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Accueil du site > Actualités > Economie > Euronext : une grande réalisation française

Euronext : une grande réalisation française

Vous entendez fréquemment parler d’Euronext ces temps derniers, pour cause de consolidation des sociétés de Bourse en Europe. Historiquement, chaque pays européen avait sa bourse, la plus importante étant le Stock Exchange de Londres, et celle de Paris étant assez loin derrière. Au point que, en cas de consolidation des Bourses européennes, celle de Paris aurait sans doute fait partie de celles appellées à disparaître.

Puis survinrent les fondateurs d’Euronext, qui eurent l’idée de profiter de l’émergence de l’informatique pour développer un système de Bourse totalement informatisée et basée sur un concept fédéraliste. Le système et le concept plurent, au point que les Bourses d’Amsterdam et de Bruxelles adoptèrent le système Euronext, suivies un peu plus tard par celle de Lisbonne, et par le marché des produits dérivés de Londres, le Liffe. Pensez simplement à la modestie et à l’absence d’arrogance qu’il faut avoir, étant Français, pour développer un système fédéral de ce type et accepter d’autres partenaires européens sous la marque ombrelle Euronext.

L’heure vint plus tard des grandes manoeuvres de consolidation entre les grandes Bourses européennes d’abord, puis mondiales.Car les entreprises de Bourse sont des entreprises comme les autres, qui offrent/vendent des services informatiques à des clients attentifs à leur coût. La redistribution des cartes a démarré avec la Deutsche Börse qui a voulu racheter le Stock Exchange de Londres, puis Euronext qui s’est intéressé aussi à la Bourse de Londres, jusqu’à ce que les Bourses américaines s’intéressent à la situation européenne avec le Nasdaq qui vient de prendre une participation importante et très chère dans le London Stock Exchange.

Entre-temps et sous la pression des fonds d’investissements sur leur capital, la Deutsche Börse et Euronext ont étudié un projet de rapprochement entre elles. Sans succès, car les modèles de fonctionnement sont très éloignés l’un de l’autre. La Deutsche Börse est en effet une société intégrée verticalement qui comprend les activités de ventes/achats mais aussi les activités d’après marché (paiement et livraisons des achats) par l’intermédiaire de sa filiale de compensation Clearstream, dont vous entendez beaucoup (trop) parler en ce moment, alors qu’Euronext ne pratique que les activités d’achats/ventes et laisse à ses clients le soin de traiter les activités de compensation à leur guise avec le partenaire de leur choix...

Aux US, il existe également une grande compétition entre les deux Bourses newyorkaises, le NYSE (New York stock exchange) en d’autres termes Wall Street, et le NASDAQ, la Bourse des valeurs technologiques. Le NASDAQ s’est déjà positionné en prenant une participation de 25% dans le London Stock Exchange. Le NYSE s’est subitement aperçu que sa plate-forme technique était dépassée alors que celle d’Euronext était au contraire tout à fait performante.

Résultat des courses. On s’oriente d’un côté vers une alliance Nyse/Euronext (Paris, Bruxelles,Amsterdam, Lisbonne, Liffe), une autre entre Nasdaq et le London Stock Exchange et un laissé-pour-compte en quelque sorte, la Deutsche Börse, qui, nul doute, va chercher une autre voie (Asie ?) pour grandir.

Si le NYSE s’est intéressé à Euronext, c’est à cause de l’efficacité de son système de gestion qui est sans commune mesure avec le caractère désuet des méthodes de Wall Street, et de la modernité de son concept fédéraliste. Les chiffres d’affaires, le nombre de sociétés cotées et celui des transactions gérées sont forcément en faveur du New York Stock Exchnage, mais le leadership technique et conceptuel est définitivement pour Euronext.

Et voilà comment la Bourse de Paris, qui aurait pu disparaître, va devenir la première place boursière du monde.


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34 réactions à cet article    


  • (---.---.162.15) 24 mai 2006 12:16

    Et l’Europe dans tout ça ?

