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Grand Lyon : les « poids lourds » s’entendent pour une bonne gouvernance

Ils ne sont pas forcément d’accord politiquement, mais ils ont décidé de travailler dans un objectif commun : placer Lyon parmi les 15 (et pourquoi pas 10) métropoles européennes les plus attractives.

 
Depuis sept ans, le Grand Lyon, la Chambre de commerce et d’industrie, la Chambre des métiers et de l’artisanat, mais aussi la CGPME, le Medef et le Pôle universitaire de Lyon ont décidé de coordonner leurs actions en se réunissant sous une même bannière : "Grand Lyon, esprit d’entreprise".
 

Une culture du faire ensemble
Cette concertation a permis des actions concrètes qui rendent plus visibles les capacités et le potentiel lyonnais. "Il y a encore quelques années, lorsqu’on allait à l’étranger, nos partenaires ne comprenaient pas à qui ils parlaient. Aujourd’hui, nous avons une communication et un logo commun, autour du concept ONLY LYON", note Guy Mathiolon, président de la CCI. Cette forte visibilité donne aujourd’hui de nombreux fruits, ce dont se félicite aussi Lionel Collet, responsable du pôle universitaire lyonnais. "Sur 46 projets au niveau national, six en provenance de notre région ont été retenus par le plan Campus. Ces financements vont permettre de rénover les locaux des universités qui en ont bien besoin, mais aussi de développer notre réseau : déjà six nouvelles universités frappent à la porte, dont l’INSA et l’université Jean-Monnet de Saint-Etienne, par exemple".

Les limites du Grand Lyon
Justement, cette "ambition" pose la question des limites du Grand Lyon. Pour Gérard Collomb, il n’y a pas de problème. Plutôt que de créer de nouvelles structures juridiques, il se dit partisan d’actions "pragmatiques". "Lorsqu’on développe une gare spécifique pour connecter les populations de l’Est de Lyon au réseau de transport en commun, ils s’aperçoivent de ce que la collaboration peut apporter concrètement". Le très sarkozyste François Turcas s’enthousiasme. C’est qu’en tant que président de la CGPME, il a tout à gagner à ce travail en réseau. "Les petites entreprises représentent la part la plus importante des pôles de compétitivité : que ce soit AXELERA (qui réunit les entreprises de la Chimie), Imaginove (les logiciels et jeux vidéo) ou encore Urban Trucks (les entreprises du transport), toutes font appel à des petits entrepreneurs".

Des secteurs stratégiques bien définis
Et ce plan de gouvernance crée beaucoup d’ambitions : grâce à l’installation par la région des bureaux ERAI (Entreprises Rhône-Alpes International) dans le monde, nous savons déjà que Lyon sera présente à la foire internationale de Shanghai, qui devrait être "éclairée" par les entreprises du cluster lumière.
Les "secteurs stratégiques" sont maintenant bien définis : sciences du vivant, technologies propres ou "cleantechs", secteurs émergents et créatifs.
Lyon développe aussi des projets à Dubaï et de l’autre côté de la Méditerranée, avec en particulier la création par la Chambre des métiers de filières d’apprentissage entre Lyon et le Maroc.

La culture fait son entrée
Nouveauté pour cette période 2008/2013 : l’adjoint à la culture de la ville de Lyon, Georges Képénékian, a réussi à s’infiltrer parmi tous ces férus de "business". Lyon étant candidate pour devenir capitale européenne de la culture, il a tenu à rappeler le poids "économique" de cette activité.
Et comme le projet européen impose de trouver des cofinancements, une association des entreprises et industriels sera mise en place. Objectif : appuyer financièrement la candidature de la ville. Pour faire bonne mesure, c’est un autre "poids lourd" qui sera président de cette association. Il s’agit du patron de Renault Trucks, Stefano CHMIELEWSKI.
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1 réactions à cet article    


  • melanie 9 juin 2008 19:42

    Tout cela ne fait qu’assoir plus encore Lyon comme puissante région industrielle française.

    En dehors de cela- et du developpement particulière de la Drôme et de l’Isère en bio -, la place de l’environnement et du "developpement durable" est où  ??

    Dans un urbanisme concerté et une limitation de l’étalement urbain ??

    Car Lyon et le Grand Lyon, ça en jette, c’est vrai, mais d’un point de vue de la polution atmosphérique - notamment grace au tunel de Fourvière - et à cause d’une industrie chimique très présente et depuis longtemps - Fezin entre autres - , reste une ville assez oppressante.

    Qu’est-il fait pour limiter la circulation automobile - hormis le "velib’"lyonnais - ?

    Pour doter Lyon d’un autre poumon que le Parc de la tête d’or ??

    Bref pour donner à quelqu’un l’envie d’y migrer hormis le travail ??

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