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Brexit, pourquoi l’UE demande-t-elle autant d’argent - et pourquoi les négociations vont échouer

Combien l'Union européenne exige-t-elle du Royaume-Uni en guise de "solde de tout compte" pour le Brexit, pourquoi ce paiement, pourquoi le gouvernement britannique est-il si embarrassé et agité - et pourquoi l'échec des négociations débouchera très probablement sur un Brexit "dur" sans accord commercial.

Voici la première des "Leçons de choses du Lundi" du Nœud Gordien.

Série "Les leçons de choses du Lundi" - N°1

La question de fond : Payer combien, et d’ailleurs pourquoi ?

Mettant à part tout l'aspect politique de la question – certes fondamental, et on y reviendra plus loin – qu'est-ce que la Grande-Bretagne devrait payer, dans le sens « ce qu'il serait juste qu'elle paie » lorsqu'elle quittera l'UE le 29 mars 2019 ? Il ne s’agit pas ici de ce qu'on essaiera de lui faire payer – davantage, évidemment – ni de ce qu'elle essaiera de payer – beaucoup moins, naturellement. Mais plutôt de ce qu'il en serait si la chose était décidée en toute justice (certes, on peut toujours rêver !)

Il s’agit ici non des contributions acquittées régulièrement jusqu’à la date de la sortie – que personne ne remet en question – mais du « solde de tout compte » que l’UE exige de la part de Londres.

Des chiffres entre 40 et 100 milliards d'euros ont circulé, ce qui est fort imprécis – et à partir de 0 milliard et 0 centime, du point de vue de certains partisans de longue date du Brexit !

D'une manière générale, on trouvera dans la presse et les communications et autres "petites phrases" des uns et des autres de part et d’autre de la Manche ce genre de chiffres assénés avec autorité – mais guère de détails un tant soit peu clairs sur ce que cette somme recouvre, et comment c'est calculé. Pour essayer d'y comprendre quelque chose, la source la plus complète semble bien être cette étude de 14 pages (PDF, en anglais) d'Alex Barker, le chef du Bureau Europe du Financial Times. Le texte est clair quant à la composition du total et quant aux raisons de considérer tel ou tel paiement comme justifié ou non.

Le montant

Suivant les hypothèses (voir page 10) Barker arrive à :

  • Un paiement net de 57 à 73 milliards d'euros, dans une position pro-UE maximaliste qui inclurait aussi les passifs éventuels là où l'UE s'est portée garante pour l'avenir – essentiellement des conséquences éventuelles différées de la crise financière
  • Une vue plus modérée se situerait entre 48 et 61 milliards, sans ces éventuels passifs
  • Enfin une position favorable au RU aboutirait à un total entre 25 et 33 milliards, excluant les subventions promises à Pologne, Hongrie et République tchèque pour 2019 et 2020 et incluant la remise sur la contribution 2018, qui serait payée l'année suivante
Payer ou pas

Voir encore une intéressante revue (pages 11 et 12) des arguments légaux d'un côté et de l'autre sur la question de principe le RU aurait-il quoi que ce soit à payer après sa sortie – en somme, l' "option 0" rêvée par les pro-Brexit intransigeants :

  • Il n’y a que peu de précédents légaux comparables, donc pas vraiment de jurisprudence applicable
  • Des arguments et dans un sens et dans l'autre peuvent être trouvés dans le droit international et le droit de l'UE – voir les discussions sur ce qui se passerait si l'Ecosse sortait du RU, certaines déclarations de Londres sur le partage dans ce cas des dettes communes allant... nettement dans le sens des intérêts de l'UE ! Dans l'ensemble cependant, pas une grande clarté
  • En cas d'effondrement des pourparlers et de Brexit "ultra-dur", c’est-à-dire non seulement absence de traité commercial pour l’avenir mais Londres qui refuserait de payer un centime après la date de sa sortie, l'affaire serait portée devant la Cour de justice de La Haye, qui se baserait sur l'article 70 de la Convention de Vienne sur les traités internationaux – comme par exemple le traité de l’UE est un traité international – donnant quelque espoir au RU de s'en sortir sans rien avoir à payer... mais pas de certitude, car l'article laisse une certaine place à l'interprétation
Position de force

L'aspect politique est évidemment prépondérant : en définitive c'est la position de force dans les négociations qui décidera du montant à payer, sauf évidemment en cas de rupture des négociations. La Commission est dans une position forte parce que le temps joue contre le RU, et parce qu'elle est en mesure d'expliquer à tous les Etats membres restants qu'ils ont tout intérêt à ce que les Britanniques paient – les pays d'Europe centrale en particulier, traditionnellement plus proches des positions de Londres, ont du souci à se faire pour les futurs fonds de cohésion.

Comme l'écrit Barker « il est difficile d’apercevoir des contraintes politiques émerger d’elles-mêmes pour contraindre les exigences de l’UE à 27 » ... autrement dit les gouvernements des pays membres n'ont aucune raison de se gêner (1)

Et comme il le discute page 13, il y a en fait des risques sérieux d'effondrement des négociations sur ce point, parce que les politiciens britanniques ne sont guère prêts à payer à l'UE, et encore moins à l'expliquer à leurs électeurs. L'information suivante est assez révélatrice… pour ne pas dire en décalage complet avec les exigences de l’UE !

