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Chevènelenchon

2002 : Chevènement... 2012 Mélenchon. .. Deux tentatives de construire quelque chose à gauche. La première, celle du Ché a échoué. Que peut-on attendre de la seconde ? Quelles marges de manoeuvre pour Méluche ? Y a-t-il des éléments dans l’expérience Chevènement qui peuvent éclairer de chemin de Mélenchon, des leçons à tirer de la comparaison des deux démarches ? Qu’ont-elles de commun ? quelles sont leurs différences ? Mes pensées ne sont pas celles d’un analyste politique, simplement quelques réflexions d’un citoyen. Une participation citoyenne...

 Il y a un peuple abandonné, malmené, trahi, humilié, morcelé aussi, erratique. Celui qui rentre chez lui la rage au coeur, après toutes ces manifestations dont l’objet a été aussi volontairement que de façon simpliste, réduit à une protestation contre le recul de deux ans de l’âge de la retraite, alors qu’il s’agissait de bien autre chose de plus complexe , de plus diffus, qui tenait aussi bien au comportement extravagant et méprisant de gouvernants indignes, qu’au refus d’un système dans son ensemble dont il éprouve chaque jour, au fil de régressions baptisées du doux nom de réformes, l’injustice et la nocivité.

Un peuple abandonné, ramené à la maison par les syndicats réformistes qui ont bien accompli leur boulot de chiens de berger.. Un peuple trahi.

Une masse qui ne se sent plus concernée par la politique, qui n’est plus représentée nulle part, qui souvent ne participe même plus aux élections, susceptible d’être parfois tentée par des aventures extrêmes où le racisme , la peur de l’autre, l’encouragement par le pouvoir même à rechercher le coupable dans celui qui n’est pas mieux loti, ou à peine mieux, aident à manipuler les esprits. Alors faute de mieux, le FN, peut sembler un refuge..

Parce qu’à gauche il n’y a plus rien. Personne. Le Parti communiste a vécu et n’est plus capable de rassembler les éclopés de la société. Le PC ne vit plus que dans les souvenirs de son histoire populaire et sociale. Pour le reste ce ne sont guère que des groupuscules épars, des associatifs, des alternatifs brouillons et peu enclins à trouver des compromis pour se rassembler.

Les grands partis aujourd’hui ont choisi leur camp qui n’est pas celui de ce peuple là. C’est le camp de la droite libérale, de la mondialisation économique, de la pensée unique, de la finance triomphante, de la spéculation sauvage.

Si certains s’affublent encore de l’étiquette gauche c’est uniquement une indication abusive qui permet de simuler le combat démocratique ou l’alternance. D’ailleurs on passe sans s’en rendre compte, du côté de chez Valls, de chez Rocard, ou de chez Strauss-Kahn, de la droite la plus dure à cette pseudo-gauche qui respecte les mêmes valeurs, celles de l’argent fou, des profits délirants pour les uns et de l’inéluctable misère pour les autres. Il n’y aurait plus d’alternative.

Or, de temps en temps, des hommes se lèvent pour essayer. Pour rassembler ce peuple, pour tenter de le réconcilier avec les valeurs sociales et humanistes de la république, pour l ’amener à retrouver sa dignité dans le combat pour ses droits.

Il y a eu en 2002 Jean-Pierre Chevènement, il y a aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon.

Je ne sais pas si le rapprochement que je fais leur plairait à l’un et à l’autre. J’en doute. Et pourtant il me semble avoir un sens. L’expérience Chevènement a vécu, l’expérience Mélenchon est en cours. Peut être que l’analyse des deux, l’exposé de ce qui les rapproche et les différencie, l’étude des raisons qui ont conduit la première à l’échec, peuvent contribuer au succès, ne serait il que relatif de la deuxième.

D’abord les hommes. Deux trublions, deux personnalités venues de la gauche du Parti Socialiste, deux politiques qui ne mâchent pas leurs mots. Rappelez vous Chevènement qui voulait faire « turbuler » le paysage politique. Et aujourd’hui Mélenchon qui les invite « à s’en aller tous », en un petit livre passionnant, bourré d’idées, chargé de virulence et qui rendrait l’espoir au plus démoralisé des vaincus.

Leurs mots même les rapprochent : l’appel aux citoyens. La « révolte citoyenne »chez le Ché, la « révolution citoyenne » chez Méluche. La foi en le pouvoir rendu aux citoyens, en la nécessité de l’intervention citoyenne dans le gouvernement, dans l’évolution de la cité leur est commune.

Rappelons aussi qu’en 2005, les deux appelèrent au non pour le référendum Européen.

La similitude s’arrête là. Leur projet n’était pas le même parce que leur vision du monde n’est pas la même.

Revenons en 2002. Quel était l’optique de Chevènement ? C’était, de remodeler le paysage politique en supprimant le clivage droite gauche pour le remplacer par un clivage entre républicains, souverainistes attachés à l’état, à la nation, et adeptes du capitalisme sans frontières. La démarche qu’il entreprit pour y parvenir ne fut pas comprise, et fut l’une des raisons de l’échec (pas la seule).

