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Accueil du site > Actualités > Environnement > Climat : passer de la résignation à l’espoir avec Jean Jouzel et (...)

Climat : passer de la résignation à l’espoir avec Jean Jouzel et Pierre Larrouturou

"Ces sujets rendent fous" prévenait il y a déjà quelques années Bruno Latour. Pourtant les scientifiques s’acharnent de façon constante (mais vaine) depuis la fin des années 60 à nous convaincre que le mode de vie occidental actuel est incompatible avec les ressources naturelles et nous conduit dans le mur. Tout le paradoxe est là. Plus les perspectives environnementales sont alarmantes et terrifiantes et plus nous nous enfermons dans un déni de réalité suicidaire.

Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre ont résumé cette attitude dans ce qui constitue le titre de leur film documentaire sorti en 2009 : Le syndrome du Titanic. La formule choc reprenait ce qu'avait dit Jacques Chirac en 2002 déjà : "la maison brûle et nous regardons ailleurs".

Si les images choc et les vérités abruptes sont contre-productives pour mobiliser de l’opinion publique, il faut changer le fusil d'épaule et combiner, comme le souffle Gramsci, le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté. C’est dans cette nouvelle voie porteuse d’espoir qu’un collectif d’hommes de bonne volonté nous propose de nous engager à travers un appel pour la mise en place d’un pacte finance-climat destiné à éviter "que l’humanité se dirige, sans réagir, vers le chaos climatique".

L’initiative mérite attention tant en raison des auteurs du texte, le duo Jean Jouzel-Pierre Larrouturou, que de l’incroyable accueil qui lui est réservé aujourd’hui déjà chez les décideurs. Cela confirme que la seule alternative à la capacité de déni de la réalité si propre à l’être humain, c’est d’offrir une lueur d’espoir à laquelle se raccrocher.

Etre doué de conscience, l’homme vit avec le terrible poids de savoir que sa durée de vie est courte ce qui le conduit à adopter une attitude de jouissance maximale et immédiate (carpe Diem). Cette configuration est peu favorable pour prendre des décisions susceptibles de dégrader ce qui est perçu comme une qualité de vie immédiate au profit d’une amélioration considérée comme improbable de la situation environnementale susceptible de bénéficier aux générations futures.

Les contraintes pourtant sont là, scientifiquement établies. Il nous faut changer de braquet dans notre lutte contre le changement climatique si nous souhaitons ne serait-ce qu’en limiter les conséquences. La situation est suffisamment préoccupante pour nous inciter à passer d’une attitude molle de green-washing à une posture Churchilienne de mobilisation de toutes les forces dans une logique de guerre autour d’un seul objectif : gagner la bataille du climat.

Pendant longtemps, on a pensé que l’homme, piégé par sa propre puissance sur son environnement, finirait par réagir lorsque les signes du danger deviendraient évidents et visibles et que sa responsabilité dans ces bouleversements majeurs serait clairement établie. Las, aujourd’hui, à minuit moins cinq avant le grand cataclysme la grande mise en mouvement n’est pas engagée.

Les bons mots et les effets de tribune ne suffiront pas à nous sortir de la nasse dans laquelle nous nous sommes enfermés. Emmanuel Macron a certes réussi son petit effet en reprenant, dans un très réussi contrepied médiatique à Donald Trump, la formule de Ban Ki Moon secrétaire général de l'ONU : "Il n'y a pas de plan B car il n'y a pas de planète B". Pourtant une fois le tweet posté, que fait-on, concrètement ? Quel scénario est posé sur la table pour réorienter notre modèle économique assis sur le pillage et le gaspillage des ressources naturelles, sortir du cercle vicieux dans lequel nous sommes enfermés et engager une spirale vertueuse ?

Fatigués d’attendre ce qui ne vient pas, Jean Jouzel et Pierre Larrouturou ont le grand mérite d’avoir saisi le taureau par les cornes pour mettre sur la table des solutions concrètes immédiatement applicables. Ils ne proposent néanmoins qu’une réorientation partielle du système financier international, dans une sorte de pari de Pascal du XXIème siècle dans lequel il n'y a rien à perdre mais tout à gagner.

Nous sommes beaucoup à ne pas savoir si ça peut peut marcher mais, nous avons follement envie de le croire.


