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Accueil du site > Actualités > Economie > Arcelor-Mittal : euro symbolique contre 700 suppressions d’emplois (...)

Arcelor-Mittal : euro symbolique contre 700 suppressions d’emplois tragiques

Après Kleber il y a peu dans le sud, c’est le nord de la Lorraine qui accuse le coup d’une conjoncture économique effroyable. Le site sidérurgique de Gandrange, propriété du groupe indien Arcelor-Mittal, va au mieux restreindre ses activités, laissant sur le carreau une bonne moitié des salariés, soit près de 700 personnes environ.

Comme souvent, c’est au nom de la volonté de privilégier un autre site voisin plus rentable (Florange) que le numéro un mondial de l’acier opère de sombres coupes dans ses effectifs et dans le paysage économique mosellan.
L’environnement n’est pas oublié : c’est parce que le four électrique consommerait trop d’énergie qu’une réorganisation est en partie menée. L’Union européenne limitant les droits à émettre du CO2, Arcelor-Mittal se doit de s’en aller...
Assiste-t-on là aux prémices d’une nouvelle cause de délocalisation ? Après la proximité des matières premières, le coût de la main-d’oeuvre et des terrains, voici venu le temps des fermetures pour cause d’environnement...
Le tout puissant Lakshmi Mittal (troisième fortune mondiale) engage là une autre facette de ses talents de gestionnaire d’un groupe planétaire après avoir un temps privilégié le stand by et l’observation. Sa visite du site cet été fait, a posteriori, froid dans le dos...
Ce qui intrigue tout de même dans cette décision, au-delà des motifs, c’est de constater que Mittal Steel a volontairement redressé la pyramide des âges de l’entreprise en ce début de XXIe siècle en embauchant pas moins de... 300 personnes ! Devenu la vitrine sociale du groupe indien, c’est le site de Gandrange qui fut même mis en avant notamment en 2006, lorsqu’il fallut convaincre à l’heure d’englober Arcelor et rassurer sur le maintien des emplois.
"L’Europe a les pieds pris dans sa tradition industrielle et encore aujourd’hui, bien peu de groupes européens sont des leaders mondiaux. Cette transaction va changer les choses. Une entreprise européenne va devenir le numéro un indiscutable de l’acier", affirme avec conviction Lakshmi Mittal en avril 2006 à... Gandrange.
Tout cela pour en remercier 700 ensuite et laisser comme un arrière-goût de cinéma à la mode hollywoodienne indienne...
Il va sans dire que le coût social à payer pour ces régions est inestimable si l’on veut bien prendre en compte également les dégâts que cette mesure va engendrer dans un tissu dense de sous-traitants et de sociétés de services...
D’autant que le site de Florange, jusqu’ici préservé, n’a devant lui aucune certitude et que la menace d’un départ massif des investissements vers l’Allemagne voisine se murmure.
Un coût social qui ne sera guère compensé par l’investissement initial si l’on veut bien se souvenir qu’en 1999, Mittal rachetait le site pour un... euro symbolique !
Un coût dont n’a que faire la multinationale indienne. Dans un contexte de boum du marché de l’acier, elle peut afficher sur son dernier trimestre un résultat net de 2,96 milliards de dollars (2,155 milliards d’euros), en progression de 35,6%. Son chiffre d’affaires dépasse les 25 milliards...
Et maintenant ?
Oh du grand classique chez nos politiques tout puissants dans les médias mais si impuissants dans la vraie vie, ceux-là mêmes qui se réjouissaient en 1999. Ils s’offusquent, se scandalisent, craignent les conséquences à l’approche des élections municipales, n’avaient rien vu venir.
Curieux tout de même. Mittal n’en est pas à son coup d’essai. En rachetant le géant américain ISG en 2005, il planifiait bien 45 000 suppressions de postes avant 2010...

Un euro symbolique contre 700 emplois c’est un peu cher payé le prix de la liberté d’entreprendre. Est-on donc condamné à subir la mondialisation et son cortège de fermetures et de disparitions sans réagir ? sans garde-fous ? en laissant des actionnaires millionnaires gagner toujours plus ?
Certes Gandrange n’est pas Petra et les licenciés ne sont pas des otages. Pour autant ici se vit le quotidien de bien des Français, oubliés, abandonnés, ils ne demandaient pourtant qu’à travailler.
Mittal Steel Gandrange is one of Europe’s leading producers of wire rod (légende du site http://www.mittalsteel.com).


