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Accueil du site > Actualités > Aux ordres de l’Union Européenne, Macron privatise les barrages (...)

Aux ordres de l’Union Européenne, Macron privatise les barrages hydroélectriques appartenant aux français

La CGT énergie tire le signal d’alerte. Si les mobilisations de ces dernières années avaient pour le moment réussi à mettre en échec les plans de la commission européenne de privatiser les grands barrages hydroélectriques français, le régime Macron a semble-t’il décider d’obéir en brave petit soldat de l’ultra capitalisme à M Juncker : et de brader ce patrimoine national, composante clef et essentiel de l’outil de production du service public de l’électricité en France

Rappelons que les barrages hydroélectrique c’est entre 11% et 17% de l’électricité produite en France. La principale source d’électricité renouvelable, une production indispensable pour permettre de répondre à la fois au pics de consommation et à l’équilibre du réseau en raison du développement des énergies solaire et éolienne.
Rappelons que les grands barrages ont été financés et payés par les français, la plupart construits et exploités par leur entreprise publique Electricité de France, ou par la Compagnie Nationale du Rhone ou la SHEM (ex SNCF). Et soulignons pour ceux qu’ils l’oublieraient un peu vite que des millions de français vivent à l’aval des quelques 450 grands barrages hydroélectriques français. Qui peuvent être inquiets de la privatisation de ces ouvrages dont il y a tout lieux de craindre qu’elle engendrera une dégradation certaine des conditions de sécurité.

Les militants du PRCF – et leur journal initiative communiste – alertent de longue date contre cette dangereuse politique. Et ils ont eu l’occasion de souligner – notamment durant la dernière campagne présidentielle – que la reconstruction d’un service public de l’énergie 100% public, indispensable pour la transition énergétique à l’heure du réchauffement climatique, nécessite de briser les chaines de l’Union Européenne. L’idéologie c’est de vouloir rester à tout prix dans l’Union Européenne, alors que tout montre que les peuples ont tout à gagner à en sortir pour s’en sortir


La CGT appelle à la mobilisation :

L’Etat décide de brader les barrages hydro-électriques aux appétits du privé !

Depuis plusieurs années, la Commission européenne par la voix de la direction générale de la concurrence, tentait de tordre le bras à l’Etat français pour mettre en concurrence les concessions hydrauliques. La lutte des travailleurs de l’hydro-électricité a permis de bloquer ce processus de privatisation des barrages tout en maintenant le dialogue quant à l’avenir de ce secteur industriel primordial pour l’avenir énergétique.

Une rencontre intersyndicale avec Matignon a eu lieu ce jour. La FNME-CGT a découvert que l’Etat français, en bon soldat du libéralisme, avançait des propositions à la Commission européenne sans qu’elles n’aient été soumises à discussion en dehors des murs des ministères, notamment avec les premiers concernés : les représentants des salariés et des entreprises !

Ces propositions accélèrent la privatisation des barrages, dans un modèle incohérent et limitant fortement les possibilités des opérateurs en place de pouvoir continuer d’exploiter leurs ouvrages hydrauliques. Cette proposition va à l’encontre des discussions menées jusqu’à présent, il s’agit là une nouvelle fois de la méthode royaliste de M. Macron totalement antidémocratique.

Comment peut-on décider de brader la production d’électricité hydraulique quand, dans le même temps, tout le monde s’accorde à dire que ces moyens de production pilotable seront essentiels pour assurer l’équilibre entre production et consommation d’électricité, afin d’éviter des coupures généralisées ?

Comment peut-on décider de démultiplier le nombre de propriétaire des concessions hydrauliques, désorganisant ainsi le système hydro-électrique et ouvrant la boîte de Pandore aux entreprises énergétiques étrangères n’ayant que faire des besoins énergétiques de la Nation française ?

A l’échelle européenne, seule la France décide de perdre le contrôle de sa production hydro-électrique, l’ensemble des autres Etats membres ayant plus tendance à être protecteurs.

La FNME-CGT propose que l’ensemble des usages de l’eau soit constitutionnalisé et redevienne un service public.

La FNME-CGT et ses syndicats ne laisseront pas l’Etat français aller à l’encontre des besoins de la Nation. Les salariés de l’hydro-électricité sont fortement mobilisés pour défendre le service public de la production d’électricité hydraulique.

Dès les prochains jours, la FNME-CGT organisera la riposte à ce mauvais coup gouvernemental. Il est grand temps, en parallèle du débat sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie, de s’emparer de l’avenir énergétique de la Nation et notamment de son secteur hydro-électrique.


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58 réactions à cet article    


  • malitourne malitourne 14 février 2018 08:20

    Passez un coup de fil à FI pour qu’ils passent au plan Frexit...


    • Alren Alren 14 février 2018 12:49

      @malitourne

       Vous ne manquez pas d’air pour reprocher à la FI d’empêcher les spoliations de l’anti-Fance incarnée par Macron et sa bande alors que vous avez tout fait pour que JLM ne soit pas au deuxième tour de la présidentielle en détournant le maximum de voix vers un candidat qui a fait un score ridicule et prévisible tant le volet social et écologique de son programme était inexistant.


    • Onecinikiou 14 février 2018 13:09

      La CGT a appelé à voté Macron au second tour, et Mélenchon a appelé à faire barrage à la « bête immonde » réactivant la mascarade de l’antifascisme au service exclusif de l’oligarchie, pour preuve !


      Qu’ils aillent donc tous se faire encu..., c’est clair ? 

    • malitourne malitourne 14 février 2018 16:49

      @Alren
      Pardon mais le seul candidat du Frexit était Asselineau. Par contre les plans foireux de FI ça brasse bien de l’air en effet


    • Garibaldi2 16 février 2018 04:25

      @Onecinikiou

      Vous avez des liens à donner pour confirmer vos allégations ?!



    • picpic 14 février 2018 08:47

      Comment quelque chose qui vous appartient peut il légalement être vendu par un autre ?


      • Croa Croa 14 février 2018 10:11

        À sloop
          smiley
        ...Cul !


