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Contestation étudiante

La coordination nationale réunie ce week-end à l’université de Lille 1 (sciences et technologies) a voté le renforcement du mouvement de contestation à la loi LRU. Un appel qui n’est pas resté vain, les universités de Lille 1 et Lille 3 ayant reconduit la grève aujourd’hui.

La coordination nationale étudiante, qui a rassemblé au total 222 étudiants mandatés par quelques 60 sites universitaires perturbés, et qui s’est réunie en AG ce week-end à l’université des sciences et technologies de Lille 1, s’annonçait houleuse. Elle le fut en effet, après la discorde qui a opposé les syndiqués de l’Unef aux autres étudiants mandatés par leurs universités, rattachés ou non à un syndicat étudiant. "Il existe deux mouvements au sein même de l’Unef, affirme un des porte-parole mandaté par l’université organisatrice, à savoir l’Unef majo, celle qui est favorable à une négociation avec le gouvernement, et l’Unef mino, plus radicale et qui réclame donc l’abrogation de le loi LRU. Or, avant même le début de la coordination, l’Unef majo avait déjà préparé une dépêche annonçant qu’elle souhaitait se retirer du mouvement pour entamer des négociations avec la haute sphère politique". De son côté l’Unef se défend de toute tentative de calcul et continue d’affirmer que la meilleure marche à suivre est d’ouvrir les pourparlers.

Néanmoins, ces tensions ne semblent pas avoir fait basculer la tendance, puisque Lille 1 a à nouveau voté cet après-midi le blocage de l’université. Depuis le départ, priorité est donnée aux bâtiments principaux "ceux que l’on considère comme les plus importants, du point de vue de leur taille, mais surtout par rapport aux cours qui y sont dispensés", affirme l’un des acteurs principaux du mouvement. Si le blocage avait été partiellement levé la semaine passée après décision d’un vote en AG, il semble que la tendance ait ici été inversée, une large majorité ayant décidé de la reconduite du mouvement (1 665 voix pour dont 1 071 se prononçant pour un blocage total). Affaire à suivre.

A Lille 3, où s’exerce depuis maintenant trois semaines un blocage filtrant (Capes et Master Professionnel voient leurs cours assurés normalement), la grève a été reconduite de justesse après consultation des étudiants par vote à bulletin secret. Deux questions leur ont été posées, la première sur l’abrogation de la loi LRU, la seconde sur la poursuite ou non du blocage de l’université. Au total, 3 113 étudiants se sont prononcés, 1 596 pour, 1 517 contre la continuation du mouvement. Ce vote, organisé par l’administration, s’est déroulé dans le plus grand calme. On ne peut toutefois nier l’insatisfaction qui règne au sein des anti-bloqueurs, mais ces derniers ne peuvent ici contester la légitimité d’un tel résultat. "Le vote administratif ne va pas dans le sens de nos revendications. Théoriquement, il n’a même aucun pouvoir, seul le vote en assemblée générale est légitime, affirme l’un des porte-parole du mouvement. Mais pour éviter tout débordement, trop souvent médiatisé dans les médias et qui contribue à discréditer le mouvement, il nous a fallu nous ranger à cette forme de consultation. Et quand on voit le résultat, on ne peut véritablement pas en être insatisfait, ni crier à l’acte anti-démocratique". Tout s’est donc déroulé tranquillement, les anti-bloqueurs prenant ici leur mal en patience. De leur côté, les enseignants de la faculté affirment dans leur majorité, après réunion en AG, leur opposition à la loi, et soutiennent par là même la mobilisation étudiante qui s’opère dans les locaux. Les examens devraient en principe être aménagés en conséquence. Prochaine réunion des personnels mardi 27 pour décider des modalités.

Les étudiants de ces deux universités réclament, outre l’abrogation de la loi Pécresse sur l’autonomie des universités, de meilleures conditions de vie les concernant, intrinsèques à la première requête. "Une majorité d’étudiants peine à s’en sortir. Ils sont de plus en plus nombreux à se présenter aux collectes alimentaires. Il serait temps que les politiques réalisent qu’un étudiant de 20 ans n’a pas forcément ses parents derrière lui pour réguler sa situation en fin de mois. Qui plus est, nombreux sont ceux dont les parents ont du mal à s’en sortir eux-mêmes". Un cri qui rejoint celui des contestataires de la baisse du pouvoir d’achat. A croire que le monde est petit. Ou qu’il va vraiment mal.

