Fidel au poste
14 mois d’absence. Une éternité. Âgé de 83 ans, Fidel Castro est apparu samedi à la télévision nationale cubaine pendant six minutes. Il s’entretient avec un groupe d’étudiants vénézuéliens et semble en bonne santé. Le Lider Maximo a transmis les rênes de l’état à son frère cadet Raul, 78 ans, le 26 juillet 2006, suite à une intervention chirurgicale aux intestins. Depuis cette date et jusqu’au 18 juin 2008, les Cubains n’avaient aperçu leur dirigeant qu’une dizaine de fois à la télévision et entendu deux fois à la radio.
Dimanche Fidel Castro apparaissait en une de l’organe proche du pouvoir Juventud Rebelde, en pleine forme et en manche de chemise en compagnie du président équatorien Rafael Correa, le 6ème chef d’état latino-américain qu’il reçoit depuis le début de l’année.
Samedi matin, la veille, il discutait pendant trois heures avec des étudiants en droit de l’Université de Carabobo (Venezuela). La télévision nationale a retransmis 6 minutes de cette rencontre. « La conversation avec les jeunes Vénézuéliens, rapporte le Figaro, porte notamment sur le changement climatique. Castro affirme que « nous nous trouvons devant des évènements très, très, très graves, et ceux qui vont le plus souffrir seront les plus pauvres ». « Même le Pentagone a classé le réchauffement parmi les facteurs menaçant la sécurité des Etats-Unis », souligne-t-il ». A la fin de cette intervention, les étudiants, précise la même source, lui offrent un tee-shirt en chantant « Nous t’aimons, Fidel, nous t’aimons ».
Dimanche Fidel Castro apparaissait en une de l’organe proche du pouvoir Juventud Rebelde, en pleine forme et en manche de chemise en compagnie du président équatorien Rafael Correa, le 6ème chef d’état latino-américain qu’il reçoit depuis le début de l’année.
Samedi matin, la veille, il discutait pendant trois heures avec des étudiants en droit de l’Université de Carabobo (Venezuela). La télévision nationale a retransmis 6 minutes de cette rencontre. « La conversation avec les jeunes Vénézuéliens, rapporte le Figaro, porte notamment sur le changement climatique. Castro affirme que « nous nous trouvons devant des évènements très, très, très graves, et ceux qui vont le plus souffrir seront les plus pauvres ». « Même le Pentagone a classé le réchauffement parmi les facteurs menaçant la sécurité des Etats-Unis », souligne-t-il ». A la fin de cette intervention, les étudiants, précise la même source, lui offrent un tee-shirt en chantant « Nous t’aimons, Fidel, nous t’aimons ».
Mais Castro n’est pas homme à rester dans l’ombre. Même durant sa convalescence il n’est jamais loin du pouvoir et a donné en un an et demi une soixantaine de billets, baptisés Réflexions, à la presse officielle du pays.
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