"Le Trésor du Royaume-Uni, dans son budget de Novembre 2016, a attribué à d’autres usages les fonds avec lesquels il aurait réglé les contributions à l’UE après 2019"

Qu’est-ce qui permettrait de contourner éventuellement cet obstacle ? Selon l’auteur, essentiellement des astuces de présentation. Plus quelques entourloupes quand même – bien dissimulées dans la conclusion de sa dernière page – c'est qu'il est tout de même sujet de Sa Très Gracieuse Majesté, et a les intérêts de son pays à cœur !

Mais il faut tout de même parler de l’aspect politique

Et donc de la perception de tout cela par les Britanniques.

Theresa May, même si elle obtient un répit de deux ans supplémentaires, sera tout de même confrontée à une difficulté politique chez elle. La période de transition impliquera, en effet, que la Grande-Bretagne bénéficie de l'accès au marché intérieur, paie sa quote-part, se soumette à la jurisprudence de la CJUE (la Cour de justice de l'Union européenne), mais… ne prenne plus part aux décisions de l'Union. « En effet, juridiquement, les Britanniques ne seront plus dans l'UE au 30 mars 2019, relève un diplomate français. Ils n'auront donc plus de droits de vote. Et ils devront respecter les décisions prises à 27 sans eux… C'est un véritable protectorat. »

"Une difficulté politique"... En effet, et c’est peu de le dire !

Voici le genre de caricature politique qui se trouve dans le Telegraph, journal certes conservateur mais... justement, Madame May l’est aussi. Nous ne parlons pas d’un tabloïd, il représente plutôt des opinions construites qu'à l'emporte-pièce.

Cartoon_Paying_for_Brexit.jpg

« Bien sûr, c’est Monsieur Davis qui paie »

« Je crois que Monsieur le ministre se trompe… »

(Davis est le négociateur du Brexit pour le Royaume-Uni)

C’est là le genre d'état d'esprit dans lequel se trouvent une grande partie des Britanniques, et certainement la plupart des partisans du Brexit.

Payer 60 milliards d'euros et rester soumis à la Cour de Justice de l’UE et devoir continuer la libre-circulation des Européens et ne plus avoir voix au chapitre ? A la City, le cœur financier de Londres, on l'espère sans doute très fort, et Madame May doit bien suivre, du moins faire ce qu’elle peut. Au final il est tout de même très difficile d’imaginer que ce genre d'accord soit acceptable pour la population britannique. Voir déjà la révolte d'une partie des conservateurs sur ce sujet avec cette Lettre ouverte à Theresa May des partisans les plus décidés du Brexit, y compris plus de 50 parlementaires conservateurs.

  • Ils lui enjoignent de cesser toute négociation pour un accord de Brexit à moins que Bruxelles ne commence immédiatement les négociations sur la relation commerciale future - alors que la mission que les chefs d'Etat européens ont donnée à Michel Barnier consiste à d'abord fixer les détails de la séparation y compris financiers avant de négocier un accord commercial pour après la sortie
  • Les Britanniques utiliseraient alors le temps restant avant mars 2019 pour se préparer à des relations avec l'UE régies par les seules règles de l'OMC l'Organisation Mondiale du Commerce. Inutile de préciser - même s'ils ne l'écrivent pas - que la somme versée par Londres à Bruxelles comme solde de tout compte pourrait s'écrire avec un seul chiffre... celui qui a été autrefois inventé par les Indiens

Cette lettre représente une forte pression sur Theresa May, qui n'est pas si confortable au Parlement (c'est une litote) et dont le siège à la limite pourrait s'avérer éjectable. Et la stratégie exigée reviendrait à lancer un ultimatum à Bruxelles.

Deux de leurs arguments ont un certain poids :

  • S'il doit n'y avoir aucun accord, autant le savoir tout de suite car du moins l'incertitude sera levée et elle est toujours mauvaise pour les affaires
  • La stratégie de l'ultimatum – éventuellement du bluff – peut avoir ses avantages, étant donné que beaucoup de pays européens préféreraient conserver des relations économiques ouvertes avec le Royaume-Uni. Rappelons que Berlin a un excédent de 54 milliards de dollars dans son commerce avec Londres (2) C'est aussi ce qu'espère Nigel Farage, qui a estimé que

"Angela Merkel (sous) pression de l'industrie allemande (est) le seul espoir"

Reste le sujet qui donne des sueurs froides à tous les responsables politiques britanniques : à côté d'éventuelles "opportunités" économiques du Brexit, il y a aussi le "petit" détail du racket de l' « industrie » financière.

Le Brexit vu par l’ « industrie financière » de Londres

Comment, mais comment donc conserver l’accès au marché européen si lucratif ?

Au fait, quelles seraient les conséquences pour le Royaume-Uni si l’« industrie financière » de la City était réduite à la portion congrue ?

