Puisque l’économie dirige le monde…
En consommant trop, le monde court à sa perte. Les ressources naturelles s’épuisent mais certains cherchent à les privatiser pour continuer leur business : des bassines « indispensables » pour l’agriculture intensive, l’eau en grande quantité dans l’industrie agro-alimentaire exportatrice de nourriture formatée, la privatisation prévue d’une réserve d’eau aux fins d’embouteillage dans un département souvent en alerte sécheresse… Tout cela au nom de l’emploi, bien sûr. Que feront ces bonnes âmes une fois la ressource tarie ? Ils supprimeront les emplois…
Le cynisme des acteurs économiques privés et le suivisme de l’Etat
Si on veut avoir une idée des forces en présence, il faut se tourner vers les grandes entreprises et certains chercheurs convaincus que par leur action, ils font le « bien ». Il y a quelques semaines Ouest France publiait un article dans lequel la directrice de la communication de la « Toulouse School of Economics » déclarait : « Ce sont les entreprises et acteurs économiques qui dirigent le monde. Amazon, c’est la première puissance mondiale ».
En matière de mesures environnementales, l’Etat bricole (fin des pailles en plastiques, ajout de mousseurs sur les robinets et fin des tickets de caisse qui enferme encore plus le consommateur dans son ignorance des prix…), est passif, ou joue la montre pour les pollutions agricoles et industrielles (rejets dans les cours d’eau, algues vertes,…). Par contre, il ne mégote pas sur les subventions pour des entreprises polluantes (10 Milliards sont prévus) qui font pourtant de juteux bénéfices et payent peu d’impôts en France.
Certains essayent de se convaincre que la politique peut changer les choses, alors que le pouvoir économique tout puissant dicte sa loi, celle du profit et de l’optimisation fiscale, pendant que l’Etat endette le pays.
Monsieur météo à la tête du ministère de l’économie
L’arbitre n’est plus l’Etat. Le Ministère de l’Economie, réduit au rôle d’agence de communication du CAC 40, devient peu à peu une institution obsolète. Les choses se décident ailleurs, en coulisse.
Le Ministre de l’économie, avec une vision de météorologue qui ne dépasse pas la semaine, passe son temps à clamer haut et fort que tout va bien en attendant le lendemain ou le surlendemain de minimiser la nouvelle crise internationale qui va encore plomber l’économie française pour les mois à venir, allonger la liste des chômeurs, de bénéficiaires d’associations caritatives, fermer des entreprises et jeter des gens à la rue.
La hausse des prix à la consommation (13,3 % sur un an en juin), a fait retomber celle-ci au niveau de 2006. Le retour de vacances risque par ailleurs d’être difficile avec la hausse de l’électricité et du carburant qui nécessitera de nouveaux arbitrages…
En juin, 47% des ménages déclaraient avoir changé leurs habitudes de consommation alimentaire : 14 % le font en consommant moins, 17 % en changeant de gamme de produits et 12 % en diversifiant les magasins pour leurs courses. La baisse des ventes de fournitures scolaires est en recul de 12,8% selon les organisations professionnelles, à cause de la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs qui réutilisent les articles de l’année passée.
En freinant sa consommation, le citoyen, de plus en plus tenté par l’abstention dans les urnes, délaisse l’arbitrage politique que plus personne n’écoute et fait preuve de pragmatisme et d’intelligence : il s’adresse désormais directement au pouvoir économique pour l’obliger à plus de modestie et de mesure.
46 réactions à cet article
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« il [le »citoyen« ] s’adresse désormais directement au pouvoir économique pour l’obliger à plus de modestie et de mesure. »
Puissiez vous avoir raison.
Autant votre analyse est perinente, autant cette conclusion est d’un opyimisme étonnant pour un observateur avisé comme vous lêtes.