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36 réactions à cet article    


  • joletaxi 13 décembre 2017 10:03

    je n’ai pas lu votre ritournelle, cela n’a aucun intérêt, en déroulant la page j’ai juste remarqué ceci

    Les contraintes pourtant sont là, scientifiquement établies

    je vous signale que Mr. Jouzel, le prophète qui marche dans l’eau, a publié un bouquin dans lequel il reprend la courbe de Man, la hockey stick, qui a servi de tête de gondole de la clique pendant des années et qui a été ,après des véritables combats, prouvée fausse, que le GIEC, dans ses derniers rapports a d’ailleurs subrepticement balayée sous le tapis.

    Parler de sciences établie alors qu’un des promoteurs se permet ce genre de manipulation devrait rendre sceptique non ?
    oups, j’ai écrit le mot diabolique


    • joletaxi 13 décembre 2017 10:53

      les allemands devraient être notre référence non ?

      https://revue-progressistes.org/2014/12/04/quand-la-zdf-ridiculise-le-modele-energetique-allemand/

      si tout le monde joue le jeu, il n’y aura plus d’inégalités,
      on sera tous pauvres, mais au moins tous égaux,et les ours polaires pourront organiser des banquets sur la banquise


      • francois 13 décembre 2017 11:16

        @joletaxi
        vous serez pauvre de toute façon. il n’y a pas que le climat en bout de course. tout est sur la fin.


      • JC_Lavau JC_Lavau 13 décembre 2017 13:47

        @francois. Ou alors c’est Amora, la déesse de la moutarde, qui est montée au nez des autres dieux ?


      • francois 13 décembre 2017 17:02

        @JC_Lavau
        vous avez fréquentez l’Olympe ?


        Aussi

      • JMBerniolles 13 décembre 2017 23:04
        @joletaxi

        L’Allemagne n’est pas notre référence, c’est notre tutelle... 

      • JC_Lavau JC_Lavau 13 décembre 2017 10:58

        Déjà aux européennes de 2014, ce climastrologue comptait bien vous arnaquer de « mille milliards d’euros pour sauver le climat ».

        Il a donc eu immédiatement son temps t’antenne à la TV, au JT.

        • BA 13 décembre 2017 11:30

          Incendies en Californie : l’année 2017 a été une année record.

          Californie : les incendies provoquent des scènes d’apocalypse.

          Le gigantesque incendie Thomas, qui a détruit 800 maisons et brûlé 100 000 hectares, menace désormais Santa Barbara et d’autres communes du littoral.

          L’incendie Thomas, cinquième plus gros feu d’une année record en Californie, continue de faire des ravages et n’est encore circonscrit qu’à 20 % après plus de huit jours. Les flammes ont détruit 100 000 hectares, près de 800 maisons et en menacent 18 000.

          Partout à Carpinteria, cité balnéaire au bord du Pacifique, c’est la désolation. Les collines carbonisées dévalent jusqu’à l’autoroute, qui n’a pas toujours su arrêter les flammes poussées par des herbes et branches en feu propulsées par des vents dignes d’un ouragan. Le long de la plage, les palmiers qui symbolisent la Californie ne sont plus que de tristes troncs noirs et nus.

          « C’est la fin d’une ère pour notre famille », dit Don Thompson, debout sur les ruines de la maison de son frère, dont il ne reste que deux cheminées calcinées. « Ici c’était le jacuzzi, là il y avait une terrasse d’où on voyait l’océan », ajoute ce pilote de ligne à la retraite, montrant l’horizon enfumé par l’incendie de Thomas. « Il l’avait construite lui-même », se souvient-il. Son frère mort il y a quatre ans n’aura pas eu la douleur de voir sa maison avalée par les flammes, et sa belle-sœur a évacué les lieux à temps. Mais « il y a eu des larmes », admet-il pudiquement, dans la nuit de dimanche à lundi quand l’incendie a envahi Stanley Park Road, à Carpinteria, à quelques kilomètres au sud de Santa Barbara, un littoral qui fait partie des joyaux de la Californie.

          L’ancien pilote a grandi sur ces collines désormais calcinées qui s’étendent sur des dizaines de kilomètres. Il y vit encore avec sa femme, son neveu et d’autres membres de sa famille avec lesquels il exploite une plantation d’avocats. La moitié de leur verger n’est plus que cendres. Don Thompson a au moins le réconfort d’avoir pu sauver sa maison. Il n’a pas bougé pendant que des flammes de 60 mètres ravageaient les alentours « à 180 degrés autour de nous ». Sa femme et lui s’étaient préparés, ils avaient une pompe à eau, un réservoir, un générateur, etc. Malgré l’enfer autour de lui pendant la sinistre nuit, il avoue s’être arrêté quelques instants au milieu des efforts pour protéger sa propriété, saisi par « la majesté » de ce feu spectaculaire.

