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Accueil du site > Actualités > Europe > 3 ans de guerre en Ukraine

3 ans de guerre en Ukraine

« Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. (…) Et nous voyons maintenant que l’abîme de l’histoire est assez grand pour tout le monde. Nous sentons qu’une civilisation a la même fragilité qu’une vie. (…) Ce n’est pas tout. La brûlante leçon est plus complète encore. (…) Tant d’horreurs n’auraient pas été possibles sans tant de vertus. Il a fallu, sans doute, beaucoup de science pour tuer tant d’hommes, dissiper tant de biens, anéantir tant de villes en si peu de temps ; mais il a fallu non moins de qualités morales. Savoir et Devoir, vous êtes donc suspects ? » (Paul Valéry, 1919).

Le lundi 24 février 2025, cela fera trois ans que l'Ukraine est en guerre. Il faut bien comprendre que l'Ukraine est un pays similaire à d'autres pays en Europe, Kiev est comme Bucarest, Varsovie, Prague, Berlin, Madrid ou Paris, une grande capitale européenne avec beaucoup d'activité économique, culturelle, touristique.

Il faut imaginer que l'Ukraine ressemble aujourd'hui, dans sa partie est, au même enfer que le front du nord-est de la France pendant la Première Guerre mondiale. On peut faire le même parallèle. Les soldats russes, en envahissant l'Ukraine par le nord, depuis la frontière biélorusse, étaient comme nos Poilus d'août 1914 ; ils pensaient que leur expédition durerait quelques semaines, peut-être deux ou trois mois, et qu'ils reviendraient victorieux dans leur chaumière, la guerre finie. Pour l'Ukraine, c'est sans doute pire, car l'autocrate de Moscou comptait remporter la victoire en quelques jours, comme les troupes soviétiques avaient réussi à mettre sous contrôle la Tchécoslovaquie en 1968 ou la Hongrie en 1956. C'est-à-dire sans combat réel.

Les centaines de milliers de morts du côté russe comme du côté ukrainien sont de la responsabilité unique d'un homme, Vladimir Poutine, va-t-en-guerre nationaliste qui, pour réaliser la Grande Russie, n'a pas hésité tant à tuer cette multitude de personnes qu'à remettre en cause les règles élémentaires du droit international, et cela dès mars 2014 et l'annexion de la Crimée.

 

Ni l'Ukraine qui ne demandait qu'à être libre de décider son destin comme elle l'entend, ni l'OTAN qui n'était pas présente en Ukraine, ne constituaient une menace pour la Russie sauf dans le cerveau paranoïaque de Vladimir Poutine. Du reste, on a bien vu que la situation de la Russie est moins favorable aujourd'hui qu'hier car la tentative d'invasion de l'Ukraine a poussé la Finlande et la Suède à adhérer immédiatement à l'OTAN, alors que ces deux pays voulaient rester neutres (mais ils ont maintenant peur d'être envahis par la Russie). Si la prétendue opération militaire spéciale avait pour but de réduire les menaces avec l'OTAN, elle a été fortement contre-productive, d'autant plus qu'elle a fait exploser le patient travail de crédibilité internationale qu'avait pourtant réalisé Vladimir Poutine depuis son arrivée au pouvoir en 2000 pour la Russie.

Il faut saluer la résistance extraordinaire des Ukrainiens qui ont refusé de subir la décision de Vladimir Poutine, et en particulier de leur Président de la République Volodymyr Zelensky qui, par son courage et sa détermination, a maintenu la continuité de la nation ukrainienne. Contrairement à ce qui est proclamé par les désinformateurs professionnels qui n'abusent personne, même en fin de mandat, Volodymyr Zelensky est légitime car l'état de guerre du pays empêche constitutionnellement l'organisation d'élections libres et sincères. D'ailleurs, la question se poserait de définir correctement la liste électorale, si les habitants par exemple d'une zone annexée unilatéralement par la Russie mais encore sous contrôle militaire de l'Ukraine pourraient voter ou pas, etc.

Ce que certains courants politiques en Europe refusent volontairement de comprendre, c'est que la guerre en Ukraine concerne toute l'Europe, nous concerne, et le risque d'extension de la guerre par Vladimir Poutine est réel dès lors qu'il a évoqué la Grande Russie : les États baltes, la Roumanie, la Pologne, et bien sûr la Moldavie et la Géorgie dont le malheur commun est de ne pas appartenir à l'Union Européenne, sont sous la menace de nouvelles invasions poutiniennes.

Jusqu'à maintenant, l'allié américain était au rendez-vous de l'histoire et a aidé l'Europe dans sa défense, trop conscient de l'intérêt stratégique à protéger ses alliés les plus fidèles. Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche il y a juste un mois a considérablement changé la donne du continent européen.

 

D'une part, Donald Trump ne connaît que le langage de l'argent : si à court terme, il en fera profiter le peuple américain, ce qui reste à démontrer (l'augmentation des taxes douanières, c'est les consommateurs américains qui paieront !), à long terme, c'est une hérésie stratégique de se mettre à dos ses alliés les plus proches en valeurs. La dernière sortie de Donald Trump contre Volodymyr Zelensky sous prétexte qu'il a refusé de brader ses minerais précieux est particulièrement inquiétante dans la mesure où le Président américain serait prêt à aller jusqu'au bout de son chantage pécuniaire et à pactiser avec le tyran russe.

D'autre part, ce retournement des États-Unis qui voudraient négocier avec la Russie sans l'Ukraine et sans l'Europe est également très inquiétant. Il nous rappelle que rien n'est jamais immuable et que rien n'est jamais acquis dans les relations internationales, et ce sont les naïfs les premières victimes.
 