Le « citoyen », connecté, accro aux jeux virtuels et livrant son activité (travail, loisirs, militantisme, achats, etc.) via la traçabilié de la géolocalisation associée au QRcode, se livre volontairement pieds et poings liés aux conrôle exercé par les transnationales privées qui, en retour manipulent grâce au matketing, à la publicité et aux médias, manipulent totalement ses opinions et des décisions qu’il a l’illusion d’en maitriser.
non seulement le « pouvoir économique » (qui est « mondialisé ») ne prend pas le chemin de la modestie et la mesure, mais il se montre de plus en plus arrogant et mégalo : cf Musk
demander à un fanatique d’être modéré, c’est de la science fiction
il faut le neutraliser et l’empêcher de nuire par des moyans coercitifs
le pouvoir en question est une bande de terroristes, comme lesTalibans, et il n’est pas prêt à accepter conseils et recommandations : même s’il fonce dans le mur il ne cèdera rien sans y être contraint par une violence au moins égale à la sienne
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@Grincheux
Optimisme mesuré et réalisme. Il m’a paru intéressant de noter quelques points concernant la baisse de consommation, même si un hirondelle ne fait pas le printemps. J’observe cependant que cette situation amène les distributeurs à dénoncer les pratiques des marques (shrinflation), même s’il y a beaucoup d’hypocrisie car les marques distributeurs sont fabriquées dans les mêmes usines. Merci pour votre commentaire et cet échange. -
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Absolument ok avec vous sur
- l’Etat bricole
- alors que le pouvoir économique tout puissant dicte sa loi
- vision de météorologue qui ne dépasse pas la semaine
mais je vous trouve optimiste sur
"En freinant sa consommation, le citoyen délaisse l’arbitrage politique que plus personne n’écoute et fait preuve de pragmatisme et d’intelligence : il s’adresse désormais directement au pouvoir économique"
pensez vous réellement que la baisse de conso est volontaire ?
ou juste la conséquence d’une réduction du pouvoir d’achat !
Alors que faire ?
* Si le citoyen, via l’état, n’a plus le contrôle de sa vie et dépend du pouvoir économique. Ne serait-il pas logique que les citoyens reprennent le pouvoir sur l’économie ?
Nationalisation ? Ca y est, les étiquettes bolcheviques arrivent ...
* Si les décideurs élus actuels confirment sans cesse qu’ils prennent des décisions différentes que celles que nous prendrions à leur place, pourquoi les gardons nous ?
Votons contre eux, quite à les remplacer par de nouvelles équipes qui doivent encore faire leurs preuves ? Ca y est, les étiquettes révolutionnaires ou extrêmistes arrivent ...
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@lecoindubonsens
Je ne suis pas capable d’analyser dans le détail la baisse de la consommation. Il y a sans doute une grande part liée à la baisse du pouvoir d’achat, mais pas que... Je pense qu’il existe une prise de conscience quel que soit le niveau de revenu. Cela concerne aussi les classes moyennes qui voient diminuer leurs capacités d’épargne et la peur du déclassement. La part du « volontariat » est difficile à appréhender, mais elle n’est pas pour autant négligeable.
Quant aux voies de sorties que vous citez, je suis aussi perplexe que vous.
Bonne journée ! -
@Michel DROUET
OK avec vous sur « La part du « volontariat » ...n’est pas ... négligeable », certains mangent par exemple moins de viande, prennent le train au lieu de l’avion et le vélo au lieu de la voiture. Mais tout cela semble bien marginal quand même par rapport aux moyens bien faibles que nous avons pour orienter les choses dans le sens souhaité.
Dans le système politique actuel, des programmes fourre tout ou l’on trouve (aux yeux de chacun de nous) des choses super et des choses inacceptables, dur dur !
Et ces politiques étant élus quand même, peu de pouvoirs par rapport aux grands groupes et aux institutions telles que UE Otan ...