Dès le départ, la candidature du Ché fut bien accueillie, surtout parmi les gens de gauche,. Les sondages en donnent témoignage, qui lui prédisent jusqu’à 14% des suffrages, et en font le troisième homme.

Tous les espoirs sont permis. Mais le premier ennui vient du fait que l’espéré Seguin ne suit pas. Le second vient de l’équipage hétéroclite qui s’agglutine autour du projet du Ché et qui va de l’extrême droite à l’extrême gauche.. Le point de rupture est atteint lorsque le président du MRC entreprend des discussions avec de Villiers. Cette fois les soutiens de gauche prennent peur, et commencent à déserter. D’autant que Jospin apparait alors en difficulté à cause d’une campagne désastreuse au cours de laquelle il a notamment déclaré que son programme n’était pas socialiste.

Les socialistes font appel au « vote utile » ce qui sera insuffisant puisque les voix perdues par Chevènement ne seront pas toutes récupérées. On sait ce qu’il en a été de l’élection, ou le Ché obtient 5,33% des suffrages, assez pour qu’on l’accuse d’avoir fait perdre Jospin.

Le projet de Mélenchon est moins sophistiqué, plus clair aussi. Alors que Chevènement est un politicien de talent rompu aux jeux ambigüs et fluctuants de la politique politicienne où l’on adapte ses idées aux contraintes du moment, Méluche est direct, moins louvoyant et plus affectif. Son but est de recréer une gauche, un mouvement citoyen capable d’attirer pour s’imposer par les urnes, à l’image du parti allemand « die linke » créé par Oskar Lafontaine et qui devient à chaque élection plus incontournable. Ses exemples il va les puiser aussi dans les pays d’Amérique du sud qui ont dû leur salut au fait de s’être débarrassés de la tutelle étasunienne et d’avoir évincé le FMI de leur redressement financier. Parce que Mélenchon ne s’enferme pas dans le cadre étriqué du nationalisme, même s ’il croit farouchement à l’importance de la participation citoyenne à la vie de la nation. Il est au départ ouvert au monde, il croit en une Europe fédéraliste, mais une Europe des peuples et pas des commerçants , des financiers, des actionnaires et des spéculateurs. Il refuse l’Europe destructrice du bonheur et du bien-être des peuples.

La réussite n’est pas encore acquise. Le chemin ne manque pas d’embûches ni de pièges , et la marge de manoeuvre sera souvent étroite.

On commence déja à voir que Méluche dérange, on lui reproche son franc-parler qu’on taxe de populisme, ses sorties contre la servilité des médias, qu’on appelle « dérapages ». En même temps on l’invite parce qu’il fait de l’audience. Tout cela prouve qu’il est en train de conquérir une image, de la notoriété.

Après le dénigrement il se peut que vienne l’instrumentalisation.

Il serait bien étonnant que l’UMP ne songe pas à utiliser le front de gauche comme une épine dans le pied du PS. Il vaut mieux surveiller les sondages des mois qui viennent et garder du recul vis à vis de trop bons scores annoncés. .

Il y a aussi les difficultés des rapports avec le PC. J’en connais au PC qui choisiraient facilement les 1,5% de Chassaigne accompagnés d’un bon accord-parapluie avec le PS pour sauver des sièges aux législatives, plutôt que les 6, 8, 10% ou plus de Mélenchon..

Au soir du second tour des élections régionales en Limousin, malgré l’euphorie des excellents résultats du Front de Gauche (près de 20% des voix), un copain communiste m’avait fait remarquer assez amer, que le PC perdait dans cette histoire la moitié de ses sièges en passant de 6 à 3...

Et puis viendra la culpabilisation du « vote utile », et de ceux qui hésiteront au moment de glisser leur bulletin dans l’urne, effrayés à l’idée de reproduire 2002...

Chevènement réapparait ici, par sa proposition de créer un grand parti de gauche, qui fédérerait du MRG à l’extrême gauche... Proposition restée confidentielle pour le moment. S’agirait il de reproduire l’Union de la gauche pour que le PS reprenne son hégémonie sur ses alliés ? Et pour faire quoi ? Pour propulser Strauss-Kahn ?

Remarquons que si c’est le président du FMI qui est le candidat socialiste, cela enlèvera beaucoup de raisons de culpabiliser en votant Front de gauche... Quelque chose me dit d’ailleurs que dans ce cas là, il y en aura du peuple de gauche à taquiner le goujon le jour du second tour, laissant les admirateurs de toutes les droites se dépatouiller entre eux ...

Et si Méluche après tout dépassait le PS ? Ne peut on rêver ? Puisqu’il est question de révolution citoyenne...

Une chose est bien certaine, comme dirait Villepin : « Il faut refermer la parenthèse »..