    Quand les polonais préfèrent des avions américains aux avions français, c’est lamentable ! Quand les français préfèrent une bourse américaine à une bourse allemande, c’est bravo !

    Double langage incohérent.

    Am.


    • (---.---.11.225) 24 mai 2006 12:37

      je suis impressioné par la clarté, la limpidité et la qualité de cet article. Bravo !


      • Antoine (---.---.226.176) 24 mai 2006 13:00

        Euronext, navrant....vraiment navrant

        On aurait pu espèrer créer une place financière européenne...c’est raté.

        je vous épargne un retour en arrière qui serait de ma part un peu imprécis mais à revoir les souhaits d’il y a 20 ans et ce qu’il en résulte aujourd’hui....franchement

        Les dernières nouvelles euronext sont une des péripéties les plus démoralisantes de l’actu récente.


        • termitor (---.---.109.37) 24 mai 2006 13:27

          Voila l’emergence de grande entreprises de controle de la bourse, de grandes entreprises PRIVEE, Voila qui est dit, l’economie n’est pas au nation, elle n’est pas au citoyens, mais bien au capitalisme, nous appartenons corps est ames au entreprises, fessont leurs allegence.

          Mes freres mettons le genoux a terre, et priont pour la sauvegarde du saint capitalisme, ou la concurance est libre et non fausse, et l’economique est social de marche hautement competitive. Merci saint grall boursier, de me definir mon avenir de personne pensante aimante, sentante, et mie« vivante, a espere encore pouvoir vivre demain encore sous votre »bienfessante protection". J’en suis plus que ravie.


          • Adolphos (---.---.59.170) 24 mai 2006 14:47

            « Voila qui est dit, l’economie n’est pas au nation, elle n’est pas au citoyens, mais bien au capitalisme »

            Arf ! Le capitalisme, c’est les citoyens. Mais effectivement, l’économie n’appartient pas aux nations, qui ne sont que des vendeuses et se batent entre elles pour attirer les clients (les entreprises et les capitaux).


          • parkway (---.---.18.161) 24 mai 2006 16:12

            adolphos, le capitalisme, ce ne sont pas LES citoyens, mais quelques uns seulement...

            un des Rotschild disait au 19ème siècle : « donnez moi la maitrise sur l’argent d’une nation et je n’aurai plus à m’occuper de ses lois »

            C’est bien ce qui se passe en ce moment : plus personne ne respecte la démocratie et le droit.

            Il sufit de voir tous les scandales financiers et autres depuis 30 ans !!

            Les Capitalistes nous dirigent pieds et poings liés, pas besoin d’être communiste pour s’en apercevoir !

            Vous aimez peut-être les capitalistes, mais St Exupéry disait : il arrive aux êtres humains d’aprécier leur chasseur, il ajoutait : l’animal est moins bête !

            Bonne journée !


          • Adolphos (---.---.59.170) 25 mai 2006 09:56

            « adolphos, le capitalisme, ce ne sont pas LES citoyens, mais quelques uns seulement... »

            Non, tous les citoyens sont des capitaliste, sauf peut-être les SDF.

            « C’est bien ce qui se passe en ce moment : plus personne ne respecte la démocratie et le droit. »

            C’est effectivement au droit de s’adapter. Vous placez une confiance aveugle dans la puissance de le Loi, je trouve. Par ailleur la démocratie, que vient-elle faire la dedans ?


          • parkway (---.---.18.161) 26 mai 2006 16:04

            cher adolphos, sur les capitalistes, Comme disait coluche, nous sommes tous égaux mais il y en a qui sont plus égaux que d’autres.

            Si tu vois pas le rapport avec la démocratie, t’as qu’à te rapporter à l’affaire Guy Drut : il y a des pourris capitalistes en France qui se moquent complètement de la justice et du droit, seul bastion de la démocratie.