Cette instabilité internationale pourrait, je l'espère, provoquer une réaction salutaire, une sorte d'électrochoc dont seulement deux issues sont possibles : ou la mort, ou le réveil vers une Europe totalement indépendante des États-Unis, c'est-à-dire avant tout militairement indépendante des États-Unis.

Cela signifierait que la France est un pays crucial dans cette optique. Seul pays à disposer d''armes de dissuasion nucléaire à l'intérieur de l'Union Européenne, il est bien sûr la cible privilégiée de Vladimir Poutine qui n'a jamais cessé d'inonder la France de manipulateurs, désinformateurs, etc.

Et la France, consciente de cet état de fait, a su prendre ses responsabilités. On avait ironisé sur Emmanuel Macron lorsqu'il avait cherché à négocier, avant la guerre, avec Vladimir Poutine jusqu'à être reçu au Kremlin autour d'une immense table, tellement caricaturale qu'un auteur de romans aurait été incapable d'imaginer une telle situation. Aujourd'hui, on commence à se dire qu'Emmanuel Macron avait eu raison de quand même tenter la méthode diplomatique avant l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes. À l'instar de Jacques Chirac cherchant à dissuader les Américains d'envahir l'Irak en 2003-2004. En vain.

 

Emmanuel Macron n'a jamais failli à ses responsabilités diplomatiques et militaires et c'est l'honneur de la France. La réunion décidée très rapidement des Européens autour d'Emmanuel Macron à l'Élysée le lundi 17 février 2025 a montré une évidente réactivité européenne face à une collusion possible entre Vladimir Poutine et Donald Trump.

En France, les trolls pro-Poutine qui submergent les réseaux sociaux et le Web participatif de la parole du Kremlin depuis une vingtaine d'années, dont la motivation est anti-américaine par excellence, vont devoir changer radicalement leur mode de pensée avec la complicité d'un Donald Trump qui ne voudrait batailler que contre la Chine, si possible seulement économiquement.

Et l'Europe dans tout ça ? Il n'y pas de mystère, il n'y a qu'une seule décision que chaque État européen doit prendre pour résister aux enragements guerriers de Vladimir Poutine et à l'abandon lâche et vénal des États-Unis : il faut que chaque nation investisse massivement dans sa défense militaire, qu'il engage au moins 5% de son PIB pour son armée et son armement. C'est la seule réponse admissible, la seule qui peut être efficace pour engager un rapport de force avec un autocrate qui ne connaît que cette logique : combien de canons ? combien de divisions ?

Bien entendu, dépenser beaucoup plus en défense signifie réduire drastiquement d'autres budgets, et le seul budget qu'on peut réduire de manière drastique, en France, c'est celui des aides sociales, quelles qu'elles soient. Voulons-nous exister en tant que nation indépendante ou acceptons-nous de couler avec nos 35 heures, notre énième semaine de congé, avec notre retraite par répartition complètement déficitaire, etc. ? Elle est là la réforme de l'État : réaffecter les enveloppes budgétaires pour être sérieusement défendus par nos armées, tant de manière conventionnelle qu'avec la dissuasion nucléaire (qui ne suffit pas seule à défendre le pays).
 

On aurait pu penser que la classe politique française, inquiète de la situation internationale, propose des solutions, qui pourraient se résumer à du sang et des larmes. Eh bien, pas du tout. Au contraire, depuis l'été 2024, c'est à celui qui rasera le plus gratis, c'est à celui qui promettra le plus de clientélisme, avec une solution miracle, on taxe les riches, ce qui aura pour effet de taxer tout le monde (on est toujours le riche de quelqu'un), et pour autre effet de repousser à l'extérieur de la communauté nationale les vrais riches qui créent de la valeur ajoutée et qui ont les moyens de se délocaliser.

Il suffit de regarder le débat politique ultrapauvre de ces derniers jours. Un jour, les socialistes, en pleine perspective de congrès interne, déposent une motion de censure pour dire qu'ils sont dans l'opposition tout en faisant attention qu'elle ne soit pas vraiment adoptée car il ne faut pas exagérer, juste pour un mot prononcé par le Premier Ministre. Jeu de rôles mortifère pour un observateur étranger. Un autre jour, un potentiel candidat à l'élection présidentielle, habitué à la teinte de cheveux... mais en gris !, au lieu de présenter aux Français ses vues sur l'état du monde, sa vision géostratégique pour la France, ne cherche qu'à opposer les uns aux autres juste pour prendre un éventuel avantage sur un ministre dans la même course à l'échalote. Niveau zéro de la vie politique. Dire que ces deux partis représentaient les deux tiers de l'électorat il y a encore une dizaine d'années !

Bref, on n'est dans une situation pire que celle du Front populaire qui imaginait des congés payés, des augmentations, des loisirs, alors que Hitler remilitarisait à outrance l'Allemagne. Il y a un côté hors-sol des Français, j'écris bien des Français et pas seulement de leur classe politique qui ne fait que répondre aux désirs des électeurs par sondages interposés.

 

Le réveil, si réveil il y a (on peut mourir sans s'être réveillé), va être bien lourd à assumer. Tant pour les responsables politiques que pour les Français eux-mêmes. Rappelez-vous, en 1918, cela devait être la der des der.