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53 réactions à cet article    


  • nenyazor 10 novembre 2010 11:22

    Le vrai problème de Mélanchon, c’est surtout que les « gros » partis n’en veulent pas. Et par leur position dominante dans les médias, c’est facile de le surnommer le « le pen de gauche » ou le qualifier de « populiste » ou je ne sais quoi d’autre qui sont la juste pour le discréditer en utilisant des gros mots.
    Il a beau être un « bon client » pour les média, passer assez régulièrement à la télé, il est presque seul à se défendre contre PS et UMP réunis. (les passages télés de Jacques Généreux ou de membres du PC sont quand même énormément limités).
    Alors, je ne sais pas quelle stratégie il va utiliser pour les présidentielles, mais j’ai peur que la majorité des gens qui s’intéressent à la politique de la même façon qu’ils regardent Secret Story ou les film américains débiles n’essaient pas de réfléchir plus que ca à une alternative coté gauche. Il vont donc voter comme d’habitude à droite ou à gauche comme le disent les média donc UMP ou PS.
    J’espère me tromper smiley


    • Furax Furax 10 novembre 2010 11:43

      Diagnostic très juste sur l’état de notre peuple, des rapports de force, du rôle des syndicats, aujourd’hui. Effectivement, seul Mélenchon...
      Pour que le rêve se réalise, il faut y croire. Ce sera difficile, la clique du « veau d’or »est aux abois, elle ne reculera devant rien. Nos « journalistes » n’hésiteront devant aucune lâcheté, aucune compromission. Mais le ressentiment populaire est tel qu’ils risquent de connaître des surprises qui leur feront regretter 2002.
      J’entends comme une rumeur : un deuxième tour Marine Le Pen/Mélenchon !


      • Pyrathome pyralene 10 novembre 2010 12:18

        J’entends comme une rumeur : un deuxième tour Marine Le Pen/Mélenchon !.......

        la vraie rupture ! l’explosion de l’UMPS ..... smiley


      • Login Login 10 novembre 2010 12:01

         Si Melanchon passe à la vitesse supérieure sur le Net, il a ses chances....

        • nenyazor 10 novembre 2010 12:45

          Je suis pas sur que le Net ai pour le moment une si grande influence sur la majorité des gens.
          C’est pas en allant faire des jeux débiles sur facebook ou téléchargeant des séries US qu’on va réfléchir sur la politique et l’avenir de la France.


        • cimonie raoul 10 novembre 2010 14:19

          Plutot d’accord avec nenyazor ; on trouve sur le net les gens qui ont déjà fait le choix de ne pas passer leur vie devant la TV. Donc, je dirai qu’il faut qu’il passe a la vitesse superieure sur les medias traditionnels afin d’inviter les gens a passer aux medias alternatifs...


        • Furax Furax 10 novembre 2010 19:04

          Souvenez vous du référendum sur la Constitution Européenne. Toutes les chaînes aux ordres, les nabots de la « Pravda » s’égozillant en choeur, les pipeules appelés à la rescousse.
          Le Net fumait sec.
          Résultat...


        • iris 15 novembre 2010 11:22

          au cinéma j’ai été voir la marquise de montpensier qui se passe à la renaissance-B.TAVERNIER était là- en discutant il nous a dit que mélenchon avait dit que la renaissance c’était l’obscurantisme-B.Tavernier à dit que JMMl disait n’importe quoi-sur ce sujet-devant un parterre d’environ 400 personnes- la cote de mélenchon a du baisser dans la salle !!


        • LE CHAT LE CHAT 10 novembre 2010 13:00

          ce sont les deux qui à gauche méritant mon estime !



            • cimonie raoul 10 novembre 2010 14:16

              Très bon article à mon gout avec une formule très juste :

              Un peuple abandonné, ramené à la maison par les syndicats réformistes qui ont bien accompli leur boulot de chiens de berger.. Un peuple trahi.

              Un peuple trahi par celui qui est censé garantir sa représentativité, une république trahie par celui qui doit garantir le respect de ses valeurs. D’ailleurs, pourquoi le traitre s’est-il empressé de supprimer l’acte politique de haute trahison du droit constitutionnel ?

              Mélenchon va devoir eviter les icebergs qui vont se dresser de manière de plus en plus dense au fur et à mesure de la croissance de sa popularité. Il va devenir une cible, il va devenir La cible de l’UMPS. Est-il préparé à cela ? Il n’a pas la cohorte de communicants, de spécialistes des médias autour de lui et c’est peut-être par là qu’il sera vincible. D’ici 2012 Il reste très peu de temps pour détourner l’attention des décérébrés de leur lave-cervelle et pourtant il faudra passer par là. Je n’ai pas vu son émission chez Drucker. Je ne sais pas s’il a appelé les gens à un sursaut, à éteindre leur TV, à s’interesser à la vie politique locale, je ne sais pas s’il a parlé d’assemblée constituante ou des dangers réels qui menacent notre république actuelle.
              Ce que j’éspère c’est qu’il saura suffisamment bien s’entourer pour ne pas tomber dans les multiples pièges médiatiques et qu’il saura faire comprendre aux gens que le vote en 2012 ne doit pas se résumer à un choix entre l’immonde DSK ou le nain crapuleux.


              • kéké02360 10 novembre 2010 15:10

                Dommage qu’il n’a pas appelé les gens à éteindre leur TV , en effet !!!

