vous rappelle que pour éviter 5% d’inflation, on nous prévoit un plan de rigueur sous forme d’augmentation d’impôts (le gel des tranches), d’augmentation de la TVA, de départ en retraite reculé encore une fois, de taxe sur les sodas et j’en passe...
     AU final, on va peut être avoir les mêmes 5% de pertes de pouvoir d’achat, sans avoir plus solutionné le problème.

    Maintenant, oui, je suis d’accord, il faudrait un nouveau système bancaire. Et il en existe une synthèse, c’est le système que le célébrissime économiste Keynes avait proposé aux accords de Bretton Woods en 1945. Certes, il faudrait sans doute l’adapter à notre époque. Mais nous avons là une base très solide.

    Et pour ce qui est des pistes en Europe, le Front de Gauche en propose : notamment revenir sur le rôle de la BCE et avoir une Banque Centrale agissant fortement sur les marchés, avec la force de frappe, non pas de la Banque de France, mais d’un bloc économique qui est celui de l’Europe. Ca change tout.


  • Pingouin094 Kazan 13 novembre 2011 21:43

    Certes l’Etat n’est pas un menage mais certaine règle de pysique basique s’applique, notamment : quand on dépense plus que ce que l’on gagne on finit en slip.


    Et « quand on dépense aujourd’hui plus que ce qu’on a gagné hier, mais moins que ce qu’on gagnera demain » ? On finit comment ?

    Encore une fois, tout est basé sur deux choses :

    1°] Les revenus de l’état augmentent mécaniquement chaque année, contrairement à ceux d’un salarié.
    2°] Un Etat peut augmenter tout seul son salaire (lever l’impôt), ce qu’un salarié ne peut pas faire.


  • Pingouin094 Kazan 13 novembre 2011 21:40

    Il manque juste un petit élément à votre calcul : vous prenez comme donnée fixe, un salaire de 4500 €/mois.


    Maintenant, reprenez le même calcul, mais avec un salaire de 5 000 €/mois la deuxième année, de 5 500 €/mois la troisième année, de 6 000 €/ mois la 3ème année.

    Absurde ? Pour un particulier, oui. Pour un état, dont les revenus progressent annuellement avec la croissance, pas si absurde que ça (après, on peut entrer dans un débat sur la décroissance, mais c’est une autre histoire)

    Donc, je ne sais pas qui vous donne des cours d’économie. Mais si vous négligez l’impact fondamental de la croissance, ça n’est pas la peine de venir donnez des leçons aux autres.


  • Pingouin094 Kazan 13 novembre 2011 21:30

    Alors, comment expliquez vous qu’entre 1997 et 2001, le montant de la dette a augmenté, mais le poids de la dette / PIB a baissé ?


    Par ailleurs, qu’est ce qu’un état « en faillite » ? L’Argentine a été en faillite en 2001. Le pays s’en sort plutôt pas mal, moins de 10 ans après. En tout cas nettement mieux que ce qu’on promet au grec pour les 10 prochaines années.


  • Pingouin094 Kazan 24 octobre 2011 20:43

    Pour changer le système, il faudra bien à un moment un vote et un gouvernement. Comme ça c’est passé en Bolivie, comme c’est un train de se passer en Tunisie. Il y’a d’abord une forte séquence de lutte sociale dans la rue, mais ensuite, ça se termine dans un bureau de vote.


    Ou alors, on rejoue la prise du palais d’hivers par l’armée rouge, mais je ne crois pas que ça ait laissé un bon souvenir dans l’histoire, tout militant du parti communiste que je soit.

    Et aujourd’hui, qui sont les forces politiques qui proposent de mener ce changement ? Le Parti Communiste et le Front de Gauche. Alors oui, Mélenchon est un ancien socialiste. C’est aussi un ancien troskyste. Mais c’est aussi lui qui le premier se réclamment des révolutions bolivariennes « qu’ils s’en aillent tous » et « dégage ! » ce sont des mots que le Front de Gauche reprend.


  • Pingouin094 Kazan 24 octobre 2011 20:39

    Voter, ça sert. C’est par des bulletins de vote que les boliviens ont renversé l’oligarchie et mis en place le premier président indien d’amérique latine. C’est par des bulletins de votes que le Front Populaire a mis en place d’ambitieuses réformes dont les congés payés.


    Mais oui, ni dans le cas de Moralès, ni dans le cas du Front Populaire, les bulletins de vote ont suffit. Il y a fallut, avant ou après, des fortes mobilisations sociales.

    Si l’année 2012 est une année de révolte, si les mouvements des indignés prennent place en Europe et en France, alors voter en mai 2012 pour des partis de la gauche anticapitaliste peut être le débouché et la concrétisation de tels mouvements.
    C’est dans ce cadre seulement que le vote front de gauche aura un véritable sens de lutte et de transformation sociale.


