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Bisphénol A : vers l’interdiction ?

L’an passé les parlementaires américains, après ceux du Canada, interdisaient la commercialisation sur le sol américain des récipients alimentaires, dont les biberons, fabriqués avec du Bisphénol A (BPA). A l’époque, pour Roselyne Bachelot, la ministre de la santé, il n’était pas question de changer la législation française dans ce domaine. Depuis, les voix qui s’opposent au Bisphénol A, ou BPA, sont de plus en plus nombreuses et de nouvelles études et publications scientifiques internationales ont été publiées sur le sujet.
 
En octobre 2009 l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments, l’Afssa a demandé à ses comités d’experts spécialisés de les examiner avec attention et d’auditionner le Réseau Environnement Santé.
 
Si elle conclut que la méthodologie de ces études ne permet pas d’interprétation formelle des données qui remettrait en cause les précédentes évaluations du risque sanitaire, elle souligne cependant que des effets subtils, observés en particulier sur le comportement après une exposition in utero et pendant les premiers mois de vie chez de jeunes rats, amènent l’Agence à poursuivre son travail d’expertise pour comprendre la signification en terme de santé humaine de ces signaux d’alerte, éclairer le consommateur et permettre aux pouvoirs publics de prendre des mesures appropriées.

Le bisphénol A (BPA), rappelle l’Afssa, est utilisé depuis plus de 40 ans, dans de très nombreuses applications dont les matériaux au contact des aliments et de l’eau. Selon le Réseau environnement Santé le BPA agit comme un perturbateur endocrinien et est impliqué dans des affections aussi variées que les problèmes de reproduction, l’obésité, les cancers du sein et de la prostate, le diabète, les dysfonctionnements thyroïdiens et les problèmes d’attention chez les enfants.
 
Le Réseau environnement santé, lancé le 3 mars dernier, estime qu’on trouve du BPA dans les biberons, le petit électro-ménager de cuisine, les récipients plastiques pour micro-onde, les bouteilles d’eau réutilisables, le revêtement des boîtes de conserve et des cannettes. Selon le RES, il agit comme un perturbateur endocrinien et est impliqué dans des affections aussi variées que les problèmes de reproduction, l’obésité, les cancers du sein et de la prostate, le diabète, les dysfonctionnements thyroïdiens et les problèmes d’attention chez les enfants. L’exposition en bas âge peut augmenter une prédisposition aux cancers en affectant la programmation génétique du développement des individus.

Aux Etats-Unis, les associations de consommateurs ont fait peser la balance et incité les parlementaires à déposer une loi qui n’interdit pas la fabrication de récipients alimentaires avec du BPA, mais sa commercialisation sur le sol américain.

l’Autorité européenne de sécurité des aliments concluait en novembre 2008 que l’exposition des nourrissons au Bisphénol A était largement inférieure à la dose journalière tolérable et proposait même de multiplier par 5 la dose acceptable ».

En cas de doutes les consommateurs peuvent stocker les produits alimentaires dans du verre, de la céramique ou dans des contenants à base d’acier inoxydable, s’avère plus sûr que dans du plastique (si les codes de recyclage sur les étiquettes des contenants en plastique, des cannettes ou des boîtes de conserve portent les n° 3, n°6 ou n°7, il est déconseillé de les acheter).
 
Crédit photo : shahine

 

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