      • Attilax Attilax 14 février 2018 22:49

        @totrob

        Sauf que pour ceux qui seront encore sur l’édifice, ça va faire beaucoup plus mal que pour ceux qui se seront barrés. Les anglais l’ont parfaitement saisi.


      • Legestr glaz Ar zen 14 février 2018 09:13

        La France a été mise en demeure par l’Union européenne d’ouvrir les concessions hydro-électriques à la concurrence, et d’exclure des appels d’offres EDF, qui en assure majoritairement la gestion.


        L’article 106 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne est à l’oeuvre.

        Sans le « Frexit » rien ne sera possible ! Alors Taktak quel était le seul candidat à l’élection présidentielle qui appelait au « Frexit » ? Sans une prise de conscience, sans un « Frexit », la France sera soumise totalement aux puissances de l’argent. 


        Article 106

        (ex-article 86 TCE)

        1. Les États membres, en ce qui concerne les entreprises publiques et les entreprises auxquelles ils accordent des droits spéciaux ou exclusifs, n’édictent ni ne maintiennent aucune mesure contraire aux règles des traités, notamment à celles prévues aux articles 18 et 101 à 109 inclus.

        2. Les entreprises chargées de la gestion de services d’intérêt économique général ou présentant le caractère d’un monopole fiscal sont soumises aux règles des traités, notamment aux règles de concurrence, dans les limites où l’application de ces règles ne fait pas échec à l’accomplissement en droit ou en fait de la mission particulière qui leur a été impartie. Le développement des échanges ne doit pas être affecté dans une mesure contraire à l’intérêt de l’Union.

        3. La Commission veille à l’application des dispositions du présent article et adresse, en tant que de besoin, les directives ou décisions appropriées aux États membres.

        --------------------------------------------------


        • leypanou 14 février 2018 17:16

          @Ar zen
          beaucoup de gens -dont moi- sont d’accord avec le Frexit mais avec moins de 1% (330 000 voix), cela ne va pas être faisable.


        • malitourne malitourne 14 février 2018 17:35

          @leypanou
          Vous êtes d’accord avec le Frexit mais vous ne voulez pas soutenir le parti du Frexit... Peut-être avez vous une contre indication médicale ? Pourtant le Frexit n’augmente pas le taux de cholestérol...


        • Drugar Drugar 14 février 2018 18:13

          @leypanou
          Bonjour leypanou,

          l’UPR a besoin de toutes les bonnes volontés. Si vous partez battu d’avance, c’est sur que l’on y arrivera pas.
          On peu prendre le problème dans l’autre sens : faire 1% des suffrages compte tenu de l’omerta médiatique et de la diabolisation qui est faite du parti, c’est plutôt encourageant in fine.
          Le référendum de 2005 contre le traité de Lisbonne ainsi que la toute récente déclaration de Macron à la BBC montrent bien que beaucoup plus de Français que les 330 000 sont pour le Frexit.
          Il faut continuer à en parler : c’est un travail de fourmi mais je pense que cela finira par payer.

        • JP94 14 février 2018 20:59

          @malitourne
          Je vois pas l’intérêt de vouloir contraindre les gens à adhérer à un parti ...Donc tout citoyen favorable au Frexit devrait adhérer à l’UPR ? ça ne mène à rien, une telle démarche, car vous allez vous couper, par votre sectarisme, des révolutionnaires qui sont forcément pour le Frexit.

          On cherche, en Angleterre aussi, à faire passer les Brexiters et Frexiters pour des extrémistes de droite xénophobe tandis que l’Extrême-droite prospère justement dans l’UE ..( cette propagande fonctionne auprès d’une certaine gauche, non révolutionnaire.

          Que vous soyez de droite ou que vous vous croyiez ni-droite ni -gauche, c’est votre droit, mais selon moi, le Frexit est une idée révolutionnaire -sauf que je ne vais pas exiger des personnes favorables au Frexit qu’ils soient révolutionnaires , ou adhèrent à tel ou tel parti.

          Non, je pense que l’idée du Frexit gagnera en puissance si elle n’est pas l’apanage de l’UPR , mais est partagée par des militants d’autres partis ou de citoyens hors-partis,, à la façon dont s’est opérée la victoire de 2005.

          Le Frexit doit être un point de convergence, et non pas, comme vous y conduisez, un agent de division. 

          Chercher des poux dans la tête aux militants du PRCF parce qu’ils ont soutenu Mélenchon - qui n’est certes pas franchement Frexiter me paraît stérile. Idem et plus encore pour la CGT, qui a appelé à battre la fasciste Lepen , laquelle n’est pas franchement Brexiteuse non plus.
          Dans le rue, face à Macron, je vois la CGT, et pas trop l’UPR, qui n’est là qu’aux Présidentielles, et c’est logique, car il a pour unique cheval de bataille le Frexit, alors que le Frexit n’est qu’un aspect, pour moi, de la Lutte des classes, et pour vous le seul moyen de recouvrer notre souveraineté bien mise à mal par l’UE. 

          Face à cette mise à mort de la Démocratie, de l’Education, du système de Santé que provoque le système politique aujourd’hui, il faut plutôt penser en termes de CNR, se fonder historiquement, et puis avoir une idéologie transparente, identifiable par rapport à notre histoire dans laquelle la Notion de Gauche et de Droite sont fondamentales : le champion du ni droite ni gauche c’est Macron....

        • Legestr glaz Ar zen 14 février 2018 23:07

          @leypanou

          Je ne regarde pas ce 1%. Ce qui m’importe c’est de passer par dessus les médias dominants et de proposer des informations précises aux lecteurs d’Agoravox concernant le fonctionnement de l’U.E.

          Chacun fera son chemin, s’il le souhaite. C’est le manque d’informations et de débats qui endort le peuple. 

          Il semblerait toutefois que les véritables chiffres de la population favorable aux Frexit soit dissimulés au peuple, les médias dominants n’en parlant jamais, empêchant le débat, donnant de fausses informations. 

