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Accueil du site > Tribune Libre > Déséquilibre, régression ou chute ?

Déséquilibre, régression ou chute ?

 Il ne se passe plus un jour sans qu’un enfant ne tombe sous les balles d’une Kalachnikov ou sous les coups de couteau de récidivistes connus de la police. Pas un jour sans qu’une femme soit battue, violée ou trépasse sous les coups d’une brute imbécile. Pas un jour sans qu’un juif soit agressé, qu’un Palestinien soit sacrifié. Au nom de religions, dont 99 % des prétendants qui s’en revendiquent n’ont jamais lu une seule page des livres sacrés ou qui n’ont rien compris au caractère intangible de la vie, Dieu est égorgé en toutes saisons et Allah saute sur les bombes dans le métro ou les avions. Prêtres ou Imams salissent la pureté des enfants, tachant leurs soutanes ou djellabas de leurs perversions. Ils ont toujours un verset pour justifier leurs actes. Ironie théologique, les Dieux et les diables en sont venue à douter d’eux même. Plusieurs fois par an, quelques adolescents fusil en main font un carnage dans un lycée. Le business de la drogue explose les compteurs de la finance en empoisonnant et zombifiant des millions de personnes par le monde. Il manque un milliard pour nourrir et loger plusieurs milliers de personnes sur une année, à titre d’exemple la France a livré 30 000 obus à 6000 € l’unité à l’Ukraine soit, plus d’un milliard d’euros et le monde a dépensé 2500 milliards d’euros en 2023 pour la guerre. Des étudiants, Che Guevara d’opérette, bloquent des universités au nom d’une cause dont ils ignorent pratiquement tout, mais pas un ne quittera le giron de son foyer bourgeois pour aller aider ou soigner les Gazaouis de Palestine, révolution de branleurs  ! De futurs Cohn Bendit ou des BHL de chemises repassées. Des célébrités issues de l’émigration dont la vie a été adoucie par ce pays crachent sur celui-ci à longueur d’interview, ils n’ont même pas la reconnaissance du ventre, mais il est de notoriété publique que le chien infidèle morde la main qui l’a nourri.

 Pendant ce temps, conditionnement des masses à tous les étages. Une flamme olympique se balade entre rappeur et Drag Queen, une chanteuse qui massacre la langue du Pays qu’elle est censée représenter et des couples loueront le ventre d’une mère qui pour de l’argent vendra sa progéniture tout juste venue au monde. Eurovision 2024, la foire à neuneu, vitrine assumée du lobby LGBT, du satanisme et des non binaires sauf au niveau neuronal ! L’humain est une marchandise dont l’unique but est la satisfaction de ses plaisirs immédiats. La laïcité agonise sous les agressions répétitives de l’islam et du wokisme. La démocratie est piétinée par un président monarque, un gouvernement 49.3 et un parlement fantôme. Les démocraties libérales sont devenues des oligarchies libérales ou les dirigeants se foutent du sort des peuples qu’ils gouvernent pour ne penser qu’à leurs propres sorts. Seules armes contre les violeurs, les tueurs, les agresseurs, les inutiles marches blanches ou les participants se donnent bonne conscience en brandissant des banderoles au stupide et insipide slogan de : «  Vous n’aurez pas ma haine…  » C’est certain, cela va être très efficace, les coupables vont avoir peur. Quand comprendrons-nous qu’avec des chiens enragés il faut des loups. Face au mal, il faut cesser avec les dégoulinants et sirupeux sentiments et cette civilisation du sympa, quelle blague. Pas celle de la compétence et encore moins de l’éthique non, du sympa, marqueur irrévocable d’une évidente déchéance intellectuelle et culturelle. Après la chute historique de Babylone, voici la chute ironique du neurone… Il y a tellement de fous en liberté que je me demande parfois si ce ne sont pas les gens sains qui peuplent les asiles. L’histoire de l’humanité devient de plus en plus une course entre l’éducation et la catastrophe. Elle guérira quand elle comprendra la supériorité du verbe être sur les verbes paraître et avoir.