            Mais vu tes propos antécédents, ces gens là te plaisent bien.

            on verra aux élections, comment tes copains vont résister...

            A +

            Parkway


          • éric (---.---.40.42) 28 mai 2006 18:09

            A la lecture de ces commentaires, je ne peux que vous inviter à lire mon essai.


          • Adolphos (---.---.59.170) 29 mai 2006 07:20

            « cher adolphos, sur les capitalistes, Comme disait coluche, nous sommes tous égaux mais il y en a qui sont plus égaux que d’autres. »

            Orwell, plutôt, et pour se moquer de ceux qui s’imagine que nous sommes tous égaux. C’est la Loi qui est la même, pas les hommes.

            « Si tu vois pas le rapport avec la démocratie, t’as qu’à te rapporter à l’affaire Guy Drut : il y a des pourris capitalistes en France qui se moquent complètement de la justice et du droit, seul bastion de la démocratie. »

            Je ne vois pas le rapport entre Durt, Chirac, et le capitalisme ??? Chirac est un fonctionnaire, et Drut n’a jamais dû travailler de sa vie dans le privé.


          • phi (---.---.33.210) 24 mai 2006 13:40

            Je suis vraiment dépité par l’attitude de la DB : Ils ont fait preuve de bien trop d’arrogance. Ils ont méprisé les membres d’Euronext qui avaient été capables d’une collaboration boursière réellement européeenne : Vouloir imposer son propre modèle par la force en mettant de côté un modèle éprouvé et efficace tout simplement pour s’assurer du pouvoir c’est voué à l’échec.

            Il est regrettable que la consolidation boursière ne se fasse pas proritèrement entre européens mais si un accord avec des américains est la seule manière pour Euronext de faire perdurer son modèle et quelques emplois de plus tant pis pour l’Europe. D’ailleurs dans la démarche de la DB il n’y en rien une démarche européenne, c’est purement individuel et national ; malheureusement...


            • phi (---.---.33.210) 24 mai 2006 13:43

              PS : Dire que la place de Paris va devenir la première bourse ondiale est un raccourci audacieux ^^ Disons plutôt qu’elle en sera une composante importante. Tant le futur NYSE-Euronext ne rachète pas la DB... ;)


            • Antoine (---.---.226.176) 24 mai 2006 13:41

              en tout cas très bon article


              • Nest (---.---.7.44) 24 mai 2006 14:25

                En effet Paris ne sera pas la première place boursière mondiale... une des pattes du mille-pattes oui. Comme Lisbonne et d’autres. Article complètement orienté pro-France, anti-allemagne, comme d’habitude dans l’hexagone.


                • Adolphos (---.---.59.170) 24 mai 2006 14:44

                  « Nyse Euronext serait coté à New York et sur les quatre marchés actuels d’Euronext. Les postes de direction seraient partagés : le patron de la Bourse de New York, John Thain, serait PDG du nouvel ensemble et celui d’Euronext, Jean-François Théodore, deviendrait son adjoint. Le conseil d’administration comprendrait onze représentants du Nyse et neuf d’Euronext. »

                  Donc, encore un rachat d’une entreprise française.


                  • gg (---.---.65.19) 24 mai 2006 15:49

                    pê un tt petit peu chauvin sans de vraies raisons cet article, non ?


                    • ollé (---.---.60.60) 24 mai 2006 19:04

                      la vraie question est celle des règles qui seront applicable à cet ensemble. Il semble que ce soit celle du NYSE. J’ai lu quelque part que les lois américaines ne permettaient pas la prise de contrôle de leur marché par des une entité non américaine. Donc..... et encore un exemple de protectionnisme américain ou alors une nouvelle preuve de la naïveté des européens.

                      qui peut éclaircir ce point ?


