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Accueil du site > Actualités > Economie > Faut-il lever le tabou de l’euro ?

Faut-il lever le tabou de l’euro ?

Alors que la BCE vient une nouvelle fois de hausser ses taux d’intérêt, au grand dam de Thierry Breton qui n’a rien pu y faire, le débat sur l’avenir de l’euro rebondit.

Il est des sujets dont il n’est curieusement pas permis de discuter en France, et l’euro en fait partie. L’importance de la monnaie dans les mécanismes économiques est pourtant telle qu’on pourrait légitimement espérer un débat sur la meilleure manière de conduire la politique monétaire de notre pays.


Cette absence de débat est d’autant plus paradoxale que l’euro ne fait plus l’unanimité. Beaucoup en effet s’accordent désormais pour dire qu’il n’a pas été à la hauteur des espérances qui étaient placées en lui. Aucune des promesses de ses concepteurs, dont la plupart croyaient certainement de bonne foi à ce qu’ils disaient, n’a été tenue. On nous annonçait la croissance, la zone euro traverse une période de marasme généralisée depuis l’arrivée de la monnaie unique. On nous promettait le plein emploi, il n’est pas là. On nous faisait miroiter une monnaie capable de faire jeu égal avec le dollar au plan international, jamais il n’y a eu autant de billets verts dans les coffres des banques centrales du monde (1).


Bref, le compte manifestement n’y est pas. Et la déception est d’autant plus amère que les pays européens qui ont fait le choix de rester en dehors de la zone euro alignent à tous points de vue des performances supérieures aux nôtres. Le chômage est y est 3 points inférieur à ce que nous connaissons dans la zone, la croissance y est double, les déficits moins élevés et même l’inflation, pourtant considérée par la BCE comme la mère de toutes les batailles, est moins forte dans ces pays.

Comment expliquer alors qu’on ne puisse pas sereinement débattre de la question de l’euro ? Pourquoi la classe politique française dans son écrasante majorité se refuse à poser ce problème, et pourquoi dès qu’un ministre allemand ou italien réfléchit publiquement à l’avenir de la monnaie unique, il se fait immédiatement tancer par la Commission de Bruxelles, qui se fend d’un rédhibitoire : « L’euro, c’est pour toujours » (2).

Pour comprendre cette situation, il faut avoir à l’esprit que la monnaie unique européenne représente l’achèvement de 20 ans de combat, entamé en 1979 avec la création du Système Monétaire Européen (sans remonter à 1970 et au rapport Werner qui préconisait déjà la création d’une monnaie unique). Durant toutes les années 1980, la Commission Delors n’aura de cesse de préparer le terrain à l’arrivée d’une monnaie pour l’Europe, monnaie alors baptisée « écu ». La France de François Mitterrand acceptera que l’Allemagne fasse sa réunification au prix de l’abandon du Deutsch Mark et de l’adoption de l’euro. Il faut aussi comprendre que pour beaucoup de concepteurs de la monnaie européenne, la paix justifiait in fine ce projet plus politique qu’économique.


Dans ces conditions, difficile de remettre en cause le fruit d’une époque, investi par nombre de dirigeants européens d’une charge émotionnelle intense.


Mais la réalité a rattrapé cette belle histoire. Comme la théorie économique nous le prédisait, une seule monnaie pour 12 pays aussi différents dans leurs structures économiques, financières et démographiques n’avait que peu de chances de faire des miracles (3). Au contraire, elle risquait de rendre le pilotage de leur politique monétaire moins précis, et donc moins performant. L’actualité de ces derniers jours vient nous en donner une preuve éclatante. Quand l’Espagne a toutes les raisons de se réjouir de la dernière hausse d’intérêt décidée par la BCE du fait de sa croissance qui repose de trop sur le crédit, la France et l’Allemagne craignent légitimement cette décision qui n’est pas adaptée à leur situation, et les protestations esseulées de Monsieur Breton n’ont rien pu changer.

Il faut donc évacuer du débat de l’euro les scories émotionnels et idéologiques d’une époque révolue. Nous ne sommes plus dans les années 1970/80, l’Europe a changé, et le monde aussi. Un projet n’est pas forcément bon parce qu’il fut un temps le moteur d’une construction qui cherchait sa nouvelle frontière.


Il convient de regarder sereinement le bilan de l’euro. Alors que nous célébrerons les 5 ans de la monnaie unique le 1er janvier prochain, nous aurons le recul nécessaire pour faire un premier point. A l’heure où tous les pays du monde usent de leur monnaie comme d’une arme stratégique (cf la Chine et son yuan sous-évalué cause de son incroyable essor commercial, même chose au Japon ou aux Etats-Unis), les pays d’Europe, qui sont aussi de très grands acteurs du commerce mondial (l’Allemagne est le premier exportateur de la planète, la France le 5ème), ne peuvent se permettre de retarder l’ouverture d’un débat aussi crucial pour l’avenir. L’euro est peut-être une bonne chose pour l’Europe, mais peut-être pas, et nos dirigeants doivent être capables d’admettre cette évidence simple. Pour l’heure, les indices qui s’accumulent nous laissent plutôt penser qu’il ne l’est pas. Discutons-en, écoutons tous les économistes. Parmi les plus brillants d’entre eux défendent la monnaie unique, mais d’autres tout aussi prestigieux, et de plus en plus nombreux, ont une opinion contraire (4). Le débat permettra de trancher cette question, d’une façon digne d’une démocratie.