          Sur les collines, le feu fait encore rage, et des dizaines de bataillons de pompiers tentent de protéger les maisons et de créer « une ligne » pour endiguer le brasier, explique à l’Agence France-Presse Don Camp, capitaine de Calfire, l’agence californienne de lutte contre les feux. « L’humidité est critique, proche de zéro, on n’a jamais vu ça », ajoute-t-il depuis un parc où près de 500 pompiers ont établi une base. Plus de 6 000 sont mobilisés au total pour affronter Thomas. La sécheresse extrême combinée à des températures anormalement élevées pour la saison et les vents violents ont freiné le travail des pompiers. « Nous avons vraiment été gênés par la fumée, car les avions ne pouvaient pas voler et lâcher de la poudre ignifuge » ou de l’eau, poursuit Don Camp.

          Si le vent a faibli mardi, il risquait de repartir de plus belle la nuit venue, et « toutes les communes du littoral sont encore menacées », y compris Santa Barbara. Sur Toro Canyon Road, un commandant de bataillon renvoie les véhicules : « Le feu est très proche, c’est très dangereux, partez s’il vous plaît. » Derrière lui, un nuage de fumée progresse sur un versant boisé, masquant les flammes. En bas de cette route sinueuse où une maison a déjà été détruite, on voit quatre feux qui brûlent simultanément sur plusieurs collines. L’air vicié où flottent des cendres et qui rend le soleil rouge est irrespirable sur des dizaines de kilomètres. Dans la ville, tous les gens se promènent avec des masques respiratoires dans une ambiance post-apocalyptique.

          Sur Shepard Mesa Lane gisent des carcasses de voitures carbonisées. La maison de Ken Coffey a pour l’instant été épargnée. Dans la nuit de dimanche à lundi, les chaleurs autour des immenses flammes atteignaient près de 50 degrés, affirme-t-il. « C’était si dangereux, ces types sont vraiment courageux, ils s’aspergeaient d’eau puis ils y retournaient », dit-il des pompiers. Remettant son masque à gaz, Ken est déterminé à rester coûte que coûte. « Je vais peut-être griller, mais si je dois partir, quelle manière plus honorable qu’en défendant la maison familiale ? » conclut ce proviseur d’école à la retraite.

          http://www.lepoint.fr/monde/californie-les-incendies-ravagent-le-littoral-13-12-2017-2179206_24.php


          • francois 13 décembre 2017 17:03

            @Syracuse
            la connerie est ce qui distingue homo du reste des animaux.


          • JMBerniolles 13 décembre 2017 23:08
            @BA

            Ce qui est surtout notable c’est l"incapacité des USA à faire face à des catastrophes naturelles qui sont prévisibles et régulières.....  Louisiane, Miami, La Californie et ses feux, qui vit sous la menace de forts séismes...  Et le lamentable de la phase de reconstruction, d’indemnisation.....  Ce grand pays est dans une phase de déclin accéléré.... 

          • lionel 14 décembre 2017 08:06

            @BA
            Que ce soit en Californie, en Espagne comme au Portugal, vous constaterez que les images montrent, après les incendies, des maisons et des voitures littéralement pulvérisées, mais la végétation autour est encore intacte !!!
            Vérifiez par vous même.


          • zygzornifle zygzornifle 13 décembre 2017 14:36

            Quand on vit au RSA dans un immeuble pourri dans un quartier miteux on s’en b.. les c.... de la pollution, du réchauffement climatique, des écolos bobos, du Hulot a tete de bulot ,de la COP et de tous les parasites qui vont tortiller des miches comme des pom pom-girls la bas , on est en train de crever et plus on est de fous plus on rit .... La seule chose qui me rassure c’est que les riches auront leurs cancers comme les pauvres ils seront mieux soignés mais malgré cela ce n’est pas leur pognon qui les sauvera ils y passeront comme les sans dents .....


