La solidarité spontanée existe, c’est une force considérable !
La Seine et Marne est particulièrement touchée par cette catastrophe naturelle….
Il pleut énormément, une ville et des villages sont totalement inondés.
A Vaux le Pénil, ce sont les pavillons construits sur la route qui longe la seine qui sont envahis par l’eau.
La circulation est coupée et les familles sont invitées à venir se réfugier au sec.
Beaucoup d’entre elles sont parties chez des amis.
Les autres sont hébergées à l’hôtel.
Les services municipaux sont à pied d’œuvre pour aider au déménagement nécessaire.
C’est la solidarité institutionnelle normale comme celle qu’expriment les élus municipaux.
Ce qui est étonnant et réjouissant c’est de constater que des personnes qui se disaient à peine bonjour dans la rue, se préoccupent de la situation de leurs voisins.
« Si votre cave est inondée, n’hésitez pas à me demander ma pompe »
Naturellement il y a aussi les rumeurs qui circulent, rumeurs qu’il faut, non dénoncer mais contrecarrer en donnant une information fiable.
C’est ainsi que certains expliquent qu’il ne faut plus boire l’eau du robinet…..
Le faux bon conseil conduit de nombreuses personnes à se ruer vers les magasins pour acheter des bouteilles d’eau en plastique.
Il nous faut alors dire et redire que l’eau du robinet est bonne et contrôlée.
Un circuit d’informations fiables commence à se constituer avec l’implication des décideurs, des élus et celle des associations qui sont autant de maillons solides du lien social local.
Voici là une force colossale.
Maintenant il y a aussi la question de facebook, bon et mauvais ami à la fois : l’immédiateté est un atout mais attention aux informations non vérifiées.
LA SOLIDARITE S’EXPRIME ET S’ORGANISE
Des personnes se proposent pour aider ceux et celles qui sont dans la peine… Aujourd’hui, à part le soutien de proximité, il y a peu à faire.
Par contre il faudra demain des bras pour nettoyer, déménager ce qui doit être déménagé.
Demain il faudra panser les plaies et aider les familles en difficultés lorsqu’il faudra discuter et négocier avec les assureurs.
Ces inondations seront classées certainement comme « catastrophes naturelles » mais après il faudra que certaines familles, celles qui en font la demande soient accompagnées par ceux qui ont quelques connaissances en la matière :
C’est aussi là, la fonction des associations de consommateurs.
Jean-François Chalot
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