Dans "La Crise de l'esprit", publié en 1919, Paul Valéry poursuivait : « Un frisson extraordinaire a couru la moelle de l’Europe. Elle a senti, par tous ses noyaux pensants, qu’elle ne se reconnaissait plus, qu’elle cessait de se ressembler, qu’elle allait perdre conscience (…). Et dans le même désordre mental, à l’appel de la même angoisse, l’Europe cultivée a subi la reviviscence rapide de ses innombrables pensées : dogmes, philosophies, idéaux hétérogènes ; les trois cents manières d’expliquer le Monde, les mille et une nuances du christianisme, les deux douzaines de positivismes : tout le spectre de la lumière intellectuelle a étalé ses couleurs incompatibles, éclairant d’une étrange lueur contradictoire l’agonie de l’âme européenne. Tandis que les inventeurs cherchaient fiévreusement dans leurs images, dans les annales des guerres d’autrefois, les moyens de se défaire des fils de fer barbelés, de déjouer les sous-marins ou de paralyser les vols des avions, l’âme invoquait à la fois toutes les puissances transcendantes, prononçait toutes les incantations qu’elle savait, considérait sérieusement les plus bizarres prophéties ; elle se cherchait des refuges, des indices, des consolations dans le registre entier des souvenirs, des actes antérieurs, des attitudes ancestrales. Et ce sont là les produits connus de l’anxiété, les entreprises désordonnées du cerveau qui court du réel au cauchemar et retourne du cauchemar au réel, affolé comme le rat tombé dans la trappe… ».


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (21 février 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
3 ans de guerre en Ukraine.
Zelensky : Poutine, c'est l'anti-Europe !
L'aide de la France à l'Ukraine le 6 juin 2024.
Emmanuel Macron très gaullien à la télévision pour expliquer la gravité de la situation en Ukraine.
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Ukraine en guerre : coming out de la Grande Russie.
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Ukraine en guerre : Emmanuel Macron sur tous les fronts.
Nous Européens, nous sommes tous des Ukrainiens !


 

 


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32 réactions à cet article    


  • leypanou 22 février 11:20

    En 3 ans de guerre, l’Ukraine et ses alliés n’ont même pas été fichus d’avoir récupéré 100 m² de terrain en dehors de l’aventurisme à Koursk et ils veulent continuer la guerre ? smiley


    • titi titi 22 février 15:57

      @leypanou

      Hummm....

      L’auteur a pourtant fourni une illustration qui montre clairement le contraire (entre la situation de mars 2022 et celle de maintenant)

      Du coup pourquoi vous écrivez des trucs débiles ?


    • Gégène Gégène 22 février 11:24

      Une question : quel sera le sort de la Transnistrie ?

      (s’il n’est pas réglé, ça pètera à nouveau)


      • Seth 22 février 14:33

        @Gégène

        Et quid de la Syldavie ?  smiley


      • Gégène Gégène 22 février 14:54

        @Seth

        Tintin la Syldavie !!!


      • Seth 22 février 14:56

        @Gégène

        Ah bon, la Syldavie n’existe pas ? Pourtant j’aurais cru...  smiley  smiley



        • titi titi 22 février 15:59

          @L’auteur

          Dans tous les cas on ne peut que dire bravo aux ukrainiens pour leur combattivité et leur bravour.

          Trois ans qu’ils résistent à la seconde armée du monde.

          Chapeau bas.


          • charlyposte charlyposte 24 février 11:28

            @titi
            C’est mal connaître une autre armée...celle des ombres et des marchands de morts smiley la faucheuse est d’ailleurs actionnaire depuis 2001...à ce jour il a une faux en or qui ne cesse de grimper en bourse... c’est dire smiley


          • Krokodilo Krokodilo 22 février 16:33

            Article comme un western de série B ou Z, genre les bons contre les méchants lesquels ont envahi les premiers, invasion « non provoquée » comme nos médias le rappelaient souvent au début, un élément de langage probablement concocté au GCHQ des Anglais. Devant cette mauvaise foi, il est inutile de répondre, sinon il y faudrait un article entier, chapitre par chapitre.

            Stricto sensu, l’Ukraine n’est pas « en guerre », aucune des parties n’a déclaré la guerre à l’autre, ce qui suffit à indiquer la complexité du conflit.

            Ce conflit n’a pas commencé en 2022 mais en 2014, et elle était envisagée par de nombreux analystes US et par des officiels ukrainiens bien avant.

            "On avait ironisé sur Emmanuel Macron lorsqu’il avait cherché à négocier, avant la guerre, avec Vladimir Poutine jusqu’à être reçu au Kremlin autour d’une immense table, tellement caricaturale qu’un auteur de romans aurait été incapable d’imaginer une telle situation."

            Il est ensuite allé à Kiev, et n’a absolument rien dit ou fait pour que Zélensky n’annonce un début rapide d’application des accords de Minsk, au point mort pendant 7 ans.


            • jjwaDal jjwaDal 23 février 16:15

              @Krokodilo
              Début 2022 il y avait encore l’épisode Covid et j’ai le souvenir qu’il y a eu un couac quand Macron a refusé de se faire tester de crainte de laisser des traces de matériel génétique aux mains des russes. La grande table était donc de rigueur...
              Il représentait alors un pays qui était garant des accords de Minsk 2 et avait avoué publiquement s’être torché avec pour laisser aux ukrainiens le temps de s’armer jusqu’aux dents pour reprendre le Donbass et ce n’est pas un préfet de région (européenne) qui aurait pu avoir le cran de dire que la France s’opposerait à toute entrée de l’Ukraine dans l’OTAN , voire qu’elle quitterait cette organisation si l’Ukraine était acceptée comme membre.
              Il faut juste en avoir une paire opérationnelle et savoir où sont ses intérêts et ni l’U.E., ni aucun des grands pays fondateurs ne semble le savoir.
              A part Victor Orban qui peut raisonnablement se faire passer pour un chef d’Etat en Europe ? Sholtz, Starmer, Meloni, Macron ?...
              Allons donc...