La contribution du centre financier de Londres – premier centre européen et centre financier mondial le plus réputé – aux finances publiques britanniques est très considérable. Qu’on en juge :

  • D'après cet article du Daily Mail de 2017, le centre financier lui-même rapporterait 66 milliard de livres chaque année au Trésor britannique. Si l’on rapproche ce chiffre de ceux du budget (2016), nous parlons d’un peu plus de 9% du budget de l'Etat
  • Selon cette autre estimation du Telegraph en 2015, la contribution de la City au budget aurait été de 11% en 2015 à comparer avec 13,9% en 2007
  • La City publie elle-même chaque année un document nommé "Total Tax Contribution(PDF, en anglais) qui comme son nom l'indique vise à bien faire comprendre au gouvernement à quel point il est dépendant de cette « industrie ». La dernière livraison (2016) situe la contribution directe aux impôts à « 11.5% of the UK Government’s total tax receipts », en hausse de 0,5% par rapport à 2015, pour un montant total de 71,4 milliards de livres. La majeure partie de ces revenus fiscaux provient des taxes sur l'emploi

En résumé, les seuls impôts directs sur la City représentent entre 9 et 11,5% des revenus du Royaume-Uni en tant qu'Etat, sans compter encore les impôts sur les activités induites. L'impact direct et indirect qu'aurait le départ d'une partie de la City risque d'être très important (3)

Ajoutons encore sa contribution à l’équilibre de la balance des paiements, sachant que la balance commerciale du Royaume-Uni était déjà dans le rouge de 221 milliards de dollars en 2016 avec un taux de couverture des importations par des exportations de seulement 65%, à comparer avec 90% pour la France qui pourtant ne va pas précisément très bien.

La question à cent balles – enfin, un peu plus – étant de savoir si l'activité financière sera gênée voire ruinée par le Brexit un peu, un peu plus, beaucoup, encore plus...

Le Gouvernement de Sa Majesté en a perdu son fameux sang-froid

Le gouvernement britannique est tiraillé, faut-il dire coincé et déchiré, entre d'une part :

La décision du peuple souverain – une formulation française à l’origine, mais c'est bien ainsi que les choses se passent en Grande-Bretagne quoi qu'il en soit de la théorie sur le « parlement souverain » – qui leur a dit clairement que c'est sortie de l'UE et contrôle de ses frontières nationales tout seuls comme des grands, et si le gouvernement ne veut pas eh bien il le fait quand même un point c'est tout

Et d'autre part :

Les énormes pressions de leur secteur financier – hypertrophié comme chacun sait – qui veut continuer à faire des affaires en Europe sur un pied d'égalité avec les banques d'UE, et pour ça il leur faut la liberté totale financière comme ils l'ont à ce jour, et puisque les autres pays de l'UE ne veulent pas la maintenir (4) sauf à maintenir en même temps la liberté d'immigration pour les Européens au Royaume-Uni et le pouvoir de la Cour de Justice européenne alors les financiers sont d'accord pour dire adieu au contrôle de ses frontières nationales et adieu au « comme des grands », sauf que... sauf que le populo risquerait d'en être vraiment faché

Et ça leur fait mal, au gouvernement britannique.

Surtout parce que la réalité politique est qu'il leur est pratiquement impossible de faire ce que leurs meilleurs instincts leur commanderaient de faire, c'est-à-dire donner tout ce qu'elle veut à Madame la City, et Monsieur le Peuple eh bien il irait se faire voir. Comme dans l'ancien temps, les gens de bien sont servis comme il faut – bien, donc, puisque ce sont des gens de bien, c'est élémentaire quand même – tandis que le vulgaire, eh bien il a le sourire de M'dame Maggie, il peut l'envelopper dans un Union Jack si ça lui chante, et il faudra bien que ça lui suffise.

Oui mais en pratique ils ne peuvent pas. Ne peuvent plus. C'est ça le principe du référendum... une procédure de « Frog » (Français) un truc pareil (5)

Alors on rêve d'avoir "le beurre et l'argent du beurre", on presse on complote on pleurniche on fait des représentations aux uns et aux autres. Ce ne serait pas possible d'avoir les deux ? Non ? Nan mais vraiment pas ? On en pleure des rivières sa petite maman.

Et ça ne marche pas.

Et avec l’article 50 on s’est mis sur une trajectoire de sortie qui aboutira le 29 mars 2019. Alors il va bien falloir faire quelque chose quand même.

Stiff_Upper_Lip.jpg

« Garde ta lèvre supérieure rigide », c’est-à-dire « Garde ton sang-froid »

Difficile pour un gouvernement coincé entre un peuple britannique qui maintient sa décision de partir et une City debout sur le frein de tout Brexit « dur »

Ce à quoi les Britanniques seront forcés, c’est-à-dire accepter leurs pertes – une bonne partie si ce n’est le plus clair des trafics de l'activité de la City – faire contre mauvaise fortune bon cœur et se dire que le vin étant tiré, il faut le boire, le gouvernement ne pourrait-il s’y résoudre dès maintenant, avec l’argument que la situation n'ayant guère de chance de changer, autant réduire la période d'incertitude tout en faisant preuve d’un tant soit peu d'assurance et de respect de soi ?

Outre-Manche, on appelle ça garder la lèvre supérieure rigide – « keep a stiff upper lip » – une vertu ancestrale que… eh bien, les ancêtres avaient eux, oui.

Pour l’instant, ce n’est pas vraiment ça.

Mais un de ces jours pas si lointain, les Britanniques vont la retrouver, cette vertu ancestrale – c’est qu’ils y seront bien forcés. Et puis ça ne disparaît pas comme ça, ce genre de choses. A force de fouiller dans les malles au grenier, les vieux souvenirs de l'Empire et tout ça, on finit par retomber dessus.