(1) source FMI

(2) communiqué de la Commission européenne en juillet 2005 après les déclarations de ministres italiens et allemands sur la viabilité de l’euro

(3) on pense notamment à la théorie des zones monétaires optimales, originellement développée par Mundell. Selon ses critères, la zone euro n’en est pas une ; une seule monnaie ne serait donc pas une solution économique optimale

(4) cf la remarquable analyse de Jacques Sapir publiée en octobre 2006 sur l’avenir de l’euro


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37 réactions à cet article    


  • Patricia (---.---.76.11) 11 décembre 2006 12:12

    Bravo pour cet article, très bien documenté et construit. Vous avez raison de lever le tabou. Nous commençons à prendre conscience de ce que signifie l’euro pour notre économie. Je suis sidérée par le silence des médias et des politiques à ce sujet. Il est tant de mener le combat. A gauche comme à droite.


    • L'ancien L’ancien 11 décembre 2006 14:20

      Bon article, un peu trop mesuré tout de même il me semble. L’euro est un truc de technocrates, une très belle idée sur le papier, mais qui dans les faits se révèle être le ticket gagnant pour les acteurs fluides du marché : les gens ayant déjà un capital financier (et/ou immobilier) conséquent à l’instant initial. Pour cette catégorie supérieure, il est une garantie contre le risque de dévaluation. Les élites sont mondialement fluides et elles bénéficient au maximum de l’effet inertiel et de la valeur très forte de l’euro... L’euro est donc synonyme d’assurance pour elles, mais pas pour tout le monde. La ménagère de moins de 50 ans n’en finira pas de trinquer, quelque soit le pays.

      Il faudra donc sérieusement se poser la question d’une Europe à deux ou trois vitesses, avec deux ou trois monnaies, qui correspondrait d’ailleurs bien mieux aux souhaits et aux intérêts des peuples à court/moyen terme :
      - les vieux et gros pays : Allemagne, France, Italie, qui ont besoin d’une politique monétaire contra-cyclique et surtout d’une stratégie d’intervention réactive face au dollar,
      - Espagne, Portugal, Grèce, et les pays de l’Est ne sont pas encore aussi développés et ont besoin d’une tout autre politique monétaire pour exploiter pleinement leurs potentiels de croissance
      - les autres pays pourraient s’agréger selon leurs souhaits (Benelux, Irlande), ou non (Angleterre...)

      En attendant, la BCE reste totalement incontrôlée politiquement, contrairement à la FED, et c’est donc tout naturellement qu’elle favorise préférentiellement la survie des intérêts de son milieu : celui des banques et donc celui des fluides. Bref, la situation actuelle c’est la poire coupée en deux pour tous les pays de la zone euro avec les pépins pour demain qui sont perdus en Chine peut-être...


      • (---.---.229.236) 12 décembre 2006 10:13

        « Les élites sont mondialement fluides et elles bénéficient au maximum de l’effet inertiel et de la valeur très forte de l’euro... »

        Prouvez le.

        « En attendant, la BCE reste totalement incontrôlée politiquement, contrairement à la FED »

        La FED est encore plus indépendante que la BCE, puisqu’elle n’a même pas de budget public.


      • René Job (---.---.131.153) 13 décembre 2006 11:55

        Facile de le prouver :

        Milieux sociaux homogènes, formation au sein de filières à prébende, maitrise de plusieurs langues (en général trois), ouverture sur le monde depuis la petite enfance, amitiés nouées dans des pays tiers, appartenance à des formations politiques ou apolitiques disposant de correspondants dans d’autres pays, revenus élevés garantis, emplois statutaire prémunisant contre le chômage, etc.

        Nos élites sont internationales et fluides, c’est un fait aussi bien sociologique que politique.

        Ce n’est pas une tare. Ce qui fait problème, c’est l’allégeance culturelle de ces élites à des intérêts antagonistes avec les nôtres. C’est aussi leur méconnaissance complète (liée à un mépris certain de leurs concitoyens, jugés incultes) de la société française du fait de leur déconnection totale des réalités quotidiennes et de l’insécurité existentielle des français.


      • ropib (---.---.27.229) 11 décembre 2006 15:29

        Oui, revenons au franc pour devoir recréer l’euro 2.0.

        Je pense que la monnaie unique est très intéressante s’il y a un réel pouvoir politique. Depuis quelques années certains politiques ont considéré que l’Europe c’était fait et que comme ils n’ont aucune vision ou envie d’avoir une vision à long terme ils ont tout laissé tomber.

