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Accueil du site > Actualités > Politique > BHL, c’est Jonas qu’on assassine

BHL, c’est Jonas qu’on assassine

Bernard-Henri Lévy (BHL) est le plus horripilant mais, reconnaissons-le, pas le moins talentueux des intellectuels français. Aussi, quand il publie “l’Esprit du Judaïsme“, on peut ironiser sur sa prétention à marcher sur les traces de Chateaubriand, mais on aurait tort de minimiser la signification de ce qu’il écrit. BHL n’aurait pas une telle importance dans l’univers intello-médiatique français s’il “n’était le nom” de quelque chose. Mais de quoi au juste ?

BHL a lu tous les textes du judaïsme, mais il en trahit le message. Le succès de ses thèses au sein de la France “d’en haut” reflète et nourrit la crise existentielle de la démocratie française.

 

Le sacrifice du bouc émissaire

Au cœur du judaïsme, selon BHL, il y’a le Livre de Jonas. Dieu demande à Jonas d’aller dans la ville de Ninive, foyer du Mal qui veut détruire Israël, pour lui donner une dernière chance de se repentir avant qu’Il ne la détruise. C’est dans cette volonté d’aller parler à l’ennemi, d’aller “au cœur du Mal”, que se reconnait BHL lorsqu’il va en Bosnie, en Afghanistan ou en Lybie.

Jonas, c’est aussi la figure par excellence du bouc émissaire. Quand son bateau est pris dans la tempête, les marins le jettent dans les flots (où il se fait avaler, puis recracher après trois jours, par une baleine) afin d’apaiser le courroux céleste.

Le bouc émissaire occupe une place centrale dans le judaïsme. René Girard voyait dans le judaïsme un effort, parachevé par le christianisme, pour “dévoiler ”ce mécanisme afin d’inciter l’Homme à le dépasser : ce n’est pas en sacrifiant une victime expiatoire que nous devons résoudre nos problèmes. Les Juifs au cours des âges ont trop souvent payé de leur vie d’être boucs émissaires (lors des épidémies de peste, des guerres et des famines) pour ne pas ressentir dans leur chair cette injustice.

Héritier de cette conscience aiguisée par l’Histoire, BHL aurait dû voir, dans la disproportion de la mise en branle du Pouvoir dans toutes ses dimensions (exécutive, législative et judiciaire) contre un infime comédien, aussi déplaisant soit-il, une manifestation caractéristique de ce phénomène victimaire. Pourtant, revenant sur “l’affaire Dieudonné“, il écrit avec enthousiasme :

Quand un Premier ministre de gauche, Manuel Valls car il faut le nommer, voit que Dieudonné est en train de tisser les trois fils de l'antisionisme militant, du négationnisme complotiste et de la mise en compétition des victimes de la traite des Noirs et de la Shoah, [...] quand il décide d'appliquer la loi et d'interdire les meetings où se concocte cette soupe, il ne se trouve pas une voix, pas un ancien ministre ou ancien Premier ministre, pas un maire de grande ville de quelque sensibilité que ce soit, pour finasser, discutailler et saisir l'occasion pour s'opposer.”

Aveugle par sa fièvre vengeresse, il encense l’arbitraire étatique (c’est Manuel Valls personnellement qui interdit ces meetings) et approuve un abus de droit que, quoiqu’il en dise, des ministres éminents, meilleurs juristes que lui, ont bel et bien dénoncé haut et fort. BHL participe avec enthousiasme au sacrifice du bouc émissaire, pourvu qu’il soit du côté du bourreau. BHL n’est pas René Girard.

BHL est prêt à voyager des milliers de kilomètres pour aller à la rencontre du “Mal” et le remettre dans le droit chemin. Mais quand celui-ci se trouve à quelques stations de métro de chez lui, il préfère la brutalité de la censure à la pédagogie du dialogue.

 

Mister BHL et Docteur Diafoirus

Selon BHL, la (très relative) traversée du désert qu’a dû subir Laurent Fabius a la suite de l’affaire du sang contamine est une manifestation du fantasme antisémite du “crime rituel“. L’opprobre à l’encontre de Dominique Strauss-Kahn, suite à la révélation de ses frasques sexuelles ? Antisémite aussi : “Il y’a quelque chose qui ne sentait pas bon“. La France est ce pays incurablement antisémite, qui “ne sacre un juif roi de l'époque ou roi du système que pour mieux le honnir et, quand elle peut, l'abattre."