... Quant aux soixante milliards pour les finances de l’UE, autant ne pas trop y compter. La question sera plutôt : programme d’austérité dans les dépenses au niveau de l’Union, ou contributions plus importantes des Etats membre restants ?

Thatcher-Fontainebleau-Plantu.jpg

Il fut un temps où Londres obtenait des autres capitales un « chèque » de réduction de sa contribution. Les Britanniques accepteraient-ils qu’au moment même où ils décident de partir, ce soit eux qui cette fois-ci doivent faire le chèque ?

Nul n’est obligé d’y croire… Et le Brexit sera dur

 

1 – Rappelons toutefois les incertitudes sur l’avenir de l’UE elle-même. Elections italiennes, crises bancaires potentielles, migration de masse qui reprendrait de l’ampleur… Il est possible que l'on n'assiste à aucun événement troublant, voire déstabilisant, voire brisant pour l'UE d'ici le départ officiel du RU au printemps 2019. Mais ce n’est pas le seul scénario.

Pour les Britanniques, comme dans un autre genre pour les Russes, bref pour tous les pays européens qui ont à faire face à une UE qui leur présente un front uni, ce genre d’événement pourrait-il ouvrir des occasions ?

2 – Remarquons que les intérêts de l’Allemagne et de la France s’éloignent quelque peu sur le sujet, Berlin ayant à cœur de préserver son excédent commercial, tandis que Paris doit s’inquiéter d’un Brexit trop réussi qui risquerait d’encourager la forte minorité des 30 à 40% de Français intéressés à emboîter le pas.

3 – Remerciements au contributeur Boule75 pour ces références

4 – Aucune vertu dans le refus du "passeport européen" pour les banques britanniques… il s'agit de faire reprendre la même activité par les banques continentales, et Jean-Claude Juncker sera bien d'accord que c'est le Luxembourg qui doit être le paradis pour les banques européennes plutôt que Londres.

5 – Enfin les « Frogs » quand ils ne sont pas trop éloignés de leurs propres pratiques traditionnelles, naturellement. Depuis un certain 29 mai 2005, il est en pratique exclu de faire des référendums en France, puisque le peuple a tendance à répondre mal, ce qui démontre le danger de lui poser trop de questions. Mais ce David Cameron, un véritable Chirac celui-là, s'est cru bien astucieux à faire un truc de Frog et à croire qu'il pouvait s'en sortir... le gros malin !


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33 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 15 novembre 2017 09:21
    Brexit, pourquoi l’UE demande-t-elle autant d’argent.....

    L’UE est une pute de luxe fardée jusqu’aux ovaires et son entretient coûte un bras, un rein , un poumon et plus encore, l’UE est une catastrophe , elle est dirigé par toutes les pompes a fric politicienne , même sur Jupiter on commence a s’en rendre compte , ceux qui croient encore a cette bouse sortent tout droit de la salle se shoot ..... 

    • Clocel Clocel 15 novembre 2017 11:36

      Avec un peu de bol « le machin » va exploser en vol avant la fin des « négociations ».
      Sans déconner, que peut-on bien négocier avec un Barnier ???
      Avec des anglais en plus, ces Maîtres dans le renversement de table...

      Il faudra un peu plus que l’alliance du Babyibel et du casque à pointe pour les faire couiner.


      • Legestr glaz Ar zen 15 novembre 2017 13:03

        Vous écrivez : « 

        Au fait, quelles seraient les conséquences pour le Royaume-Uni si l’« industrie financière » de la City était réduite à la portion congrue »

        Je vous rappellerai, par conséquent, le contenu de l’article 63 du TFUE  : 
        article 63 TFUE1. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.

        2. Dans le cadre des dispositions du présent chapitre, toutes les restrictions aux paiements entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites.


        Je résume. Dans l’UE, toutes les restrictions aux mouvements des capitaux sont interdites entre les pays membres et même avec les pays tiers !

        Ce qui veut dire que les capitaux vont continuer très librement à circuler dans le monde et que l’UE n’y pourra rien puisque c’est la « liberté » de circulation des capitaux qui est la règle et que ceci est « acté » dans les traités. 

        Fermez le ban ! 

        Et si l’UE a interdit la fusion des bourses de Londres et de Francfort, pour des raisons d’abus de position dominante, rien ni personne ne pourra empêcher cette fusion et l’installation du siège du nouveau « consortium » à Londres, en dehors de l’UE, où les règles d’abus de position dominante n’existeront plus !


        • BA 15 novembre 2017 13:26

          En 1992, les bisounours nous avaient expliqué que les nations d’Asie du sud-est allaient détruire leurs monnaies nationales pour construire une monnaie unique : l’asiatico ? ! L’asio ? !


          En 1992, les bisounours nous avaient expliqué que les nations du Golfe arabo-persique allaient détruire leurs monnaies nationales pour construire une monnaie unique : le golfarabo ? ! Le golfarabopersico ? !


          En 1992, les bisounours nous avaient expliqué que les nations d’Amérique latine allaient détruire leurs monnaies nationales pour construire une monnaie unique : l’américo ? ! L’américolatino ? !


          25 ans après, le monde réel a explosé les rêves des bisounours.


          25 ans après, aucune nation n’a détruit sa monnaie nationale pour construire une monnaie unique.


          Tu m’étonnes !


          Il n’y a que nous, en Europe, qui avons fait cette expérience de tarés.