          L’information livrée par Macron en Grande Bretagne date de quelques semaines !


        • Cateaufoncel 14 février 2018 23:20

          @Ar zen

          « L’information livrée par Macron en Grande Bretagne date de quelques semaines ! »

          Mais le bellâtre a précisé « dans un contexte similaire », sans préciser, ensuite, ce qu’il entendait pas contexte similaire. Et le médiateux qui lui servait la soupe n’a pas cru bon de demander


        • Legestr glaz Ar zen 14 février 2018 23:20

          @JP94

          Vous savez, l’UPR n’est qu’un parti « provisoire » qui prône la triple sortie : de l’UE de l’Euro et de l’OTAN. 

          Si un parti politique, comme la FI par exemple, venait sur ces positions, il y aurait alliance en UPR et FI.

          Je suis d’accord avec vous. Il n’est pas nécessaire d’adhérer à l’UPR pour faire valoir son idée de sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN. Ce qui est important c’est de communiquer les informations concernant le rôle exécrable que joue l’UE dans la vie des Français mais aussi des autres peuples ; C’est une dictature molle et cachée. Sur le fil d’Agoravox nombreux sont les intervenants non adhérents à l’UPR qui relaient les analyses anti-européennes de l’UPR parce que ce parti est le seul à proposer ce genre d’analyses.

          Il y a même une revue de presse hebdomadaire. Savez vous quel sera le nouveau nom de la Banque postale ? « Ma French Bank » ! Cela ne s’invente pas !


        • Legestr glaz Ar zen 14 février 2018 23:32

          @Cateaufoncel

          Ce que vous écrivez est juste. Il faut donc faire le constat que le débat sur l’appartenance de la France à l’Union européenne est interdit en France. Jamais l’Union européenne n’est critiquée, ou alors à la marge, avec toujours les mêmes arguments : manque d’harmonisation sociale, salariale, environnementale et fiscale. 

          Mais ceux qui critiquent l’UE pour ces motifs oublient que l’UE n’est qu’une association financière. Les peuples n’ont jamais été pris en compte dans cette construction qui n’avait que pour seul but de libéraliser à outrance l’économie avec ses quatre piliers, les quatre libertés de circuation : des capitaux, des biens, des services et des personnes. L’U.E c’est ça et rien d’autre ! Un peu d’histoire concernant la création de l’Union européenne permettrait d’ouvrir les yeux d’un grand nombre de personnes. Mais ceci n’est pas possible puisque systématiquement caché. 

          Un ouvrage essentiel dans le domaine de la ré-information sur l’UE, « l’Europe sociale n’aura pas lieu » de M.M. Denord et Schwartz, 8 euros bien investis.


          « Ce petit ouvrage rend compte de recherches universitaires, menées depuis une dizaine d’années, dans les domaines de l’histoire et de la Science Politique de l’Union Européenne.

          Ces travaux montrent que, dès la création de la CEE, les partisans d’une Europe intégrant une harmonisation sociale par le haut (une partie du PS et des hauts fonctionnaires français), se sont heurtés à une coalition franco-allemande (Monnet-Rueff en France, ordo-libéralisme en Allemagne), qui n’a eu de cesse d’empêcher cette perspective. Cette coalition a conçu l’Europe comme un moyen d’inscrire les politiques économiques nationales dans un cadre néolibéral. Ce cadre, inspiré de l’ordo-libéralisme allemand, vise le libre échange généralisé, le plein développement de la concurrence et une orthodoxie monétaire stricte. Dans cette perspective, l’action économique de l’Etat doit être encadrée par des règles de type constitutionnel, qui le mette à l’abri de l’influence des populations. Comme si l’on pouvait construire une Europe sans la prise en compte effective des aspirations économico-sociales des peuples qui la constitue.

          Le livre, écrit dans un langage clair et accessible à chacun, retrace les différentes étapes de cette évolution, les débats qui l’ont émaillée et son résultat. Il donne un sens à ce que certains voient comme une lente dérive, vers une vaste zone de libre échange, sans autre perspective à offrir, qu’un approfondissement de la mise en concurrence des espaces économico-sociaux nationaux. A lire ce livre il s’agirait plutôt de la révélation au grand jour d’un aspect constitutif de la construction européenne depuis les années 1950. »

        • Attilax Attilax 14 février 2018 23:44

          @JP94

          Ce que vous dites est illogique.
          Si vous êtes favorable au frexit, il vous faut des représentants pour le voter dans notre système, ça ne risque pas de se faire tout seul, sauf si le bidule explose et là malheur à nous. Donc pour quelle raison absurde un adepte du frexit se priverait-il de voter pour le seul parti dont c’est la raison d’être ? Et surtout, pourquoi irait-il voter pour un autre se révélant in fine pour « sauver l’UE » ? Juste parce qu’il a le label « de gauche » ? Vous rigolez ou quoi ? Réveillez-vous les grands : ce ne sont pas les frexiters de Bad Ass qui sont incohérents, mais bien ceux qui ont voté FI ! Vous parlez du CNR ? C’est drôle. Bad Ass avait prévu de l’inscrire dans la constitution pour qu’on ne puisse plus y toucher. Super à droite, hein ?
          Vous pouvez couper les cheveux en quatre pour justifier votre choix, vous êtes cocus, une fois de plus. Mitterrand, Blair, Jospin, Clinton, Zapatero, Obama, Tsipras, Hollande, il va vous en falloir combien avant que vous compreniez ? J’en ai marre de me faire enfler, perso.
          Et il faut une sacré dose de mauvaise foi pour reprocher à Bad Ass d’avoir fait perdre votre faux champion alors que celui-ci s’est renié un mois avant l’élection à la conférence de Rome ! Si vous avez oublié qu’après un an de « on la change ou on la quitte » on est passé à « il est hors de question de sortir de l’union » et « l’idée c’est de sauver l’UE », moi pas. Vous vouliez un frexit « de gauche », ben oui mais votre champion n’en veut pas. Bon,tant pis, je vote quand même pour lui. Vous êtes quoi, un mouton ? À qui vous voulez faire croire qu’il y a une quelconque logique là-dedans ? Vous-même ? Je ne crois pas que vous ayez réellement envie de sortir de l’UE et de retrouver une souveraineté nationale, malgré ce que vous dites. Vous n’en avez pas la liberté idéologique, hélas.