La vie est un ouragan d’emmerdes et le seul parapluie qu’on ait est la dérision. L’âme hurle son besoin de liberté dont l’écho résonne dans un corps qui n’est qu’une prison vouée à l’effondrement. On a mélangé le bon et le mauvais pour produire le pire, Dieu lui-même, du haut de ses sommets et du fond de ses abîmes, s’y perd. Entre lui et les hommes, le pacte est calcul comme la vie est ruse biologique. Alors, comme plein de mes contemporains je pratique le semblant de rien et je donne mon accord tacite au triomphe d’un monde qui s’effrite. Le climat qui déraille, l’écocide planétaire à coups de milliards de bénéfices égoïstes et stupides. C’est logique d’être lucide, mais on préfère mettre le switch à off en attendant la catastrophe.

L’unique problème vient du fait que l’homme a un inconditionnel besoin d’amour et pour cela, il n’a aucune limite. Pour satisfaire cet impératif et naturel besoin, cela passe par une reconnaissance de soi par ses pairs. Ainsi tout est bon pour l’obtenir, peu importe la méthode, chantage, violence, dictature, etc. L’homme veut de l’amour pour soi, de l’admiration afin de satisfaire un ego qui ne le sera jamais. Il oublie que la solution se trouve dans le don et que pour être aimé il faut d’abord aimer. Aimer sans ne rien attendre en retour est un chemin christique qui mène à la paix, à l’aboutissement, à l’épilogue de ce manque. Je comprends année après année ce cumul de cheveux blancs, j’y voyais un cimetière de printemps, mais la réalité est tout autre, ce n’est que le glacial cumul d’hivers transis par l’absence d’humanité.

 


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7 réactions à cet article    


  • Sirius Sirius 14 mai 16:14

    "Nous reprenons Gotham aux corrompus ! Aux riches ! À ceux qui vous oppriment depuis des générations, qui vous font courber l’échine avec leurs fables sur l’égalité des chances et nous la rendons à vous... le peuple. Gotham est à vous.

    Nul ne s’interposera. Faites comme bon vous semble. Commencez par prendre d’assaut Blackgate et libérez les opprimés.

    Une armée sera levée. Les puissants seront arrachés à leurs nids de décadence et projetés dans le monde froid que nous connaissons et subissons. Les tribunaux seront institués. Et le butin sera partagé. Le sang sera versé. La police survivra en apprenant à servir la véritable justice. Cette grande ville... saura faire face... Gotham survivra !"


    Batman  : The Dark Knight Rises (ou L’Ascension du Chevalier Noir au Québec et au Nouveau-Brunswick ) : Discours de Bane à Blackgate



    • Étirév 15 mai 07:01

      Illusion
      Depuis la fin du Moyen Âge, un changement considérable s’est produit dans la direction donnée à l’activité humaine.
      Ce changement est le résultat direct de la mentalité des peuples anglo-saxons.
      Avec le XVIIIème siècle (18=6+6+6), écrit Bertrand Acquin, est soudain apparue une fissure dans le continuum, par l’émergence d’un principe de « révolte » contre la société traditionnelle en vue de provoquer une « rupture », processus en germination depuis le XVIème siècle dont la progression sur le terrain peut se schématiser par une équation « rampante » dominée par la lettre « R » qui est, précisément encore, la 18ème lettre de l’alphabet (6+6+6) : Révolte -> Rationalisme + Réforme (à laquelle on pourrait associer la Renaissance) + Révolution = Rupture.
      Dans l’écriture primitive, rappelons que la lettre « R » est le signe du Mouvement, c’est l’emblème de l’homme ; la lettre S est le signe de l’Esprit, c’est l’emblème de la Femme (voir le symbolisme de l’Ours associé aux constellations astrales du nord appelées des Ourses : la Grande et la Petite). Rappelons encore que le Mouvement est une série de déséquilibres. L’équilibre ne peut se réaliser que si le Mouvement est compensé par l’Esprit. Ainsi, ces deux principes inverses peuvent s’harmoniser l’un l’autre par le fait même de cette compensation.
      Les constantes humaines, qu’elles soient individuelles ou sociales, et qui, néanmoins, étaient encore la « norme » au cours des derniers siècles, quelles qu’aient pu être leurs mutations dues à l’évolution de l’humanité, sont à présent devenues hors normes ; la nouvelle « normalité » étant désormais constituée par ce qui jusqu’alors était précisément considéré comme anormal ou inhabituel.
      Aujourd’hui, cette banalisation de l’anormalité, c’est-à-dire de tout ce qui est contraire à l’ordre juste des choses, est le signe majeur de la perte du sens des valeurs les plus élémentaires.
      Ceci représente un véritable séisme dans le devenir de l’humanité, car, même si aujourd’hui encore il subsiste, du moins en façade, des coutumes, des institutions ou des comportements qui semblent indiquer qu’il n’y aurait pas rupture mais simple évolution, lorsqu’on quitte les « avenues » pour prendre les « ruelles transversales » on s’aperçoit que la partie postérieure desdites façades ressemble à ces reconstitutions de villages de western recréés par Hollywood où tout n’est que trompe-l’œil, puisque les « Saloons », les « Banks » et autres bureaux de « Shérifs » ne sont que des décors en carton-pâte soutenus par des étayages dressés sur des « terrains vagues » le plus souvent envahis par les « mauvaises herbes » et parsemés de « déchets » ou d’« immondices ».
      Lien