                On aurait eu droit à un article sur Agoravox :

                << mélenchon : un suicide en direct ! >>  smiley


              • Peretz Peretz 10 novembre 2010 18:37

                Bon article mais.. Le problème que l’auteur n’a pas suffisamment abordé, à mon sens, est que les deux personnages tous deux très républicains, sont empêtrés dans le système des partis. Ils ne peuvent donc pas raisonner en citoyens dont ils restent comme les autres éloignés à cause des systèmes électoraux. Donc tant qu’on ne changera pas de constitution et de systèmes électoraux, ils ne feront que de la scène audio-visuelle de gauche.


              • cimonie raoul 10 novembre 2010 20:22

                N’importe comment, il faudra réformer notre république. On ne peut plus continuer avec un parlement qui ne represente plus que des lobbies.


              • King Al Batar King Al Batar 10 novembre 2010 14:38

                Si Melenchon déclare qu’il est pour la dépénalisation du Cannabis, il attirera certainement 8 millions de votants (jeune et surtout qui ne votent pas d’habitude) à se partager avec les Verts....


                • cimonie raoul 10 novembre 2010 15:02

                  C’est une des propositions d’Eva Joly, proposition pas complètement débile au demeurant...


                • cimonie raoul 10 novembre 2010 15:03

                  rectification : elle est pour la légalisation.. pardon


                • kéké02360 10 novembre 2010 15:00

                  @ Yrali << ne peut -on rêver ? >> 

                  si si tu peux toujours !!!! Bravo tu es un bon V.R.P. !!!! mais çà suffira pas .....

                  Mélenchon pas les torchons et les serviettes !!!!!

                  Mélenchon çà a déjà été écrit la dessus est un fusible,une rackette , un chien de berger pour ramener au PS les voix des moutons de gôôôche au deuxième tour !

                  Mélenchon est un franc maçon ,un pro de la politique qui a quand même mis trente ans pour se rendre compte que le PS est un parti de droite et le << quitter >> ! << il faut refermer la parenthèse ! >>

                  Mélenchon est un bon showman , il ne propose pas de sortir du système droite gauche , il dit simplement : je suis le meilleur à gauche ...

                  Il n’est pas l’homme providentiel qui va nous sortir de l’euro encore moins de l’europe , ni capable de rassembler les français(e)s au delà des clivages politiques pour construire la VIème république ( beaucoup trop gauche pour cela ) .

                  Mélenchon compte bien toucher sa retraite de sénateur ect ..... non alignée sur le régime générale ,bien sûr ! C’est un petit sénateur de la Vème république quoi !


                  • nenyazor 10 novembre 2010 15:12

                    C’est pas qu’il à mis 30 ans pour se rendre compte que le PS est un parti de droite, c’est que le PS se déplace petit à petit vers la droite. C’est pas forcément facile de prendre du recul et de se dire qu’on sert plus a rien au PS à essayer de le tirer vers la gauche quand la majorité tire vers la droite. Peut-être qu’il y avait un peu de facilité aussi a rester au PS bien sûr, mais personne n’est parfait.

                    Il dit pas qu’il faut sortir de l’Europe, c’est vrai, mais vu ce qu’il veut faire, de toutes façons, ca la fera partir en morceaux. J’imagine mal une Europe libérale marcher main dans la main avec Mélenchon.

                    Après, j’avoue qu’un rapprochement de Mélenchon et Asselineau me ferait bien plaisir sur le thème de l’Europe (je connais pas vraiment ce que propose Asselineau après avoir quitté l’Europe)


                  • yralim yralim 10 novembre 2010 15:36

                    kéké02360...

                    Je ne suis pas le VRP de qui ou de quoi que ce soit. 
                    J’essaie simplement en tant que citoyen, de réfléchir. Pour moi c’est joué. mais j’ai des enfants, des petits enfants. J’essaie de voir comment je pourrais aider à les sortir de la catastrophe vers laquelle on enferme leur avenir, même s’ils n’en ont pas forcément conscience. Je n’ai pas envie que les générations futures retrouvent les conditions de vie du XIXe Siècle.
                    Alors il faut bien faire confiance à quelqu’un. Ils ne sont pas nombreux ceux qui prennent position contre la pensée libérale dominante. Il ne s’agit pas non plus de leur faire aveuglément confiance. Si on ne les pousse pas dans la bonne direction si on n’est pas, comme citoyens, attentifs à les maintenir dans la droite ligne, c’est certain qu’on aura des déceptions. 
                    Alors que Mélenchon soit ou pas franc maçon m’importe peu. Ce dont j’ai envie c’est qu’il aille jusqu’au bout de sa démarche et qu’on veille à ce qu’il ne trahisse pas les espoirs qu’on met en lui. Parce qu’il va en avoir, des sollicitations et des pressions du pied. Aucun doute là dessus. 
                    Je vous signale aussi qu’il n’est plus sénateur, mais député européen.
                    Et puis je reprendrai les mots deStéphane Hessel : « La pire des attitudes est l’indifférence, dire » Je n’y peux rien, je me débrouille« . En vous comportant ainsi vous perdez l’une des composantes essentielles de ce qui fait l’humain... la faculté d’indignation et l’engagement qui en est la conséquence »

                  • kéké02360 10 novembre 2010 19:03

                    @nenyazor

                    << Il dit pas qu’il faut sortir de l’Europe, c’est vrai, mais vu ce qu’il veut faire ...>>

                    Bla bla bla et si ma tante en avait on l’appellerait Melenchon smiley


                  • Henrique Diaz Henrique Diaz 10 novembre 2010 20:38

                    Et toi kéké02360, tu ne serais pas le VRP d’Alain Soral, celui qui voudrait un « Chavez français » ? On dirait même du Soral dans le texte, notamment ces blagues qui tiennent lieu d’analyse politique... Il y a une chose que tu oublies, c’est que Chavez n’est pas du tout nationaliste, mais internationaliste et que Mélenchon est aussi internationaliste, tout en étant patriote, à la suite de Jaurès.