            • CORH CORH 13 décembre 2017 21:48

              @zygzornifle
              Sur la forme c’est un peu cru mais c’est vraiment vrai ça !
              les plus écolos c’est ceux qui on d’autres chats a fouetter , c’est ceux qui ont du mal a la fin du mois ! Puisqu’ils consomment moins.
              ils n’ont pas de maison BBC, eux ces couillons de pauvres,ils brulent de l’énergie fossile, oui mais quand ils le peuvent encore, beaucoup se pèlent le cul en hiver car ils ne peuvent pas se payer leur chauffage malgré cet infernal réchauffement climatique.


            • Parlez moi d'amour Parlez moi d’amour 13 décembre 2017 22:04

              @CORH

              Exact, quand on n’a plus un rond :
              plus de voiture, plus d’échappement,
              privé de bidoche, moins de pet de vache,
              la télé casse, plus d’électricité (ni de redevance) etc ...
              Évidemment pas d’avion pollueur, pas de piscine à remplir, pas de dressing surchargé ...

              C’est drôle comme le mot plus est équivoque, du pas assez au beaucoup trop.


            • Claude Courty Claudec 14 décembre 2017 01:48

              @zygzorifle


              Que tout le monde doive y passer, ça fait aucun doute, nous somme tous là pour ça. 
              Mais leurs mômes aussi, aux sans-dents, il l’auront leur cancer, et ça les empêche pas d’en faire des mômes ; 6 fois comme les riches !
              Alors plutôt que de se battre les couilles, les sans-dents, ils feraient mieux de moins s’en servir, comme ça ils seraient moins nombreux à se plaindre de leur sort.
              Sur 100 millions d’humains supplémentaires chaque année, 14 millions naissent parmi les riches et 86 millions parmi les pauvres (pas tous profonds).

              Pour comprendre comment et pourquoi, visiter :
              et https://pyramidologiesociale.blogspot.fr/ ou lire « Précis de pyramidologie sociale » 

            • CORH CORH 14 décembre 2017 15:18

              @Claudec
              completement a coté de la plaque, de quels sans dent parler vous avec ce sympatique mepris, les sans dent de Somalie ou les sans dents de chez nous ? Votre religion vous égare, dans tous les cas vous êtes inaudible, il est clair que les pauvres vous emm........ ! et quand je dis les pauvres, je devrait parler de la majorité des gens 


            • Claude Courty Claudec 14 décembre 2017 21:13

              @CORH


              Quand vous parlez de la majorité des gens, vous avez davantage raison que vous le pensez puisque les pauvres représentent – sans-dents compris –, objectivement et dans la relativité de la pauvreté, plus de 80% de la population.
              Quant à savoir s’il s’agit de ceux de Somalie ou d’ailleurs, nous sommes tous dans le même bateau. Le problème est d’ordre planétaire, quand les horreurs de flux migratoires qui ne font que commencer nous démontrent la facilité avec laquelle s’exporte la misère, pour la plus grande honte de l’humanité tout entière..
              Les pauvres n’emmerdent pas que moi, ils s’emmerdent d’abord eux-mêmes et emmerdent la société, qui en dépit de cela fait qu’ils prolifèrent 6 fois comme les riches.

              Vous-même n’êtes pas à côté de la plaque, vous êtes aveugle.

            • JMBerniolles 13 décembre 2017 17:13

              Vous ’des scientifiques’ comme s’il y avait une unanimité des scientifiques sur la question du climat. Et particulièrement sur l’hypothèse de l’effet majeur du CO2 anthropique.

              Jouzel à obtenu un prix Nobel politique. Ses prédictions datant de près de 20 ans en arrière n’ont pas été vérifiées


              • pissefroid pissefroid 13 décembre 2017 17:57

                @JMBerniolles

                Erreur faite par les journalistes,
                ce n’est pas Jouzel qui a eu le Nobel,
                c’est le giec qui emploie,
                entre autre,
                Jouzel.


              • JMBerniolles 13 décembre 2017 23:01
                @pissefroid

                C’est lui qui se l’attribue....  le Giec n’est pas une personne morale.

                Cette structure politique finalement n’est même pas un organisme de recherche, elle comprend des non scientifiques et elle est totalement dépendante des politiciens qui exploitent le thème du climat sous tous ses aspect, y compris la bulle financière qui est associée à l’engagement, ridicule sur le fond, de « sauver la Planète ». 

                Hollande allait sauver la Planète, Ségolène Royal les pôles .... Il vaut mieux en rire.