            • ETTORE ETTORE 22 février 21:03

              Je suis étonné, que dis je...Je suis médusé, ébahi, effondré,.....

              Qu’un professionnel de la fin de vie ( euthanasie comprise), tel que Rakoto, qui SAIT, quand une âme est à mettre en terre, et si le corps doit suivre son funeste avatar.....

              N’ai pas perçu, un seul instant, que le deuil, de sa personne, et de son pays, est désormais porté, par le principal demandeur de forces vives......

              Qui a quitté le dress code VERT de l’espoir, pour le NOIR......FUNêbre !


              • Seth 23 février 09:01

                Nous sommes dans le flou : à savoir si rakoko nous servira une nécro pour Bergoglio ou pas.  smiley


                • Lonzine 23 février 09:16

                  @Seth
                  c’est surement déjà prêt


                • Seth 23 février 15:36

                  @Lonzine

                  Je n’ai pas de doute là dessus. De toute façon il durera plus de jour que d’ans.

                  On parlait ce matin de risque de septicémie, possiblement foudroyante, allez savoir. On en fait grand cas sur les radios officielles.

                  Reste plus qu’à attendre « Non iam habemus papam ».  smiley


                • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 23 février 09:18

                  Une mafia , des truands donc, veut continuer à diriger le monde pour le voler..

                  mais le monde entier joue aussi à ça , c’est juste que les us ont gagné et sont en train de perdre donnant naissance peut être à d’autres gagnants qui vont aussi perdre un jours 

                  la roue du karma est en pleine puissance..

                  mais je vais malgré tout mourir...

                  et là on tourne en rond,

                  https://www.youtube.com/watch?v=CwsWAsArSqU

                  la réalité de la mafia us et esclaves par Ben Norton...

                  mon avis, ceci non dit dans cette video, est que ils essayent de trouver un truc pour se lancer dans l’atomique, les jolis champignons mortels hélas pour éliminer, tuer, voler encore plus etc..juste une suite logique des débuts dans cette partie du monde..

                  une non vie où la fuite impossible de la vie, car naître = mourir, se transforme en quête illusoire de pouvoir total, par démence non perçue..

                  plus je possède moins j’ai réussi à atteindre mon but dément , et on peut prédire que même si un groupe possède tout, rien n’ira, car ce que l’humain attend est une foutaise, nous ne faisons que essayer de fuir..

                  je fuis mais je perçois une quête..on fait tous ça..

                  demain riche, demain 3 maisons, demains 5 maîtresses, milliardaire etc 10 amants, demain je serais au sommet de l’Olympe , le réel dit : demain je suis mort..OOPS. =refus, panique, fuite impossible, souffrance, démence etc ..la névrose est là elle fait très mal et les autres vont payer pour ça, tiens encore une tentative de fuite impossible du réel..

                  car pour voir ma démence qu’est ce qui en moi regarde cette démence, ma démence

                  donc tout va bien d’après ma démence...

                  Ce qui est gênant entre autre, je veux dire à part les crimes de masse par millions et le reste est ceci :

                  Jacques Bénigne Bossuet "Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit."  


                  en clair on n’assume rien du tout..

                  c’est les autres, tous les autres mon bon monsieur, car moi ma démence qui se regarde dit que tout va bien , je suis parfait...



                    • chat maigre chat maigre 23 février 10:38
                      basile 23 février 10:08

                      Rakoto, qui devient le Quotidien macronien de AVox avec publication immédiate, croit défendre la France, la protéger de ses nombreux ennemis qui viennent perturber la doxa sur les réseaux sociaux.

                      Or c’est exactement l’inverse. C’est l’esprit Rakoto, cette doxa délétère qui règne sur le pays depuis 40 ans qui a précipité son déclin et aujourd’hui un risque d’effondrement. C’est l’esprit PS-UMP, devenu aujourd’hui Macron-LREM (la politique du chien crevé qui suit le fil de l’eau, cf. la dette) qui détruit notre pays.

                      On juge un arbre à ses fruits : le fruit de cet esprit PS-UMP-Macron est en voie de délabrement. On pourrait ajouter UE à cette liste d’acronymes.

                      Rakoto nous aide ici à comprendre (cf. son article 3 ans de guerre en Ukraine) les idées qui ont conduit là où nous nous trouvons, c’est-à-dire à peu près nulle part.

                      Je publie cette critique de l’article de Rakoto sur AVox TV car mon pseudo Fanny n’a plus accès à AVox Le média citoyen, allez savoir pourquoi (impossible de réinitialiser le mot de passe qui ne fonctionne plus, aucune communication avec le « contact » d’Avox). Seul basile, mon pseudo sur AVox TV fonctionne encore. Mais j’ignore si mon commentaire rattaché ici à un vieux fil de Avox TV sera lu. Je rédige aussi pour moi-même, pour prendre date (Avox est au moins un bon portefeuille médiatique). Mais si quelqu’un qui a accès aux commentaires du média citoyen pouvait transférer mon commentaire (en 3 segments vu sa longueur) sous l’article de Rakoto 3 ans de guerre en Ukraine, je l’en remercie par avance.

                      Le seul mérite de l’article de Rakoto est de citer l’un des esprits les plus lucides, les plus justes du XXème siècle, Paul Valery.

