Les paradoxes de la déflation
C’est un immense paradoxe de la situation actuelle. Jamais les banques centrales n’ont mené des politiques monétaires aussi expansionnistes (la BCE restant la plus timide des grandes banques occidentales). Mais la déflation semble menacer. Pourquoi en sommes-nous arrivés là et quels sont les risques ?
C’est un point qu’oublie un peu trop Olivier Delamarche : les banques centrales peuvent faire tourner la planche à billets, si les acteurs privés réduisent leur endettement, les deux effets peuvent se compenser, ce qui explique la faiblesse actuelle de l’inflation, en contradiction avec les prévisions des opposants à l’assouplissement monétaire. Rien que dans la zone euro, le bilan des banques a baissé de 11,6% depuis 2008, soit 4000 milliards d’euros, plus d’un tiers du PIB de la zone. Du coup, la création monétaire de la BCE a été plus que compensée par une baisse de la masse monétaire privée !
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