        Pourquoi ne pas faire une monnaie différente par Cité aussi ? Avec des pouvoirs locaux hyper flexibles. Il me semble que Gênes, Florence, Rome, étaient des Cités plus ou moins indépendantes et qui avaient un poids politique et économique important. Quel est le degré d’union ou de flexibilité à prendre ? L’Etat-nation ? Même au niveau de la Nation il n’y a aucun signe de projet commun.

        Et finalement derrière tout cela se pose peut-être effectivement la question de la paix.


        • Trick (---.---.46.119) 11 décembre 2006 15:32

          Je n’ai jamais vu l’Euro comme une fin en soi.

          C’était, il me semble, une étape nécessaire de la construction européenne et un pas vers l’harmonisation des structures économiques, financières, fiscales...

          Après le rejet du TCE en France, le débat porterait plus à mon avis sur l’Europe que nous voulons que sur l’euro en particulier.


          • mijo (---.---.154.57) 11 décembre 2006 15:39

            Je ne pense pas que revenir aux francs va résoudre nos problèmes économiques, faire baisser le taux de chômage et donner un coup de fouet à la croissance. Il me semble que les pays hors zone euro (GB, Danemark) qui sont en meilleure forme que nous, le sont davantage du fait de leur modèle plus libéral (pas de 35 h, pas d’ISF, pas de CMU, retraites plus tardives, etc...) que de l’autonomie de leur monnaie. La GB ne veut pas de l’euro mais elle ne veut pas des 35 h non plus, et le Danemark, c’est pareil. D’ailleurs, aucun pays au monde n’en veut...

            Pour moi, sortir de l’euro c’est marginaliser encore un peu plus la France sur la scène internationale, faire fuir les investisseurs, les chercheurs et tous ceux qui ont un potentiel d’innovation pour faire avancer le pays, mais bon c’est peut-être un peu subjectif...


            • panama (---.---.198.59) 11 décembre 2006 16:36

              Certains veulent revenir au franc, parce qu’ils n’ont pas supporté leur perte de pouvoir d’achat - supposée ou réelle.

              Qu’elle soit réelle ou pas, il est illusoire, et même risible, de penser que revenir au franc va pouvoir faire remonter mécaniquement le pouvoir d’achat des français. Comme si on remontait le temps.

              Au contraire, c’est une nouvelle perte de pouvoir d’achat qui arriverait, lors de la conversion euro => franc

              Quant à moi, pour des raisons politiques, historiques et économiques, je soutiens l’Euro à 100%.


              • parkway (---.---.18.161) 12 décembre 2006 13:02

                panama, nous aurons au moins le pouvoir politique pour que notre ministre des finances décide pour la france et ne subisse pas la politique monétaire adaptée aux autres pays mais pas à la france et ceci est valable pour chaque pays...

                Non, les financiers ont choisi de faire d’abord une europe financière avant une europe politique et militaire, d’ où la merde !

                Ben, oui ! pascal Lamy et l’OMC l’ont décidé comme ça et avec des greluches pro-américains comme sarko et giscard et ben, ça a bien marché !

                A qui profite le crime ? aux USA !


              • phil_ou (---.---.194.171) 11 décembre 2006 16:55

                Très bien, encore une bonne analyse décapante !

                Il était évident qu’en instaurant une monnaie unique avant au moins une harmonisation des politiques économiques, on mettait la charrue avant les bœufs : l’euro aurait dû être l’aboutissement de l’Europe économique et non une étape précoce.

                Une monnaie unique alors que les taux de TVA ne sont même pas unifiés, les fiscalités du revenu, du patrimoine, des entreprises sont disparates, les législations sociales différentes, c’était courir à la catastrophe, aidée par l’irresponsabilité de la BCE, dans tous les sens du terme... Et les dégâts en croissance, emploi, échanges internationaux, sont déjà colossaux.

                Voilà la conséquence de décisions prises par des dirigeants politiques soucieux avant tout de rester dans l’histoire - mais ils se sont bien trompés -, soutenus par quelques monétaristes soi-disant économistes.

                Au final, qui profite de l’euro ? Les grandes multinationales et les entreprises importatrices./


                • (---.---.229.236) 12 décembre 2006 10:15

                  « Au final, qui profite de l’euro ? Les grandes multinationales et les entreprises importatrices./ »

                  Oui, ca profite bien aux français, donc.


                • gem gem 11 décembre 2006 20:30

                  Analyse qui oublie l’essentiel : l’objectif européen c’est bel et bien les « états-unis d’Europe », avec une seule monnaie, un seul marché, et une solidarité internationale complete.

                  L’euro est un outil de cette intégration, et seulement accessoirement un outil économique. L’euro sert à accelérer ceux qui sont en retard et à freiner ceux qui sont en avance, jusqu’à ce que toute l’europe soit en phase, comme tous les états américains sont en phase avec le dollar (sans que ça empeche des contrastes économique, évidemment).

                  bien sur cela a forcément un cout économique.