              • JC_Lavau JC_Lavau 14 décembre 2017 08:57

                @JMBerniolles. En effet, le Giec n’est pas une personne morale mais immorale.


              • Claude Courty Claudec 13 décembre 2017 17:20

                Une fois de plus, comment est-il possible que soit passée à la trappe la cause première de tous les maux de l’humanité qu’est sa surpopulation ?

                Il en est comme si la tête dans le sable, nos grands décideurs et responsables, au sens le plus engageant des termes, tirait un trait sur leurs erreurs et celles de leurs prédécesseurs, ayant tous encouragé depuis des siècles la croissance incontrôlée du nombre de consommateurs que nous somme tous, avant toute autre opinion ou considération.

                Hypocrisie ? Peur ? Lâcheté ? Crainte d’inquiéter ?...

                Reste à imaginer où cela mène l’humanité : peut-être sur Mars pour certains, mais la multitude des autres, que deviendra-t-elle (avec ou sans décroissance) ?

                Pour en avoir une idée, lire “Précis de pyramidologie sociale” https://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Daps&field-keywords=Pr%C3%A9cis+de+pyramidologie+sociale


                • joletaxi 13 décembre 2017 20:41

                  un dessin vaut mieux que 100 discours

                  https://www.contrepoints.org/2017/12/13/305418-one-planet-summit-nouvelle-marche-de-lempereur

                  le chantage à l’apocalypse a toujours bien marché pour tondre les idiots


                  • contrevenant 13 décembre 2017 21:51

                    Certaines études laissent à penser que le pétrole ne serait pas issu de bouleversements géologiques tels qu’ enseignés mais récurrents dans leur formation, vous vous êtes intéressé à cette vue des choses ?


                    • Le421... Refuznik !! Le421 14 décembre 2017 09:19

                      @contrevenant
                      Le pétrole, comme toutes les ressources carbonées, se régénère.
                      1 petit million de fois moins vite que nous le consommons...
                      Un détail.


                    • Le421... Refuznik !! Le421 14 décembre 2017 09:21

                      @Le421
                      Pardon, c’est inexact !!
                      Entre 20 et 300 millions de fois moins vite.
                      Renseignement pris... 
                      Soyons patients !!  smiley


                    • sweach 14 décembre 2017 10:55

                      @Le421
                      Il ne faut pas prendre pour vérité une théorie.


                      Comme @contrevenant, j’aime bien la Théorie du pétrole abiotique, surtout parce qu’elle expliquerait pourquoi nous avons toujours du pétrole en abondance alors qu’il y a 50 ans de ça, on nous disait qu’il n’y en aurait plus dans 50 ans.

                      Et encore aujourd’hui les même nous disent qu’on en aura plus dans 50 ans.

                      On peut quand même noter que la Théorie du pétrole abiotique n’a pas été invalidé mais elle n’est pas vraiment étudié, car la théorie d’une origine organique est trop bien encré pour être contre dite.

                    • sweach 14 décembre 2017 11:11

                      Vous pouvez un peu plus vous informer sur l’histoire de cette théorie à ce lien.



                    • popov 14 décembre 2017 07:35

                      Ce qu’il faut, bien sûr, c’est une taxe mondiale, gérée par un petit groupe de « sages ».

                      Non pas pour corriger les « méchantes » tendances du climat, ce qui est hors de portée de nos moyens, mais pour mettre dans les mains de quelques uns un budget faramineux qui servira à financer des projets aussi inutiles que lucratifs, des voyages en première classe, des séjours dans des hôtels de luxe, des festins dans les meilleurs restaurants, des conférences médiatisées où des stars Hollywood liront des textes préparés et le recyclages des amis politiciens à des postes payés royalement.

                      Une espèce d’embryon de gouvernement mondial encore plus opaque que celui de l’UE car encore plus distant du commun des mortels, par et pour une clique de nuisibles et au frais de tous le contribuables de la planète.


                      • Le421... Refuznik !! Le421 14 décembre 2017 09:17

                        La phrase la plus juste que je connaisse est :
                        Si la planète était une banque, il y a longtemps qu’on l’aurait sauvée...

                        L’écologie est incompatible avec la croissance perpétuelle et l’économie capitaliste.
                        Donc, l’écologie a perdu.

                        Tant que la situation ne sera pas vraiment catastrophique et que tout se cassera la gueule.
                        Mon estimation ? Fin du siècle...
                        Arrêtez de faire des gosses, c’est pas sympa pour eux !!