                    S’il y a à choisir au deuxième tour entre Strauss Khan et ton amie Marine Lepen, il faudra bien entre deux maux choisir le moindre. Mais pourquoi ce ne serait pas Mélenchon/Sarkozy ? Qu’est-ce que tu voterais, toi ?

                  • Patrick Lefèvre 10 novembre 2010 15:56

                    Article bien interessant
                    Juste quelques petits bémols :
                    1) JPC est pour l’Europe des Nations (lire ses livres) et donc le précurseur de JLM
                    2) être pour les Nations ne veut pas dire être fermé au Monde
                    3) ce n’est pas JPC qui a fait perdre L Jospin mais le programme « droitisé » du PS et surtout en terme de suffrages la présence de dernière minute de C Taubira qui n’avait pas lieu d’être
                    Amicalement à l’auteur 


                    • Traroth Traroth 10 novembre 2010 15:57

                      Populisme, c’est le mot inventé par ceux qui pratiquent la langue de bois pour qualifier tous ceux qui ne font pas comme eux...


                      • Traroth Traroth 10 novembre 2010 16:01

                        Concernant le « vote utile », il y a une chose qu’il faut dire et répéter, c’est que le vote PS en 2012 sera, sauf candidat inattendu, le vote inutile par excellence !


                        • TSS 10 novembre 2010 16:30

                          « Si le vote changeait quoi que ce soit ,il y a longtemps qu’il serait interdit » Coluche... !!


                        • La Botte secrète 10 novembre 2010 16:30

                          Quel vote utile pourrait-il exister lorsque tous les partis politiques sont favorables à l’Union Européenne ?
                          Le seul vote utile serait celui qui nous fasse sortir de l’UE.


                        • La Botte secrète 10 novembre 2010 16:28

                          L’article ainsi que le personnage de Mélenchon auraient pu être intéressants et pertinents. Malheureusement il n’en est rien, car les belles phrases et intentions se heurtent immanquablement au mur de la réalité.

                          Cette réalité qu’elle est telle ? L’auteur nous apporte une piste, je le cite :

                          "Ses exemples il va les puiser aussi dans les pays d’Amérique du sud qui ont dû leur salut au fait de s’être débarrassés de la tutelle étasunienne et d’avoir évincé le FMI de leur redressement financier. Parce que Mélenchon ne s’enferme pas dans le cadre étriqué du nationalisme, même s ’il croit farouchement à l’importance de la participation citoyenne à la vie de la nation. Il est au départ ouvert au monde, il croit en une Europe fédéraliste, mais une Europe des peuples et pas des commerçants , des financiers, des actionnaires et des spéculateurs. Il refuse l’Europe destructrice du bonheur et du bien-être des peuples.« 

                          Et bien oui, l’obstacle à toutes ces belles paroles est l’UE, vassale des EU.

                          Vous dites que l’on doit s’émanciper de la tutelle américaine, mais vous encensez un fédéraliste européen. Hors l’UE est une création américaine qui sert les intérêts des EU et souscrit à sa vision géostratégique aux travers de politiques mondialistes et ultra-libérales. A ce titre, je vous renvoie au travail édifiant de François Asselineau et notamment sa conférence »Qui gouverne la France« que vous trouverez ci-après :

                          http://www.dailymotion.com/video/xbqfip_francois-asselineau-qui-gouverne-re_news

                          On ne peut donc pas s’émanciper de la tutelle des Etats-Unis sans rester dans l’Union Européenne.

                          Quand bien même vous souhaiteriez ou envisageriez sincèrement de faire une »Europe des peuples" comme vous l’appelez. Comment ferez-vous pour obtenir l’aval des autres pays de l’Union Européenne qui sont pour la plupart ultra-atlantistes et favorables au libre-échange ?
                          Il faudra les convaincre... Les positions de JL Mélenchon font combien au niveau européen ? 5-7 % peut-être (estimation très haute) ? Quelle est l’influence des positions de Mélenchon dans la Commission, au parlement européen ? Quels sont les relais d’influence qui vont permettre en même pas dix ans de faire de la construction européenne un paradis socialiste ?
                          Les Etats-Unis le permettraient-t-ils ? Qu’en est-il des autres partis qui prônent une autre Europe depuis 20 ans ? Vont-il se rallier à Mélenchon, bien qu’étant favorable à une tout autre Europe ?