Nous ne maitrisons plus rien dans un pays qui se dit démocratie « pilotage par la volonté du peuple »
Une solution possible : réfléchir en partant d’une page blanche pour construire avec bon sens une organisation simple équitable et efficace. La cible étant connue et acceptée, prendre seulement alors toutes les décisions pour s’en approcher au plus vite, pour aller dans la bonne direction. -
Comme le dit si bien un proverbe anglais, il faut être deux pour danser le tango. Vous oubliez un peu vite les consommateurs ! Sans clients, Amazon ne serait pas ce qu’il est. Nous sommes tous coupables, moi y compris (enfin, à une moindre échelle vu mes revenus). Même les jeunes qui se plaignent du monde qu’on leur laisse s’adonnent sans beaucoup de retenue à leur frénésie consommatrice, et foin de l’écologie !
Un jour, on ne pourra même plus aller se ressourcer en forêt et oublier tout ce bazar, il n’y aura plus de forêt, et ce sera notre propre faute, pas seulement celle de Jeff Bezos et de nos dirigeants.
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@ZenZoe
coupables ? victimes ?
les rapports entre les consommaateurs et les productuers/distribuleurs (c’est la même familes) sont une des ilssustrations du syndrome de Stockholm dans lequel des otages ayant vécu durant une période prolongée avec leurs geôliers ont développé une sorte d’empathie, de contagion émotionnelle, vis-à-vis de ceux-ci, selon des mécanismes complexes d’identification et de survie. -
@ZenZoe
Tous coupables ? Oui sans doute, mais vous soulevez le paradoxe générationnel avec la frénésie de consommation et de déplacements dans des contrées plus ou moins lointaines de la génération montante. Faisant partie de la génération qui va tirer sa révérence prochainement, je constate ce choc. On est capable de me faire la leçon pour un morceau de film alimentaire gaspillé et de prendre l’avion pour aller en vacances à 3000 km...
Bezos, en bon commerçant, joue de ces oppositions pour faire fortune et piller la planète en laissant les générations se bouffer entre elles sur le devenir de la planète... -
@Grincheux
Il me semble que nous passons actuellement su syndrome de Stockholm à celui de la manipulation mentale assumée. -
@Michel DROUET
ce n’est pas incompatible, mais simplement plus cynique
la plupart des manipulateurs reproduisent des techniques héritées par leurs éducateurs et transmises depuis de gérations sans vraiment savoir comment ça marche, tout comme on sait pas comment ondigère ce qu’on mange et comment on le transforme en énergie
les médecins, eux, le savent, et ils peuvent soigner, tuer et/ou manipuler leurs « patients » (étymologie = pathos i.e. passif, v/s logos i.e ; langage, raison).
les poliques et les pros du marketing sont par définition des manipualeurs au service d’intérêts puissants (privés ou étatiques) qui utilisent des mécanismes psychologiques dont se servent certains escrocs pour trompéer les gens, sans même savoir sur quel levier psychologique ils jouent
les différents mafias jouent là-dessus de puis des siècles, et nous vivons dans une pase de paroxisme en la matièrepar exemple, le pricipe de base des applications d’internet sont d’abord gratuite puis, quand le gogo est bien dépendant du du narcotique et ne peut plus s’en passer, ça devient payant, puis de plus en plus cher
c’est la méthode utilisée par les teraficants de drogue depuis toujours. les « parrains » sont des experts virtuoses en la matière, mais les dealers et les toxicos obéissent aux injonctions sans connaistre la perversion de leurs bourreaux qu’ils ne connaissent pas et qui ne les connait pas -
@Michel DROUET
On est capable de me faire la leçon pour un morceau de film alimentaire gaspillé et de prendre l’avion pour aller en vacances à 3000 km...Exact !
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@Michel DROUET
« Tous coupables ? Oui sans doute, mais vous soulevez le paradoxe générationnel avec la frénésie de consommation et de déplacements dans des contrées plus ou moins lointaines de la génération montante. Faisant partie de la génération qui va tirer sa révérence prochainement, je constate ce choc. On est capable de me faire la leçon pour un morceau de film alimentaire gaspillé et de prendre l’avion pour aller en vacances à 3000 km...
