Objectivons l’évolution climatique
Pourquoi il ne faut pas voir dans l’actuel mouvement « de masse » concernant l’évolution climatique quelque chose de nouveau ou une manipulation économique, mais la résurgence de croyances, de mythes et de superstitions anciennes.
Rien de nouveau sous le soleil
Dans toutes les civilisations plus ou moins primitives, l’homme a toujours eu avec le climat un rapport particulier, religieux, mystique. Les formes prises par ces superstitions depuis la nuit des temps ont toujours eu un caractère syncrétique, les croyances se succédant et les manifestations du mythe demeurant.
Dans l’esprit des humains, nous dirons de la « masse » (les « élites » dirigeantes se contentant soit de canaliser soit de manipuler), les phénomènes météorologiques comme la venue de la pluie, ou l’intensité du soleil, ou la force du vent étaient toujours issus de la volonté des esprits ou encore du ou des dieux. Dès lors, puisque le climat était le résultat d’une volonté, aussi immanente soit elle, il suffisait, pour influer sur le climat, que l’homme fasse appel à un certain nombre de rituels d’intercession. Il s’agissait de suppliques « motivées ». La crainte de la disette, voire de la famine était la motivation la plus fréquente mais nous retrouvons aussi dans les textes anciens des rituels liés aux vents, à la montée des eaux, aux migrations des animaux.
Il y avait dans certaines sociétés primitives et jusqu’à récemment en Amérique du Nord et en Afrique subsaharienne, les danses de la pluie. Dans d’autres, comme en Afrique du Nord ou dans le monde chrétien, il y avait des processions.
Lorsque nous regardons rétrospectivement ces rituels, nous ne pouvons que les trouver désuets et les participants parfaitement crédules. Comment une procession ou une danse peuvent-elles influer sur le climat ?
Pourtant, aujourd’hui, nous retrouvons exactement le même phénomène à travers les « manifestations en faveur du climat ». Des milliers d’être humains censés instruits des réalités scientifiques manifestent « pour le climat ». Nos médias, chaînes de télévision en tête, relaient ces images sous un prisme positif, sans jamais dénoncer la stupidité, l’inutilité, l’aspect dérisoire et purement mystique d’une telle démarche.
Il y avait, dans certaines sociétés comme au Moyen-Orient ou en Scandinavie, des sacrifices d’animaux commis à destination des dieux afin d’influer sur le climat.
Ces sacrifices étaient en réalité non pas des sacrifices d’ « animaux » à proprement parlé, mais des sacrifices de ce que les hommes d’alors avaient de plus cher. Il s’agissait d’une part plus ou moins importante de leur patrimoine constitué à l’époque essentiellement de leur cheptel.
Nous retrouvons aujourd’hui le même phénomène. Les hommes continuent à sacrifier ce qu’ils ont de plus cher à savoir leur voiture, leur confort, leur mode de vie, le progrès (qui est l’essence même de notre civilisation) dans le but de « calmer le climat ». La démarche consistant à « offrir » une part de son patrimoine ou de son confort, bref de ce que nous avons de plus cher dans l’espoir d’influer sur le climat est exactement le même que lorsque les anciens sacrifiaient un part de leur cheptel.
Il y avait, dans certaines civilisations, en particulier pré-colombiennes mais aussi scandinaves pour ce qui concerne en particulier le vent ou la venue du printemps, des sacrifices humains au climat. Pour ce que nous connaissons des civilisations précolombiennes, ces sacrifices étaient exécutés soit pour que brille le soleil, soit au contraire pour que tombe la pluie. Dans au moins un des cas (il semblerait que ce soit pour que vienne la pluie), les sacrifiés étaient des enfants (la plus grande fosse commune d’enfants sacrifiés à ce rite, celui du dieu Chimu, dieu des cultures, vient d’être découverte au Pérou)
Que voyons-nous aujourd’hui ? Une véritable campagne menée par les malthusianistes à ne pas faire d’enfants ou à en limiter le nombre. Ceux qui hier disaient que la planète ne pourrait pas nourrir plus de 3 milliards d’individus (nous sommes aujourd’hui plus de 7 milliards avec jamais, depuis l’existence humaine, aussi peu de famines) ont enfourché le cheval de l'évolution climatique pour tenter de justifier leur discours. Les enfants seraient source de modification climatique. C’est ce qu’affirme une publication de la revue anglo-saxonne Environmental Research Letters en juillet 2017.