                      • quimic (---.---.43.118) 24 mai 2006 22:24

                        « Pensez simplement à la modestie et à l’absence d’arrogance qu’il faut avoir, étant Français, pour développer un système fédéral de ce type et accepter d’autres partenaires européens sous la marque ombrelle Euronext. » Lorsqu’on lit cette phrase, on ressent exactement le contraire de ce qu’elle dit. Que d’arrogance et de suffisance ! C’est l’exemple même de ce que les étrangers reprochent en général aux Français. Chauvinisme, arrogance, et surtout une propention à s’approprier des victoires collectives. Je frémis à l’idée que des étrangers lisent cet article...

                        A part ça, quelques orrections et précisions :
                        - Euronext n’a jamais été une entreprise française. Il s’agit d’une entreprise néerlandaise, créée par la fusion des places de Paris, Bruxelles et Amsterdam.
                        - Si Lisbonne a ensuite choisi de rejoindre Euronext, le Liffe, lui a été racheté. Euronext utilise d’ailleurs aujourd’hui le système informatique du Liffe (Liffe Connect) pour coter tous ses produits dérivés (et non un système antérieur).
                        - Si le NYSE est interessé par Euronext, c’est également à cause de ce système qu’il compte déployer pour coter ses produits action.


                        • regardez ailleurs ! (---.---.96.157) 25 mai 2006 08:40

                          Ce n’est pas parce qu’Agoravox est un forum de libre expression qu’on se doit d’ecrire n’importe quoi ! Il est temps pour certains de voir ce qui se passe dans le monde (c.a.d hors de France pour ceux qui pensent qu’il n’y a que la mer)


                          • JiPi (---.---.181.132) 25 mai 2006 09:31

                            Il y a des cocoricos « bleu blanc rouge » qui risquent de s’étrangler.

                            Voilà donc la nouvelle merveille NYSE-Euronext, le super-paquebot-casino-monopoly piloté par la cigale US et son $ pourri, et qui embarque les biscuits européens côtés en bon euro solvable à tous les étages.

                            La cigale qui se voit fort dépourvue au seuil de l’hiver sait que la fourmi Europe n’est pas prèteuse. Bah ! Une bonne petite croisière en amoureux, je te fais les poches et si t’es pas d’accord... Boum carambouli tu coules aussi.

                            C’est ça la grande solidarité entre peuples libéraux. Et bien sûr, les populations concernées ont donné leur accord avec un enthousiasme DEBORDANT.

                            Que c’est beau !


                            • Adolphos (---.---.59.170) 25 mai 2006 09:58

                              « piloté par la cigale US »

                               ?? Il y a moins de 5% de capitaux étrangr à la bourse de N-Y, contre plus de 33% à Paris. Qui est la cigale, alors ? Qui rachéte qui ?


                            • JiPi (---.---.181.194) 25 mai 2006 11:10

                              Oh ! oh !

                              Ne commencez pas déjà à chicaner sur les chiffres. C’est un mariage, une histoire d’amour après tout. Ce qui est à moi est à toi. C’est pour ça que je trouve ça beau. Sinon, le bateau n’ira pas bien loin.


                            • parkway (---.---.18.161) 26 mai 2006 16:07

                              cher adolphos,

                              le Nasdacq est gros actionnaire de euronext.

                              Dans pas longtemps, euronext sera américain...


                            • Le sondagophobe (---.---.126.57) 26 mai 2006 10:30

                              Très bon artice.

                              Le côté emploi et le côté enjeu économique ont été passés à la trappe, mais c’est normal, un article n’est pas une encylopédie, on ne peut pas tout dire.

                              J’ai trouvé ceci dans

                              http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-774930,0.html

                              "Certains soulignent que le mariage transatlantique est en réalité un rachat d’Euronext par le NYSE.

                              Les salariés d’Euronext craignent la fusion, à brève échéance, des plates-formes techniques de transactions d’Euronext et du NYSE, et les suppressions de postes qui pourraient en résulter, non seulement dans les services informatiques mais aussi chez les commerciaux d’Euronext.

                              Le NYSE n’avance-t-il pas presque 300 millions d’euros de synergies sur trois ans grâce à la fusion ?"