                  La question de l’euro c’est bien la question de l’Europe, une question politique, purement politique.

                  Et même sr le fond économique, votre article oublie que l’Euro a été « vendu » sur le théme « ça nous protège quand on fait des conneries qui nous obligerait à dévaluer ». Et bien les conneries, on les a faites, l’euro a sans doute jouer son rôle d’amortisseur, mais ça n’empeche pas les conneries d’avoir un cout !


                  • Busherie Busherie 11 décembre 2006 20:32

                    L’Euro :

                    - permet à la France d’avoir un trou dans ses comptes : un déficit commercial de 40 milliards d’euros cette année. Ca veut dire quoi ? Ca veut dire que sans l’euro, on aurait un 1983 bis. Ca vous donne envie ?

                    - permet à la France d’avoir un beau déficit budgétaire...

                    - nous promet une inflation faible : pour tout ceux qui ont la mémoire courte, reportrez vous quelques années en arrière...

                    Avant de dire « c’est un truc de technocrates », faut quand même se documenter un peu.

                    L’Euro, un problème ?

                    Oui, car on ne tire pas tous les avantages d’une monnaie unique, par manque de coopération entre pays de la zone euro. On devrait pouvoir stimuler notre croissance. La BCE ne peut pas avoir des taux assez bas par manque de coopération entr pays-membres.

                    L’Allemagne a l’euro, non ?

                    Il sont le plus gros exportateur mondial. Faut croire que l’euro forte ne gêne pas tout le monde !

                    Les amis, on peut débattre de l’euro. Mais arrêtons de nous voiler la face : la France n’est pas compétitive.

                    On vit sur des projets de années 70 : TGV, Airbus, Ariane espace.

                    L’Euro, et plus largement l’Europe, prennent les balles perdues de notre incapacité nationales à nous mettre d’accord sur le moyen de progresser !

                    Arrêtons d’accuser tout le monde et n’importe quoi de nos problèmes.

                    busherie


                    • www.jean-brice.fr (---.---.233.3) 11 décembre 2006 22:44

                      LE VRAI PROBLEME DE L’EURO est qu’il a été mal conçu au départ par une bande de technocrates dont la connaissance en HISTOIRE était très relative ! CE N’EST PAS UNE MONNAIE UNIQUE QU’IL FALLAIT FAIRE, mais une MONNAIE COMMUNE, laissant la souveraineté monétaire aux différents états ... Le mal étant fait, il faut le gérer jusqu’au prochain clash !


                      • panama (---.---.198.59) 12 décembre 2006 09:05

                        Je crois que ça existait avant : ça s’appelait l’ECU.

                        Ca n’avait aucune existance réelle, à part sur des transactions entre les grandes banques européennes.

                        L’Euro, lui, est palpable.


                      • www.jean-brice.fr (---.---.142.205) 12 décembre 2006 12:46

                        LEe serpent monétaire n’était pas une MONNAIE COMMUNE !


                      • (---.---.28.207) 13 décembre 2006 16:35

                        ni d’ailleurs l’ecu.


                      • JLE (---.---.34.81) 11 décembre 2006 23:24

                        Le triste bilan de l’Euro et le problème de l’indépendance de la BCE nous ramènent, enfin, à la dure réalité.

                        Il ne fallait pas approuver le traité de Maastricht en ces termes, et donner tout pouvoir à « un aéropage de technocrates européens, irresponsables et apatrides », comme disait De Gaulle qui était, que je sache, farouchement opposé à une Europe fédérale mais favorable à une europe confédérale des nations, de l’Atlantique à l’Oural.

                        Nous avons choisi la première voie et voilà ce qui nous en coûte : Jean-Claude Trichet, haut fonctionnaire nommé, politiquement illégitime et irresponsable, indépendant et inéboulonnable, fait ce qu’il veut !

                        Quant à l’Euro, cette monnaie unique qui n’a apporté au petit peuple qu’un appauvrissement de son pouvoir d’achat, il devient désormais évident pour beaucoup que nous aurions du opter pour la monnaie commune, dénommée elle aussi Euro, plutôt que de se laisser bercer d’illusions.

                        La BCE et l’Euro ont été créés pour les banques, la finance, pour que les affaires prospèrent et pas pour que le peuple en tire profit.

                        Et voilà pourquoi, comme tous les jours, demain matin, je boirai mon petit noir dont le prix a tout simplement doublé depuis 2001 !


                        • (---.---.229.236) 12 décembre 2006 10:18

                          "Le triste bilan de l’Euro et le problème de l’indépendance de la BCE nous ramènent, enfin, à la dure réalité.

                          Il ne fallait pas approuver le traité de Maastricht en ces termes, et donner tout pouvoir à « un aéropage de technocrates »

                          La Banque de France était aussi indépendante depuis 1989...