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10 réactions à cet article    


  • jakback jakback 14 janvier 2008 11:53

    retour dans le réel, mortel, mais cela aussi est prévue. La mondialisation ne vous plaît pas, a moi non plus, en revanche contrairement a vous, il me parait improbable que nos petits politiques ( petits a l’échelle mondiale ) Français, tout bord confondus, même les extrêmes, soit susceptibles de changer la donne, au mieux l’accompagner, ce que nos chers élus font avec plus au moins de talent selon les individus. Si vous avez la clefs pour déverrouillez le système, ne perdez plus de temps, nous sommes presque morts ( entité nationale s’entend )


    • ZEN ZEN 14 janvier 2008 16:28

      @ L’auteur

      "Pour autant ici se vit le quotidien de bien des Français, oubliés, abandonnés, ils ne demandaient pourtant qu’à travailler."

      La Lorraine saigne une fois de plus. Ici, dans le Nord, s’étend un désert industriel, avec le départ annoncé d’Arcelor du site d’Isbergues vers Charleroi (Thyssen-Krupp a repris une partie des installations), la délocalisation d’une grande partie d’Arcopal...

      Les actionnaires se réjouissent...

       


      • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 14 janvier 2008 23:16

        L’auteur a raison de conclure par l’observation « du grand classique chez nos politiques tout puissants dans les médias mais si impuissants dans la vraie vie, ceux-là mêmes qui se réjouissaient en 1999. Ils s’offusquent, se scandalisent, craignent les conséquences à l’approche des élections municipales, n’avaient rien vu venir. ». Les politiques français, et européens en général, sont en effet hypocrites quand ils font semblant d’être désolés devant les catastrophes économiques que produit en Europe la globalisation des économies, car ce sont ces mêmes politiques qui depuis des décennies mettent patiemment en place cette globalisation des économies selon les préceptes du mondialisme.

        Ce qui est décrit dans cet article est une manifestation de la mondialisation dont sont complices ceux qui sous des dénominations « gauche » ou « droite » participent au pouvoir depuis des décennies.

         
        La marche forcée selon les préceptes idéologiques du mondialisme est un choix imposé par ceux qui gouvernent, et qui se succèdent au pouvoir depuis des décennies, en alternant d’après les scénarios de façade appelés « gauche/droite ». Ce choix vers le mondialisme n’est pas un choix démocratique.

        Il ne faut pas confondre d’un part la mondialisation (qui est la mise en application d’une idéologie qu’est le mondialisme) et d’autre part les échanges qui a d’autres époques ont existé entre les groupes humains.

        La mondialisation avec la globalisation des économies, avec l’uniformisation forcée des populations au niveau mondial, n’est pas venue s’imposer dans nos contrées européennes comme viendrait l’épidémie d’une maladie inconnue à laquelle personne ne s’attendait. La mondialisation avec la globalisation des économies a été voulue et imposée en Europe par ceux qui dirigent les États européens et par les lobbies qui entourent les cercles au pouvoir.

        Il y aussi des lobbies économiques et financiers qui pour défendre leurs intérêts prêchent la croissance économiques perpétuelle et ne veulent pas que l’Union européenne protège ses intérêts à l’intérieur de ses frontières.

        Ceci dit, il ne faut pas croire qu’on n’y peut rien, que l’Union européenne, plus exactement les institutions de l’Union européenne, décident du mondialisme et que les politiques au pouvoir dans les États membres ne sont pas en position de s’y opposer.

        Il faut se rappeler que les institutions de l’Union européenne ne sont pas autonomes quand elles décident les orientations fondamentales de l’Union européenne, qui sont des orientations mondialistes de la globalisation des économies. Les décisions de ce genre sont prises à l’unanimité du Conseil européen.

        Le Conseil européen s’est ainsi réuni en décembre à Lisbonne pour confirmer la mise en application d’une sorte de « traité constitutionnel » de l’Union européenne.