                              Fin de citation.

                              Un peu plus loin, je traduis du « politiquement correct » :

                              Le ministre des finances s’en fout. En été 2005, les politiques avaient crié au loup parce qu’ils croyaient que Danone allait se faire bouffer. Mais aujourd’hui aucun Français ne mange du yaourt de la marque « euronext ». Ils ne connaissent pas. Donc on laisse filer l’emploi le savoir-faire et les retombées économiques.

                              Et je termine pour les partisans d’une Europe européenne, en citant la fin de l’article :

                              « Il n’y a jamais eu de volonté politique, au niveau de la Commission européenne, de donner naissance à une Bourse unique. Au contraire, Bruxelles s’est attaché à créer les conditions d’une concurrence entre plates-formes de transactions », note un proche du régulateur français, l’Autorité des marchés financiers (AMF).


                              • Antoine (---.---.101.67) 28 mai 2006 09:49

                                hummm, concernant la volonté euroépenne...c’est pas tout a fait vrai de dire qu’il n’y avait pas l’idée de créer un centre financier européen.

                                Il y a eu un projet de faire d’Amsterdam une place financière européenne mais Londres s’y est opposé.

                                Comme le politique ne pouvait contraindre personne, voyez la donc la suite...

                                Il y a eu comme toujours un manque de volontarisme.

                                Maintenant comme nous sommes ds l’époque des consolidations et des concentrations capitalistiques, il y a une sorte de confiscation des pôles de décisions lié à ce mouvement.


                              • Antoine (---.---.101.67) 28 mai 2006 09:53

                                comme de plus la plupart des capitalisations des sociétés européennes le sont aux us , nous devenons en Europe la « filiale » anglo-saxonne ....et hop...

                                Bon, on refait pas l’histoire...


                              • who_cares (---.---.159.75) 26 mai 2006 11:02

                                Comme il y a toujours quelqu’un qui finit par payer l’addition et que les américains ont plutôt le sens de l’argent, je pense qu’il faut être prudent.

                                J’ai comme la désagéable impression de ne pas saisir la finalité de ces opérations dont les acteurs et bénéficiaires finaux sont multiples et brassent des flux colossaux.

                                Quelles seront les implications moyens et longs termes sur le plan de l’économie mondiale ?

                                Je verrai plutôt la bourse de paris comme « se faisant absorbée » ou « se disolvant » dans ce système boursier fédéral. Quant à dire si c’est une bonne ou une mauvaise chose, l’avenir nous le dira j’avoue ma perplexité.


                                • parkway (---.---.18.161) 26 mai 2006 16:10

                                  je viens de lire un article qui indique que Nasdacq est le gros actionnaire de euronext et que ceux-ci avaient peur d’une opa sur leur titre...

                                  Ceci expliquerait cela.


                                • NYSE Stock Exchange Fund Alert (---.---.115.129) 27 mai 2006 23:14

                                  Les chefs du NYSE ne sont-ils pas le reve Americain acheve et parfait s’ils ont une formation professionelle rigoureuse d’une duree comme 15-25 ans et plus dans la NYSE-garde_robe[« lift-boy »]([_](a se taire pas pour ce moment des ces-ci NYSE-chefs qui ont diriges une AAA-cabane[on applique la meme mesure comme chez les banques et les societes fiduciaires le « Triple »] des volailles croustillantes)[_]) et une scolarite d’une ecole specialement inauguree pour les eleves les plus idiotiques de toutes les instutions d’education(ecole pour les eleves sans possibilite meme pour un brevet quasi-adjoint d’un metier d’artisan[pas main d’oeuvre pur] comme par example boulanger, menusier, cordonnier) ? S’ils sont forces a quitter cette NYSE-position d’un chef, et ca c’est aussi la un tres petit peu un avis comme le NYStockExchange fonctionne, ils recoivent une recompensation des millions USD$ : Une belle gratfication pour une boule informatique eclatee de la bourse et ca recompense dans une maniere presque ideale ainsi les performances pauvres des fonds.