        • Legestr glaz Ar zen 15 février 2018 07:28

          @Attilax

          Vous avez placé la barre très haut avec votre réponse.

          Ce qu’il faut retenir c’est que Mélenchon se reconnait comme « internationaliste ». Qu’est que l’internationalisme ? Wikipédia en donne la définition qui suit : « L’internationalisme correspond à un ensemble de positions idéologiques diverses et parfois antagonistes qui, par différence ou par opposition au nationalisme, défendent des programmes politiques et des intérêts sociaux par-delà les frontières. Il est particulièrement défendu au sein du mouvement ouvrier (inspirée notamment du marxisme et du socialisme libertaire) qui prône la solidarité des prolétaires de tous les pays, mais peut également se retrouver défendu par certains partisans de l’altermondialisme et du capitalisme.L’internationalisme est une idéologie qui encourage et met en place une solidarité de principes, d’intentions et d’actions parmi les individus et les forces collectives, et qui tend vers une organisation dépassant les structures nationales.L’internationalisme souhaite la fin des affrontements entre les États et s’oppose au nationalisme et au chauvinisme, en défendant des intérêts qui sont communs à l’humanité. »

          Jean Luc Mélenchon se moque comme d’une guigne de la « souveraineté nationale ». Il voit dans l’UE une « approche » de son idéologie. Jean Luc Mélenchon est un pur « idéologue » qui pourra être reconnu dans la définition suivante : «  »Une idéologie est un complexe d’idées ou de représentations qui passe aux yeux du sujet pour une interprétation du monde ou de sa propre situation, qui lui représente la vérité absolue, mais sous la forme d’une illusion par quoi il se justifie, se dissimule, se dérobe d’une façon ou d’une autre, mais pour son avantage immédiat.« 

           »L’internationalisme« n’a jamais existé dans le monde et est toujours resté à l’état de concept. C’est cette idée que prône Mélenchon et qui entraîne nombre de personnes dans le mur. L’UE présente pour lui ce qu’il y a de plus proche de son idéologie. Et il ne se mouche pas du coude en prétendant imposer des programmes sociaux à un ensemble de pays de l’UE, plan »B« , les pays qui le voudront bien. Lesquels et comment ? C’est bien là que l’idéologie et le concept »internationaliste" montre ses limites. 

        • malitourne malitourne 15 février 2018 08:08

          @JP94
          Eh bien adhérez aux deux si vous voulez mais si vous pensez que le Frexit est la condition urgente et nécessaire pour appliquer la politique que vous appelez de vos voeux il serait quand même judicieux de soutenir un mouvement qui veut rassembler TOUS les français pour sortir de cette taule...


        • Olivier 14 février 2018 10:00

          Macron, agent de la finance internationale qui l’a « construit » de toutes pièces, sert les intérêts de ses maîtres. Logique. Un parasite va toujours au bout de sa logique tant qu’on le laisse faire. 


          Mais les véritables coupables sont les français, qui dans leur stupidité absolue et leur soumission totale aux médias du système ont voté pour un clown inconnu 3 mois auparavant parce que la TV leur a dit de le faire ! 
          Mais c’est comme ça depuis que de Gaulle a quitté le pouvoir. 

          Le bateau va continuer à couler normalement...

          • Onecinikiou 14 février 2018 13:40

            @Olivier


            Le bateau coule du fait non pas des dirigeants incapables et traitres (ils sont poussés au pouvoir pour cela par les ploutocrates) mais A CAUSE des CITOYENS et des ELECTEURS qui les élisent et les réélisent de manière continue depuis quarante ans !

            Ces sont ces citoyens et ces électeurs (une majorité d’entre eux en tous cas), totalement décérébrés, avachis, abrutis, dans l’ineptie la plus intégrale, la lâcheté quotidienne, la mentalité de collabo et d’esclave qu’ils n’ont jamais cessé d’être, qui sont les responsables de la situation catastrophique du pays, et de leur situation personnelle qui se dégrade chaque jour un peu plus. 

            Bien fait pour leur gueule, c’est tout à fait jouissif.

          • Legestr glaz Ar zen 14 février 2018 13:57

            @Onecinikiou

            Je serai moins radical que vous.

            Les « citoyens » sont « téléguidés ». Les médias dominants qui appartiennent tous aux puissances de l’argent ont toute latitude pour « désinformer » les masses. Celles-ci croient à ce que disent ces médias. Si vous vous intéressez à la psychologie sociale il est facile de comprendre comment, après un travail préliminaire, il est possible d’influencer les électeurs sans même qu’ils le sachent et comprennent qu’ils l’ont été. 


            « les classes dirigeantes nous font entrer dans un régime oligarchique, où un groupe de personnes contrôlant les pouvoirs politique, économique et médiatique, délibèrent entre eux puis imposent leurs choix à la société. »



          • Onecinikiou 14 février 2018 14:45

            @Ar zen


            Sont manipulés ceux qui sont manipulables. Ce que je ne m’enorgueillis de ne pas être. 

            Il n’y a aucune fatalité à la domination, et d’abord morale, puis intellectuelle et politique. 

            La véritable émancipation, rabâchée ad nauseam par une gauche pourtant totalement soumise à l’idéologie dominante, est bien celle-là. Il n’y en a d’ailleurs pas d’autre.

          • Legestr glaz Ar zen 14 février 2018 18:35

            @Onecinikiou

            Je suis d’accord avec vous, une partie, toute petite partie, de la population est probablement à l’abri de la manipulation. 