Bezos, en bon commerçant, joue de ces oppositions pour faire fortune et piller la planète en laissant les générations se bouffer entre elles sur le devenir de la planète »
...Le choc qu’auront perçu bcp d’autres (et notamment la génération montante), c’est ce stratosphérique culot dont votre génération (comme vous le faites là) fait preuve en critiquant la consommation d’aujourd’hui, alors que la vôtre pendant 50 ans, a consommé, surcsommé, voire consumer sans jamais se poser la moindre question, qu’elle soit économique ou écologique !!! Le résultat étant notre poubelle d’aujourd’hui et le marasme économique que les jeunes générations récoltent aujourd’hui...
Quant à Besos, vous auriez un peu plus de culture, vous sauriez que ce type (que je n’apprécie pas particulièrement d’aileurs) ne cherche pas la fortune, l’argent n’est pas une fin pour lui, c’est un moyen. Un moyen pour réaliser un rêve, sans doute absurde mais un rêve, mais vous êtes tellement ignare sur tout, et tellement trop encré dans l’idéologie débile et gauchiste à tout prix que vous ne valez même pas la peine d’une explication
...Fidèle à vous même manifestement... -
@Armelle
L’économie dirige le monde et par conséquent elle formate les esprits en opposant les générations entre elles. Vous tombez dans le panneau en reprenant cet argument.
Pour le reste, j’éviterai d’être désagréable en vous traitant d’ignare ou de débile. Vous êtes juste formatée par l’idéologie dominante. Ce n’est pas votre faute
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@Armelle
Ah ! non ! c’est un peu court, jeune fille !¹
Mettre tous les gens d’une génération dans un même panier, c’est une malhonnêteté intellectuelle.Né au début 1942, j’ai connu, non pas la guerre, j’étais trop jeune pour me rendre compte, mais les restrictions de l’après-guerre. Et je peux vous assurer que j’ai appris des comportements de non-gaspillage, de réutilisation de tout ce qui pouvait être réutilisable, je n’ai jamais rien jeté sans avoir réfléchi à ce que je faisais. Exclus pour moi de jeter du pain, d’acheter plus de nourriture que nécessaire pour ensuite la jeter, etc.
Je suis sans doute très loin d’être le seul à avoir de telles pratiques..
1) Citation retouchée d’Edmond Rostand
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@amiaplacidus
Rien à rajouter, pareil pour moi...
« L’économie » crée de toutes pièces des oppositions entre générations pour masquer ses responsabilités, et il y en a qui se jettent dans cette « explication clé en mains », tête baissée. C’est tellement pratique... Et en plus pas besoin de réfléchir
Bonne journée ! -
@Michel DROUET
Le dilemme est tristement celui de confondre l’économie avec le profit ou plus exactement comment prendre du fric à la barbe du barbier ! -
le monde court à sa perte.
Depuis qu’il court il a atteint son second souffle et s’il fait du stop Macron s’arrêtera et le prendra ....
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@zygzornifle
LE KARMA est et ne sera que le seul moteur disponible et aucun autre selon mes sources. -
Le constat est diffilement contestable en effet. Maintenant, votre article a tendance à incriminer de façon unilatérale, la sphère du privé, laissant même au passage un sentiment de compassion à l’égard d’un état qui n’aurait pas les moyens de réagir ! C’est assez surprenant quand on sait que seul l’état est responsable de l’apparition de monstres économiques à profil monopolistique. Et puis quand on prend la mesure de ce que sont capables nos cadors de l’état, à l’instar d’un ministre de l’économie, lequel nous avait par exemple assuré mettre l’économie Russe à genou, et qui ferait mieux de postuler chef de rayon chez Leclerc, et bien nous ne sommes pas prêts de sortir de l’ornière !
...L’ennemi du peuple n’est tjrs là où on le voit...Un peu comme quand on entend parfois ces clowns prétendre lutter contre l’inflation alors que celle-ci leur convient très bien en terme de ressources...
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@Armelle
L’Etat ne s’est pas donné les moyens de réagir, c’est différent. Il a cru avoir l’opportunité de recentrer son action sur le régalien en laissant faire « l’économie ». Il se retrouve à poil aujourd’hui et on se demande à quoi il sert : défendre ses frontières en faisant la guerre ? puisque c’est l’économie qui dirige le monde, dans ce domaine là également elle se substituera aux états de moins en moins souverains (cf le réseau starlink de Musk coupé pour empêcher l’Ukraine d’agir...) -
@Armelle
...Recentrer son action sur le régalien ???