Il avait développé il y’a déjà plus de 30 ans dans “L’Idéologie Française“ la thèse d‘une France intrinsèquement fasciste. L’accuse-t-on de “voir de l’antisémitisme partout“ ? Appelant Romain Gary à la rescousse, il répond “Je crois très franchement que je suis souvent en dessous de la réalité“.

“L’antisémitisme, l’antisémitisme, l’antisémitisme vous dis-je !” accuse notre Docteur Diafoirus, s’efforçant de ranimer un patient qui, parmi les Français “de souche”, se trouve dans un coma avance.

 

Une laïcité à deux vitesses

L’accusation d‘antisémitisme est une arme de destruction massive. Face à un procureur aussi implacable que BHL, nous sommes tous présumés coupables.

C’est donc tout un édifice juridique qui s’est mis en place afin d’encager ce monstre. La clé de voute de cet édifice, c’est la Loi Gayssot, dont l’inconstitutionnalité et les effets délétères ont été analysés ailleurs en détail.

Simone Veil, survivante d’Auschwitz et juriste, s’était opposée à cette loi : “Je crois que la loi Gayssot, qui est cette loi qui interdit de nier l’extermination des juifs, la solution finale, est une erreur, parce qu’on a l’air de vouloir cacher des choses, on n’a rien à cacher”.

Robert Badinter louvoie entre condamnation sans appel de la loi Gayssot au nom d‘une défense intransigeante de la liberté d’expression et soutien alambiqué sous le prétexte incongru de “l'autorité de la chose jugée“, que confèrerait le Tribunal de Nuremberg. Robert Badinter, qui n’a jamais hésité à mettre en cause des jugements qu’il estimait erronés, est trop fin juriste pour croire un seul instant que “l’autorité de la chose jugée” interdise la contestation.

On pourrait arguer que les effets délétères de cette loi seraient limités s’ils se limitaient à interdire la négation d’une réalité aussi établie que la Shoah. Il n’y a pas de loi pour interdire de nier que le soleil est rond, mais ce ne serait pas très grave s’il y’en avait une.

Mais BHL étend bien plus loin le champ de l’interdit. Selon lui, les trois “fils” de l’antisémitisme sont l’antisionisme militant, le négationnisme complotiste, qui inclut toute accusation de tirer profit de la Shoah, et la compétition victimaire. Intimidante opération de préemption du débat public. Le Premier Ministre israélien accuse le Grand Mufti de Jérusalem d’avoir inspiré la Shoah, mais ceux-ci n’auraient pas de droit de réponse ? Quand les media israéliens et juifs américains ont amplement couvert les détournements massifs des fonds destinés aux survivants de la Shoah par l’organisme chargé de les distribuer, la “Holocaust Claim Conference“, faisaient-ils eux aussi preuve d’antisémitisme ? Alors que la compétition victimaire fait rage (racisme, sexisme, homophobie...), et que tous se mesurent à tous pour mieux accaparer le statut convoité de victimes, les Juifs seraient-ils au-dessus de la mêlée ?

Les faits sont les faits, et il est absurde de remettre en question la réalité de la Shoah. Mais, n’en déplaise à BHL, nul ne peut prétendre au monopole du discours sur la Shoah et de son interprétation, et l’Etat se perd à s’insérer dans ces querelles-là.

 

Le danger est d’autant plus grand que la tension entre Juifs et Musulmans s’exacerbe (le terme “Musulmans” étant ici interprété de façon extensive, pour inclure “les personnes de culture musulmane“), et que ces derniers perçoivent comme une évidence le “deux poids deux mesures” pratiqué par l‘Etat. BHL peut bien refuser de toutes ses forces de l’admettre, il peut le déplorer, mais quand bien même il aurait raison : cette perception existe, elle est ravageuse, et elle impose à l’Etat une impartialité scrupuleuse. Depuis Charlie, la comparaison revient sans cesse : on ne peut pas blasphémer la Shoah, mais on peut donc blasphémer le Prophète ?

Comment BHL peut-il d’un côté revendiquer un droit absolu à l’islamophobie, “à la mécréance, au blasphème, à l’apostasie” et de l’autre exiger une censure implacable pour les thématiques qui le touchent de près ? Ne peut-il pas comprendre que les “jeunes” des banlieues s’identifieront plus volontiers à Dieudonné qu‘à lui ?