            Je vous trouve bien sévère avec les gens qui ne sont pas « branchés » politique. Ceux là croient ce qu’ils entendent de la part des médias dominants. Votre rôle, mon rôle, celui de ceux qui ne sont pas manipulables est de faire oeuvre de pédagogie. Il faut être aussi constant dans ce domaine, avec nos faibles moyens, que le sont les puissances de l’argent avec leurs énormes moyens. 

            Il est possible de sortir de cette « démocratie représentative » qui est le modèle préféré des puissances de l’argent, celui qui les favorise en permanence. Si vous ne le connaissez pas, je vous invite à découvrir la démocratie semi-directe, à la Suisse, qui permettrait au peuple de s’émanciper.

            « Les droits populaires donnent une forme moderne à la pensée des sophistes, présentée et discutée par Socrate dans le dialogue « Protagoras » de Platon, selon laquelle tous les citoyens sont dotés de l’areté, la vertu, cette disposition à intervenir en acte et en parole dans les affaires publiques [Bevort, 2007]. Ils expriment une conception de l’art politique selon laquelle, contrairement à ce que pensait Platon, l’areté ne relève pas de la connaissance, mais d’une conception pragmatique de la vertu qui attribue à tous les citoyens les qualités d’aidôs (la honte) et de dikê (justice, règle), incitant chacun à agir pour le bien de la cité. Les procédures référendaires reposent sur la confiance dans la compétence démocratique des citoyens, sur l’idée que la vertu représente « l’excellence propre de l’homme, laquelle ne s’incarne nulle part mieux que dans l’action politique » [Raynaud, Rials, 1996, p. 725]. Elles font également écho à l’idée que la vertu est le principe de la démocratie, selon les mots de Montesquieu. Les votations mettent en évidence comment les institutions et la pratique des droits populaires se nourrissent l’un l’autre, stimulent l’art politique des citoyens. Elles apparaissant comme autant d’ateliers pratiques de la démocratie, qui exemplifient la triple vertu délibérative, régulatrice et éducative de la participation citoyenne à la vie de la cité.  »



          • JC_Lavau JC_Lavau 14 février 2018 12:06

            Comment tuer une entreprise en quatre ans : 


            Le privé ne veut pas penser long terme. Il lui faut des prédations qui jutent dans l’année.
            Un barrage est définitivement hors de sa compétence. Seul l’état est ou était structuré pour gérer cinquante ans. Une armée semble ne servir à rien durant cinquante ans, puis soudain votre vie en dépend.

            • zygzornifle zygzornifle 14 février 2018 13:26

              Le tarif du jus va grimper une fois de plus , ça tombera bien pour les nouilles qui se ruent sur les bagnoles électriques ....


              • Croa Croa 15 février 2018 08:38

                À zygzornifle,
                Électrique ou pas, changer de bagnole tous les quatre matins fait de vous un pigeon de toute façon.


              • CN46400 CN46400 14 février 2018 13:49

                Un représentant du gouvernement français siège dans la commission de Bruxelles, s’est-il prononcé contre ? Non, donc l’UE n’impose rien , elle propose juste un plat qui convient parfaitement à la bourgeoisie française, faite gouvernement, qui siège à l’Elysée.


                • Cateaufoncel 14 février 2018 23:05

                  @CN46400

                  « Un représentant du gouvernement français siège dans la commission de Bruxelles, s’est-il prononcé contre ? »

                  Il ne peut pas. L’alinéa 2 de l’art. 157 du Traité de Rome est très précis :

                  « Les membres de la Commission exercent leurs fonctions en pleine indépendance, dans l’intérêt général de la Communauté.

                  « Dans l’accomplissement de leurs devoirs, ils ne sollicitent ni n’acceptent d’instructions d’aucun gouvernement ni d’aucun organisme.

                  « Chaque État membre s’engage à respecter ce caractère et à ne pas chercher à influencer les membres de la Commission dans l’exécution de leur tâche. »

                  Les commissaires européens ne représentent pas leur pays, ils sont soumis au seul « intérêt général de la communauté » - qu’ils définissent eux-mêmes, lors de leurs réunions qui se déroulent huis-clos et qui sont confidentielles - et non à celui de leur pays d’origine.

                  Tout ça a été admirablement ficelé dès le début, et ça n’a jamais été prévu pour fonctionner démocratiquement. Je pense que 90 % des Français, et autant des autres Européens, n’ont pas la moindre idée des vrais mécanismes du système


                • CN46400 CN46400 15 février 2018 09:44

                  @Cateaufoncel

                  Par qui sont-ils nommés ? sont-ils inamovibles ? Pour combien de temps ? Poser ces questions règle le pb.... Mr Barnier, ou Moscovici, sont sur des sièges éjectables commandés par l’Elysée !


                • Legestr glaz Ar zen 15 février 2018 17:01

                  @CN46400

                  M. Barnier n’est plus commissaire européen depuis la Commission Juncker.

                  La durée du mandat d’un commissaire européen est de 5 ans. L’Elysée n’y peut rien ! Moscovici s’il est bien Français ne représente pas les intérêts français au sein de l’UE. 

                  Ni Barnier ni Moscovi ne sont sur des sièges éjectables commandés par l’Elysée. Vous faites erreur. Le fonctionnement de l’UE n’est pas celui que vous croyez. 

                • Legestr glaz Ar zen 15 février 2018 17:25

                  @Cateaufoncel

                  Bien vu ! Il n’était pas inutile de le rappeler puisque la majorité des Français l’ignore ! 


                • CN46400 CN46400 15 février 2018 19:15

                  @Ar zen

                  OK les citoyens Barnier et Moscovici ont été désigné par tirage au sort pour représenter la France à la commission et n’ont aucun compte à rendre.....Qui peut croire des conneries pareilles ?


                • Legestr glaz Ar zen 15 février 2018 20:07

                  @CN46400

                  Je vous répète que Barnier n’est plus commissaire européen. 
                   
                  Quant à Moscovi (et Barnier avant lui dans la Commission Barosso II) ont été « désignés » par le gouvernement français. Ensuite c’est l’UE qui choisit !