Mais c’est une blague !!! ... Avec une éducation nationale tjrs en échec total, 26ème sur 27 au sein de l’OCDE !!! Une sécurité qui s’étiole d’année en année, des services publics qui n’ont de services que le nom et peuplés de jenfoutres en déléguant de plus en plus de tâches vers le contribable, heureusement alors que l’état c’est concentré car si tel n’avait pas été le cas, où en serions nous ? On peut se demander !
Et puis évoquer le « laisser faire » dans un pays comme la France avec un interventionisme d’état comme jamais nous avons eu, il faut avouer que c’est assez rigolo comme propos !!!
La génèse du problème n’est pas que l’état soit de moins en moins souverain, c’est plutôt que de gouvernements en gouvernements, nous constatons de moins en moins de compétences, aujourd’hui c’est même l’apothéose, un gouvernement de chèvres style Closer, un ministre de l’économie qui est à l’économie ce que Pierre Peret est au nucléaire et dont les diatribes sont du niveau caniveau, un ministre de l’éducation qui sort à peine du berceau et le reste dont on ne sait ce qu’il fait là !
Le problème en France ce sont les partis qui, induisant des votes idéologiques, mettent potentiellement des incapables au pouvoir...Il est là le problème, et des gens comme Rousseau ou Boyard avec un QI de bulot de basse mer et propulsés à la députation en sont une belle démonstration...
Et si vous scrutez un peu ce qu’il se passe dans le privé, vous constaterez que l’efficience y est bcp plus présente, et pour cause, dans le privé on ne vit pas avec l’argent des autres, on a pas le choix, on ne vit des prélèvements obligatoires...
CQFD -
Et puis, pour votre gouverne, les 120 milliards de fortune de Besos (puisque vous le citez) ne sont pas du cash, plus de 100 milliars sont des actifs d’entreprises, des actifs qui (même s’ils sont surcotés) permettent l’investissement, donc la recherche de performance pour rester présent. Heu... Et garder les emplois !!!
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@Armelle
Et les dividendes... -
i@Michel DROUET
Les dividendes, ne les comptez pas 2 fois !!! Ce sont ses dividendes successifs qui en partie ont construit sa fortune en cash !!! Pourquoi rajoutez vous ce propos ?
...Il me semble que les mécaniques financières d’entreprise vous échappent qqe peu cher Monsieur.
Sinon, heu pour être empirique, vous aussi, lui, eux, enfin nous tous sommes des recevants de dividendes, comme en donnent le livret A par exemple, mais qu’on appelle intérêts, mais c’est même pire, cet argent facile n’est même pas issue de l’activité mais plus souvent de la spéculation
Mais à quoi bon de parler entreprise et finance d’entreprise avec un individu qui n’a jamais mis un pied dans une entreprise, et donc n’en connait absolument rien. RIen de rien !!!
Bonne soirée quand même... -
@Armelle
Remarque si il n’y avais que ca qui échappais ..lollll
C’est comme lorsque les escrologiste te causent d’écoligie ou mieux encore le delice ultime, la delectation promise, le savoureux à chaque met que chaqun un peu avisé aura de suite reconnu le mot« Energie »
Cad les moulins à vents, le smartgrid de pipile, les gus en Allemagne
ils sont meme en « avance » sur notre egerie de la bétise autoprocamé que bien sutr toi aussi aura reconnu, celui au palmares inconsté apres la disparition regretté de son clone que tu appréciais tant on regretté acolyte des bons moments (pour nous) cad pipile national et son sacro saint linky’s garni de ses moulins à vents
alimentés au pet de migrants nourris au cassoulet hallal
Les grunnens ecolos allemands en avance sur notre pipile, mais qui est en retard sur notre horloge cassée qui se crois géniale, remarquez dans les mesureurs de temps noyous avons ussi le maitre des horloges , bref ..
eux en sonts désormais à enlever leurs mopulins à vents pour y installer ...