  • Pingouin094 Kazan 24 octobre 2011 20:36

    Sortir du traîté de Lisbonne sans sortir de l’UE est possible. Pourquoi j’en parle ?


    Parceque l’UE a été construite sur un mensonge : on nous a vendu qu’elle devait favoriser la paix et l’amitié entre les peuples, alors qu’elle a été réalisée pour favoriser leur asservissement face aux puissances financières.

    Le problème, c’est que les gens y ont cru à ce mensonge de l’Europe de paix. C’est pourquoi Mélenchon avait voté « Oui » à Maastricht, même s’il le regrette aujourd’hui (Lire « Qu’il s’en aille tous ! ») et chacun peut faire des erreurs.

    Et les gens y croient encore à une Europe de paix et « qui protège ». Et quand une masse considérable croit en une idée, ça devient une force.

    Devons nous dire « il faut renoncer à l’Europe qui protège et revenir aux nationalismes ? » Ou devons nous dire « vous voulez une Europe de paix et protectrice : virons les technocrates de Bruxelles et construisons l’Europe des peuples qu’on vous promet depuis tant d’année ».

    C’est ça, ce que ça veut dire, rompre avec le traité de Lisbonne sans sortir de l’UE.

    Par ailleurs, les anglais désobéissent régulièrement aux traités européens. Ca s’appelle « l’opt out » et le « consensus de Lisbonne ». C’est dans les textes, ça peut s’appliquer aussi à la France, avec un effet boule de neig,e peut on espérer.


  • Pingouin094 Kazan 24 octobre 2011 20:28

    Il faut voir que dans l’ensemble, les institutions de la Vème république servent les intérêts du PS. Le poids excessif de la présidentielle, scrutin uninominal à 2 tours, renforcé par l’inversion du calendrier des élections législatives favorisent le bipartisme à l’américaine. Les grands gagnants objectifs en sont le PS et l’UMP.


    La primaire, en mimant le même mécanisme de scrutin uninominal à deux tours vient encore renforcer le bipartisme. Elle donne une « légitimité » au candidat socialiste, désigné par 3 millions d’électeurs que ne peuvent pas avoir Mélenchon (environ 50 000) ni éva Joly (environs 25 000) dans leurs processus de ratification de candidature respective.

    Du point de vue du PS, les primaires sont une victoire. Du point de vue de l’avancée de la démocratie en France, ceux qui pensent qu’une VIème république est nécessaire penseront que c’est un grave recul, ancrant encore un peu plus notre pays dans le culte de l’élection présidentielle et dans le bipartisme.


  • Pingouin094 Kazan 24 octobre 2011 19:53

    En 2012, la situation de « l’extrême gauche » n’est pas la même qu’en 2007.


    D’abord parce que nous vivons une crise gravissime du capitalisme qui aura un impact sur une part des électeurs de gauche,

    Ensuite, parceque LO et le NPA sont - me semble-t-il - dans une extrême faiblesse, tandis que le Front de Gauche ne me semble pas être du genre à faire autant « peur » à un électorat très ancré à gauche, type « gauche du PS ».
    La gauche anticapitaliste, c’est 12% en 2002, 9% en 2007. Avec la possibilité qu’une large part de cet électorat se rallie autour du candidat du Front de Gauche, on peut pronostiquer un score approchant des deux chiffres pour le Front de Gauche, dans le cadre de la crise du capitalisme que nous vivons.

    PS : Le Front de Gauche avait appelé à ne pas participer à la primaire. Mais c’est un secret de polichinelle que de dire qu’une part du score de Montebourg vient de sympathisant du Front de Gauche qui n’ont pas écouté cette consigne.


  • Pingouin094 Kazan 19 octobre 2011 23:02

    Un petit rappel concernant Mélenchon :


    1°) Certes, autrefois il a appelé à voter Maastricht. Aujourd’hui, il déclare regretter de l’avoir fait (Lire à ce sujet son livre « Qu’ils s’en aillent tous »).

    2°) Le problème vient en petite partie des critères de Maastricht qui n’ont pas grand sens. En petite partie car les états s’assoient sur ces critères depuis bien longtemps. Qu’ils existent ou non ne change pas grand chose.
    Le problème vient surtout de ce qui a eu lieu après : BCE indépendante et surtout traîté de Lisbonne, qui retirent aux états les moyens régaliens de lutte contre la dette. Lire à ce sujet mon article sur la crise de la dette grecque.
    Et à ce sujet, Mélenchon est extrêment clair : il prévoit dans son programme un référendum légitimant « l’opt out », c’est à dire le non-respect par la France du traîté de Lisbonne, en vue d’une négociation d’un nouveau traîté sur d’autres bases.