Transport et insertion : Martin Hirsch vient réfléchir à Lyon
Le haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté va-t-il manger son chapeau ? Après un an de participation au gouvernement, on ne peut que constater qu’il en est toujours à la phase de réflexion. Ce qui ne l’ empêche pas de se montrer très volontariste.
Avec Gérard Collomb mais sans Michel Mercier
Pour Martin Hirsch, ce temps long de concertation est important, même si, comme le lui faisait remarquer un journaliste, les "bénéficiaires" n’étaient pas appelés à participer. Pour le haut commissaire, il faut comprendre que le système actuel est à bout de souffle. "Je n’aurais pas accepté cette mission s’il s’agissait d’injecter de l’argent sans changer le système actuel" indique-t-il, avant d’ ajouter : "notre projet est une refonte totale et une redéfinition de la politique vis-à-vis des pauvres".
"La logique des droits et devoirs ne me choque pas"
A propos des discours contradictoires de Nicolas Sarkozy et de ses collègues ministres, il demande qu’on les juge sur les faits. "La logique des droits et devoirs ne me choque pas", indique-t-il, "elle ne me choquait pas lorsque je dirigeais Emmaus, et elle ne me pose pas de problème dans un gouvernement". Rappelant que le projet du RSA était partagé par les deux "finalistes" des présidentielles, il est "certain" que les objectifs seront atteints "si on y met les moyens financiers".
Les moyens financiers
Et il ne doute pas que le gouvernement les mettra. "Je suis l’aiguillon... j’écoute tout ce que disent les autres et lorsqu’un ministre dit sur Europe 1 que le financement du RSA sera de 1 à 1,5 milliard, je lui demande de corriger : ce sera bien 1,5 milliard nouveau pour 2008 !"
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