                                  • l’impact du FCC sur Euronext&NYSE (---.---.115.129) 28 mai 2006 00:47

                                    Financiellement les effects synergetiques d’un « merger » entre Euronext et NYSE et pas « Deutsche Börse » sont evidentes. La preuve d’ un NYSE fund alert concernant l’etat prospectif du « broker » e-bay[.=. dependance de la facturation pour toutes les entreprises Allemandes] est touche par une revendication du patent par la societe FileShare et en outre par un autre >clou< ... le monopol et « la restauration » du pouvoir legal des anciens compagnies du telephone a un impact sur le marche d’ISP’s : « FCC Adopts Order to Enable Law Enforcement to Access Certain Broadband and VoIP Providers ».


                                    • Javert (---.---.215.207) 4 juin 2006 00:51

                                      Bonjour à Tou(te)s,

                                      Ma plus grande crainte est liée à l’intelligence économique des U.S.A qui est à des années-lumières de la nôtre en terme de performance et de réussite... il faut bien le dire également grâce à de formidables moyens technologiques d’une part, et d’autre part grâce à une volonté politique et géostratégique sans faille par-delà les gouvernements successifs.

                                      En fait Monsieur THEODORE vient de livrer - comme les bourgeois de Calais - une grande partie de l’Europe économique à notre plus redoutable compétiteur. Ayant pu au cours de mon expérience comprendre ce qu’une autorité de marché pouvait savoir d’une entreprise demanderesse de cotation, il m’apparaît comme gravissime d’avoir réalisé cela, et l’on se prend à croire que cela n’a pu se faire que parce que le Gouvernement français est fort fragilisé politiquement de multiples côtés à la fois.

                                      Allez, je vais pousser le bouchon presque trop loin : et si tout ce que nous avons vécu, nous français collectivement, depuis un an (même s’il y avait plein de bonnes raisons tout à fait sérieuses par ailleurs !) n’était dû qu’à créer les conditions nécessaires pour permettre cette immense stupidité géoéconomique et politique qu’est la fusion NYSE-EURONEXT, même si financièrement il y a quantité de gaps intéressants. Cela a l’air paradoxal d’écrire cela... mais ce qui intéressant financièrement peut être désastreux économiquement et a fortiori socialement.

                                      Je crains fort qu’on ne s’en morde furieusement les doigts dans l’avenir ! Comment mener alors une politique de contre-intelligence économique ? Peut-être qu’il y aura(it) des réflexions à entamer sur une moindre présence en bourse pour non seulement nos entreprises stratégiques, mais également pour toutes celles de taille plus réduite, toutes aussi sensibles à une concurrence nord-américaine en favorisant la constitution de pactes d’actionnaires beaucoup plus verrouillés qu’aujourd’hui !

                                      Peut-être également qu’il pourrait être judicieux de revoir la dynamique socio-économique de l’entreprise : est-ce que celle-ci est d’abord un objectif financier ou bien d’abord un objectif social ? Peut-être que loin d’opposer une dynamique à l’autre, conviendrait-il de voir ce qu’il y a de bon en l’une et l’autre pour faire émerger une voie médiane qui serait l’une et l’autre tout à la fois. Personnellement je suis intimement persuadé qu’un réelle synergie du Capital et du Social est possible à condition que les tierces parties aient en axe prioritaire : la recherche du Bien commun !

                                      Peut-être qu’assurer un ’développement durable’ entrepreneurial passerait par un certain contrôle des autorités régionales notamment en terme de financement (origine des flux, bénéficiaire économique réel, analyse des conséquences sociales et économiques à CMLT, etc.) pour éviter l’anarchie économique ou bien un contrôle par les marchés qui peut être tout aussi spoliateur et asocial. Que donc sans retomber dans un collectivisme dépassé, il y aurait quelque chose à faire émerger au plan local et régional, car l’on sent bien que les nations ou pays ont de plus en plus tendance à s’effacer au profit de blocs ou networks de dimension continentale et régulés par eux-même pour des objectifs purement capitaliste et oublieux du lien social !