        Le Conseil européen réunit quatre fois par an (dans des lieux variés) les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union européenne. Toutes les orientations importantes de l’Union européenne sont décidées lors de ces sommets périodiques. Cela concerne aussi l’élargissement de l’Union européenne à de nouveaux États membres comme par exemple à la Turquie, l’immigration en provenance d’autres continents ou la globalisation des économies. Pour ce type de décision les représentants des États membres (le chef d’État en ce qui concerne la France) doivent être unanimes, donc il suffit qu’un seul représentant d’État membre décide de s’opposer à une décision pour que cette décision ne puisse pas aboutir. Concernant concrètement le « traité constitutionnel » qui est résolument mondialiste, c’est seulement après que le représentant d’État membre a donné son accord (le chef d’État en ce qui concerne la France), que les parlements nationaux doivent ratifier la décision. Donc le chef d’État français est en position d’arrêter les processus de globalisation de l’économie exactement comme il pourrait arrêter celui de l’adhésion de la Turquie s’il souhaitait vraiment l’arrêter, et de même il est également en position de bloquer l’immigration massive en provenance d’autres continents s’il le voulait. Et ceux qui se sont succédés aux gouvernes de la France depuis des décennies, de gauche et de droite, avaient aussi ce pouvoir, mais ils ont persévéré dans la mondialisation.

        Il apparaît donc que les politiques qui se partagent le pouvoir en Europe sont globalement favorables à la globalisation des économies, à l’entrée de la Turquie, à l’immigration massive en provenance d’autres continents puisqu’ils n’arrêtent pas ces processus. Il est certain que divers lobbies influencent les orientations politiques qui sont décidées par les politiques au pouvoir depuis des décennies, qu’ils soient de gauche ou de droite.

        J’ai exposé cette influence des groupes de pression dans mon article « Comment contrer les lobbies de toute sorte et comment aller vers la démocratie », lien :

        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28735

        Mais dans tout cela, où est le respect du principe fondamental de la démocratie, le respect systématique de la volonté de la majorité des citoyens ? La majorité des Européens veut-elle prolonger le processus de mondialisation ou l’adhésion de la Turquie ? Les politiques tiennent-ils compte de l’opinion de la majorité des citoyens ? Les politiques au pouvoir sont-ils démocrates ?

        Concernant toutes les orientations fondamentales pour l’Union européenne le processus est le même. Les décisions sont prises de manière conjointe, par les représentants politiques des États membres, au sein des instances de l’Union européenne.

        Les préceptes de l’idéologie mondialiste ce traduisent par des actions ou par un processus qu’on a dénommé mondialisation.

        La mondialisation a bien entendu aussi été imposée aux Européens de cette façon, par les politiques se réunissant dans des instances européennes et prenant des décisions sous la dictée des lobbies économiques et financiers qui pour défendre leurs intérêts prêchent la croissance économiques perpétuelle.

        C’est pourquoi nous pouvons l’affirmer : la globalisation des économies n’est pas venue s’imposer dans nos contrées européennes comme viendrait l’épidémie d’une maladie inconnue à laquelle personne ne s’attendait. Il est certain que la globalisation des économies a été voulue et imposée en Europe par ceux qui dirigent les États européens et par les lobbies qui entourent les cercles au pouvoir.

        La globalisation des économies a pour conséquence en Europe la perte des emplois, la destruction des moyens de production industriels et bientôt agricoles, ainsi que la dégradation des conditions de travail. Lorsque par exemple les entreprises délocalisent des emplois vers d’autres continents, au Maroc, en Chine ou ailleurs, les représentants des partis qui alternent au pouvoir depuis des décennies sous des déguisements de « gauche » ou de « droite », et qui donc participent à la mise en place du mondialisme, font parfois un déplacement électoraliste sur le lieu de la catastrophe économique et ils déplorent publiquement ces conséquences nocives de la globalisation. Mais en vérité ces politiques appartiennent aux partis politiques qui au fil des 30 dernières années ont mis en place la globalisation. C’est toujours le double jeu : d’un coté la comédie destinée à l’électorat local, et d’un autre coté les décisions mondialistes, face auxquelles ceux-là même qui les ont lancées prétendent qu’il n’y peuvent rien, car « la décision vient de Bruxelles ». Les politiques jouent un jeu hypocrite.

