Brigitte Bardot, sexe-symbole des sixties

Initiales BB. Si Dieu créa Bardot. Bardot créa les sixties. Et un nouveau regard sur la femme. Agée de 75 ans, Brigitte Bardot a depuis longtemps déserté les plateaux de cinéma pour se consacrer aux animaux. L’exposition Brigitte Bardot, les années insouciance retrace l’itinéraire cinématographique de cette icône sexy. Une première.
C’est l’expo initiale. La première. Brigitte Bardot, les années insouciance se déroule du 29 septembre au 31 janvier au musée des Années 30, à Boulogne-Billancourt. L’actrice qui vit depuis de longues années à la Madrague à Saint-Tropez, était une habituée des studios de Boulogne où elle tourna de nombreux films.
Quand on évoque Bardot on pense bien sûr à Roger Vadim, à Sacha Distel, à Jean-Luc Godard, Serge Gainsbourg. Bref toute une époque insouciante que reconstitue avec force documentation (objets, extraits de films, documents originaux). C’est la rencontre d’une femme et d’une époque.
Bardot a libéré la femme, le regard, l’époque. Qu’on se souvienne de Et dieu créa la femme (Roger Vadim, 1956) ou du Mépris (Jean-Luc Godard, 1963). On ne peut pas dire qu’elle fut une actrice exceptionnelle, mais sa présence avait un effet réconfortant sur les hommes. Un véritable fantasme qui a donné lieu à une iconographie abondante. Sans compter les chansons qui lui sont dédiées, d’Initials BB (Gainsbourg) au tube carioca qui porte le nom de l’actrice. « Tu seras le fantasme inaccessible de tous les hommes mariés » lui disait son premier mari, Roger Vadim alors qu’elle portait fièrement ses 18 ans.
Brigitte Bardot est issue d’une famille bourgeoise et parisienne. Elle fait la couverture de Elle en 1950. Bientôt suivie par celle de Match (photographiée par Walter Carone). En 1952 elle tourne dans son premier film, Le Trou normand (Jean Boyer), avec Bourvil dans le premier rôle. Puis les succès succèderont aux succèderont aux succès (ce qui n’exclue pas les nanars) : Un acte d’amour (Anatole Litvak), Rendez-vous à Rio (Ralph Thomas), Les Grandes manoeuvres (René Clair), Les bijoutiers du clair de lune (Roger Vadim), En cas de malheur (Claude Autant-Lara), Babette s’en va t-en guerre (Christian-Jaque), La Vérité (HG Clouzot), Viva Maria (Louis Malle), Les Pétroleuses (Christian-Jaque) jusqu’en 1973 (L’Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot-Trousse-chemise, Nina Companez), année où elle arrêtera définitivement de tourner pour se consacrer à sa passion, la défense des animaux.
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