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Bisphénol A, aucun risque selon Mme Bachelot

Après le Canada, les parlementaires US ont fini par interdire la commercialisation sur le sol américain des récipients alimentaires, dont les biberons, fabriqués avec du Bisphénol A (BPA). Pour la ministre de la santé, pourtant, il n’est pas question de changer la législation française dans ce domaine.

Les voix qui s’opposent au Bisphénol A, ou BPA, sont de plus en plus nombreuses. Une pétition est actuellement en ligne « pour l’interdiction du BPA dans les plastiques alimentaires ».

Selon le Réseau environnement Santé le BPA agit comme un perturbateur endocrinien et est impliqué dans des affections aussi variées que les problèmes de reproduction, l’obésité, les cancers du sein et de la prostate, le diabète, les dysfonctionnements thyroïdiens et les problèmes d’attention chez les enfants.

Le Réseau environnement santé, lancé le 3 mars dernier, estime qu’on trouve du BPA dans les biberons, le petit électro-ménager de cuisine, les récipients plastiques pour micro-onde, les bouteilles d’eau réutilisables, le revêtement des boîtes de conserve et des cannettes.

Stocker les produits alimentaires dans du verre, de la céramique ou dans des contenants à base d’acier inoxydable, s’avère plus sûr que dans du plastique (si les codes de recyclage sur les étiquettes des contenants en plastique, des cannettes ou des boîtes de conserve portent les n° 3, n°6 ou n°7, il est déconseillé de les acheter).

En Europe, aucune décision n’est encore prise par rapport à ce produit, mais le Réseau environnement santé, qui compte des scientifiques, des ONG de défense de l’environnement et des associations de malades, compte évidemment peser sur le débat et lutter contre l’influence des lobbies industriels. Il vient de lancer sur le net une pétition dans ce sens.

Aux Etats-Unis, les associations de consommateurs ont fait peser la balance et incité les parlementaires à déposer une loi qui n’interdit pas la fabrication de récipients alimentaires avec du BPA, mais sa commercialisation sur le sol américain.

l’Autorité européenne de sécurité des aliments concluait en novembre dernier que l’exposition des nourrissons au Bisphénol A était largement inférieure à la dose journalière tolérable et proposait même de multiplier par 5 la dose acceptable ».

Des indications que semble reprendre à son compte Roselyne Bachelot pour qui « le principe de précaution ne s’applique qu’en l’absence d’études fiables ». C’est en substance ce qu’elle vient de répondre au député Nouveau Centre Jean-Christophe Lagarde qui l’interpellait sur une éventuelle application du principe de précaution concernant le BPA.

Mais pour bon nombre de spécialistes un certain nombre de ces études émanent elles-mêmes du lobby de l’industrie du plastique…



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