                          « Quant à l’Euro, cette monnaie unique qui n’a apporté au petit peuple qu’un appauvrissement de son pouvoir d’achat »

                          Va falloir expliquer comment.. bien sur, les 35 heures payé 39 n’ont aucun rapport..

                          « Et voilà pourquoi, comme tous les jours, demain matin, je boirai mon petit noir dont le prix a tout simplement doublé depuis 2001 ! »

                          Comerce équitable ou codéveloppement.


                        • Forest Ent Forest Ent 11 décembre 2006 23:49

                          L’euro seul ne sert à rien. Il n’avait de sens que suivi par des démarches politiques visant une convergence des autres outils. Ceci a été torpillé, en bonne partie par l’élargissement, qui n’a servi à rien lui non plus. Aujourd’hui nous sommes assis entre deux chaises. Il va falloir choisir. Ou bien l’UE prend une tournure politique, ou bien il faut la quitter.


                          • ZEN (---.---.41.32) 12 décembre 2006 09:23

                            Tout à fait d’accord avec Forest. Ce n’est pas la monnaie qu’il faut accabler, mais la gestion des affaires européennes,le manque de perpectives courageuses,l’ouverture à marche forcée,la domination de la financiarisation de l’économie...


                          • (---.---.229.236) 12 décembre 2006 10:19

                            « Ou bien l’UE prend une tournure politique, ou bien il faut la quitter. »

                            A peut prés aussi débile comme idée que si l’oklahoma quitait les USA...


                          • Forest Ent Forest Ent 12 décembre 2006 12:13

                            Love it or leave it. smiley


                          • LE CHAT LE CHAT 12 décembre 2006 10:02

                            je vais donner mon point de vue numismatique sur l’euro : les euros français sont très moches . De plus , la France n’est pas capable de produire des pièces de 2 euros commémoratives alors que bien d’autres pays l’ont déjà fait .

                            En effet , ça serait sympa de sortir une 2 euros pour la coupe du monde de rugby 2007 ou de faire une série avec des cotés face aux couleurs de nos régions.......


                            • parkway (---.---.18.161) 12 décembre 2006 13:15

                              sarko coté pile,sego coté face et le pen sur la tranche !

                              Les francofolies !


                            • LE CHAT LE CHAT 12 décembre 2006 15:14

                              salut , ami parkway

                              les monnaies seraient faites uniquement à partir de métal recyclé pour faire plaisir à Nicolas Hulot et bénies pour complaire au marquis......


                            • konébien (---.---.232.158) 12 décembre 2006 18:24

                              vais je vous surprendre malgré les problèmes soulevés par l’euro vu les distortions économiques de chaque pays membre,dés lors que nous l’avons nous devons le garder je trouve scandaleux les attaques de nos politiques et en premier lieu celles des partisans du oui à la constitution européenne tous ces gens ont signé et approuvé les accords qui ont permis de nommer Trichet d’accomplir son travail et seulement celui que lui accorde les textes, ce qu’il fait cela ne fait que renforcer le sentiment anti européen des français question pourquoi ces énarques qui nous gouvernent prennent ils ces positions stupides ? Premiere raison se dédouaner pensent t ils vis à vis des con citoyens ;; c’est la faute à l’europe toc... ça ne mange pas de pain ,c’est autrement mieux que c’est la faute à de villepin ,raffarin ,sarkozy ou jospin ou madame Royale si elle accède au sommet de l’olympe mais derrière cette posture il y a que la France n’a + beaucoup de leviers pour s’en sortir la politique budgétaire la relance par la fuite en avant.difficile voir impossible avec l’endettement existant:cette fichue dette oblige à réformer le pays et ça c’est mission impossible depuis 1936 ,pratiquement ,faire de la politique c’est dépenser toujours + pas dire aux français on va devoir économiser la seule façon indolore de ne pas rembourser la dette est simple :il faudrait fabriquer de la fausse monanie en laissant courir l’inflation cad en ruinant les épargnants Français remboursés avec de la monnaie de singe ?c’est vachement tentant l’assurance vie au 3/4 investie en obligations c’est plus de mille milliards d’euros et les livrets de caisse d’épargne des centaines de milliards d’euros bref les français ont confié leurs economies à lEtat ce que la plupart d’ailleurs ’ignore. en faisant repartir l’inflation c’est tout bon on ruinera les épargnants mais bon il y a belle lurette que les politiciens en chargent des affaires seront passés à la trappe Seulement voila :cette fichue banque centrale européenne est indépendante et refuse ce scénario ;elle est faite pour cela A chaque fois que vous entendrez un politicen accabler la BCE traduisez voila un candidat à la fausse monnaie qui regrette le bon vieux temps del’inflation à 2chiffres :En mais 1968 les accords de Grenelle étaient une victoire pour la gauche un an plus tard la dévaluation massive du franc venait corriger le tir et appauvrir les français:j’ajoute qu’ à l’époque le pays était beaucoup moins dépendant de l’extérieur qu’aujourd’hui alors que reste til augmenter les impôts ?difficle... le pays est déjà l’un des +lourdement imposé ;fairepayer les enreprises ?ça va accélerer les délocalisations et décourager les installations étrangères bref c’est la cagade politque pas moyen de trouver des recettes nouvelles suffisantes ,et pas moyen d’effacer la dette par l’inflation que reste t il ?? RÉFORMER LE PAYS restructurer administrativement ,cad redessiner un pays du monde de l’electronique et oublier le monde napoléonien ;facile à dire mais pas à faire tant il y a au niveau des politiques et des administratifs de perdants Bref la BCE , l’arbitre, est mal barrée :nos politiques vont crier A MORT L’ARBITRE alors que c’est leur survie qui est en jeu maintenant ceux qui pensent qu’une ligne maginot douanière est possible ils devraient se rappeler que dans une voitrure dite française plus de la moitié des composants sont extérieurs à notre pays et tout est comme cela enfin dernier point l’énergie ;on dit toujours que la france est enpointe ;.oui enfin, en matière d’électricté nucleaire pour le reste malheureusement nous n’avons ni pétrole ni gaz si ma mémoire est bonne je crois me souvenir que la part relative del’electricité serait del’ordre de16% de l’energie totale consommée.alors question combien vous couterez votre voiture et votre chauffage au ga oil ?si l’euro était faible ? Alors nos candidats vous promettent plein de dépenses mais il va falloir vous rappeler que les promesse n’engagent que ceux qui les écoutent