                  Rappelez vous des suspicions concernant la candidature de Moscovic au poste de Commissaire européen. Il lui a fallu passer une seconde audition et donner des preuves « d’allégeance » à l’UE.


                  Voici le processus de nomination de la Commission européenne et des Commissaires. 

                  Définitivement, Moscovici n’a aucun compte à rendre à la France. Sortez vous ça de la tête, ce n’est pas vrai. De toute manière, peu de personnes connaissent le processus de nomination des Commissaires. Vous n’êtes donc pas à blâmer. 


                • CN46400 CN46400 15 février 2018 21:23

                  @Ar zen
                  Merci pour votre réponse :

                  « Quant à Moscovi (et Barnier avant lui dans la Commission Barosso II) ont été « désignés » par le gouvernement français. »

                  Et, après, l’UE apprécie. A-t-elle, un jour, retoqué un candidat désigné par un gouvernement ?


                • Legestr glaz Ar zen 16 février 2018 05:45

                  @CN46400

                  Non, effectivement, ce n’est pas arrivé. Malgré tout, les Commissaires européens, une fois choisis (il faut qu’ils aient le profil approprié, de bon europhiles) ne doivent plus rien à la Nation d’où ils viennent. Ils ne représentent plus les intérêts de leur pays. D’ailleurs, ceci a très peu d’importance parce que la caste dirigeante c’est copain comme cochon et ces gens là ont une vision très partisane de l’UE : tout pour la gueule des puissances de l’argent et de leurs représentants, rien pour le peuples. L ’intérêt général ou l’intérêt commun ne sont jamais pour eux à l’ordre du jour. 

                  Le Commissaire européen français ne prend pas ses ordres à Paris ! C’est une erreur de penser de cette façon. L’UE c’est une dictature cachée. 

                • CN46400 CN46400 16 février 2018 10:15

                  @Ar zen
                  L’UE c’est une dictature cachée

                  Cachée ? non ! En 1847 un barbu écrivait : Le gouvernement moderne est un comité qui gère les affaires communes de la bourgeoisie toute entière (KM-Manifeste du Parti Communiste)
                   A Bruxelles comme à l’Elysée c’est ce comité qui est à l’oeuvre. C’est lui qui a décidé, pour « confortabiliser », durablement, les profits d’une poignée de grands bourgeois, en les introduisant entre la peau et la chair pour parasiter le commerce de l’électricité en France et en Europe. Comme cela a déjà été fait sur les autoroutes.
                   Pour comprendre, il faut savoir que ces gens-là sont, depuis plusieurs années, gavés par la BCE de liquidités qui finissent par ne plus trouver de débouchés suffisamment juteux à leurs yeux. Il ont décidés de squatter désormais les services publics où on peut entrevoir quelques sources intéressantes de profits (EDF-SNCF-Hopitaux etc..)
                   En attendant le jacpot suprême, une vraie bonne guerre, capable de casser suffisamment de capital pour que la reconstruction, avec l’exploitation des prolos survivants, puisse, encore, les entretenir confortablement pendant une nouvelle génération. Oui mais tous les capitalistes survivront-il ? Et le capitalisme lui-même ?


                • Legestr glaz Ar zen 16 février 2018 12:20

                  @CN46400

                  Je partage en partie votre réflexion. Mais je pense qu’en passant à une démocratie semi-directe, l’intérêt commun et l’intérêt général pourraient être favorisés. 

                  La Constitution suisse protège le peuple suisse. C’est la seule constitution qui donne du pouvoir au peuple, qui lui permet de toujours contrôler ses représentants. Aucun système n’est parfait, il faut tendre vers celui qui est le moins nuisible. L’expérience de tous les pays du monde nous montre le chemin. 

                  Ecoutez bien le reportage qui suit. Le visage de la démocratie directe y est dévoilé. 



                • Attilax Attilax 18 février 2018 22:33

                  @Ar zen

                  Pourquoi semi-directe ? Vous donnez des semi directs en boxe, vous ? Vous voudriez d’une semi-république, ou d’un semi-communisme ? Pourquoi toujours vouloir absolument réduire cette pauvre démocratie et lui couper les ailes alors qu’elle n’existe même pas encore ?
                  Pour vraiment fonctionner en totalité et retirer tout pouvoir politique aux puissants, la démocratie doit être directe, c’est à dire sans adjectif derrière.
                  C’est pas mal ce qu’ils ont en Suisse, mais c’est pas encore la démocratie. Disons qu’ils ont une république avec des outils démocratiques. Et je suis d’accord, c’est mieux que ce qu’on a nous. Mais vous avez pas envie d’aller encore plus loin, là où la main de l’homme n’a encore jamais mis le pied ? Vous imaginez le barouf : la France devient la première démocratie directe au monde. Tous les yeux de la terre se braqueraient sur nous, les puissants avec horreur et les peuples avec un nouvel espoir. Ça ferait tâche d’huile et ce serait l’avènement des Peuples Libres...
                  Ah, c’est bon de rêver !
                   smiley


                • Legestr glaz Ar zen 18 février 2018 23:06

                  @Attilax

                  Comment avez vous deviné que j’étais boxeur ? En réalité kick boxeur !

                  Semi directe parce que le Peuple élit toujours des représentants qui restent sous sa surveillance. La démocratie suisse n’est pas directe mais semi directe puisqu’il existe toujours des représentants. 

                  Semi directe, c’est le terme consacré pour évoquer la démocratie suisse. 

                  Pour répondre à votre question, bien sûr que j’aimerais aller plus loin mais je reste réaliste. Si l’on pouvait déjà, en France, introduire « l’initiative populaire » dans la Constitution et supprimer la procédure du Congrès, le premier pas serait franchi. Après, je dois avouer que je n’ai pas réfléchi à la démocratie directe, c’est à dire sans représentant. La procédure est déjà un peu longue en Suisse. Que serait une démocratie « directe » en ce qui concerne le temps de gestation des lois et des règlements ? J’avoue que je ne me suis pas penché sur la question. Mais je reste, évidemment, tout à fait ouvert à des propositions et à toutes les projections. 