 

Valls, l’ami qui vous veut du bien

Puisque l’antisémitisme, c’est le Mal, le premier prix de Vertu va à celui qui professe le philosémitisme le plus militant. Et le vainqueur sans conteste de cette compétition, BHL l’a nommé : c’est Manuel Valls.

Que Manuel Valls aime sa femme, qui est juive, on ne peut que s’en réjouir. Mais quand il déclare : “Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël”, ponctuant cette déclaration d’un “quand même !” martial, il franchit un pas dangereux pour un responsable politique en charge de préserver le “vivre-ensemble” et de conduire la diplomatie française au Moyen-Orient.

Quand il déclare que “Les Juifs de France sont des Français à l'avant-garde de la République et de nos valeurs”, il invite la question : mais alors, qui se trouve au deuxième, au troisième rang, et qui se trouve à l’arrière-garde ? Quant aux Français qui ont le malheur de voter pour le Front National, leur sort est vite réglé : fauteurs de guerre civile, rien de moins, ils sont d’emblée exclus de la République. Manuel Valls, l’homme qui segmente, qui hiérarchise et qui exclut.

Quand il salue “la symbiose entre la République et le judaïsme”, il piétine allègrement un siècle de laïcité, dont il prétend par ailleurs être le farouche défenseur. Et le christianisme, et l’Islam, sont-ils aussi en “symbiose” avec la République, Mr Valls ? Vous appartient-il de décider que ”la Shoah doit être sacralisée, sacrée” ? Il n’est pas surprenant que les députés socialistes plus proches du terrain s’affolent d’une ”laïcité à deux vitesses“ aussi agressive qu’ostentatoire. Devant un pays affolé par les suspicions et les ressentiments communautaires, notre matador catalan agite frénétiquement sa muleta, et c’est BHL qui plante les banderilles.

Le comte de Clermont-Tonnerre recommandait de “tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus”. Mais Manuel Valls n’a pas cette sagesse : pour être tout à fait comte, il lui manque deux lettres (de noblesse).

 

A qui profite le crime ?

Cette ostentation de philosémitisme, appelons la “judéomanie“, est la petite sœur, trop maquillée pour être honnête, de l’antisémitisme. Comme les antisémites, les judéomanes n’ont de cesse que de distinguer les Juifs pour leur attribuer un statut particulier. Pour les Juifs, qui ne demandent qu’à vivre paisiblement, souvent au sein de quartiers ethniquement mêlés, cette encombrante faveur est une calamité. En attisant les jalousies et les ressentiments à leur égard, elle en fait des cibles. Etre “le chouchou” que la maitresse donne en exemple à ses camarades, tout le monde le sait, cela conduit immanquablement à se faire tabasser à la récré. Dans l’explosion des agressions antisémites au cours des dernières années, Manuel Valls porte une lourde part de responsabilité.

Cependant, quand il évoque la “symbiose entre la République et le judaïsme”, il laisse entrevoir une vérité profonde. Dans le gouffre de méfiance réciproque qui s’est creuse en France entre le “peuple” et ses “élites” (le mot mériterait mille guillemets), l’accusation d’antisémitisme est la pièce maitresse de l’accusation des élites contre le peuple. Renversant la représentation “populiste” qui oppose un peuple sain a des élites corrompues, BHL oppose au contraire un peuple antisémite et maurassien, dont le chant (la Marseillaise) est “détestable et grotesque“, et qu’il invite par ailleurs à “abandonner ses symboles nationaux et républicains“, à une “classe dirigeante” étincelante de Vertu qui, par contraste, n’a “pas l’ombre d’une faiblesse“ à l‘égard de l’antisémitisme. BHL est le héraut de la classe politico-médiatique car il leur renvoie l’image la plus flatteuse qui soit.

Depuis la Révolution, la France est déchirée entre le principe démocratique et le principe aristocratique. Le pouvoir appartient au peuple, soit, mais est-il capable de l’exercer ? Ne devrait-il pas plutôt s’en remettre au jugement de ses supérieurs, plus qualifiés de par leurs diplômes et leur position sociale, pour lui montrer la voie ? N’est-il pas du devoir des élites de hisser le peuple, malgré lui s’il le faut, vers le Vrai et le Bien : la Culture, l’Europe, les avancées sociétales ? Cette tension se résolvait autrefois dans le culte de l’homme providentiel. Quand de Gaulle était Président, les Français s’en remettaient avec confiance à leur chef charismatique, presque divin. Mais Hollande n’est pas de Gaulle, l’Europe s’effondre, le contrat de confiance est rompu, et ne subsistent plus que rancœur d’un côté et mépris de l’autre. Aux accusations de corruption et d’incompétence que le peuple adresse à ses dirigeants, ceux-ci répondent par le soupçon de stupidité et d’antisémitisme. Le peuple est “populiste”, comment pourrait-on lui faire confiance ?