                      Pour le reste, les mots clé qui caractérisent cet article signé Rakotoarison sont « mensonge », « perroquet », « inversion », « orwellien », « émotionnel », « aveuglement », « paroles en l’air », autant dire le niveau le plus bas de l’analyse politique.

                      C’est triste car certains articles de Rakoto sont parfois de qualité, bien documentés, en particulier quand il est question de peinture. La puissance dévastatrice de l’idéologie et du parti pris écrase tout le reste, et ne rend pas service à notre pays.

                      Voyons dans le détail.

                      Le lundi 24 février 2025, cela fera trois ans que l’Ukraine est en guerre.

                      Quand un article débute par une énorme contrevérité, on se doute un peu de la suite … Tout un chacun sait que la guerre a commencé en 2014 quand l’Est de l’Ukraine s’est soulevé contre le pouvoir kiévien installé par les Occidentaux.

                      Une guerre civile dirigée par Kiev et ciblant des populations de l’Est du pays proches de la Russie. C’est ici le mot clé « mensonge » qui convient (au moins par omission). Cette guerre, d’abord civile (des milliers de victimes) puis inter-Etats (possiblement un million de tués et blessés au total) dure en réalité depuis plus de 10 ans.

                      l’autocrate de Moscou comptait remporter la victoire en quelques jours

                      Une mantra occidentale, inaugurée par un Alain Bauer dans nos médias dès les premiers jours de mars 2022 (« la Russie a déjà perdu la guerre »), et reprise par tous nos « perroquets » médiatiques.

                      Aucun dirigeant russe n’a annoncé une victoire militaire sur l’armée ukrainienne en quelques jours. On peut juste supposer que la Russie comptait sur un changement rapide de régime, un Maïdan à l’envers. Elle ne l’a pas obtenu du fait d’une réaction ukrainienne bien préparée et soutenue par les renseignements occidentaux, mais elle a réussi à engager des négociations en Turquie, qui ont été par la suite bloquées par les Anglo-Saxons, entraînant l’installation de la guerre dans la durée.

                      la Tchécoslovaquie en 1968 ou la Hongrie en 1956. C’est-à-dire sans combat réel.

                      Comparaison absurde, le pouvoir kiévien installé par les Occidentaux ayant été préparé par l’OTAN à la guerre contre la Russie durant 8 ans (2014-2022). Rien à voir avec l’armée hongroise de 1956 totalement contrôlée par l’armée rouge depuis Moscou. 1956/2022 : situations inverses au plan militaire. Les mots clé « inversion » ou « orwellien » sont ici adaptés.

                      sont de la responsabilité unique d’un homme, Vladimir Poutine,

                      Au moins discutable quand le Président de la 1ère puissance mondiale dit aujourd’hui autre chose. Ce qui est généralement admis est que la responsabilité anglo-saxonne bloquant les négociations début 2022 est majeure. Une chance d’obtenir la paix a été perdue par leur faute.

                      Après le million d’Irakiens tués inutilement, voici le million d’Ukrainiens et de Russes tués et blessés inutilement, avec probablement une défaite en Ukraine à la clé. Déclin de l’Occident faute d’une stratégie globale adaptée à notre temps. « Aveuglement » est le mot clé ici adapté, tant les stratégies néoconnes de redécoupage du Proche et MO et de conquête d’un nouveau territoire par l’OTAN se soldent par des échecs patents.


                      • chat maigre chat maigre 25 février 11:34

                        @basile
                        suite au commentaire ci-dessus

                        ni l’OTAN qui n’était pas présente en Ukraine

                        Mensonge évident. Les Anglo-Saxons, dirigeants de l’OTAN, ont préparé des années durant (2014-2022) l’armée ukrainienne à une confrontation avec la Russie.

                        Du reste, on a bien vu que la situation de la Russie est moins favorable aujourd’hui qu’hier.

                        Si la prétendue opération militaire spéciale avait pour but de réduire les menaces avec l’OTAN, elle a été fortement contre-productive.

                        Rakoto n’est sûrement pas un expert militaire, au fait des questions très techniques de sécurité, moi non plus. Paroles en l’air.

                        Il faudra attendre le résultat des négociations USA-Russie et l’avis subséquent des spécialistes pour voir dans quel sens l’équilibre stratégique et sécuritaire USA-Russie aura été déplacé à la fin de cette guerre. Il est déjà probable qu’il n’y aura pas d’armée appartenant à l’OTAN en Ukraine.

                        Le reste concerne les demandes de la Russie aux USA mi-2021 auxquelles les USA n’ont pas encore répondu (missiles, antimissiles, espace …). On verra, les adhésions à l’OTAN de la Finlande et la Suède, déjà membres associés (comme l’Autriche, pas encore membre formellement mais associée à des manoeuvres), ne changeant pas vraiment les choses de ce point de vue.

                        d’autant plus qu’elle a fait exploser le patient travail de crédibilité internationale qu’avait pourtant réalisé Vladimir Poutine

                        Poutine a déclaré son opposition à un monde unipolaire dominé par les USA en 2007 à Münich. Depuis lors, il a réussi à assembler un « Sud-global » favorable comme lui à un monde multipolaire. Tous les journalistes, même les nôtres, l’ont constaté. Affirmer le contraire est encore une inversion de la réalité.

                        a maintenu la continuité de la nation ukrainienne

                        Affirmation absurde, quand on constate que la guerre civile post 2014 a eu pour cause précisément l’absence de continuité et d’unité ukrainiennes, et quand on se souvient des paroles de Porochenko à l’adresse des citoyens ukrainiens de l’Est réfugiés « dans des caves » sous les bombes made in USA de Kiev.