                              • Le Hérisson (---.---.121.162) 12 décembre 2006 18:29

                                Votre analyse est intéressante mais elle me semble devoir être nuancée. D’abord, il n’est plus tout à fait exact de dire que tous les pays de la zone euro ont une croissance faible.C’était vrai au moment du référendum, mais moins aujourd’hui, voir l’Espagne et maintenant l’Allemagne. L’euro n’est donc pas le seul coupable du marasme économique, loin de là. Il y a aussi l’abandon de l’initiative industrielle et de la recherche au profit des seuls services, en France surtout. d’autre part, souvenez vous de la situation d’avant l’euro : les dévaluations et spéculations sur la monnaie tous les deux ou trois ans.Le mérite de l’euro est d’avoir apporté de la stabilité monétaire. Cela dit, la communauté européenne a commencé par l’économie, et cela se poursuit aujourd’hui. Il parait de plus en plus évident qu’il manque le volet politique, mais visiblement, les esprits ne sont pas près dans tous les pays. Il est vrai également que dans le fameux deal « Mitterrand-Khol », l’indépendance totale ou presque de la BCE ne fut pas une bonne chose.Mais les exigences de l’Allemagne étaient dûes à des raisons historiques datant de la montée du nazisme et de la crise de 29. Un passé qui ne s’efface pas d’un coup de plume... Aujourd’hui, de nombreux hommes et femmes politiques remettent en cause le sacro saint pouvoir de la BCE. Il est vrai également que les taux d’intérêt viennent d’augmenter sans justification sérieuse, mis à part l’intérêt des boursicoteurs, car nous ne sommes pas menacés par l’inflation.


                                • (---.---.229.236) 12 décembre 2006 18:46

                                  Les taux restent les plus bas du monde aprés le japon.


                                • melun (---.---.222.219) 12 décembre 2006 22:24

                                  « les pays européens qui ont fait le choix de rester en dehors de la zone euro alignent à tous points de vue des performances supérieures aux nôtres. Le chômage est y est 3 points inférieur à ce que nous connaissons dans la zone, la croissance y est double, les déficits moins élevés et même l’inflation, pourtant considérée par la BCE comme la mère de toutes les batailles, est moins forte dans ces pays. »

                                  Les pays dont vous parlez sont donc le danemark et la Royaume Uni : le chômage n’y est pas du tout inférieur mais similaire au nôtre car eux aussi s’arrangent aussi bien que nous avec les « chiffres officiels ». C’est la même chose pour l’inflation : allez regarder l’évolution récente des prix de l’immobilier , qui, encore moins qu’en France ne sont pris en compte dans le calcul de l’inflation. Et c’est encore la même chose pour les déficits publics, où, au RU, des tas de dépenses ne sont pas prises en compte dans la comptabilité publique ,tout comme chez nous les retraites des fonctionnaires ne font pas partie des comptes de l’Etat.

                                  Quand on compare, on le fait toutes choses égales par ailleurs, n’est ce pas ?