La coordination nationale a, quant à elle, voté pour la poursuite du mouvement, passant par le renforcement des assemblées d’informations et les manifs de rues en signe de protestations. Acte toujours hautement symbolique.


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16 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 27 novembre 2007 14:05

    Vous dites « La coordination nationale réunie ce week-end à l’université de Lille 1 (sciences et technologies) a voté le renforcement du mouvement de contestation à la loi LRU »

    Cette coordination est ultra minoritaire est sert principalement le jeu de la LCR qui cherche partout ou elle le peut à créer une destabilisation de l’Etat de droit.

    Cette coordination ne respecte pas le choix démocratique et instaure un terrorisme de violence verbale qui à amené les étudiants à applaudir les CRS,quand ceci sont venu liberer la fac de cette ultra minorité d’individus qui prétendaient imposer leur vision réductrice de la société.

    Que les étudiants s’expriment librement ,à bulletin secret car c’est l’esprit même de la démocratie et nous verrons le poid réél de ces extrèmistes de gauche dans les universités

    C’est une honte que de laisser l’anarchie s’installer dans les universités jusqu’aux municipales ??????? uniquement parce que les partis de gauche ne veulent plus se faire entendre.

    Ou est Ségolène ROYAL ? Ou est Jospin ? Ou est DSK ?

    Il est temps que ces « dinosaures » se fassent entendre sinon c’est pas la peine qu’ils reviennent ,ils ne seront plus crédible (même si c’est déjà le cas en parti)


    • Nico.fr 27 novembre 2007 14:24

      Je suis tout a fait d’accord avec vous Lerma, mon lycée a été bloquée tout la journée (cadenas, grille, blocus atc...) par une poignée d’étudiant qui on voté à 200 (sur 2 000 élèvres au lycée) sur 210 présent lors de l’assemblée général. J’ai converser avec une des organisatrice qui a voulu me faire participer, j’ai contrer tout ces arguments un à un et a fini par me sortir « tu pourras sécher une journée de cours » pas très convaincant si ? Les manifestant on réussit a maintenir un blocus partielles, sont ensuite arrivée des gens qui bloquer uniquement pour pas aller en cour, puis les élèves d’un autre lycée, ayant bloquer définitivement le leur pour toute la journée. Résultat : une matinée de perdu.

      Je tien aussi a dire que les université de Nancy ne font pas de blocus.


    • Thierry Thierry 27 novembre 2007 15:51

      .

      Il y a au moins 20 graves fautes de grammaire dans ce dernier commentaire. Il n’y aura pas de bonnes universités sans bonnes écoles primaires et secondaires. Visiblement, celles-ci ont encore plus besoin de réformes que celles-là.

      Cela dit sans vouloir vous offenser, Nico.fr. Vous êtes une victime de la piètre qualité de l’école française.


    • Francis, agnotologue JL 28 novembre 2007 09:12

      «  »Ou est Ségolène ROYAL ? Ou est Jospin ? Ou est DSK ?«  »

       smiley smiley smiley

      Il faut vraiment ne rien entraver à la politique intérieure française pour écrire des choses pareilles. Cela confirme que celui qui écrit ça oeuvre ici pour des intérêts étrangers.


    • A. Nonyme Trash Titi 28 novembre 2007 12:54

      Normal Thierry : c’est le fruit d’une certaine politique.

      Aujourd’hui, 80% d’une classe d’âne obtient le bac !

       smiley
       


    • manusan 27 novembre 2007 14:21

      c’est bientôt Noël et les vacances à la montagne pour nos révolutionaires, tout va bientôt rentrer dans l’ordre.

      On leur fait passer les partiels entre le 24 et le 2 janvier. Chiche. smiley


      • Anto 27 novembre 2007 15:39

        Au Mirail a toulouse, le blocage a eu lieu 2 semaine apres le debut des cours en octobre et les partiels ont lieu en janvier. Quoiqu’il arrive, ils ont deja rate 5 semaines de cours et vont certainement manquer d’autres. Sachant qu’il y a les vacances scolaires, on peut etre sur que ces examens arriveront de toutes facon trop tot pour les etudiants. Et ca ne fait rire ni les bloqueurs, ni les anti.