        Ces orientations vers la globalisation ont par exemple été confirmées et renforcées lors du Sommet du Conseil européen de Lisbonne, en mars 2000 avant d’être reformulées par « le traité de Lisbonne » en décembre 2007. Rappelons encore une fois afin que ce soit clair : le Conseil européen réunit quatre fois par an les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’Union européenne. Toutes les orientations importantes de l’Union européenne sont décidées lors de ces sommets périodiques.

        Les orientations de Lisbonne, comme d’autres orientations qui visent les mêmes objectifs de globalisation, ont donc bien été décidées par les partis politiques, de gauche et de droite, qui en Europe alternent au pouvoir ces 30 dernières années ou plus.

        Les orientations de Lisbonne, de mars 2000 puis de décembre 2007, se situent dans le cadre de la globalisation et leur but déclaré est d’améliorer la compétitivité des entreprises de l’UE en s’alignant sur les façons de procéder qui sont courantes dans les pays tels que la Chine ou l’Inde, où n’existent pas la protection sociale et la réglementation des conditions de travail des salariés. Cela signifierait reculer vers les conditions sociales qui étaient normales en Europe au début du 19ème siècle. En résumé à la place du libéralisme on vise l’ultralibéralisme, ou en d’autres termes, à la place du capitalisme avec visées sociales, on veut le capitalisme pur.

        Si on veut remplacer les orientations de Lisbonne, par des orientations économiques spécifiquement européennes, que souhaite majoritairement la population européenne, quelles que soient ces orientations européennes souhaitées par la population, il faudrait que des mécanismes existent pour permettre aux citoyens d’exprimer et d’imposer leur volonté aux politiques.

        La mondialisation, forçant à uniformiser les caractéristiques des populations mondiales n’est pas inévitable.

        La course à la croissance économique perpétuelle ne doit pas être acceptée comme le but suprême de nos existences.

        Le mondialisme ne doit pas conduire à l’extinction des Européens autochtones, ce qui est actuellement le cas, et ce qu’expose l’article « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens », lien :

        http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32156

        Et j’insiste sur ces questions :

        Dans chacune de leurs décisions, les politiques tiennent-ils compte de l’opinion de la majorité des citoyens ? La mise en place des flux de remplacement de la population européenne a-t-elle été décidée d’après la volonté de la majorité des citoyens européens qui souhaitent exprimer leur opinion sur cette question qui est certainement fondamentale pour leur avenir et pour l’avenir de leurs descendants ? Les politiques au pouvoir sont-ils démocrates ?

         


        • ZEN ZEN 15 janvier 2008 08:15

          "Le mondialisme ne doit pas conduire à l’extinction des Européens autochtones, ce qui est actuellement le cas, et ce qu’expose l’article « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens », 

           

           

           

           

          Sans cette dernière partie, qui relève de la fantasmagorie, j’aurais approuvé l’ensemble de l’intervention, quoique la notion de "capitalisme pur" ne veut rien dire. Capitalisme hyper financier, oui.


        • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 15 janvier 2008 22:59

          Quand on veut nier la réalité on peut par exemple prétendre que c’est une fantasmagorie.

          Je ne cherche pas à convertir à mes idées ceux qui ne pensent pas comme moi. Seuls les professionnels de la propagande disposent des moyens permettant d’influencer l’opinion publique.

          Par conséquent, ne voulant pas polémiquer avec ceux qui ont d’autres opinions, je garde la conviction qu’en démocratie toutes les opinions sont permises et donc ceux qui ont des opinions contraires aux miennes peuvent les garder. Je n’y vois vraiment aucun inconvénient. J’écris pour partager mes pensées et pour échanger des informations avec ceux qui ont des idées proches des miennes.

          À l’intention des lecteurs qui éventuellement découvrent la question de l’immigration massive en provenance d’autres continents je souhaite apporter d’autres éclairages sur ce sujet. Ce sont des éclairages qui sont souvent occultés dans les médias, des faits qui sont passés sou silence par la propagande en faveur de la poursuite massive de l’immigration en provenance d’autres continents.