                        • imago imago 15 décembre 2017 18:30

                          @Le421
                          exact !!!
                          ceci dit je n’avais pas écrit depuis 10 ans sur A.Vox... et suis assez surpris de la tournure que ce média a pris...


                        • sweach 14 décembre 2017 09:43

                          Que de belle parole, mais il n’y a rien de concret dans cet article.


                          Moi je suis tout à fait pour qu’on arrête de polluer notre planète, les plastiques, les pesticides, les oxyde d’azote, les nitrates, les dioxines, les métaux lourds, etc ...

                          Concrètement, on peut agir sur l’industrie en les obligeants à respecter des normes et en imposant que cela soit respecté dans les produits d’importations, sinon on délocalise nos productions polluantes.
                          On peut développer l’industrie dans le trie des déchets
                          On peut développer des productions d’énergie moins polluante
                          On peut baisser nos besoin en énergie, en les utilisant mieux (isolation, ampoule led, moins éclairer les rue, ...)

                          BREF je suis pour qu’on s’occupe de la POLLUTION !!!!

                          Problème : on ne parle pas de pollution, mais de « réchauffement » et là commence un gros problème de fond, avec une ribambelle de contre vérité, de faux arguments et autres projections hautement théorique sans fondement concret.

                          Donc au lieu de s’attaquer à de vrai coupable (plastiques, pesticides, oxyde d’azote, nitrates, dioxines, métaux lourds, etc ...), ils s’attaquent à une molécule source de vie qu’est le CO2.
                          Ce gaz très bénéfique pour le développement de la vie sur notre planète, ce retrouve en première ligne de tous les maux causé par l’homme.
                          Une erreur historique qui fera la risée des générations future, car il me parait évident qu’on utilisera un jour le CO2 comme source d’énergie.


                          • popov 14 décembre 2017 13:00

                            @sweach


                            Tout à fait d’accord avec votre commentaire, à part peut-être la dernière phrase. 

                            Le CO2 comme source d’énergie ? Vous connaissez des réactions chimiques exothermiques où le CO2 serait un réactif ?

                          • sweach 14 décembre 2017 13:14

                            @popov

                            *Le CO2 comme source d’énergie ? Vous connaissez des réactions chimiques exothermiques où le CO2 serait un réactif ?*
                            Pourtant cette équation est connue :

                            2n CO2 + 2n H2O + photons → 2(CH2O)n + 2n O2

                            On l’appel basiquement la Photosynthèse, mais je conçois le coté incroyable et révolutionnaire d’une telle source d’énergie à partir d’eau, de CO2 et de lumière

                          • popov 14 décembre 2017 13:46

                            @sweach


                            Bonjour

                            Il s’agit d’une réaction endothermique : elle consomme de l’énergie (lumière) pour réaliser cette synthèse.

                            Cette énergie est stockée dans la molécule synthétisée et on peut récupérer cette énergie en brûlant cette molécule. C’est le principe du feu de bois : la molécule se recombine en CO2 et H2O en présence de l’oxygène de l’air. Certaines molécules synthétisées (sucres, amidon, cellulose pour les ruminants) sont aussi utilisées comme source d’énergie par les animaux.

                            La photosynthèse n’est pas une source d’énergie, mais une façon efficace de stocker l’énergie solaire sous forme chimique.

                          • sweach 14 décembre 2017 17:47

                            @popov
                            *La photosynthèse n’est pas une source d’énergie, mais une façon efficace de stocker l’énergie solaire sous forme chimique.*

                            Oui on peut dire aussi que le pétrole n’est pas une source d’énergie, mais une façon efficace de stocker l’énergie, blablabla ...

                            Vous pouvez jouer sur les mots, mais en attendant il est possible de produire de l’énergie à partir de CO2, H2O et de lumière

                            Sinon si vous voulez rentrer dans les détailles de la photosynthèse, c’est belle est bien une source d’énergie car elle permet la transformation d’ADP en ATP lors de la réaction, un accepteur d’électron qui fourni de l’énergie ^^

                            Si vous n’aimez pas la formulation « source » voyez le CO2 comme un intermédiaire indispensable, en attendant je suis persuadé qu’on n’a pas encore trouver le moyen de produire efficacement de l’énergie via le CO2 mais ce n’est qu’une question de temps.

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Henry Moreigne

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