C’est donc le spectre sans cesse exhibé de la “bête immonde” qui légitimise le pouvoir des élites et justifie la censure. Sans la “vigilance” de tous les instants qu’exercent nos gouvernants, sommes-nous amenés à croire, la France sombrerait dans un abime d’ignominie antisémite, et Dieudonné serait déjà installé à l’Elysée. Comme Berthold Brecht, les dirigeants soupirent : “Ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d'en élire un autre ?”.

Seules les dénonciations incessantes de l’ennemi intérieur nous maintiennent sur le droit chemin. Disciple d‘Orwell, Manuel Valls convie régulièrement les Français à partager deux minutes de haine contre les victimes qu’il jette en pâture à la vindicte publique : Dieudonné, Zemmour, le Front National. Le péril antisémite justifie tous les abus de droit et toutes les outrances.

 

Ainsi nos pompiers pyromanes attisent-ils la haine et la méfiance entre les Français. BHL, lui, est déjà loin, ailleurs : en Bosnie, en Lybie, et demain, où ? Le Juif errant voyage en première classe.


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21 réactions à cet article    


  • Donbar 22 février 2016 13:14

    Analyse fine et juste.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 février 2016 21:34

      On me censure à répétition l’application que je fais a BHL de la dénonciation que fait Maurras des ’hircocerfs de la dialectique hématios".  Elle est pourtant parfaite smiley 


      PJCA

    • chapoutier 22 février 2016 13:18

      je me suis arrêté à l’antinomie BHL / intellectuel !

      ce faussaire ce... foutu enfoiré est tout ce que l’on veut, mais certainement pas un intellectuel


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 février 2016 21:44

        @chapoutier


        On me censure aussi : " Le carnage en Libye a été e pire crime contre l’humanité de notre Histoire récente et, selon les principes de Nuremberg, ceux comme BHL qui l’ont fomentée devaient être exécutés. Personne n’a fait plus de mal à l’image des Juifs en France que ce BHL. Dommage qu’on ne puisse priver de ses deux nationalités, France et Israel, ce type, à qui convient comme un gant la définition de Maurras

        PJCA


      • cathy cathy 22 février 2016 13:40

        Le mieux est de lire le livre de Jonas,( il est très court), pour comprendre que BHL est fou à lier.

        Ninive n’était pas les ennemis des hébreux, mais de Dieu lui même.

        Le livre de Jonas finit ainsi : 
        Et moi, je n’aurais pas pitié de Ninive, la grande ville, dans laquelle se trouvent plus de cent vingt mille hommes qui ne savent pas distinguer leur droite de leur gauche, et des animaux en grand nombre !

        • cathy cathy 22 février 2016 13:44


          L’histoire de Jonas était l’ombre des choses à venir : Christ est resté 3 jours dans la mort, pour ressuscité et pardonner. 


        • Neymare Neymare 22 février 2016 14:52

          @cathy
          « L’histoire de Jonas était l’ombre des choses à venir : Christ est resté 3 jours dans la mort, pour ressuscité et pardonner. »

          Il n’avait rien à pardonner ! Quand vous en arrivez à ce stade de la sagesse, et je vous laisse vous référer à ce qu’en disent les grands maitres illuminés indouistes ou bouddhistes, il n’y a rien à pardonner et pour une très bonne raison, écrite noir sur blanc dans le nouveau testament : « au commencement était le verbe .... tout été fait par Lui »


        • cathy cathy 22 février 2016 15:06

          @Neymare
          Le peuple de Ninive, n’a t-il pas demandé pardon à Dieu dans le jeûne et les pleurs pour leurs péchés ?