                • Attilax Attilax 19 février 2018 09:00

                  @Ar zen

                  Ouf, c’est déjà ça !

                  Je vous recommande les travaux d’Etienne Chouard qui a beaucoup travaillé là dessus, c’est passionnant...


                • Legestr glaz Ar zen 19 février 2018 09:39

                  @Attilax

                  J’ai bien suivi et écouté Etienne Chouard. C’est une approche intéressante. 

                  Savez vous qu’Asselineau et Chouard ont confronté leur opinion et leurs analyses concernant le tirage au sort ? Le tirage au sort pose quand même de nombreux problèmes et il faut bien les tenir à l’esprit. Asselineau a développé certaines pistes, ici en lien.


                  Mais pour habituer les Français à la démocratie, la vraie, pas la « représentative », je verrais bien la mise en place d’une démocratie « participative » à la manière Suisse. Aujourd’hui, les Français ne savent plus ce que c’est que de réfléchir à leur avenir. Leurs « représentants » s’occupent de tout et, bien évidemment, les grugent !

                • Attilax Attilax 19 février 2018 11:32

                  @Ar zen

                  Totalement d’accord, évidemment ! Une démocratie est d’ailleurs forcément participative. Nous sommes déresponsabilisés, quasiment infantilisés, et nous obliger à nous plonger dans la vie politique et à donner notre avis nous forcerait à réfléchir par nous-mêmes. Ça implique d’avoir du temps dédié à ça, donc de repenser l’organisation de la société et du travail. Ça tombe bien, avec l’IA et la robotisation, on va tous être au chômage, donc du temps on va en avoir...


                • Tom France Tom France 14 février 2018 15:07

                  Asselineau avait été le seul à en parler durant la présidentielle avec les fameux GOPE ? je ne suis donc pas surpris. En tout cas, ce bradage du patrimoine national du pays pour l’oligarchie cosmopolite et bancaire augure bien des augmentations significatives des prix dans très peu de temps !


                  • keiser keiser 14 février 2018 16:56

                    Et encore ... vous n’avez encore rien vu.
                    Bientôt le petit prince va vendre le RSA au secours catholique.
                    Que peut on attendre d’un banquier ?...
                    Vendez, vendez, vendez ...
                    Il y a des cons qui ont payés, pourquoi ne pas en profiter.


                    • JMBerniolles 14 février 2018 17:12
                      Il est évident que la LTE, une loi absurde votée par une poignée de députés incompétents, est une loi de privatisation de la production électrique. Comme l’est la Loi Nome....  

                      Faut-il rappeler que André Chassaigne s’est abstenu sur cette Loi.

                      Avec les vérités qui émergent sur le compteur Linky, 10 milliards d’euros soit pratiquement plus que l’EPR, on commence à entrevoir l’ampleur de l’enveloppe financière, prélevée sur les consommateurs de courant électrique principalement, qui est attachée à cette soi-disant « transition énergétique »... 

                      L’écologie politique, rien à voir avec la défense de l’environnement, est une façade mais aussi et surtout un formidable moyen de ponctions financières au profit du système. 

                      • CN46400 CN46400 15 février 2018 09:38

                        @JMBerniolles
                        Le compteur Linky permet de facturer la consommation d’un particulier à divers fournisseurs avec lesquels il a signé un contrat. C’est le moyen de passer d’un monopole public, donc contrôlé par l’état à une poignée de monopoles au dessus de tout contrôle qui imposeront des tarifs négociés entre eux (ex Télécom).
                         Pour conserver l’ancienne situation, il suffisait d’autoriser l’entrée d’autres fournisseurs en France (qui auraient facilement été bloqués par les tarif bas d’EDF), et interdire à EDF d’aller faire du dumping ailleurs dans l’UE..... C’est donc bien le (les) gouvernement français qui a choisi la situation actuelle !


                      • Legestr glaz Ar zen 15 février 2018 16:55

                        @CN46400

                        Que pensez vous de l’article 106 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne ? 

                        Article 106

                        (ex-article 86 TCE)

                        1. Les États membres, en ce qui concerne les entreprises publiques et les entreprises auxquelles ils accordent des droits spéciaux ou exclusifs, n’édictent ni ne maintiennent aucune mesure contraire aux règles des traités, notamment à celles prévues aux articles 18 et 101 à 109 inclus.

                        2. Les entreprises chargées de la gestion de services d’intérêt économique général ou présentant le caractère d’un monopole fiscal sont soumises aux règles des traités, notamment aux règles de concurrence, dans les limites où l’application de ces règles ne fait pas échec à l’accomplissement en droit ou en fait de la mission particulière qui leur a été impartie. Le développement des échanges ne doit pas être affecté dans une mesure contraire à l’intérêt de l’Union.

                        3. La Commission veille à l’application des dispositions du présent article et adresse, en tant que de besoin, les directives ou décisions appropriées aux États membres.





                      • CN46400 CN46400 15 février 2018 18:53

                        @Ar zen
                        Les entreprises 100% étatiques (ex EDF) peuvent être maintenues dans les conditions suivantes :
                         -équilibre strict du budget (pas de subvention étatiques)
                         -ouverture du marché national aux autre entreprises de l’UE
                         -échange libre de compétences
                        Par contre EDF ne pourrait pas gérer d’autres réseaux UE que le français mais pourrait vendre des centrales. Hors UE EDF serait totalement libre.

                        « Le développement des échanges ne doit pas être affecté dans une mesure contraire à l’intérêt de l’Union. »
                        Il n’y a donc rien qui contrarie les intérêts de l’UE.


                      • Legestr glaz Ar zen 16 février 2018 06:21

                        @CN46400

                        De nombreuses entreprises étatiques étaient des entreprises de « service public ». Elles existaient pour servir l’intérêt commun et l’intérêt général. Elles favorisaient les Français lors de la fourniture d’énergie (eau, gaz et électricité) et en moyen de transport (SNCF et SNCM). L’ouverture à la concurrence fera que les tarifs seront libres car proposés par des sociétés privées dont le but n’est pas l’intérêt général et l’intérêt commun mais la distribution de dividendes aux actionnaires. Ce choix de société ne me plait pas. Il est contraire à ce qu’avait mis en place le Conseil National de la Résistance.