      • Étirév 15 mai 07:02

        La Chute ?
        Préliminaire : La crise de l’adolescence, rapide dans la vie actuelle, eut une longue durée dans l’évolution de la primitive humanité.
        À partir de ce moment, des différences considérables se produisirent entre la vie psychique et mentale de la jeune fille et celle du jeune homme.
        Pendant les premiers siècles de son évolution, l’Homme primitif ne se préoccupa pas des différences sexuelles, c’est seulement au premier éveil du sens génésique que l’attention de ces deux Enfants fut attirée sur cette loi merveilleuse de la Nature ; c’est alors que s’éveilla en eux la première curiosité.
        La période pendant laquelle la vie sexuelle se prépara dut avoir une longue durée, car elle se développa par lentes étapes, parce que, dans cette humanité primitive, il n’y a pas de génération antérieure à imiter, pas de souvenirs ataviques pour inciter l’homme à des actes déjà accomplis avant lui, tout est nouveau, tout est à trouver.
        En même temps, les premières lueurs de l’amour s’annoncent, c’est l’aurore d’un sentiment qui devait grandir, mais qui ne fut au début qu’une impression faible et fugitive, qui se confond avec l’altruisme de l’enfance. C’est pendant cette période que se préparent les caractères nouveaux, qui vont changer le corps de l’adolescent en lui faisant perdre les caractères de l’enfance.
        Lorsque dans les Ecritures de l’antiquité on voulait indiquer qu’un homme était fort jeune dans la vie de l’humanité, on disait « qu’il était encore d’ivoire » (eburneus), c’est-à-dire blanc, délicat et glabre. Cette idée, si conforme à la véritable évolution humaine, contredit celle d’une évolution animale. Rien dans cet « homme-enfant » ne ressemble au singe velu et grossier.
        L’amour naissant pousse l’un vers l’autre ces deux adolescents.
        Une mystérieuse attirance les rapproche, ils se cherchent et facilement se trouvent dans la solitude des bois, dans le silence des soirs d’été, dans la vie en commun des cavernes.
        Dans l’enthousiasme des premiers élans, des premiers désirs, il soupire, il chante, il exhale son âme aimante et joyeuse, sans entraves sociales, sans atavisme générateur d’une timidité annihilante, sans ennemis encore, il marche en avant dans ses passions naissantes sans savoir où elles le mènent, sans crainte d’un danger inconnu. L’enthousiasme poétique de la jeunesse le saisit tout entier. C’est le premier éveil des sentiments qui vont envahir le Cœur de l’homme et bientôt jaillir comme un fleuve impétueux.
        Pendant que la jeune fille grandissait en beauté, en esprit, elle prenait aux yeux de l’adolescent primitif un prestige infini. Il voyait en elle un Etre très supérieur à lui, un Etre bien au-dessus de la nature masculine. Elle était donc sur-naturelle à lui. Il l’adorait, il l’admirait, un immense désir de se rapprocher d’elle le tourmentait, il lui semblait que près d’elle sa vie s’intensifiait. (C’est un fait connu que la jeune fille de 12 à 18 ans progresse en intelligence et en beauté plus que le jeune homme ; elle dépasse le garçon retardé dans son évolution par la crise de l’adolescence)
        La jeune fille était resplendissante de grâce et de beauté, telles nos adolescentes modernes qui repassent par ce stade de la vie ancestrale. Elle entrait en possession d’une intelligence lucide, d’un esprit élevé ; la Nature la captivait, elle l’observait, son intuition féminine lui en faisait découvrir les lois, elle se perdait en contemplations célestes dans les belles nuits étoilées, elle arrivait à connaître le ciel et à comprendre le principe des forces universelles qui régissent les mondes… Alors, dans les conversations du soir, elle versait dans l’esprit du jeune homme cette première Science, en même temps qu’elle faisait naître en son Cœur les premiers bonheurs.
        Lui, l’écoutait, il l’admirait, il l’adorait. Elle était SA DÉESSE. Elle fut la première forme de la suprématie intellectuelle et morale qui apparut à l’adolescent. C’est pour cela que l’homme porte gravé au plus profond de son Cœur l’empreinte féminine, empreinte spirituelle, parce que la première femme qui a éclairé sa pensée ne représentait pas le sexe, mais l’Esprit.
        Sa pureté lui inspirait cette crainte respectueuse que résume le mot « red-ligio » et qui devint le respect divin ; sa gloire l’éblouissait, il la voyait bien haut et, soumis, il écoutait attentif son enseignement.
        Les révoltes de l’orgueil mâle n’étaient pas encore nées, pas non plus ses jalousies. Dans son esprit, encore droit, avec son imagination qui commençait à s’exalter, il rendait hommage à celle qui était sa Directrice spirituelle, sa Maîtresse suprême.
        Cet hommage fut le premier de tous les cultes, il est à l’origine de la Religion ; bien plus, il en est le fonds. La religiosité naît avec la sexualité, mais elle se manifeste différemment dans chaque sexe.
        C’est ainsi que l’homme adolescent et la belle jeune fille vivaient au sein de la grande Nature, essayant le premier bégaiement d’amour et établissant entre eux le lien sacré qui devait les unir.
        C’est aussi dans ce décor magique de la grande Nature, encore vierge, que va se dérouler le prélude du grand drame humain.
        Leurs premières tendresses, leurs premières caresses font naître un charme qu’ils veulent exprimer, leurs regards seuls ont trahi jusque-là le trouble naissant de leur cœur, mais bientôt ils vont créer un langage sentimental, qui, avant ce moment, n’eût pas eu d’objet. L’expression d’un sentiment nouveau naît du sentiment même. Ils veulent se communiquer leurs premiers désirs, ils commencent à rêver un inconnu encore irréalisé. Cependant, l’Amour est un grand maître qui leur indiquera les voies… Ils essayent des frôlements d’épiderme, des serrements de mains, des effleurements de joues, ils arrivent ainsi à trouver le baiser, y reviennent et s’attardent en cette ineffable communion des lèvres.
        Ces moments de premiers bonheurs, fugitifs dans la vie actuelle, où tout se précipite, furent longs dans la vie ancestrale. Cette découverte d’une volupté naissante dut les absorber, les dominer. Ce dut être la grande, l’unique pensée du moment. Tout le reste devait disparaître devant l’extase de l’Amour, leur seul désir devait être de s’y plonger, de s’y attarder. Ils étaient au début d’un jour nouveau et allaient marcher en aveugles dans cette dangereuse voie ouverte devant eux.
        Enfin, de tâtonnements en tâtonnements, ils allaient arriver au moment suprême de l’union… suivi de sa terrible réaction.