                          En vérité, et sous cette éclairage, nous pouvons conclure que Mélenchon a pour vocation d’attirer les déçus et eurosceptiques de gauche tout comme NDA a vocation à attirer les déçus et eurosceptiques de droite (d’où sa grotesque intervention d’hier vis-à-vis de nos politiciens qui font la captation de l’héritage gaullien).

                          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/politiques-citoyens/article/l-incroyable-imposture-du-9-84170#commentaires

                           Cette canalisation évite toute critique du système. Car même si le FDG arrivait au pouvoir, il ne pourrait rien faire du fait que l’UE n’adhérera pas à son projet, et que le gouvernement français sera obligé d’obéir à Bruxelles. Tout comme Jospin a privatisé, et Sarkozy a accéléré l’immigration ; ils sont complices et/ou n’ont pas le choix ; ils appliquent les directives européennes, plus de 80% des lois votés au parlement de l’aveu même d’Accoyer.

                          La seule manière pour que Mélenchon applique ses idées et ne se cantonnent plus qu’au discours serait qu’il appelle à la sortie de l’Union Européenne. Le fait-il ? Et que peut-on en conclure par rapport à la sincérité de son engagement ? Poser les bonnes questions, c’est déjà y répondre.


                          • La Botte secrète 10 novembre 2010 21:49

                            « On ne peut donc pas s’émanciper de la tutelle des Etats-Unis sans rester dans l’Union Européenne. »

                            Je voulais dire « en restant » bien entendu.


                          • nenyazor 10 novembre 2010 16:49

                            Si aucune de ses réformes ne sont possibles dans l’UE, telle qu’elle est, il faudra qu’il essaie de la faire changer. Et comme personne ne voudra la changer dans nos « partenaires », il n’aura d’autre choix que de quitter l’Europe.

                            En effet, si la France ne quitte pas l’Europe, de toutes façons, personne ne peut rien promettre à ses électeurs autre que la politique européenne.
                            Mais j’avoue que je serais intéressé qu’un journaliste lui pose la question un de ces quatre, mais bon... poser une question sur l’Europe comme ca sans actualité spécifique sur le sujet, faut pas trop rêver.


                            • La Botte secrète 10 novembre 2010 17:23

                              Mélenchon s’est déclaré « fédéraliste ». (« 7/10 » de Nicolas Demorand sur France Inter, 5 octobre 2009).


                            • iris 10 novembre 2010 17:26

                              il ya eva joly aussi comme alternative...


                              • Traroth Traroth 10 novembre 2010 17:33

                                Même si je me suis promis de cesser d’acheter des bouquins parlant de politique (pourquoi dépenser de l’argent pour entretenir son désespoir ?), je vais peut-être faire une exception pour Mélenchon. Je voterais bien pour lui, mais j’aimerais en savoir plus avant...


                                • yralim yralim 10 novembre 2010 17:44

                                  La Botte secrète...

                                  Je vous remercie de votre commentaire pertinent et documenté. il est bien évident que dans un article comme celui ci je ne pouvais pas aller au fond des choses,et sans doute ai-je commis des omissions ou des approximations
                                  L’Europe est un vaste sujet difficile à aborder en si peu d’espace. Je crois que l’un des aspects du probléme est que la notion d’Europe n’a pas le même sens selon que l’on évoque notre fantasme d’Europe ou ce qu’est la réalité européenne. Qu’avons nous fait de notre rêve, et pourquoi ? Tiens voila un sujet d’article à travailler s’il n’a pas déja été écrit. Pourquoi les bases du vivre ensemble n’ont elles pas été établies alors que nous n’étions que six ? Pourquoi n’avons nous pas exigé de chaque nouvel adhérent qu’il souscrive à nos règles de vie en commun ?
                                  Alors au point où nous en sommes, d’un grand machin à vingt sept ou trente, où la seule loi est celle d’un libéralisme forcené, où les USA ont introduit tous leurs chevaux de Troie, la Grande Bretagne, la république Tchèque, la Pologne,etc... et où ils font pression pour introduire la Turquie, c’est vrai que nous n’avons plus grand chose à en espérer.
                                  Et c’est vrai aussi que nous en désengager ne peut pas se faire je suppose d’un claquement de doigts.
                                  Dons les problèmes que vous soulevez existent et ils se poseront à Mélenchon comme à tout autre. 
                                  Dans son bouquin « Qu’ils s’en aillent tous », Mélenchon n’élude d’ailleurs pas la question. Il y a un chapitre qui s’intitule « Sortir du traité de Lisbonne » dans lequel il analyse l’erreur originelle selon laquelle on croyait, selon lui, que le développement économique entrainerait l’intégration politique et un surcroît de démocratie...Mais dit il « cette Europe n’est pas la solution, c’est le problème ».
                                  Et de conclure : « Je dis adieu à mon fédéralisme puisqu’il est sans objet... je ne m’engage plus que sur les objectifs concrets, immédiats, liés à la refondation républicaine et sociale de mon pays »...Et de préconiser, pour sortir du traité, un référendum pour consulter les français sur ce sujet « car la signature donnée hier par des gouvernements ne peut être récusée sans un ordre formel du peuple ».
                                  Alors voila. Pour répondre à vos questions sur la sortie de l’union, oui c’est contenu dans son programme. 
                                  Quant à la sincérité de ses engagements, puis je me payer le luxe de ne pas y croire ? 
                                  .