                        http://cache.media.eduscol.education.fr/file/droits_homme/19/8/Programme_du _Conseil_national_de_la_Resistance_319198.pdf
                        L’article 106 ouvre les entreprises étatiques à la concurrence. C’est e qui arrive à EDF et aux centrales hydrau-électrriques. 

                        Rappelez vous de la SNCM. Une entreprise étatique qui a été ouverte à la concurrence parce que les traités européens le voulaient ainsi. Ce qui s’est passé pour la SNCM est l’exemple type de l’ouverture à la concurrence des entreprises françaises au privé. 

                        « Début 2005, le gouvernement Villepin annonce que la SNCM doit ouvrir son capital à un partenaire privé lui apportant à la fois les fonds propres nécessaires à son développement et la réactivité que l’État n’est plus en mesure de lui garantir compte tenu des règles de la concurrence européenne7. »


                        L’Etat français a été condamné par la cour de justice de l’Union européenne parce que l’article 106 du TFUE interdit toute subvention de ’Etat ! (article 106 :  Les États membres, en ce qui concerne les entreprises publiques et les entreprises auxquelles ils accordent des droits spéciaux ou exclusifs, n’édictent ni ne maintiennent aucune mesure contraire aux règles des traités)


                        « Des aides d’Etat pour un montant total de 440 millions d’euros ont été déclarées illégales en 2013 par l’Union européenne, selon laquelle ces subventions perturbent la concurrence avec des compagnies maritimes, comme Corsica Ferries. »



                        La France a été condamnée par l’Union européenne pour avoir soutenu la SNCM !


                      • CN46400 CN46400 16 février 2018 08:38

                        @Ar zen
                        Comparaison n’est pas raison
                        La SNCM est une chose, structurellement déficitaire (200 000 hab en Corse), comme l’état civil, l’éducation nationale etc..
                        La SNCF est autre chose et l’EDF est encore différente


                      • Alainet Alainet 17 février 2018 08:27

                        - Pour aller + loin ; je vais vous transmettre 1 excellent article de Sputnik, qu’aucun média servile n’oserait écrire en France. Sur la « protection des secteurs stratégiques » : Macron serait-il 1 patouillard de l’économie ? Il veut attirer les investisseurs étrangers chez nous alors qu’il accepte sans mouffeter le rêve de Juncker qui veut les brader pour affaiblir la France... De la poudre aux yeux tout cela ?
                        https://fr.sputniknews.com/international/201802161035175813-macron-secteurs-strategiques/
                        - Les cheminots vont descendre dans la rue contre la privatisation de la SNCF mais je n’oublie pas non plus qu’ils défendent avant tout leur statut... on peut comprendre ( sic, le PRCF )
                        https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/rapport-spinetta-leuro-privatisation-de-sncf-detruire-chemins-de-fer-francais/


                        • Alainet Alainet 17 février 2018 15:13

                          **d’autres entreprises sont sur la liste pour renflouer notre dette... même si on se prive de futures rentrées d’argent .
                          1) la Française des Jeux : L’Elysée, Matignon et Bercy sur la même longueur d’ondes pour éponger notre Dette : une opération guidée par « le court terme » et le « besoin de cash »....
                          mais c’est plutôt 1 privatisation à risque pour le Trésor Public.
                          https://www.ouest-france.fr/economie/entreprises/francaise-des-jeux-une-privatisation-risque-5571925
                          2) vendre des aéroports  :ADP, le gestionnaire des aéroports parisiens, devrait être l’autre gros dossier de privatisation l’an prochain. Selon nos informations, l’APE est également en train de recruter ses banques conseil. Les noms de la Société Générale, Crédit Suisse, Citi, ou encore HSBC circulent. Là aussi, l’Etat devra passer par une loi pour privatiser ADP.
                          _ Outre Engie, ADP ou La Française des Jeux, d’autres entreprises comme Orange, ou Safran (une fois l’acquisition de Zodiac achevée), sont, selon des observateurs, sur la liste des sociétés dans lesquelles l’Etat peut vendre une partie de sa participation.
                          https://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/tourisme-loisirs/le-projet-de-privatisation-de-la-francaise-des-jeux-s-accelere-celui-d-adp-aussi-754252.html


                          • Ruut Ruut 18 février 2018 14:25

                            ça c’est dangereux privatiser les barrages.
                            Car si l’entretien n’est pas fait correctement il vas y avoir des morts.


                            • Attilax Attilax 18 février 2018 22:38

                              @Ruut

                              ils s’en foutent, il va surtout y avoir un paquet de bénéfices (pour eux). Et pensez à nos pauvres représentants au gouvernement, obligés de manger des nouilles, il faut bien qu’ils assurent leurs vieux jours... un petit barrage, une entreprise publique, un bout d’hosto, les autoroutes, etc... Bientôt EDF et les centrales. Après eux, le déluge pour nos enfants.


                            • BA 18 février 2018 17:35

                              L’Union européenne, c’est un groupe de 27 nations qui ne sont d’accord sur rien.


                              Dimanche 18 février 2018 :


                              Le départ du Royaume-Uni va laisser un vide de 12 à 15 milliards d’euros chaque année dans les finances européennes, une perte considérable au moment où l’UE cherche à financer de nouvelles politiques, en matière de défense ou de migration notamment.

                              Le commissaire au Budget Günther Oettinger a suggéré que les contributions au budget puissent atteindre 1,1% à 1,2% du PIB de l’Union, contre 1,0% actuellement.

                              Les Pays-Bas, le Danemark, l’Autriche, la Suède et la Finlande, tous contributeurs nets, y seraient opposés.


                              https://www.romandie.com/news/ZOOM-A-la-recherche-d-unite-post-Brexit-l-UE-face-a-de-nouveaux-defis/891541.rom


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