                        les États baltes, la Roumanie, la Pologne, et bien sûr la Moldavie et la Géorgie

                        Pure invention, poussée par les trotskistes néocons (parti Démocrate US et PS français et affiliés) et autres pro-guerres OTAN habituels. Au-delà de la partie russe de l’Ukraine il n’y a plus rien de russe à inclure dans le prétendu « Empire russe ». Poutine n’a pas annexé les régions dissidentes de Géorgie et a refusé longtemps d’annexer la partie russe de l’Ukraine, malgré les demandes des habitants de ces régions.

                        La Russie n’a aucune visée territoriale sur les Pays Baltes, la Géorgie, la Moldavie … C’est au contraire l’OTAN, unique alliance militaire dans le monde, qui plus est très agressive (Serbie, Irak, …) qui cherche à s’étendre continument. Inversion orwellienne est le mot clé qui, encore une fois, convient ici.

                        c’est une hérésie stratégique de se mettre à dos ses alliés les plus proches en valeurs

                        C’est vrai pour le parti Démocrate et une moitié des Etats-Unis, c’est faux pour l’autre moitié et le parti Républicain reformaté à la mode Trump-Vance.

                        On ne connaît pas encore les tenants et aboutissants de la grande manœuvre géopolitique amorcée par Trump, mais Rakoto annonce par avance qu’il n’y a rien compris. On aura encore des surprises avec Trump.

                        Si Trump donne vie à une Europe puissance, sera-t-il un hérétique ? On est ici dans l’émotionnel, et l’inconnu.

                        le tyran russe.

                        Elu par 80% des Russes, mais il est vrai que chez nos eurocrates non élus agissant sous une Constitution rejetée par les peuples, cela n’a aucune valeur.

                        On a chez nous un « tyran » qui aimerait bien avoir ce score. Notre Etat de Droit est bien meilleur, c’est évident, mais notre « démocratie » qui a empêché les Français de se prononcer sur toutes les évolutions majeures du pays depuis un demi-siècle, Maastricht excepté, ne mérite pas ce qualificatif de « gouvernement du peuple par le peuple » (cf. article de Pierre Vermeren dans Le Figaro du 22 février).

                        et ce sont les naïfs les premières victimes.
                        Une allusion à nos gouvernement, au mainstream, à la doxa, à Rakoto ?

                        ou le réveil vers une Europe totalement indépendante des États-Unis, c’est-à-dire avant tout militairement indépendante des États-Unis.

                        Chiche ? En somme-nous capables vu nos élites sous perfusion idéologique (et pas que : linguistique, financière ...) américaine ? Nos Youg Leaders au placard ?

                        Pourquoi pas, mais alors faire de cette Europe indépendante une ennemie a priori de la Russie, en suivant ses ennemis historiques (Suède, Pologne, Pays Baltes) serait à nouveau une erreur énorme.

                        La seule façon de rendre à l’Ukraine sa partie orientale serait de faire une vraie paix sur notre continent, de Brest à Vladivostok, garantie par les nucléaires français, anglais et russe. Cela suppose une « OTAN » sans les USA.


                      • chat maigre chat maigre 25 février 11:35

                        @basile
                        suite et fin du commentaire ci-dessus

                        il est bien sûr la cible privilégiée de Vladimir Poutine qui n’a jamais cessé d’inonder la France de manipulateurs, désinformateurs, etc.

                        Je n’en ai jamais vu. De qui s’agit-il ? De Marine, d’Asselineau, de Philippot ? Rakoto a peut-être un œil spécialement exercé pour détecter cette submersion russe. Il doit nous en dire plus, qu’on soit à la hauteur sur le terrain dans la défense de notre pays (je suis diplômé commando de Givet).

                        Qu’à un moment où notre pays déclare avec ses alliés une sorte d’embargo contre la Russie, celle-ci cherche à nous créer quelques désagréments cyber ou autres, n’en soyons pas surpris. De là à voir des Russes partout, affection qui atteint les fanatiques de notre doxa : dès qu’ils entendent un semblant de critique de notre Mozart, ils croient avoir affaire à un pro-Poutine (ce dernier ne se prend cependant pas pour Moussorgski).

                        En France, les trolls pro-Poutine qui submergent les réseaux sociaux et le Web participatif de la parole du Kremlin depuis une vingtaine d’années, dont la motivation est anti-américaine par excellence

                        Dans un pays comme le nôtre, s’il était encore souverain, il n’y aurait aucune raison d’être pro-Poutine ou pro-Trump. Mais le statut de vassal (lois américaines extra territoriales) peut effectivement inspirer une certaine réserve vis-à-vis du suzerain.

                        et à l’abandon lâche et vénal des États-Unis 

                        Réflexion déplacée, du dépit et de l’émotionnel qui augure mal de l’Europe puissance à la mode Rakoto, par ailleurs appelée de ses voeux.

                        au moins 5% de son PIB pour son armée et son armement. C’est la seule réponse admissible, la seule qui peut être efficace pour engager un rapport de force avec un autocrate qui ne connaît que cette logique : combien de canons ? combien de divisions ?

                        Une Europe puissance qui baserait sa stratégie sur une confrontation avec la Russie, façon guerre froide, en adoptant l’agressivité de l’OTAN désormais purement européenne ferait fausse route.

                        La Russie n’aurait aucune raison de chercher à affronter une OTAN purement européenne, forte de 450 millions d’habitants et beaucoup plus riche et mieux armée que la Russie.