          Dans ce commentaire je donne les liens vers les sources fiables – l’ONU et le Conseil de l’Europe – qui exposent ouvertement, dans des documents officiels, le plan mis en place pour procéder au remplacement des Européens autochtones par des immigrés en provenance des autres continents. L’idéologie servie pour pousser à avaler la potion amère est bel et bien celle du mondialisme. Dans les faits, le mondialisme conduit à l’extinction des Européens autochtones. Les prétextes pour faire accepter l’immigration non-européenne, qui est l’immigration de remplacement des Européens autochtones, ces pretextes mis en avant sont d’ordre démographique et économique.

          Et je dois préciser immédiatement combien sont faux les prétextes démographiques et économiques qui sont utilisés pour obliger la population européenne à se plier aux dictats et à accueillir sans protester les flux d’immigration non-européenne qui est destiné à remplacer la population européenne autochtone.

          La productivité s’améliore en permanence, mais en même temps on nous dit que la durée de travail ne peut qu’augmenter et que immigration depuis l’Afrique et l’Asie est parait-il indispensable.

          L’article suivant explique où est la tromperie : « Mondialisme, meilleure productivité, durée de travail accrue : à qui cela profite ? ». Lien :

          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=24555

          Cet article sur le mondialisme décrit à qui profitent l’augmentation de la durée de travail et l’immigration massive des non-Européens.

          Mais la vérité est que l’Europe n’a pas un besoin vital d’immigration en provenance d’autres continents.

          L’immigration non-européenne entre dans le cadre global des actions répondant aux préceptes de l’idéologie mondialiste. Ces actions apparaissent sous la forme d’un processus qu’on a dénommé mondialisation.

          La mondialisation a bien entendu aussi été imposée aux Européens par les politiques se réunissant dans des instances européennes et prenant des décisions sous la dictée des lobbies notamment économiques et financiers qui pour défendre leurs intérêts prêchent la croissance économiques perpétuelle.

          Ces lobbies, ou groupes de pression en faveur des flux de plus en plus massifs d’immigration non-européenne, sont essentiellement de deux sortes.

          Il y a d’abord les groupes de pression organisés au sein d’institutions internationales, telles que l’ONU, qui poussent à installer la masse croissante des Africains sur le continent européen. Du point de vue de ces dignitaires des institutions internationales, l’organisation des flux migratoires toujours plus forts d’Afrique vers l’Europe, est la solution idéale pour résoudre l’incapacité des Africains de se prendre eux-mêmes en charge, et notamment est d’après eux la solution idéale pour résoudre les problèmes africains induits par l’incapacité des Africains de brider leur natalité, laquelle est devenue la cause principale de leur pauvreté.

           
          Par exemple, la Division de la population du Département des affaires économiques et sociales, de l’Organisation des Nations Unies, a publié un rapport intitulé « Migration de remplacement : est-ce une solution pour les populations en déclin et vieillissantes ? ». À cette question l’Organisation des Nations Unies répond par un OUI. En voici le résumé en français :


          http://www.un.org/esa/population/publications/migration/pressfr.htm

           

          Ce rapport prétend qu’il n’y a qu’une seule solution au déclin démographique des Européens autochtones : l’immigration massive en provenance d’autres continents. L’ONU précise que dans un pays où le taux de fertilité est dans la moyenne européenne, il faut chaque année 6 000 immigrés par million d’habitants. Pour le continent européen entier, avec 720 millions d’habitants, les dirigeants de l’ONU veulent donc que chaque année 4 320 000 immigrés non-européens viennent remplacer les Européens autochtones en voie de disparition. En cent ans, jusqu’en 2100, cela voudrait dire que plusieurs centaines de millions immigrés non-européens seront venus en Europe.

           

          Mais même ce chiffre ne suffit plus. Par exemple, en 2001, la Division de la population des Nations unies, a même augmenté la pression sur les Européens autochtones en énonçant que 4,5 millions d’immigré non-européens ne suffiront pas mais qu’il faut 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe. Vous avez bien lu, cela signifierait 135 millions en seulement 10 ans.