        • Neymare Neymare 22 février 2016 15:09

          @cathy
          Qu’un peuple ou un humain souhaite se faire pardonner des choses, ça n’a rien d’étonnant. En revanche, ce que je voulais dire c’est que Dieu ou le Christ, n’ont rien à pardonner aux humains, il n’y a meme pas de jugement


        • Allexandre 22 février 2016 15:34

          Comment peut-on accorder autant d’importance à ce psychopathe ? Auto-proclamé philosophe/intellectuel, il n’est qu’un agent du Mossad au service d’Israël, chargé d’infléchir les décidions françaises et de régenter la sphère du pouvoir. L’Ancien testament n’est jamais qu’une apologie du peuple hébreu écrite à des époques différentes par des Hébreux, tentant de légitimer un dieu ayant choisi ce peuple comme "éLU3 DE LUI MËME. C’est un délire absolu ; Les athées (50% en France) doivent subir ces élucubrations et faire comme si la bible était un ouvrage de référence historique. Il n’en est rien. BHL est une merde sans intérêt faisant la pluie et le beau temps, parce qu’il est soutenu par les 3/4 de la classe politique, vendue au sionisme et prête à tromper les citoyens français pour la bénédiction du CRIF. Ces gens sont la honte de la France. Il faut tous les virer et reprendre notre pouvoir de façon à remettre les choses à leur place et les sionistes à la leur. S’ils défendent et aiment tant Israël, qu’ils y aillent définitivement et renoncent à la nationalité française !


          • cathy cathy 22 février 2016 16:22

            @Allexandre
            BHL ne lit pas la bible, ou alors il ne comprends rien à ce qu’il est écrit. Pour un philosophe, c’est limite.


          • straine straine 22 février 2016 15:59

            Il m’arrive de trouver du chien à mon chat smiley ; Mais tu tallent à bhl ... mon imagination me fait défaut  smiley 


            • Debrief 22 février 2016 16:51

              Très belle analyse. Remarquable.


              • mmbbb 22 février 2016 17:01


                 

                c’est un article de propagande et du grand n’importe quoi « Le sacrifice du bouc émissaire » La j’ai ris jaune Ce sont les valeureux soldats francais qui sont au coeur du mal et qui se font sauter le coffre comme en Bosnie Aghanistan ect BHL lui est au coeur du mal en mocassin chemise debraille cheveux au vent lors du 20 heures telle cette mise en scene qui frise la malhonnete intellectuelle devant  les cameras de TF1 lorsque Kahadafi fut degomme  J’ai vu ce gus sur le plateau de 28 minutes avec elisabeth Quin Cette emission je ne la regarde plus cette journaliste etait beaucoup trop complaisante BHL coupait la parole a deux femmes sur le plateau et accompagnait ses phrases d un geste le poing ferme en tapant sur la table en scandant « j’etais sur le terrain » sous entendu je suis omniscient fermez la ( theamatique la Syrie )  Je rends hommage a l’ entarteur belge Godin qui ose lui bourrer sa grande gueule de creme. Il y a qu en France que les medias sacralise ce genre de grosse merde Bhl n’est pas Zola il ne prend aucun risque

                 


                • mmbbb 22 février 2016 17:33

                  " Ne devrait-il pas plutôt s’en remettre au jugement de ses supérieurs, plus qualifiés de par leurs diplômes et leur position sociale, pour lui montrer la voie" Autant revenir au vote censitaire Lauvergeon diplomee a plante AREVA et dit n’importe quoi ( je lai entendu dire que Fukushima etait une catastrophe naturelle certes qui en doute mais lorsque l’on pretend etre de bons ingenieurs il faut tout prevoir ) et eviter d’eluder les responsabilites . Giscard son emprunt ,l’histoire des avions renifleurs son bas commerce avec Bokassa l’auteur a raison il faut etre sorti de l’ ENA .. Je n’ai plus en tete mais il y a deux journalistes ( on peut le retrouver a la FNAC ) sur la defaite de l ’elite francaise Nous sommes dans le syndrome de 1940 l’ elite n’est pas responsable mais elle se vautre.


                  • Montdragon Montdragon 22 février 2016 18:17

                    La malédiction est que 3000 ans plus tard, on se massacre pour Ninive, assyriens, kurdes ou autres !


                    • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs stux 22 février 2016 19:29

                      Rien à foutre de BHL, Jonas, des juifs et autres monothéistes ...... !

                      La France n’est pas située au Moyen-Orient .....