                                  • La Botte secrète 10 novembre 2010 18:33

                                    Yralim, je vous remercie de votre réponse.

                                    Malheureusement, je dois déplorer le fait que quelqu’un ait répondu à ma place, et ce avec pertinence.

                                    On ne peut former l’UE car le peuple européen n’existe pas. Si l’UE se formait malgré tout, ce serait sur les cendres des différents peuple qui la compose au profit d’une culture globale, américanisée. Ce qu’il faut rejeter avec énergie. Rien n’empêche les peuples de s’entendre entre eux sans pour autant se fondre dans une entité commune qui n’a aucun sens !

                                    Quant à la sincérité de Mélenchon, je vous ai exposé les raisons d’en douter. Libre à vous de choisir en votre âme et conscience.


                                  • Traroth Traroth 11 novembre 2010 20:27

                                    Et vous, où allez-vous chercher vos affirmations ?


                                  • Dominique TONIN dume 10 novembre 2010 18:45

                                    @ l’auteur,
                                    Votre analyse ne manque pas d’idées, mais les comparaisons avec le CHE sont incomplètes. Les deux sont des élus et des transfuges, càd une partie qui s’est détachée du PS, en l’occurence. Ce qui laisse présager qu’il pourrait se rattacher...au PS, et de fait, on retombe ds le même carcan ! Même si les idées de base peuvent être louables au départ, elles ne dureront que le temps des élections pour être englouties par l’ogre du PS au final. Au mieux, s’il fait un bon score MELENCHON obtiendra un bon poste de ministre. C’est tout. Mais nous reviendrons à la case départ.
                                    De plus MELENCHON est député européen, et saur erruer de ma part, on ne l’entend pas prendre position . Serat-il uniquement là pour des raisons alimentaires ? Je me pose la question !


                                    • kéké02360 10 novembre 2010 18:52

                                      excellente question !!!

                                      Avec ce qu’ils palpent en cumulant les retraites pour les différents mandats , ils risquent pas d’aller manger au restau du coeur les salauds !!!!


                                    • kéké02360 10 novembre 2010 18:46

                                      @Yrali

                                      << que Mélenchon soit Franc maçon ou pas m’importe peu >>

                                      Ah bon !!!!!!

                                      http://www.lepoint.fr/archives/article.php/324920  smiley



                                      • Dominique TONIN dume 11 novembre 2010 08:26

                                        Ce matin, il y avait Corrine LEPAGE sur la 2, députée européenne à plus de 6000 € par mois comme DANY,ils s’inquiètent de la misére en France, du chômage grandissant, du pouvoir d’achat ! En fait de tout ce qui les touche pas et qu’ils auront tôt fait d’oublier au lendemain des élections, démagogie oblige ! Ils me font tous RIGOLER .


                                        • sdzdz 11 novembre 2010 10:54

                                          Le problème de Mélanchon, c’est sa carrière au PS, son positionnement à gauche dans un pays où la population est majoritairement de droite et conservatrice (rentiers de la politique-démographie-bulle immobilière). Le bilan désastreux des partis de gouvernement de ces 35 dernières années ne plaide pas en la faveur de quelqu’un qui a mis tant de temps à se réveiller... JP Chevènement me semblait plus lucide.

                                          Pour vaincre, ceci suppose donc de faire un tri énorme dans les systèmes idéologiques de la gauche ! ou de se positionner au-delà de ce clivage droite-gauche stérile !

                                          Cela suppose aussi de bien définir les moyens d’action face aux outils énormes de propagande dont dispose le pouvoir en place. Nos élites se positionnent surtout sur des enjeux de fric et de pouvoir, je pense qu’il faut les contrer là ! (cf IRC sur le blog)

                                          http://la-france-contre-la-crise.over-blog.com/


                                          • sonearlia sonearlia 11 novembre 2010 12:59

                                            « son positionnement à gauche dans un pays où la population est majoritairement de droite et conservatrice »


                                            Sortez de chez vous.

                                          • bob 11 novembre 2010 11:42

                                            Mélanchon, tour à tour anarchiste, communiste, infiltré lambertiste chez le PS puis PS tout court, franc-maçon ayant eu une foi extrême en un référendum bien peu démocratique mais bien trop démagogique se retrouve à stigmatiser un autre tenant du pouvoir ( un larbin cette foi). Il est nécessaire de souligner que Mélenchon soutenait le oui au traité européen contrairement à ce qui dit l’article.

                                            Qui va croire à l’authenticité de ce combat de pacotille ?
                                            Quelle sera la prochaine position de Mélanchon ( alias le caméléon) lorsque l’opinion changera ?
                                            De grâce, épargnez-nous les sanglots longs des violons dont nous régalent certains protagonistes de la « marginalisation » politique et interessons-nous davantage à des gens qui ont un programme et une posture politique qui tiennent la route.


                                            • sonearlia sonearlia 11 novembre 2010 13:00

                                              « Mélenchon soutenait le oui au traité européen contrairement à ce qui dit l’article. »

                                              Faux, il a bien soutenus le non.