Cette assertion est reprise par l’AFP qui diffuse une infographie qui sera reprise par tous les medias. Et tous les prophètes de l’apocalypse climatique de reprendre cette antienne. Il y a peu, un prince d’opérette, marié à une actrice de série B, annonce qu’il n’aura qu’un seul enfant afin de « protéger le climat.. » D’autres « hérauts » de la cause climatique se font aussi les prophètes de ce néo malthusianisme à la sauce climatique. Nous sommes bien en face d’une forme de sacrifices humains, de sacrifices d’enfants.
Dans bien des civilisations, l’homme a ressenti le besoin de mettre en place des intercesseurs avec le ou les dieux. Très souvent, les processions ou les manifestations pour le climat étaient présidées ou précédées par de jeunes vierges sur lesquelles, symboliquement, ont jetait de l’eau.
Aujourd’hui, nous avons Greta, symbole de la jeune vierge, pythie qui dans sa transe pubère « voit le CO2 à l’œil nu ». Pour que la symbolique soit parfaite, elle voyage sur l’eau (même si son entourage, ses contempteurs et sa famille voyagent quant à eux en avion...) .
Il n’y a donc, c’est le cas de le dire, rien de nouveau sous le soleil. Ce à quoi nous assistons aujourd’hui n’est que la répétition de tous les mythes et de toutes les superstitions que l’homme a vécus et entretenus dans sa difficile relation avec le climat depuis qu’il vit en société. Voltaire n’a-t-il pas écrit : « « Trois choses influent sur l´esprit des hommes : le climat, le gouvernement et la religion. ». Notre époque et son mythe ne sont-ils pas une belle illustration de cette vérité.
Mais à quel Dieu toutes ces manifestations sont-elles adressées ?
La grande différence entre les manifestations superstitieuses d’aujourd’hui et celles d’hier, quand bien même sont-elles si similaires, est leur destinataire.
Avant-hier les rituels, les sacrifices s’adressaient aux dieux ou aux esprits. Hier, les rituels, les processions, s’adressaient à Dieu. Aujourd’hui, les rituels que nous voyons fleurir autour de nous et pour lesquels tant de publicité est faite, semblent s’adresser à l’Homme.
Mais, en réalité, est-ce bien différent ?
Nous vivons dans une société qui a tué Dieu. Une société que je me plais à qualifier d’« huma-déiste ». Une société qui se vante de ne plus croire en Dieu, de ne plus croire aux dieux alors qu’en réalité, nous avons remplacé Dieu par l’homme.
Partant du principe que Dieu n’existe pas, l’homme s’attribue les pouvoirs qu’il attribuait hier à Dieu.
Si hier les rituels climatiques s’adressaient à Dieu ou aux dieux, car ils détenaient le pouvoir de modification et d’influence, alors aujourd’hui ils s’adressent à l’Homme car celui-ci se voit investi dans l’imaginaire collectif de ces mêmes pouvoirs.
Et c’est ainsi que les marches pour le climat qui remplacent les processions et les danses s’adressent aux dirigeants des hommes, ceux qui, parmi les hommes, sont censés avoir plus de pouvoir. Et c’est ainsi que les sacrifices qu’ils soient matériels ou humains sont faits à la gloire et au culte de l’Homme, dieu des temps modernes.
La logique d’imploration d’une force et d’un pouvoir supérieur qui influerait sur le climat est toujours bien présente… Rien n’a vraiment changé.