                                  • melun (---.---.222.219) 12 décembre 2006 22:37

                                    Et d’ailleurs,plaignez-vous que les taux d’intérêt augmentent ! A quoi devons nous l’explosion des prix de l’immobilier sinon a des taux historiquement bas ? Et c’est bien à cause de cette explosion qu’une grande partie de la population -les locataires - a vu son pouvoir d’achat considérablement amputé. Sans compter que, comme je l’insinuais plus haut, l’INSEE, pour calculer l’inflation, estime que le logement n’entre qu’à hauteur de 11% dans le budget moyen du français ! Vous en connaissez beaucoup vous des gens qui ne consacrent que 11 % de leur budget au logement !!?? Vous savez très bien que la véritable inflation est bien supérieure à l’officielle. Et lorsqu’un pays a une forte inflation, et que de surcroit il est endetté, eh bien il est temps de calmer la machine à crédit, et donc ...d’augmenter les taux. Merci la BCE !


                                  • konébien (---.---.232.158) 13 décembre 2006 12:05

                                    c’est vrai que si on revenait au Franc cela aurait au moins les conséquences suivantes 1/ une attaque immédiate contre le Franc pour obtenir sa dévaluation importante entre 20et 30% d’ou augmentation automatique d’autant sur les produits importés ( oh lala les cadeaux de noel et la facture de carburant) 2 notre gouvernement pourrait de nouveau faire marcher la planche à billets pour financer de nouvelles dépenses dites sociales MAIS cette fois ce ne serait pas la BCE qui interviendrait mais le FMI.. cependant dans un premier temps le gouvernement essaierait de gagner du temps pour éviter les réformes et les laisser au successeur ;l’équipe d’énarques rouge contre l’équipe d’énarques bleue .. quant on a un telsystéme il faut bien continuer à manipuler les Français ;c’est trop bon 3/ momentanément quelques entreprises seraient soulagées mais trés vite faute d’investissements et le renchérissement des matières premières importées ce serait de nouveau l’impasse 4/ l’immobilier ;le renchérissement des taux d’intérêts probablement à 2 chiffres comme sur la période des annes 70/80 ferait disparaitre les ’acquéreurs ,provoquant une baisse drastique des prix lesquels provoquerait aussi une crise de l’emploi dans l’immobilier cad la construction entre autre bref vous vous plaignez des prix élevés de l’immobilier dites vous qu’en cas d e baisse importante,probablement vous n’auriez pas les moyens d ’acheter non plus si vous devez emprunter...et encore moins de louer avec la disparition des investisseurs du secteur, vu le montant des nouveauxintérêts pourquoi investir pour avoir 5% si le cout de l’emprunt est d e 10% ??bref cette histoire monétaire ,ou certains apprentis sorciers trouvent + simple d’a’ccuser la BCE est beaucoup plus importante que l’on n e croit ;ou la BCE maintient le cap et la France sera obligée de se réformer ou la France sort du systéme ;il n’y aura pas de réformes mais unechute à la manière de l’Argentine vous n’y croyez pas ?? et bien vous avez bien tort si un candidat au second tour favorable au retour du franc est en passe de gagner ;vous verrez ce que fera la bourse avec l’envol des capitaux étrangers et locaux vers des destinations moin stupides ;et surtout ne dites pas la bourse je n’,en ai rien à cirer ,là , encore vous auriez tortt si la bourse s’effondre durablement les étrangers pourront acheter les dernières affaires pour un quignon de pain en ’economie tout se tient regardez ce qui va se passer sur le tunnel de la manche


                                    • docdory docdory 18 décembre 2006 19:19

                                      @ l’auteur

                                      Les pays les plus riches par habitant d’Europe sont la Suisse , l’Islande et la Norvège , tous pays qui sont hors UE et hors zone euro . Dans les pays de l’UE , ceux dont l’économie marche le mieux sont ceux qui ne se sont pas « mis » à l’Euro .

                                      L’inflation depuis l’apparition de l’Euro a vraissemblablement été de cinquante pour cent , plus personne ne croit aux chiffres officiels . Les prix actuels en euros sont , si ma mémoire est bonne , à peu près les mêmes que les prix en francs dans la France de 1974 .

                                      L’euro a fait disparaître du français populaire des expressions amusantes telles que les « balles » les « briques » les « sacs » et les « bâtons » , pour lesquelles bon nombre d’entre nous éprouvent une franche nostalgie !

                                      L’euro a abouti à la création des billets les plus laids de l’univers connu , on pourrait presque dire qu ’ils ont une tête de commission européenne !

                                      L’ euro a fait perdre un certain charme des voyages à l’étranger , on n’a plus le plaisir de découvrir une nouvelle monnaie .

                                      J’ai voté contre Maastricht et contre le TCE , et je pense que le franc n’a pas définitivement perdu la partie . L’ Union Européenne sera bientôt telle la grenouille de la fable de La Fontaine : « elle enfla si bien qu’elle creva » . J ’attends cet inéluctable effondrement et le rétablissement du franc qui en résultera avec impatience !


                                      • docdory docdory 18 décembre 2006 19:20

                                        @ l’auteur

                                        Les pays les plus riches par habitant d’Europe sont la Suisse , l’Islande et la Norvège , tous pays qui sont hors UE et hors zone euro . Dans les pays de l’UE , ceux dont l’économie marche le mieux sont ceux qui ne se sont pas « mis » à l’Euro .