                                            • Francis, agnotologue JL 11 novembre 2010 13:08

                                              Exact, Mélenchon faisait campagne pour le non. Et avec lui, Jacques Généreux qui donnait des conférences dans toute la France. Je le sais, j’y ai assisté.


                                            • yralim yralim 11 novembre 2010 16:17

                                              Bob,

                                              Je n’aime pas le ton comminatoire sur lequel vous nous enjoignez de nous interesser aux gens qui ont « un programme et une posture politique qui tienne la route »
                                              .J’imagine bien qui ils sont, et leur programme, pas plus que leur posture ne me conviennent.. 
                                               Vous vous intéressez à eux si cela vous chante et moi je m’intéresse à qui je veux. C’est cela la démocratie,encore pour le moment. heureusement..
                                              Quant au programme de Mélenchon, qu’en savez vous puisque vous ne savez même pas qu’il a fait campagne pour le non en 2005 ?
                                              A ce sujet je remercie sonearlia et JL qui ont rectifié avant moi..
                                               

                                              • bob 11 novembre 2010 19:18

                                                Aux braves changeurs d’histoire : effectivement Mélanchon s’est opposé au oui dès 2008 ( 3 ans après le référendum). Les propos que vous tenez sont une escroquerie. Cela dit, je sais qu’il accompagnait certains tenants du non ( Comme Jacques Généreux), cela faisait apparaitre une confusion qu’il exploitera par la suite ( comme il l’a toujours fait pendant sa carrière).
                                                Maintenant que le doute est levé, qu’en est-il des autres faits plus gênants ? ( son opportunisme politique, son statut de franc-maçon, sa lucidité politique à retardement)

                                                @ yralim,

                                                Conservez par devers vous votre familiarité, nous n’avons pas élevé les cochons ensemble. Dans un second temps de quels gens parlez-vous puisque vous ètes si clairvoyant ?
                                                Si votre choix se borne à élire un opportuniste libre à vous mais de grâce épargnez-nous la propagande peu originale qui échoue si souvent sur les rives d’Agoravox. Quant au changement par un ancien socialiste ( depuis 30 ans) franc-maçon, permettez-moi de douter.


                                              • jaja jaja 11 novembre 2010 19:40

                                                No comment :

                                                PARIS, 27 mai 2005 (AP) - Ils étaient tous là. Ou presque. A l’exception de Laurent Fabius qui n’a participé à aucun rassemblement de ce genre pendant la campagne et de Lutte ouvrière qui a fait cavalier seul, les ténors du « non de gauche » ont lancé un dernier appel au rejet de la Constitution européenne, à deux jours du référendum de dimanche.

                                                Réunis vendredi place Henri Frenay, dans le 12e arrondissement à Paris, Henri Emmanuelli , Jean-Luc Mélenchon, José Bové, Olivier Besancenot et Marie-George Buffet ont tour à tour défendu un « non » unitaire, internationaliste et européen au traité constitutionnel, avec des discours aux accents révolutionnaires.


                                              • jaja jaja 11 novembre 2010 19:46

                                                Comme quoi les braves « changeurs d’histoire » ne sont pas toujours ceux que l’on stigmatise smiley


                                              • bob 11 novembre 2010 20:56

                                                bof, pas grand chose à dire aux pom pom girls de Mélenchon. Vous avez déjà une opinion toute faite qui n’obéit qu’à un type d’information : celle du parti. Pourquoi importer les propos de votre mouvement, indiquez juste le lien.Un tel fanatisme représente pas la démocratie mais augure très bien des capacités d’écoute et de tolérance de ce type de personnes.
                                                Les « Zélites » ont bien choisi leurs larbins:salut les bobos.

                                                PS : un certain amusement pour les commentateurs qui cherchent mes commentaires pour appuyer les propos adverses.


                                              • sonearlia sonearlia 12 novembre 2010 00:13

                                                Liens


                                                Comme vous voyez, ça fait beaucoup de lien...

                                              • yralim yralim 11 novembre 2010 23:07

                                                Vendredi 27 mai 2005

                                                PARIS, 27 mai 2005 (AFP) - Jean-Luc Mélenchon, l’un des chefs de file du « non de gauche », a critiqué vendredi « les logiques de bunkerisation ou de représailles » à l’oeuvre, selon lui, chez le numéro un socialiste François Hollande.

                                                M. Mélenchon réagissait auprès de l’AFP à des propos de M. Hollande la veille. Ce dernier avait affirmé que le PS n’était « pas en cause » dans le référendum européen et que cette consultation n’était pas « un référendum pour ou contre le premier secrétaire ».

                                                Après le référendum, avait-il ajouté, le PS devra « confirmer (ses) orientations et juger les comportements de ceux qui n’ont pas précisément respecté le vote des militants ».

                                                « Les logiques de bunkerisation ou de représailles n’ont pas de sens », a commenté M. Mélenchon.

                                                Selon le sénateur de l’Essonne, « le PS doit changer sa boussole. Il doit s’aligner sur le peuple de gauche, qui s’est mobilisé pour le non, puisque le peuple ne veut pas s’aligner sur la ligne du PS ».

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