La théorie du complot autour de l'évolution climatique
Le complot économique
Parmi ceux qui ont pris conscience de la supercherie que constitue cette nouvelle forme d’Apocalypse qu'est l'évolution climatique anthropique, il y a ceux, derniers adeptes d’un marxisme économique qui a pourtant démontré son aberration, qui voient dans ce phénomène la main toute puissante d’un marionnettiste, le « grand Kapital » !
Et nous les voyons, nous les entendons, reprendre l’antienne de la manipulation économique, citant les « green power », les mutations forcées vers les véhicules électriques, les dérivés « carbone », les soutiens financiers à tel ou tel faux prophète…
Soyons clairs une bonne fois pour toutes. Lorsque vous entendez de tels propos, lorsque de pseudo analystes ou éditorialistes ou chroniqueurs ou pseudo « experts » veulent vous faire gober les « arrières-pensées » économiques du mouvement lié à l'évolution climatique anthropique en vous les déclarant « causes » de celui-ci, ils commettent une erreur monumentale. Ils inversent le principe de causalité. L’économie n’est que le fruit de l’activité de l’homme. LE FRUIT.
L’économie se situe en aval de l’activité humaine non en amont de l’activité humaine.
Faut-il pour autant nier qu’il y ait une dimension économique au sujet ? Bien sûr que non. Lorsque la société humaine rêve de nouveaux espaces, de nouveaux conforts, de nouvelles libertés, l’économie enfourche le cheval et multiplie les produits, les offres, répondant à cette attente. Lorsque le mouvement va vers moins d’artificiel, plus de naturel, révèle une attente baptisée « éco-responsable », l’économique répond aussi à cette attente et accroît son offre vers ce besoin.
Il faut comprendre que l’économie se fiche pas mal de savoir si c’est bien ou mal, si c’est vrai ou faux, l’économie répond à un besoin identifié. Elle répond ! Et donc n’est point à l’initiative.
C’est parce que l’homme veut croire en sa capacité à influer sur les phénomènes climatiques, c'est parce qu'il qualifie l'évolution climatique d'anthropique, que les acteurs économiques identifiant ce besoin viennent se greffer sur le mouvement.
Vous voulez du bio, on vous en donne, Vous voulez du solaire ? On vous en donne.
Il n’est donc pas possible, au nom du principe de réalité, de croire un instant à une thèse complotiste d’origine économique ou capitaliste quelconque. Le bon peuple adapte les anciennes croyances au monde d’aujourd’hui et l’univers économique, qui par principe ne porte pas de jugement de valeur, s’adapte et monétise.
Et le complot politique ?
Je ferais très vite sur le sujet car rien n’est prouvé pour l’instant et comme toujours dans ce type de choses, seule l’Histoire nous dira dans 50 ou 100 ans (si l’étude historique existe toujours…) ce qu’il en est vraiment.
Nous devons constater que derrière l’idéologie de l'évolution climatique anthropique avance, se profile, un projet de société particulièrement liberticide. Au nom et au prétexte de l’impérieuse nécessité écologique, nous voyons apparaître une société de plus en plus réglementée où le politique décide en lieu et place de l’individu de ce qui est bon ou pas de manger, de boire, de la manière de se chauffer, de s’habiller, de procréer, de prendre ses vacances, d’étudier, de se distraire, de se déplacer, d’investir… La remise en cause des fondements même de notre civilisation (bâtie sur le principe du « patrimoine ») est totale. Ne plus être propriétaire de livres mais les consulter en ligne sur des plates-formes permet de modifier les textes (bonjour 1984) sans que vous puissiez retrouver les versions originales, ne plus être propriétaires de DVD, de CD mais abonnés à des services permet, en plus de contrôler le contenu, de vous obliger à payer tous les mois au risque de perdre l’accès à la totalité de l’offre. Ce principe de « fil à la patte », vous rend totalement dépendant. Pour ceux qui ne comprendraient pas le pourquoi de la voiture électrique, prenez conscience qu’il est justement là.