          Partout dans le monde, chaque nation garde précieusement le contrôle de sa monnaie nationale.


          La monnaie unique, c’était une expérience de tarés, et cette expérience a complètement foiré.


          Lisez cet article :


          Monnaies uniques : la fin de l’histoire ?

          https://www.romandie.com/news/Monnaies-uniques-la-fin-de-l-histoire/862966.rom




          • Et hop ! Et hop ! 15 novembre 2017 16:04

            Les Anglais ne se laisseront pas rançonner, 


            Ils ne paieront rien à l’UE et personne ne les empêchera 
            de continuer à faire du commerce avec qui ils veulent et des spéculations financière.



            • Pere Plexe Pere Plexe 15 novembre 2017 17:30

              Article marrant qui fait mine de ne pas savoir que le droit international n’est que le reflet de la puissance des intervenants.

              A ce jeu UE et RU ont beaucoup à perdre.
              Avec une situation intenable pour ces derniers si d’aventure l’UE décidait, contre ses intérêts économiques et par calcul politique, de rendre la vie dur aux sujets de sa gracieuse majesté.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 novembre 2017 19:50

                @Pere Plexe
                Je pense plutôt qu’ il s’agit pour les Mamamouchis de Bruxelles de com’ à usage interne : faire peur aux citoyens qui seraient tenté par la sortie : «  Si vous sortez, nous allons vous ruiner ! » Donc, ne vous organisez pas pour sortir !


                Ils ont tout essayé pour décourager les Britanniques de se barrer : menaces, annonces apocalyptiques, mensonges, traiter les citoyens de fachos, « repli sur soi », « se couper du monde », ils ont débloqué 2,5 millions d’euros pour payer des trolls sur les réseaux sociaux.
                Ils ont même inventé que le Brexit nuirait à la nature et particulièrement aux blaireaux !!

                Bref, malgré ce rouleau compresseur anti Brexit, ça n’a pas marché !! Maintenant, il s’agit d’arrêter l’hémorragie et de décourager les candidats à la sortie.

                Le rapport de force est clair : c’est celui qui sort qui a la main. May peut arrêter les négociations, jouer la montre, et au bout de 2 ans, la sortie est actée, automatiquement. La GB est en lien avec les 56 pays du Commonwealth, et leurs 2 ou 3 milliards de producteurs et de consommateurs.
                Il n’y a pas que l’ UE dans le monde !

                Par contre, c’est nous qui allons payer !
                " Augmentation de la contribution de la France à l’UE.

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 novembre 2017 08:21

                @Vraidrapo
                Je ne suis pas aussi pessimiste que vous, à cause d’ Internet. Les infos circulent, malgré la censure des médias et les dirigeants de Bruxelles sont parfaitement au courant de la montée du mécontentement...


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 novembre 2017 20:48

                @Vraidrapo
                Je n’ai pas la même analyse que vous.
                Je crois que les Français sont majoritairement mécontents, mais qu’ils n’ont plus confiance dans la Gauche en général, et dans les syndicats.


              • leypanou 15 novembre 2017 18:46

                tandis que Paris doit s’inquiéter d’un Brexit trop réussi qui risquerait d’encourager la forte minorité des 30 à 40% de Français intéressés à emboîter le pas. : 30 à 40% intéressés à emboîter le pas ? Vous en savez quoi ?

                C’est tellement minoritaire qu’il ne faut surtout pas poser la question aux Français, n’est-ce pas ? C’est ce qu’avait déclaré S Royal et c’est aussi le point de vue d’un rédacteur ici sur agvx qui a prétendu, sans rire, que la question a déjà été posée lors des présidentielles et que la réponse est OUI pour rester dans l’Europe.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 novembre 2017 19:55

                  @leypanou
                  Bruxelles ne sait plus comment enrayer la montée de l’euroscepticisme..
                  « Comment rendre l’ UE glamour ? »


                • Lugsama Lugsama 17 novembre 2017 07:46

                  @Fifi Brind_acier

                  Faut vraiment être de l’UPR pour être naïf au point de croire que le RU est en position de force smiley


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 novembre 2017 08:22

                  @Lugsama
                  Informez-vous et lisez le contenu de l’article 50 !
                  A défaut de négociations, la sortie est actée au bout de 2 ans.


                • Attilax Attilax 15 novembre 2017 21:31

                  Merci de faire le point sur cette affaire complexe. N’étant pas dans les secrets des Dieux, je n’ai aucune idée de qui va sortir grandi de l’affaire. Mais connaissant les rosbifs, ça m’étonnerait que leur oligarchie ait laissé faire ça sans avoir une petite idée derrière la tête. Ils auraient très bien pu faire comme en France, en Hollande, en Irlande, en Italie, et ignorer purement et simplement le référendum, ou le « disqualifier » pour je ne sais quel prétexte bidon, mais non, la volonté populaire a été actée par le gouvernement. Comme je me doute que c’est pas pour faire plaisir aux ouvriers, à mon avis, il doit y avoir une jolie banane qui nous attend. On parle des Anglais, là, pas des grecs.


                  • Attilax Attilax 16 novembre 2017 09:24

                    @Vraidrapo

                    Justement, je ne suis pas trop inquiet pour les anglais, c’était l’idée de mon commentaire : en revanche, je pense qu’on va prendre cher. On a l’habitude avec eux, c’est pas comme si l’Histoire ne nous avait rien appris...