                                      Concrètement une autre politique dans cet optique de contre-intelligence économique pourrait être de diminuer le poids de la bourse anonyme en renforçant donc les actionnaires connus de toutes organisations - voire pour moult entreprises non seulement permettre, mais favoriser un autre modèle de développement qui a fait ses preuves depuis une centaine d’années : le modèle coopératif et/ou mutualiste. Passant pour les groupes de dimension nationale par la création de circuits financiers propres : banques, réassurances, etc. afin de maîtriser les flux financiers et éviter des audits un peu trop curieux menés au profit d’établissements concurrents...

                                      Peut-être qu’une dimension à développer pourrait être donc la création (ou re-création) de bourses régionales dotées de statuts les empêchant d’être rachetées par des entités supranationales en terme politique. Et alors mailler l’Europe de ces bourses régionales.

                                      Enfin je voudrais me souvenir d’une entreprise à stature mondiale (possédant des usines dans divers pays !) et pourtant n’étant qu’une PMI non cotée ! Et pour cause c’est une Sarl de famille et d’« amis »... voilà (vous m’excuserez de ne pas la citer bien qu’elle soit dument européenne et de longue date) un exemple parfait d’un développement tout à fait dynamique et profitable sans passer par les marchés.

                                      Quelques pistes donc que je livre à votre réflexion, bien imparfaites, et qui mériteraient de réels développements... mais il est toujours plus intéressant de lancer quelques idées et/ou concepts, et attendre de voir ce que toutes les intelligences croisant sur AGORAVOX apporteront en compléments et en développements !

                                      Merci de votre attention.

                                      EJ


                                      • Antoine Diederick (---.---.24.188) 6 juin 2006 11:43

                                        J’aime bcp votre intervention.

                                        L’avenir par défaut passera peut être par les entreprises non côtées (non publiques).

                                        Pour le reste de votre commentaire, je suis aussi d’accord avec vous mme si cela peut apparaître comme voeux pieux.


                                      • Aristarque (---.---.123.151) 22 novembre 2006 15:19

                                        La fusion entre Euronex et la bourse américaine est tout simplement scandaleuse ! C`est surréaliste. Pourquoi ne pas vendre l’Etat ou la Caisse des dépôts tant qu’on y est ???

                                        Car les américains acquièrent à cette occasion un droit d’ingérence dans l’économie européenne : Les normes financières et les régulateurs boursiers européens (type AMF) vont désormais travailler pour les intérêts américains. Et c’est Washington qui désignera leur marche à suivre. Nous étions déjà submergés par les films, la musique, le mode de vie, l’armée, la langue américaine. Voilà notre bourse européenne vendue à nos colonialisateurs !

                                        Aux armes Citoyens !


                                        • cyberies (---.---.31.78) 23 novembre 2006 11:59

                                          Les bourses européennes sous contrôle américain ?

                                          "Dans quelques mois le contrôle des intérêts américains sur les bourses européennes sera total. Quelle importance, dira-t-on ? Les entreprises européennes, si elles sont saines ne seront pas plus mal perçues demain qu’aujourd’hui par les investisseurs.

                                          Erreur. Les bourses américaines imposeront leurs critères d’évaluation qui s’appuient sur des termes comptables différents de ceux en usage en Europe, et qui dans l’ensemble privilégient davantage les intérêts des actionnaires que ceux des investissements. De plus, les manipulations de l’opinion toujours possibles dans des marchés reposant autant sur la rumeur que sur les réalités, s’exerceront dorénavant à sens unique, défavorisant les entreprises européennes et facilitant leur rachat éventuel par les fonds d’investissements américains".

                                          http://www.admiroutes.asso.fr/lagazette/06-15111/index.htm

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