                      • philouie 22 février 2016 20:45

                        BHL se prend pour Jonas, mais il y a dans la bible un personnage à qui il colle comme un gant.
                        C’est moins glorieux que Jonas et gageons que BHL ne si reconnaitrera pas et pourtant c’est bien son portrait que nous avons en la personne d’Aman, le conseillé du Roi du’ livre d’Esther.
                        BHL pensera qu’il ne peut être Aman, pensez donc, il est juif !
                        Et bien non, BHL n’est pas juif au sens du livre d’Esther, d’auatnt que c’est dans ce livre que le mot juif apparait pour la première fois dans la bible et que c’est ce livre qui nous apprend ce qu’est un juif. Ainsi, dans Esther, un juif est quelqu’un qui n’adore que Dieu.
                        Or BHL nous dit, fidèle à ses thèses lucifériennes habituelles, qu’il n’y a pas a adorer Dieu. D’ailleurs BHL s’adore bien trop lui-même pour avoir un quelconque dieu.
                        Qui est Aman ? Aman est une sorte de Janus narcissique. Il est bien vu à la cour, chacun apprécie ses bons conseils et il est pétrit d’idéal : il rêve de liberté et souhaite le bonheur du peuple.
                        Il n’a qu’un seul défaut : il ne supporte pas qu’on lui manque de révérence : il a besoin d’être admiré et ceux qui ne remplissent pas ce rôle deviennent vite ses ennemis à mort.

                        C’est mû par la colère envers ceux qui blesse son narcissisme qu’il devient un conseilleur criminel : il incite le roi a exterminer tel ou tel peuple dont un représentant lui déplait.
                        Mais je vous rassure l’histoire finit bien : si BHL ne prend dans la gueule que quelques tartes à la crème bien méritées, Aman, lui, fini pendu.


                        • philouie 22 février 2016 21:13

                          @l’auteur :
                          vous dites :
                          On pourrait arguer que les effets délétères de cette loi seraient limités s’ils se limitaient à interdire la négation d’une réalité aussi établie que la Shoah.
                           
                          J’ai compris une chose en me penchant sur la question des attentats terroristes que le crime ne valai trien sans le spectacle du crime et fasse à la shoah nous sommes face à deux réalités bien distinctes : le crime lui-même, c’est à dire la mise à mort de nombreux juifs par l’Allemagne nazi et le discours sur ce crime qu’’on pourrait appeler la mémoire de la shoah.
                          Or force est de constater que ce deuxième objet, le discours sur le crime, est un objet éminemment politique puisqu’il est une arme destinée à faire traire et à empêché de penser.
                          9a veut dire qu’il y a un double enjeu : l’enjeu à propos du discours sur le crime et l’enjeu sur le crime lui-même. Donc on ne peut pas dire qu’en se domaine tout est acquis puisque c’est accepter le dictat de ceux qui détiennent le discours sur le crime pour en faire une arme contre nous.
                          Si l’on s’intéresse au crime seul, il semble assez évident que la transparence et la recherche de la vérité sont les meilleurs outils de la pays entre les peuples : il s’agit d’établir les faits, mais de les établir de façon impartiale et non sous la dictée de ceux qui on un intérêt certain à ce que les choses ce soit passé de telle sorte plutôt qu’une autre.


                          • DelapatriedeBricmont DelapatriedeBricmont 22 février 2016 23:37

                            STOP l’auteur : BHL N’EST PAS un intellectuel !!!! De GRÂCE (et par respect pour les autres (les vrais) ), comparez le à tout SAUF à cela.

                            Inutile de vous fatiguer à rechercher ou à analyser ce qu’il lit ou ne lit pas.... Cela n’a pas plus d’intérêt que de savoir ce que ma voisine de pallier va manger comme nouille ce soir... Il a écrit ou fait écrire des textes qu’il a signé. Rien n’à d’épaisseur ou d’intérêt. Car rien n’est le produit d’un auteur authentique. Il ne laissera rien à la postérité sinon l’image du fat suffisant et superficiel qu’il est. Il a corrompu la vie intellectuelle publique française car il s’est préoccupé avant même d’écrire de définir le canal de distribution et de diffusion pour s’assurer l’audience maximale. Mais ce ne fut jamais un très grand exploit de l’obtenir, car les médias déballent le tapis rouge pour BHL ?

                            C’est un imposteur et un usurpateur. Il s’est acheté une notoriété et un public en passant à la tv chez des journalistes de la communauté ou craignant celle-ci. C’est comme pour Sarkozy, le plus dure, UNE FOIS QUIL EST LÀ, c’est de s’en débarrasser...


                            • Laulau Laulau 23 février 2016 11:45

                              BHL est un intellectuel en bois .... exotique. Il doit sa renommée à sa fortune et non l’inverse. Son papa a fait son beurre sur le dos des africains qu’il faisait trimer dans son entreprise d’exploitation de la forêt. Le fiston en a hérité et l’a dirigée un temps avant d’investir dans les media ou il coupe des têtes comme papa coupait du bois.

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