                        En revanche, les tentations seraient fortes pour cette Europe puissance d’affronter la Russie vu sa supériorité (cf. projets de démembrement de la Russie, cf. l’agressivité de l’OTAN américaine en Serbie démembrée, en Irak éclaté …). Mais elle ne le pourrait pas car la Russie, dans la configuration du faible au fort, aurait recours à ses armes nucléaires pour se défendre.

                        Il faut être bien armé, bien d’accord, d’autant que notre industrie de l’armement est excellente et notre dissuasion nucléaire nous protège, mais s’armer dans la perspective d’une confrontation militaire avec la Russie ne servirait pas davantage que durant la guerre froide.

                        Staline n’a pas cherché à envahir la France, il s’est créé à Yalta un bouclier défensif avec les Pays de l’Est, à un moment où l’Ouest avait la bombe atomique, pas encore l’URSS. Poutine a déjà visité Versailles et n’a aucune raison d’y revenir. Et si de nôtre côté nous voulons retourner à Moscou … on sait à quoi s’en tenir : le feu, comme en 1812, mais nucléaire cette fois, et pas qu’à Moscou.

                        Une posture agressive de l’Europe vis-à-vis de la Russie, incrustée dans les esprits depuis 3 générations, est le cadeau empoisonné que nous laisseront les USA, qui n’ont jamais admis l’équilibre stratégique nucléaire avec l’URSS et la Russie et ont utilisé l’Europe pour le contester.

                        Les USA se tournant désormais vers l’Asie, l’Europe peut passer à autre chose. En a-t-elle encore les moyens politiques, psychologiques, mentaux, après un XXème siècle qui l’a détruite ?

                        le seul budget qu’on peut réduire de manière drastique, en France

                        Le bruit de fond qui monte n’est pas celui-là. Il s’agirait de réduire le montant de nos retraites. Mais comme le « Mozart de la finance », incapable de maintenir le niveau de vie de ses vieux concitoyens, a été élu par les retraités, il lui faudra trouver un moyen dissimulé d’y parvenir. On le dit malin …

                        Hitler remilitarisait à outrance l’Allemagne

                        Il manquait à cet article de Rakoto le reductio ad hitlerum, qui traduit souvent la pauvreté et la fausseté des arguments. Le voici. Ce n’est sans doute pas avec ces idées fausses qu’on bâtira une Europe puissance.Quand l’Europe comprendra que la Russie ne recherche pas d’espace vital et ne répand aucune idéologie mortifère hors un conservatisme de bon aloi, on aura une chance de vivre dans une Europe enfin apaisée, riche (et puissante).A la condition de ne pas aller provoquer l’ours à la façon Barroso : « l’Ukraine, soit elle est à nous dans l’UE (donc dans l’OTAN américaine) soit elle est à vous, elle ne peut pas être entre les deux ». Barroso est un autre fauteur de cette guerre, l’hubris et l’arrogance pouvant être des armes mortelles.


                      • olivier cabanel olivier cabanel 23 février 10:43

                        @ l’auteur

                        cultiver la mauvaise foi à ce niveau, c’est fort !!!  smiley


                        • Seth 23 février 15:39

                          @olivier cabanel

                          A moins de ne lire que vous-même, ne faites pas l’étonné.  smiley


                        • Parrhesia Parrhesia 23 février 10:45

                          >>>  (l’augmentation des taxes douanières, c’est les consommateurs américains qui paieront !) <<<

                          Faux ! Absolument faux !!!

                          La perception des taxes douanières sur les produits étrangers alimente le budget global de l’Etat.

                          Elle contribue à renforcer la capacité d’investissement productif sur des produits de consommation intérieure que les importateurs/profiteurs n’ont plus intérêt à importer. Mécaniquement, elle abaisse ainsi  l’assiette de l’impôt

                          Ceci, du moins, dans les nations raisonnablement gouvernées par des gens respectables.

                          Car, bien sûr, dans d’autres nations moins bien gouvernées, (suivez mon regard), la perception des taxes douanières peut ne pas être consacrée à l’investissement productif et à la diminution de l’assiette de l’impôt.

                          Dans ce second cas (toujours en suivant mon regard), la recette douanière est plutôt consacrée à l’amélioration de la gamelle de profiteurs de tous poils qu’à la diminution de l’assiette de l’impôt !

                          C’est généralement ce qui se produit dans les pays où l’on rejette un de Gaulle et ses analyses socio-économiques pour finir par les remplacer par ce qui gouverne désormais la France.


                          • Seth 23 février 15:42

                            @Maître Yoda

                            Que les yankis crève du fentanyl ne me gêne pas le moins du monde.

                            Mieux, on devrait faire en sorte que les gi en soient addict. Rien n’est jamais complètement négatif.  smiley


                          • Parrhesia Parrhesia 23 février 11:39

                            >>> en attendant que la production se renforce au USA. <<<

                            Tout-à-fait exact. Mais le point crucial de gouvernance n’est pas là !

                            Le point crucial c’est la décision qui doit impérativement être prise le plus rapidement possible est de savoir si nous devons inverser la spirale descendante actuelle par le retour au système socio-économique du capitalisme régulé ou si nous devons nous suicider en restant asservis au système actuel.

                            Évidemment, le lourd handicap de la période intermédiaire doit être surmonté. Ce fut le cas en 1958 pour la France. Mais cela, c’est inévitable et il fallait y penser avant de tout flanquer par terre dans le seul intérêt de la minorité mondialiste actuellement triomphante.

                            Sur le fond, et nonobstant les outrances manifestes, Trump a techniquement raison dans sa conception du système douanier et il aura raison aussi longtemps que le monde ne sera pas redevenu le paradis terrestre annoncé par les mondialistes !