                                        L’inflation depuis l’apparition de l’Euro a vraissemblablement été de cinquante pour cent , plus personne ne croit aux chiffres officiels . Les prix actuels en euros sont , si ma mémoire est bonne , à peu près les mêmes que les prix en francs dans la France de 1974 .

                                        L’euro a fait disparaître du français populaire des expressions amusantes telles que les « balles » les « briques » les « sacs » et les « bâtons » , pour lesquelles bon nombre d’entre nous éprouvent une franche nostalgie !

                                        L’euro a abouti à la création des billets les plus laids de l’univers connu , on pourrait presque dire qu ’ils ont une tête de commission européenne !

                                        L’ euro a fait perdre un certain charme des voyages à l’étranger , on n’a plus le plaisir de découvrir une nouvelle monnaie .

                                        J’ai voté contre Maastricht et contre le TCE , et je pense que le franc n’a pas définitivement perdu la partie . L’ Union Européenne sera bientôt telle la grenouille de la fable de La Fontaine : « elle enfla si bien qu’elle creva » . J ’attends cet inéluctable effondrement et le rétablissement du franc qui en résultera avec impatience !


                                        • docdory docdory 18 décembre 2006 19:23

                                          @ l’auteur

                                          Les pays les plus riches par habitant d’Europe sont la Suisse , l’Islande et la Norvège , tous pays qui sont hors UE et hors zone euro . Dans les pays de l’UE , ceux dont l’économie marche le mieux sont ceux qui ne se sont pas « mis » à l’Euro .

                                          L’inflation depuis l’apparition de l’Euro a vraissemblablement été de cinquante pour cent , plus personne ne croit aux chiffres officiels . Les prix actuels en euros sont , si ma mémoire est bonne , à peu près les mêmes que les prix en francs dans la France de 1974 .

                                          L’euro a fait disparaître du français populaire des expressions amusantes telles que les « balles » les « briques » les « sacs » et les « bâtons » , pour lesquelles bon nombre d’entre nous éprouvent une franche nostalgie !

                                          L’euro a abouti à la création des billets les plus laids de l’univers connu , on pourrait presque dire qu ’ils ont une tête de commission européenne !

                                          L’ euro a fait perdre un certain charme des voyages à l’étranger , on n’a plus le plaisir de découvrir une nouvelle monnaie .

                                          J’ai voté contre Maastricht et contre le TCE , et je pense que le franc n’a pas définitivement perdu la partie . L’ Union Européenne sera bientôt telle la grenouille de la fable de La Fontaine : « elle enfla si bien qu’elle creva » . J ’attends cet inéluctable effondrement et le rétablissement du franc qui en résultera avec impatience !


                                          • docdory docdory 18 décembre 2006 19:25

                                            Désolé , un bug a triplé mon texte , deuxième fois que ça arrive aujourd’hui , mystère !


                                          • konebien (---.---.107.97) 19 décembre 2006 12:34

                                            moi pas ;si c’est le retour du franc ,je prendrai mes précautions avant ;je ne vais pas me faire spolier pour que les politiques puissent bidouiller le cours de la monnaie ;relancer une inflation à 2 chiffres et en +continuer à distribuer sans jamaiis réformer le pays car c’est cela qu est enjeu derrière toutes les considérations technico politiques cocardières comme je ne serai pas seul :ce n’est +johnny revient qu’il faudra chanter A l’ére de l’electronique vous n’avez pas conscience du séisme qui pourrait se produire quant à l’augmentationde 50%du à l’euro ,c’est votre appréciation perso ;tous les experts de quelques nationalités que ce soient vous dirons globalement c’ets faux :mais ça peut être vrai individuellement ça dépend de votre manière de consommer et de la situation sur le marché des intervennants sur le marché protégé de fait ou de droit le sprix ont grimpé fortement c’est sûr qu’il ne faut pas de plombiers polonais ;c’est pour cela que le votre bien Français ne se déplace qu’au prix d’un grand ponte de médecine c’est sûr que votre notaire planqué derrière son numérus clausus ;s’enrichit de la hausse del’immobilier par contre les produits des secteurs soumis au grand vent de la concurrence mondiale baisse drastiquemnt SAUF que vous vous laissez piéger tous les jours par des besoins nouveaux ;un écran plat HDD ready génial même s’il n’ y a pratiquement pas d’émissions technologiquement prêtes pour cela votre téléphone avant c’était un téléphone alors le tarif téléphone a baissé voir quasiment disparu mais vous achetez toutes sortes de nouveau appapreils,d’options de services ,ce qui fait qu’ a la f in votre consommation dite « télephonique » globalement grimpe alors quand vous proposer la fermeture de nos frontières ça consiterait à garder nos prix hauts du secteur protégé et à faire augmenter les prix bas du secteur concurrentiel sacré résultat

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