                  • BA 15 novembre 2017 23:14

                    A propos du soi-disant « modèle allemand » :


                    L’Association fédérale pour les sans-abri tire la sonnette d’alarme.


                    2016 : il y avait 860 000 sans-abri en Allemagne. La moitié d’entre eux sont des migrants.


                    2018 : il y aura 1,2 million de sans-abri en Allemagne.


                    Près de 20% de la population allemande, soit 16 millions de personnes, sont menacées par la pauvreté, indiquait l’office fédéral de la statistique la semaine passée.


                    Mercredi 15 novembre 2017 :


                    Jusqu’à 1,2 million de sans-abri en Allemagne l’an prochain ?


                    Le nombre de sans-abri devrait atteindre 1,2 million de personnes en 2018 en Allemagne. La crise du logement prend de l’ampleur, indique ainsi l’association fédérale pour les sans-abri dans un rapport...


                    Ce document est rendu public alors que s’accroît l’inquiétude face à la hausse du taux de pauvreté et la capacité du pays à intégrer quelque 1,1 million de migrants qui sont entrés sur le territoire allemand au cours de deux dernières années.


                    L’association caritative indique que plus de 860.000 personnes ne disposaient pas d’un logement en 2016, soit une hausse de 150% par rapport à 2014. La moitié d’entre eux sont des migrants.


                    Quelque 52.000 personnes vivaient dans la rue l’an passé, soit une augmentation d’un tiers par rapport à 2014.


                    Selon les estimations, le nombre de personnes hébergées dans des foyers et des centres d’accueil devrait augmenter de 40% supplémentaires d’ici l’an prochain en raison de la hausse des loyers, de la réduction du parc des logements sociaux, et du nombre croissant de migrants obtenant le statut de réfugiés et de fait éligibles à un logement.


                    Le nombre de nouveaux arrivants a accentué la tendance, précise l’association tout en dénonçant également des « erreurs » dans la politique du logement.


                    Près de 20% de la population allemande, soit 16 millions de personnes, sont menacées par la pauvreté, indiquait l’office fédéral de la statistique la semaine passée...


                    http://www.boursier.com/actualites/economie/jusqu-a-1-2-million-de-sans-abri-en-allemagne-l-an-prochain-37397.html


                    Traduction en langue française du titre de l’article :


                    « Le nombre de sans-abri augmente rapidement. »


                    En 2016, leur nombre a atteint 860 000 personnes. Depuis 2014, il s’agit d’une augmentation de 150%, soit une augmentation de 500 000 personnes, principalement due aux nombreux réfugiés qui ont jusqu’ici cherché en vain un foyer permanent pour eux-mêmes.

                    L’Association fédérale pour les sans-abri prévoit même que ce nombre augmentera de 350 000 pour atteindre 1,2 million d’ici 2018. Thomas Specht, directeur du groupe de travail de l’association, a déclaré :

                    «  L’immigration a dramatiquement aggravé la situation générale, mais les principales causes de pénurie de logements et d’augmentation des sans-abri sont dans la politique du logement, qui a été oubliée en Allemagne pendant de nombreuses années ».


                    L’article en langue allemande :


                    http://www.sueddeutsche.de/wirtschaft/obdachlosigkeit-zahl-der-wohnungslosen-steigt-rasant-1.3748860


                    • Le421... Refuznik !! Le421 16 novembre 2017 09:18

                      @BA
                      Il suffit de dire que c’est de la faute aux immigrés et hop !! Le tour est joué.
                      Rien à voir avec le modèle économique allemand, bien sûr !!
                      Et nos riches roulent en Béhème, Mercos ou autre coccinelle revisitée...
                      Cons jusqu’à la clef de contact !!


                    • Le421... Refuznik !! Le421 16 novembre 2017 09:16

                      La « perfide Albion » s’est toujours démerdée pour prendre ce qui l’arrange et laisser le reste.
                      Les anglais sont bien plus malins que nous et savent négocier sans faiblesse.
                      Et nous, comme d’hab’, on va baisser le froc...


                      • Lugsama Lugsama 17 novembre 2017 07:44

                        @Le421

                        La politique incantatoire selon les soumis de Mélenchon ?

                        En attendant dans le monde réel c’est le contraire et le RU est dans le brouillard.


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 novembre 2017 08:24

                        @Le421
                        La perfide Albion défend ses intérêts, et ne cherche pas à « sauver l’Europe », elle !
                        Vous feriez bien d’en faire autant ...


                      • Legestr glaz Ar zen 17 novembre 2017 09:25

                        @Le421

                        Il ne dépend que de nous de sortir de ce machin qu’est l’UE. 

                        Dans un système « supranational » vous n’avez plus la main. Ce sont des personnes extérieures qui prennent les décisions pour les Français. 

                        Si vous voulez que cela change, il faut redonner le pouvoir aux Français. Il n’y a rien de plus simple. 

                        Penser que des traités qui unissent 27 peuples vont pouvoir satisfaire l’intégralité de ceux ci est une folie furieuse. 

                      • velosolex velosolex 17 novembre 2017 09:43

                        Le Brexit est un de ces événements complètement irrationnel, une course en avant dans le brouillard, persuadé qu’on ne se cassera pas la gueule, comme l’arrivée de la guerre mondiale nous a permis déjà de vivre...Mais bien d’autres exemples...