        • Jean Keim Jean Keim 15 mai 08:54

          @Étirév

          Les hommes en religions ont toujours eu peur de ce qu’ils devinaient de spirituel dans la femme, alors Ils ont écrit des livres saints lesquels leur dieu leur donne pouvoir sur elles.

          Les dogmes et leurs symboles sont faits pour les esprits masculins, ils ont besoin d’être encadrés ; les esprits féminins, qui ne sont pas dupes, sont autrement plus libres et se dirigent naturellement vers la spiritualité sans contrainte.


        • zygzornifle zygzornifle 15 mai 15:38

          Tout cela est une chance pour la fRrance s’écrièrent en cœur les anciens socialos Hollande, Walls et Cazeneuve ..... 


          • Gabriel Gabriel 16 mai 07:34

            Certains pensent que ceux qui nous gouvernent ne maitrisent plus rien, détrompez-vous ! Ils ont un but. Quoi de mieux que le désordre, l’anarchie, le chaos qu’ils ont, année après année, favorisé, encouragé pour mettre en place un monde liberticide, l’émergence d’une dictature européenne.


            • xana 16 mai 18:49

              Bien joli, votre texte, mais ce n’est à tout prendre que des lamentations inutiles.

              .

              Vous devriez aller vers d’autres horizons, la Chine, le Japon, la Papouasie.

              Ca vous aiderait à relativiser au lieu de vous plaindre de la laideur de votre nombril.

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