          Il y a aussi les lobbies qui représentent les très gros intérêts économiques privés, qui ont intérêt à maintenir un haut niveau d’activité économique en Europe afin de continuer à s’assure un haut niveau de profits et pour cela veulent une forte immigration non-européenne. Dans le but d’accroître encore la richesse de quelques cercles restreints, les lobbies ont poussé les dirigeants européens à mettre en place une politique d’immigration, qui permettra d’importer 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe. Ce sont justement les objectifs chiffrés que l’ONU à fixés à l’Union européenne (le lien vers le document source de cette information – l’objectif de 13,5 millions de nouveaux immigrés par an en Europe qui remplace l’objectif plus ancien de 4,5 millions immigrés non-européens – est donné dans l’article cité ci-dessous). La « carte bleue » - nom marketing donné au visa de séjour commun aux pays de l’Union européenne - introduite par la Commission européenne fin 2007, permettra de régulariser le très fort flux d’immigration non-européenne qui est programmé dans les prochaines décennies.

           

          Sur ce thème lire l’article « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens » qui est publié sur AgoraVox. Lien :


          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32156

          Vous pouvez y lire la description des faits incontestables. Les liens fournis dans l’article permettent de vérifier les chiffres qui sont avancés concernant l’ampleur des flux d’immigration non-européenne, qui est une immigration de remplacement (comme le précisent les textes de l’ONU), qui est certes une immigration en provenance pas uniquement d’Afrique, mais qui est ces dernières années devenue très majoritairement un flux massif et en augmentation en provenance d’Afrique (du nord et sub-saharienne).

          Dans leurs décisions, les politiques tiennent-ils compte de l’opinion de la majorité des citoyens ? La mise en place des flux de remplacement de la population européenne a-t-elle été décidée d’après la volonté de la majorité des citoyens européens qui souhaitent exprimer leur opinion sur cette question qui est certainement fondamentale pour leur avenir et pour l’avenir de leurs descendants ? Les politiques au pouvoir sont-ils démocrates ?

          Les Européens peuvent organiser leur société de manière à perdurer malgré la réduction de la population au lieu de disparaître par le remplacement. Le mondialisme et la course à la croissance économique perpétuelle ne doivent pas être acceptée comme le but suprême de nos existences.

          La course à la croissance économique perpétuelle ne doit pas conduire à l’extinction des Européens autochtones.
           


        • vieuxcon vieuxcon 15 janvier 2008 03:30

          j’avais remarqué cette info, Mais je cherche toujours la logique économique qui a pu mener à cette décision.

          Il y a certes la volonté de Mittal de devenir le seul producteur mondial d’acier. Il pourrait alors essayer d’en faire varier le cours, suivant son bon vouloir. J’ose espèrer que nos dirigeant Européen ont pris en compte cette posiibilité ? Sinon c’est la disparition de notre dernier grand chantier maritime à St Nazaire, la mise en péril de nos industriel automobiles, et dans le domaine de l’alimentaire, un risque sur Saupiquet, Bonduelle et autre utilisateur de fer blanc, etc...

          Mais quand même, ca suffit à peine à délocaliser une usine dont les indicateurs étaient il y a peu encore au vert.

          Alors ? Une autre hypothèse serait peut être la destruction des moyens d’évacuation. La sidérurgie à besoin du chemin de fer, et de la voie d’eau, la route ne pouvant pas emporter certaines bobines, et en tout cas pas sur de longues distances, dans des conditions économiques satisfaisantes. Si Je me souviens bien Gandrange, n’est pas directement rélié au Canal CAMIFEMO ? Mais ça ne reste qu’une sortie vers le Nord. ou peut être Kronembourg à Champigneulles ?

          Reste le chemin de fer. Depuis une vingtaine d’année, ce dernier à entammer une politique de rentabilisation de sa branche Fret. Entendez par là fermeture de petites lignes, puis de gares de plus en plus nombreuses. Les petits cours d’eau faisant les grands ruisseau Le fret SNCF n’est plus en mesure de satisfaire correctement son partenaire historique.

          Certes la sidérurgie à déjà délocalisée vers Dunkerque et Fos. Mais c’était à l’origine, pour des coûts d’aprovisionnement. On pouvait déjà voir les conséquences logistiques et les limites du flux tendu. Mais les dirigeants du Fret n’avaient pas pour mission l’aménagement du territoire, mais la rationalisation des coûts. Et leurs préocupations étaient plus d’obtenir un strapontin à Davos.

          On voit ici qu’un élément du transport influ, sur toute une chaîne.