                        Coté UK, c’est le produit du nationalisme le plus con, version « Le sun », de la démagogie de certains politiciens, depuis Blair, persuadés qu’ils tirerons à temps la main de la gueule du fauve, et de l’impérialisme d’une vieille Angleterre, faite de colonels à la retraite, et d’ouvriers des downlands sur le carreau.....
                        Bien sûr le mensonge le plus patent à fonctionné de pair.On a maquillé les chiffres, fait croire que le fric qu’on donne à Bruxelles, ira vers le social....
                        Faites un référendum maintenant en england et le Brexit n’existe plus, comme les derniers sondages le montrent. C’est à mon avis, ce qui va se passer, après une période de latence, pour renforcer le changement, au fur et à mesure que le pound se casse la gueule.

                        • Legestr glaz Ar zen 17 novembre 2017 14:56

                          @velosolex

                          Et si on imaginait, pour le simple plaisir de la réflexion, que l’euro est « sur-évalué » pour la compétitivité française. 
                          Si c’était le cas, une « dévaluation » de l’euro permettrait de gagner en compétitivité, de relancer l’emploi et de faire diminuer le nombre de chômeurs . Il se trouve que l’euro est « inamovible ». Flute alors ! 

                          Et le « pound » se « cassant la gueule » ? Qu’est-ce que cela aurait pour conséquences ? A votre avis velosolex ?



                        • velosolex velosolex 17 novembre 2017 16:05

                          @Ar zen
                          Si la livre continue de perdre de sa valeur, elle en a déjà perdu 15%, les importations des produits du l’UE continueront à être de plus en plus difficiles à payer, c’est pas difficile à comprendre. Au vu que la GB importe d’europe la majorité de ses biens courants. Actuellement, ne vous en déplaise les chiffres de l’économie anglaise sont mauvais, en rapport avec le passé immédiat, et les perspectives économiques, pas fameuses ; hors le moral est l’élement clé de l’économie. Ces gens là détestent ne pas savoir où ils en sont. Et May aurait pu s’appeler november.


                        • velosolex velosolex 17 novembre 2017 16:08

                          @Ar zen
                          Et sans doute mieux vaut prendre la température chez les british que dans le carbu de mon humble solex, afin de ne pas avoir des impressions fumeuses, sur les gracieux sujets de sa majesté. 


                        • Legestr glaz Ar zen 18 novembre 2017 02:01

                          @velosolex
                          Ce sont les mêmes journaux (appartenant aux puissances de l’argent) qui indiquaient que la GB, sortie de l’UE, volerait en éclats en 3 mois. Pas crédibles pour deux sous. Ce sont les mêmes, d’ailleurs, qui encensaient Macron, si intelligent, si beau, si expérimenté. Une grande et vraie manipulation des masses. 


                          L’économie de la GB va mal mais le chômage est au plus bas depuis 40 années ! 

                          Que faut-il pour aller mieux ? Je n’ai pas la même perception que vous de l’économie britannique. Le plus important c’est tout de même de donner du travail à un maximum de personnes. 

                        • Legestr glaz Ar zen 18 novembre 2017 02:04

                          @velosolex
                          Avec des « si » on mettrait Paris en bouteille. 


                          Si la GB ne peut plus importer, et bien elle produira chez elle et ce sera tout bénéfice ! 

                        • Yanleroc Yanleroc 18 novembre 2017 08:03

                          @Ar zen Le plus important c’est tout de même de donner du travail à un maximum de personnes. 

                          Ça se discute !


                        • Lugpapa 19 novembre 2017 12:06

                          @Ar zen

                          Les britanniques sont en train de morfler, votre petit monde imaginaire ou le RU va se mettre à tout produire les intéressent peu. On comprend mieux qui sont ces 1% pour le frémit, un conglomérat de naïf. 

                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 19 novembre 2017 21:04

                          @Lugpapa
                          Vous avez raison !
                          « L’apocalypse continue, le chômage en GB est au plus bas depuis 1975 ! » Si c’est pas la preuve que l’économie britannique est dans le choux ..., une vraie cata, non ?


                          Et Boeing installe en GB sa 1ere usine en Europe, un suicidaire sûrement...

                          Et vous savez ce que permettra le Brexit ? Que les salariés britanniques puissent à nouveau utiliser les syndicats pour faire aboutir leurs revendications.

                          Puisque les lois seront votées en GB, et plus par la Commission européenne, flanquée des lobbies sur lesquels nous n’avons aucune prise, et qui applique des Traités qui mettent les Gouvernements sous tutelle. Vous avez lu les GOPé que Macron doit appliquer ? Commission européenne pur jus.


                          Dois-je vous rappeler que tous les acquis sociaux en France ont été obtenus avant l’ Union européenne, et que les manifs de 2016 ont abouti à peanuts ??

                        • colza 19 novembre 2017 14:04

                          On peut aussi voir le problème par l’autre bout. Combien les Grands Bretons sont -ils prêts à payer pour pouvoir quitter l’UE ?


                          • BA 20 novembre 2017 08:13

                            L’Allemagne est ingouvernable.

                            Les élections fédérales allemandes de 2017 se sont tenues le 24 septembre 2017. Elles ont vu l’élection de 94 députés d’extrême-droite : je dis bien 94 députés d’extrême-droite.