                            • Parrhesia Parrhesia 24 février 05:39

                              @Parrhesia

                              Mon ordi ayant buggé , le commentaire ci-dessus de même que la présente réponse s’adressent à Maître Yoda (23/02. 11H20.)

                              Les statistiques Mexique/USA que vous nous indiquez ne peuvent constituer à elles seules un élément de jugement sur les effets du protectionnisme.
                              Sans avoir étudié les particularités des échanges de fruits et légumes entre ces deux pays, il est clair que par principe, les droits de douanes, même s’ils sont déterminants en ce qui concerne un volume d’ échanges, ne représente qu’une partie des éléments qui influence ce volume.
                               Par exemple si ce taux de droits de douane à  l’importation est insuffisant pour compenser un coût de production particulièrement bas dans le pays exportateur, ou encore pour compenser les conséquence d’une opération de dumping de ce même pays exportateur, il est clair que la balance commercial du pays exportateur restera avantagée au détriment de la balance du pays importateur.
                              Et ceci sans parler de l’ impérative nécessité des contrôles et régulations douanières dans tous les cas de transfert illicite de bénéfices par falsification des prix. Etc. Etc.
                              Pour résumer, il est temps de comprendre que les victimes des différentes formes de protectionnisme ne pas sont celles qui en ont la maîtrise et les pratiquent sans bruit mais avec efficacité.
                              Non ! Les principales victimes du protectionnisme sont ceux qui se sont laissé persuader qu’il est inutile, voir préjudiciable au consommateur.
                              Pour vous en convaincre, essayez seulement de baisser artificiellement le prix d’une petite cuillère française au point de la rendre commercialement accessible aux marchés Chinois, Russe ou Indien. Et vous m’en direz des nouvelles.

                            • ETTORE ETTORE 23 février 20:18

                              Nous sommes désormais en état d’inertie totale.

                              Nous étions, avant Trump&DOGE, dans un mouvement qui semblait impossible à inverser.....

                              Ce qui est en train de se passer, est d’un dégagisme ébouriffant, Un nettoyage à vitesse grand V.

                              Les actions menées par Trump& DOGE, laissent présager des changements, chez nous, qui avant, relevaient du rêve impossible..

                              Actuellement, toutes ces affaires scabreuses, qui sont déchenillées à longueur de faits obscènes, tels que les, coups de couteau, les juges complétements allumés, les affaires de pédophilie, les magouilles élyséhaines....etc etc

                              Tout cela se rajoute, comme une compilation de rebus à dégager, à un espoir devenu possible, qu’il se présente bientôt, ,un équivalent français, à ce coup de balai, qui nettoie ces écuries d’Augias, dans lesquelles, les chevaux ont été remplacés par des pourceaux, castrés de la queue, et du reste,, parce que voulu ainsi, par ceux qui s’en servent, eux, sans vergogne.

                              Bénéficiant encore( mais pour peu de temps) du crédit cumulé, par toutes ces années, de mise en place, à différents niveaux des institutions, de personnes chargées de protéger ce système de l’intérieur. ( mais pas contre ce qui arrive maintenant, de l’extérieur, qui avant, était protecteur également )

                              Chaque affaire menée par les US, chaque crétinerie avancée par nos « législateurs et dés putés » entre en résonance , avec un amalgame automatique, qui marche désormais main dans la main, avec l’idée du dégagisme..

                              Combien de temps va durer, ce temps planant, que cette Yourope, pensait conserver tout à loisir, pendant ses oeuvres destructrices ?

                              Le même, que celui laissé, à notre Moutmouté 1er, qui vas décrocher, par des actions, autres que celles qu’il à réprimé avec sa garde prétorienne.

                              Arriveras, le moment, ou, UN petit détail, seras la goûte, qui ressembleras à un tsunami.

                              Et cette gougoute, je pense savoir, qui vas la cracher.


                              • mac 24 février 09:39

                                Cela signifierait que la France est un pays crucial dans cette optique. Seul pays à disposer d’’armes de dissuasion nucléaire à l’intérieur de l’Union Européenne, il est bien sûr la cible privilégiée de Vladimir Poutine qui n’a jamais cessé d’inonder la France de manipulateurs, désinformateurs, etc.  


                                Pas besoin de lui, les manipulateurs les plus nombreux se trouvent à l’intérieur et même sur AVX et font le plus souvent le jeu du gouvernement, suivez mon regard...


                                • mac 24 février 09:40

                                  Les actions menées par Trump& DOGE, laissent présager des changements, chez nous, qui avant, relevaient du rêve impossible..  

                                  Chez nous, y a vraiment du boulot !


                                  • mac 24 février 09:46

                                    La technique de Rakoto semble être le pilonnage constant, sur ce site, de l’idéologie gouvernementale, pour toutes les brebis égarées qui ne se contenteraient que de sites comme AVX en délaissant la Pravda de FranceradioTV.

                                    Et et ses articles passent chaque jour...


                                    • Legestr glaz Legestr glaz 24 février 10:50

                                      @mac
                                       Et les articles de Rakoto n’apparaissent même pas en modération.

                                      Pendant ce temps là, d’autres y croupissent et ne sortiront jamais parce que « politiquement incorrects ». Agoravox est sous contrôle.


                                    • ETTORE ETTORE 24 février 12:05

                                      Rakoto, EST le «  doigt de dieu  » !

                                      Reste à savoir, quel est CE « dieu »

                                      et, ou ce « dieu  » à mis son doigt, DANS Rakoto.

                                      Et, LA question subsidiaire est : « Jusqu’où ! »

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