..
devinez kouahhhh
Non pas des truc non poluuants...
des ...
des ..
centrales electriques au charbon, whouhihi hou hou hou hihi,
enfin pire même à la lignite qui est un charbon encore plus médiocre et polluant,
Le plus beau c’est comme pipile notre genie d’ici
les gus comme ca ils te regardent dans les yeux avec ce meme applomb commun en t’expliquant...« La plannettteuuu elle va mourrriirreeu à causeuu du Cé oohh deuux »
T’ain le niveau cognitif et le fanatisme de ces gens ca fais flipper,
Les memes qui t’envoyaient au nom de leurs certitudes communistes en camp de réeducation ou au goulag avec 100 millions de morts & disparus,
Ce n’est pas rien qu’ils sont a l’extreme gauche dans ce boulgi boulga informe qu’est la Nupes qui fais rien que par son nom fais penser à une maladie honteuse qu’une nana malpropre deficiente cognive de la t’a refilé car l’a attrapé
Enfin pour revenir un peu à l’energie grandement d’accord avec l’expert ici
https://youtu.be/W8B9nkXkbrMPas sur tout mais sur déja bcp, nobody’s perfect ...
Et ca bne semnle pas aller exactement vers les propos des escroclogistes qui nous vendent indirectement leurs moulins a vents pour le plus grand plaisir de 4 familles d’actionnaires(ce n’est pas dans cette video mais dans une autre)
et Total bien sur aussi, sontforts ces gens ils arrivent a te trouver de l’idiot utile gratuit qui prmotionnent leurs compte en banque bien garnis ^^ -
@Armelle
Encore raté ! j’ai travaillé en entreprise et je connais aussi très bien les subtilités de la comptabilité privé, et la lecture des comptes de résultats et des bilans
Ça ne vous évitera pas malheureusement pas de fantasmer sur le parcours des autres puisque c’est dans votre ADN et votre seul argument lorsque vous êtes poussée dans vos retranchements. -
@Ouam (Paria statutaire non vacciné)
Traduction, SVP ? -
@Ouam (Paria statutaire non vacciné) « pipile [...] pipile [...] pipile [...] pipile »
C’est plus de le haine, c’est de l’amour ?
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@Michel DROUET
Bah voyons !!! Vos idées fantaisistes et farfelues en matière d’économie ne peuvent refleter qu’un passage rapide et certainement pas dans le domaine de la gestion !!!
Vous n’écrireriez pas des sottises comme vous le faites à chaque assertion quand il s’agit d’argent, de répartition et de mécanique financière d’entreprise !
Et puis si vous saviez comme je m’en tape de votre parcours ou de celui des autres, ce qui m’intéresse c’est ce que vous écrivez !!! C’est juste que dans votre cas, votre parcours explique bien votre déconnexion au terme d’une carrière insouciante...
Quant à me percevoir dans mes retranchements dans cet échange est plutôt amusant, vos éléments de langage eccessifs feraient presque rire !!!
Lisez Ain Rand (la grève), je vous assure, elle vous libèrera de vos oeillères, ou Hayek, smith...
C’est quand même ahurissant qu’au terme de tant d’année de socialisme, vous n’ayez encore percuté sur le fait que celui-ci fabrique la pauvreté.
La valeur ajoutée d’un individu est la seule mesure capable « d’élever » une société, et la négliger c’est prendre un billet pour la médiocrité, en l’occurrence, une des grandes caractéristique de nos services publics...même la cour des comptes le mentionne sans détour !!!
Et que de nous pondre un article aujourd’hui pour annoncer que c’est l’économie qui dirige le monde, est le ponpom !!! Vous dormiez pdt ces quarantes années écoulées ? Vous venez de vous réveiller ? -
@pemile
Va falloir que tu portes plainte pour harcèlement non consenti à l’heure de la sieste ! -
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@Michel DROUET
AMEN quoi ??? -
@Michel DROUET
Va falloir te mettre à jour via L’ESCROLOGIE punitive de haute intensité -
Qui consomme trop ? Nous aussi en Afrique ?