                            Depuis ce jour-là, l’Allemagne est ingouvernable.

                            CITATION :

                            L’arrivée à la chambre des députés de l’AfD, qui était resté sous la barre des 5% en 2013, constitue un tournant dans l’histoire allemande d’après-guerre.

                            Car elle signifie que pour "la première fois depuis 70 ans, des nazis vont s’exprimer au Reichstag", le bâtiment qui abrite la chambre basse du Parlement, a tonné avant le scrutin le ministre des Affaires étrangères et figure des sociaux-démocrates, Sigmar Gabriel.

                            https://www.romandie.com/news/ZOOM-Allemagne-la-droite-nationaliste-brise-un-tabou-avec-une-percee-historique/836022.rom

                            Nous avons déjà vu ce film.

                            Nous savons ce que sera le XXIe siècle en Europe.

                            En Allemagne en particulier, la catastrophe sociale provoque en réaction la catastrophe politique.

                            Dans l’Union Européenne en général, la catastrophe sociale provoque en réaction la catastrophe politique.

                            2016 : il y avait 860 000 sans-abri en Allemagne. La moitié d’entre eux sont des migrants.

                            2018 : il y aura 1,2 million de sans-abri en Allemagne.

                            Près de 20% de la population allemande, soit 16 millions de personnes, sont menacées par la pauvreté, indiquait l’office fédéral de la statistique la semaine passée.

                            Mercredi 15 novembre 2017 :

                            CITATION :

                            Jusqu’à 1,2 million de sans-abri en Allemagne l’an prochain ?

                            Le nombre de sans-abri devrait atteindre 1,2 million de personnes en 2018 en Allemagne. La crise du logement prend de l’ampleur, indique ainsi l’association fédérale pour les sans-abri dans un rapport...

                            Ce document est rendu public alors que s’accroît l’inquiétude face à la hausse du taux de pauvreté et la capacité du pays à intégrer quelque 1,1 million de migrants qui sont entrés sur le territoire allemand au cours de deux dernières années.

                            L’association caritative indique que plus de 860.000 personnes ne disposaient pas d’un logement en 2016, soit une hausse de 150% par rapport à 2014. La moitié d’entre eux sont des migrants.

                            Quelque 52.000 personnes vivaient dans la rue l’an passé, soit une augmentation d’un tiers par rapport à 2014.

                            Selon les estimations, le nombre de personnes hébergées dans des foyers et des centres d’accueil devrait augmenter de 40% supplémentaires d’ici l’an prochain en raison de la hausse des loyers, de la réduction du parc des logements sociaux, et du nombre croissant de migrants obtenant le statut de réfugiés et de fait éligibles à un logement.

                            Le nombre de nouveaux arrivants a accentué la tendance, précise l’association tout en dénonçant également des « erreurs » dans la politique du logement.

                            Près de 20% de la population allemande, soit 16 millions de personnes, sont menacées par la pauvreté, indiquait l’office fédéral de la statistique la semaine passée...

                            http://www.boursier.com/actualites/economie/jusqu-a-1-2-million-de-sans-abri-en-allemagne-l-an-prochain-37397.html


                            • Alainet Alainet 20 novembre 2017 18:23

                              ** L’hystérie ant-Brexit de nos politiques et médias associés, est « l’art d’allumer un contrefeu pour éteindre l’incendie » contagieux ! Ces journalistes voient la paille dans l’oeil du voisin...sans voirce qui se préparer dans l’UE qui est au bord du krak financier.
                              - la faillite des banques UE est-elle imminente ?
                              https://www.contrepoints.org/2017/11/06/302550-bce-ca-va-barder-secteur-bancaire
                              - Les banques peuvent-elles prendre votre argent en otage ?
                              https://www.contrepoints.org/2017/08/26/297454-banque-pourra-t-prendre-argent-otage
                              - inquiétude sur les banques Italiennes et la Deutchbank :
                              https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2017/11/02/zone-euro-divergence-soldes-target-allemagne-litalie/
                              - Bienvenue en €uroland, pour les Godons qui veulent échapper au Brexit.. mais ils ne doivent pas être si nombreux ! Le marché unique UE est peut-être intéressant pour exporter mais contraignant par ses Traités : il faut choisir... Les 4 pays de l’AELE préfèrent payer 1 tribut pour y avoir accès plutôt que de s’y intégrer... chacun voit midi à sa porte !
                              - Pour les banques 1 explication s’impose ( on nous cache tout ,on nous dit rien ) : 
                              https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2017/10/25/la-certitude-dune-crise-immense-voulue-par-les-banquiers/
                              Depuis les années 80’, les oligarchies financières ont pris le contrôle de l’ensemble du processus économique, médiatique, politique et industriel. les gouvernements politiques ont massivement augmenté leurs obligations financières, faisant exploser les dettes des nations tout en détruisant les moyens par lesquels ils peuvent les rembourser. C’est bien la preuve que ces dettes ne seront jamais, absolument jamais remboursées !... l’Union européenne et la banque centrale européenne conduisent les Etats européens vers une banqueroute certaine....Nous sommes arrivés à un point où les banquiers n’ont plus besoin du politique, d’où la disparition des partis politiques. Elles n’ont plus aussi vraiment besoin du consommateur puisque leur richesse est devenue totalement virtuelle, avec l’entretien de marchés financiers en bulle permanente ».

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