          Les trentes glorieuses avaient ceci de particulier, que l’aménagement du territoire en était un moteur. Les dirigeants politiques, faisaient de la politique. Il prenaient des décisions, faisaient des lois, y compris économiques, qui contraignaient les capitalistes (à l’époque ce n’était pas un gros mot, mais désignait une personne qui prenait un risque en investissant son capital dans un outil de production, qu’il mettait un point d’honneur à faire prospérer.)

          Aujourd’hui, les fils de ces grands entrepreneurs, sont devenus de dangereux prédateurs. Leurs seules idées, faire main basse sur des entreprises dont ils n’ont pas le dixième du capital. Ils intriguent via la bourse, pour s’emparer de leurs proies. Rien ne les arrètte. ils n’en ont jamais assez, et piétinent de leur mépris, les ouvriers ou employés que leurs pères s’honoraient de nourir, d’éduquer, de loger, de soigner.

          Et ce n’est pas fini ! Ces fils renégats sont maintenant les amis intimes de notre président, prétent leurs yacht ou leurs avions, avec la fortune accumulée par la destruction de l’outil de travail parental.

          Mais ironie du sort, un Indien à qui nous avons fourni les clefs de sa première usine, vient rappeler au petit président, que ses bijoux brillants ne l’impressionne pas, qu’il préfère la modestie toute protestante d’Angela Merkel. Moins d’un mois à peine après le voyage triomphant en Inde.

          C’est bête hein ! Ces indiens sont de vrais rustres. ils n’ont même pas de rollex au poignet, mais de vrai fortune, aquise simplement en ayant comme seul objectif de faire fructifier leur outil de travail ? Parfois oui ! Mais ils savent aussi exploiter les coups foireux en bourse. Vous savez Monsieur Sarkozy, ceux que vos amis portent régulièrement sans état d’âme, depuis leur jet privé entre deux golfs. Vous pensiez y être, Monsieur le président, dans le monde des grands hommes ?$

          Vous vous êtes juste tromper de héros, et l’histoire nous apprend que le peuple à rarement pardonné ce genre d’erreur.


          • del Toro Kabyle d’Espagne 15 janvier 2008 06:35

            Mittal fait dans la même philosophie aussi en Algérie.


            • millesime 16 janvier 2008 10:43

              il n’y a rien d’étonnant à cette situation dès lors que les centres de décision ont quitté le France....j’avais en son temps fait un petit article sur mon blog (juin 2006) et je viens de faire un nouvel article...à lire !

              Mittal a deux usines en Allemagne à "protèger" .. !


              • Christoff_M Christoff_M 17 janvier 2008 06:33

                 encore des gens qui ont cru que des grands groupes étaient la pour créer des emplois en France.... et investir !! alors la et nos syndicats qui signent tete baissée avec des escrocs notoires qui ne sont la que pour prendre du cash sur de pauvres boites saignées à blanc....

                 J’ai connu trois plans de restructuration et un massacre organisé d’unités de productions performantes dans l’industrie et le prépresse français dus à Quebecor avec le blansc seing de la CGT du livre qui s’est fait mener en bateau comme pas deux !! alors Quebecor Mittal steel meme combat pour plumer les couillons de syndicats et d’élus français et ça marche toujours... seuls les cadres sont au courant du vrai plan à long terme mais eux ils ont une carotte énorme si la boite licencie ou restructure...... pauvre France naive face à la mondialisation et aux escrocs financiers....


                • millesime 18 janvier 2008 11:13

                  les loobies... ! il y a plus de 1200 sociétés qui sont installées à Bruxelles et le pratiquent, pour influencer les membres de la commission ...ce ne sont pas le petits artisans qu’elles représent...

                  et dire que ces membres de la commission, et non seulement eux, mais TOUS les focntionnaires des institutions européennes bénéficient d’un "privilège" étonnant, incroyable, et invraissemblable :

                  l’immunité judiciaire à vie ... ! 

                  qu’est-ce cette catégorie de citoyens européens ayant une inégalité flagrante devant la loi .................... :(privilèges et immunités européennes du 8 avril 1965... !).

                  Cela contibue à entretenir la déconnection entre les fonctionnaires qui dirigent l’UE et les autres citoyens...dans une optique de...mondialisation

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