Toutes les 4 secondes une personne meurt de faim dans le monde.
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@microf
Un mort de faim toutes les quatre secondes, chiffre, je crois, de la FAO.
Cela fait 7.884.000 morts de faim par année.
Les nantis ont l’habitude de dire que les régimes dits « communistes », ont causé, en soixante-dix ans, 60 millions de morts.
Admettons ce chiffre. On peut noter qu’il ne faut que 7,61 années au système capitaliste pour atteindre ces 60 millions.Cela prouve que le capitalisme, système actuellement largement répandu, est 10 fois plus efficace que les régimes dits « communistes », pour faire mourir les gens.
Je tiens à préciser que je ne suis pas un fanatique des régimes qualifiés de « communistes ». Non pas opposé au but proclamé de ces régimes, mais aux moyens pour y parvenir. Leurs moyens ne conduisant qu’à remplacer une classe d’exploiteurs par une autre.
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@microf
Selon MAC Macron Trogneux... celui qui meurt de faim en pleine rue n’a pas compris que sur le trottoir d’en face le boulot existe avec ou sans papiers !!! hum
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@microf
Qu’est-ce qu’elle a fait au Bon Dieu cette personne pour devoir mourir de faim toutes les 4 secondes ?Toutes les 4 secondes une personne meurt de faim dans le monde.
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@SilentArrow
DIEU est une invention pour mieux mourir en paix. -
Salut, non ABSOLUMENT PAS, faute majeure bien sur !! l’économie est avant toute chose un effet...de ce que nous sommes devenus et voulons..
de la dégénérescence de notre psyché suite à nos choix tous mauvais..
le chemin de la science objective ou le plus souvent mensongère mènera toujours au même résultat
quoique nous fassions et disons, 99% des humains s’auto exclus du désastre, alors que nous sommes ce désastre.............humain, genre je te tue et te vole mais c’est parce que l’oiseau mange des vers de terre et que la pie pique tes clés...
nous sommes une espèce qui est volontairement devenue misérable, mauvaise, méprisable, stupide etc
notre prochaine disparition sera un souffle nouveau , comme un chancre qui disparaît...alléluia
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@Géronimo howakhan
sauf de voir objectivement avec clarté que nous sommes cela..
aujourd’hui c’est le refus à quasiment 100%..on continue f
donc à creuser notre tombe, pour moi c’est en fait un suicide..
car on ne veut plus vivre, car naître = mourir -
@Géronimo howakhan
L’occident est un ange de souche, les autres sont des anges par défaut me souffle à l’oreille la fameuse communauté internationale en décrépitude avancée il est temps de vivre en harmonie avec un autre monde....vraiment. -
@charlyposte
Salut Charly, oui tout à fait pour moi aussi.
me choix est notre, guerre ou paix..
la masse crie GUERRE, autrement appelée compétition, d’ailleurs cette masse ne se réunit que pour la compétition qui élimine, de gré dans les stades et à la télé ou de force embauchée comme futur cadavre..
mais cette réunion n’en est pas une car compétition = élimination = guerre en est exactement à l’opposé..
etc bien sur...
en fait nous n’avons plus de choix réel...
naturellement coopérer avec équité est la seule route..
il n’y en a jamais eu d’autre, il y a une seule route et ne voulons pas aller dessus car naître = mourir.
on refuse de vivre en fait..
c’est un suicide lent, ou rapide..
Mes respects -
@Géronimo howakhan
Non, la masse ne crie pas « guerre », c’est l’apanage de quelques dirigeants comme Poutine, qui entraîne le monde vers le chaos, c’est tout ! -
@Michel DROUET
Salut si bien sur, compétition = élimination = guerre...le choix de tous , rares exceptions ; tout le monde veut plus que...
cette évidence pourtant superficielle n’est pas perçue, que dire du reste ?