Vous ne serez plus demain propriétaire de votre voiture, mais abonné à un service de voiture. Ce service mettra à votre disposition au moment et à l’endroit que vous souhaiterez des véhicules autonomes. Ces véhicules autonomes ne sont possibles qu’à condition d’être électriques. Les scientifiques ou les professionnels de l’écologie peuvent hurler au non-sens écologique de la voiture électrique, les professionnels de l’automobile peuvent hurler à l’aberration économique, il y a derrière la voiture électrique un vrai projet politique de société. La lutte que le pouvoir politique mène actuellement contre la propriété immobilière entre dans le même cadre. Si demain vous n’êtes plus propriétaire de votre domicile, plus propriétaire de votre véhicule, plus propriétaire de vos biens pour lesquels vous ne faites que payer un droit de jouissance mensuel, vous êtes « déracinés », donc mobiles et disponibles et dépendants donc prêts aux sacrifices nécessaires pour pouvoir continuer à jouir de vos biens. Dans la société de demain, la déchéance personnelle ne sera pas marquée pour l’individu par la perte de son emploi, mais par la perte de ses droits de jouissance (regardez déjà comme le fait d’être banni même temporairement d’un réseau social met certains en transe…).
Ainsi donc un corpus totalitaire s’installe dans nos sociétés occidentales. En qualifiant d’anthropique l’évolution climatique et en en faisant le fondement même de toute décision, le pouvoir politique se permet de culpabiliser les citoyens afin de leur faire admettre les mesures totalitaires comme légitimes (comme hier la pseudo « lutte contre le terrorisme »).
Pourquoi je pense que contrairement à la théorie du complot économique, celle du complot politique est plausible ? Parce que si vous regardez bien, toutes les instances qui ont tenu un discours légitimant l’aspect anthropique de l’évolution climatique sont politiques. À commencer par le très fameux « GIEC » qui n’est pas composé de scientifiques indépendants, mais de personnalités désignés par les gouvernements. Parce que les fameuses « COP » réunissent des politiques. Et enfin pour une raison profonde que nous retrouvons à travers toute l’Histoire, à tous les âges de l’Homme. Le besoin qu’éprouvent les tenants du pouvoir temporel de maîtriser « les corps et les âmes », c’est à dire ET le pouvoir temporel ET le pouvoir spirituel. En imposant une nouvelle croyance dont ils maîtrisent la pratique, nos dirigeants font revivre le totalitarisme théocratique que la religion chrétienne avait eu tant de mal à éradiquer.
Alors, le pouvoir politique manipule-t-il un mouvement populaire venu du fond des âges, la croyance en la possibilité « divine » d’influer sur le climat, ou est il à l’origine de sa résurgence ? Comme je le disais précédemment, seule l’Histoire, dans la mesure ou le travail de sape et de destruction dont cette science humaine fait l’objet (couper les racines) échoue, sera en mesure de nous donner une réponse définitive.
Pour conclure
En attendant, ne soyons pas dupes des enjeux et de la réalité des choses. Le climat a toujours évolué depuis qu’existe notre planète. Evolution climatique ? Oui, le climat varie, il a toujours varié, il n'a jamais été stable depuis que la terre est terre, et c'est normal ! La terre vit et le principe même de la vie, c'est l'évolution. Vous, je, vivons. Nos cellules, notre corps, nos capacités évoluent et ne sont jamais identiques tout au long de notre existence (même notre T°, d'ailleurs 😉) . Nous ne maîtrisons pas les paramètres de l’évolution de la terre. Hier, nous pensions que des esprits, des dieux pouvaient influer sur le climat, aujourd’hui, nous préférons croire, suprême manque de modestie, que c’est nous, êtres humains qui influons. Tout cela n’est pas plus vrai aujourd’hui que ce ne l’était hier.
Article paru sur MaVieMonArgent
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