MEs respects -
Giorgio Agamben : Ces jours-ci, les mots « crise » et « économie » ne sont pas utilisés comme des concepts, mais plutôt comme des mots de commande qui facilitent l’imposition et l’acceptation de mesures et restrictions que les gens n’accepteraient pas autrement. Aujourd’hui, la « crise » signifie « vous devez obéir ! » Je pense qu’il est très évident pour tous que la soi-disant « crise » est continue depuis des décennies et qu’elle n’est en fait rien d’autre que le fonctionnement normal du capitalisme à notre époque. Et il n’y a rien de rationnel sur la fonctionnement du capitalisme à l’heure actuelle.
Pour comprendre ce qui se passe, nous devons interpréter l’idée de Walter Benjamin que le capitalisme est véritablement devenu une religion, la religion la plus féroce, implacable et irrationnelle qui ait jamais existé, car il ne reconnaît ni les trêves ni rachat. Un culte permanent est célébrée en son nom, un culte dont la liturgie est la main-d’œuvre et son objet, l’argent. Dieu n’est pas mort, il a été transformé en argent. La Banque avec ses drones sans visage et ses experts a pris la place de l’église et de ses prêtres, et par sa commande sur le crédit ( comme les prêts à l’Etat, qui a si allègrement abdiqué sa souveraineté ), manipule et gère la foi - la rare et incertaine foi qui reste encore de notre temps. D’ailleurs, l’affirmation selon laquelle le capitalisme d’aujourd’hui est une religion est plus efficacement démontrée par le titre qui est apparu sur la première page d’un grand journal national, il y a quelques jours : « sauver l’euro Quel que soit le coût » . Voyez vous, le « salut » est un concept religieux, mais qu’est-ce que « quel que soit le coût » signifie ? Même jusqu’à sacrifier des vies humaines ? Car seulement dans une perspective religieuse ( ou, plus exactement, une perspective pseudo-religieuse ) pourrait-on faire de telles déclarations manifestement absurdes et inhumaines .
La crise économique qui menace maintenant de nombreux pays européens : peut-être elle généralement conçue comme une crise de la modernité dans son ensemble ?
La crise qui affecte désormais l’Europe n’est pas tant un problème économique, comme on nous dit, mais avant tout une crise de notre rapport au passé. La connaissance du passé est la seule façon d’avoir accès au présent. C’est grâce à leur quête pour comprendre le présent que les hommes, ou du moins les Européens, se sont senti obligé d’interroger le passé. J’ai précisé que cela impliquait « nous, Européens, » parce qu’il me semble, en admettant que le mot ’Europe ait un sens, il semble maintenant évident que ce sens ne peut pas être politique, ou religieux, ou même beaucoup moins économique, mais consiste dans le fait que l’homme européen, contrairement, par exemple, aux Asiatiques et Américains, dont l’histoire et le passé ont un tout autre sens, ne peut approcher sa vérité que par la voie d’une confrontation avec le passé, et donc, par le règlement de comptes avec son histoire. Le passé n’est pas seulement un patrimoine d’objets et de traditions, de souvenirs et de connaissances, mais surtout une composante anthropologique essentielle de l’homme européen, qui ne peut accéder au présent seulement en regardant ce qui s’est passé dans le passé. La relation spéciale que les pays européens (Italie et bien sûr Sicile sont exemplaires de ce point de vue ) ont, avec leurs villes, avec leurs œuvres d’art, et avec leurs paysages, n’est pas une question de préserver le plus ou moins précieux, mais externe et accessible, des choses : il s’agit de la vraie réalité européenne, sa survie incontestable. C’est pourquoi, en détruisant la campagne italienne avec le béton des routes et des trains à grande vitesse, les spéculateurs, tout en refusant de se priver de leurs bénéfices, sont en train de détruire notre identité. L’expression même, « biens culturels » est trompeuse, car elle suggère que le terme englobe certaines marchandises et en exclut d’autres, des biens qui peuvent être exploités économiquement et même vendus, comme si on pouvait liquider et offrir sa propre identité à la vente.
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