        A noter que dand cette universite, certains ont idee plutot floue de ce qu’est la democratie, puisque j’ai pu entendre que « seules les decisions prises aux AG (a main levee) etait legitimes ». hermm...

        Le probleme est essentiellement ideologique. Plus que la loi sur l’autonomie des uni, ce sont ses implications a moyen puis long terme qui font peur a certains etudiants. Ces manifestants seront d’ailleurs une minorite a experimenter les resultats de sa mise en place. C’est essentiellement la nature ideologique des convictions de chacuns qui fait que l’on assiste a ce dialogue de sourd. D’un cote, les idealistes, de l’autre les individualistes.


      • lyli59 27 novembre 2007 14:44

        Je suis etudiante a lille3 et je suis d’accord avec le mouvement de contestation à loi LRU mais le blocus n’est pas la solution. Cela apporte beaucoup trop de tension et nous fait rater une partie de l’année scolaire. Il y a d’autre moyens de s’exprimer...cette « prise d’otage » doit cesser rapidement.


        • Traroth Traroth 27 novembre 2007 15:41

          Et quelle alternative proposez-vous ? Au passage, on remarque la banalisation définitive de l’expression « prise d’otage », merci monsieur le Président...


        • Skywalk3r 27 novembre 2007 16:46

          Oui, c’est vrai ça ? Quelle alternative ?

          Je ne pense pas que ce soit en allant en cours que le gouvernement change d’avis à propos de sa loi... ou alors il faut qu’on m’explique par quel mécanisme ?

          Et par quel mécanisme aussi tant de gens peuvent croire qu’une grève qui n’embête personne fonctionne...

          Quant à ceux qui parlent de démocratie, c’est assez drôle mais d’un certain point de vue ces « minorités » (je n’affirme rien sur leur nombre n’étant pas au courant de quel sondage à été trafiqué ?!?) font exactement comme leurs dirigeants. Après tout M. Sarkozy a été élu avec un peu plus de 50% de voix et n’est donc pas représentatif de son peuple. Représenter un peu plus de la moitié d’un peuple, ca n’est pas le représenter (c’est en fait représenter tout ceux qui se sont fait berner par leur poste de tv, c’est donc une télécratie smiley). De plus si on tient compte de toutes les personnes qui n’ont pas été voté, celles qui n’ont pas pu voter, celles qui n’ont pas eu le droit de voter et qui vivent malgré tout sur le sol français depuis plus longtemps que certains electeurs, je suis à peu près certain qu’il représente une « minorité » !!!

          Comme quoi tout est une question de point de vue, une chose est sûr, les bloqueurs de fac utilisent cette stratégie car c’est à mon sens le moyen le plus rapide et qui a le plus de chance de marcher pour que cette loi ne passe pas. (Je le répète, aller en cours ç’est pas une façon de faire grève, sinon ca se saurait).

          Je précise tout de suite que je ne suis pas d’extreme gauche (qui soit dit en passant a bien changé depuis Staline qui était sovietiste et non pas communiste, mais bon... pour savoir ça il aurait fallu se bouger le train plus tot et aller en cours dès la sixième au lieu de se réveiller en fac !!!), que je ne suis pas étudiant (mais que je l’étais lors du CPE période à laquelle je soutenais les bloqueurs, et ça a bien marché puisque le CPE a disparu et le CNE l’a suivi un ou deux an après car non conforme à la constitution), mais que j’éspère bien que cette loi ne passera pas pour ne pas avoir à expliquer à mes enfants pourquoi ils ne peuvent plus faire des études de lettres, d’histoire géo ou autre sciences humaines (peut être que j’exagère mais du moins je suis persuadé que tout sera reporté à une notion de productivité).

          Enfin je terminerai ce petit commentaire en m’indignant face à ce système qui, en manque d’imagination, va piocher chez les autres des modes de fonctionnement qui, pris petits bouts par petits bouts ne font qu’empirer un système qui a besoin d’être revu dans sa globalité (sans pour autant mettre définitivement à la poubelle ce pourquoi la France a acquis sa réputation).


        • Stephane Guezenec Stephane Guezenec 27 novembre 2007 14:55

          Ce mouvement pathétique doit cesser. Il est ultraminoritaire et totalement manipulé par une extrême gauche qui rêve toujours (ré)éducation des masses. La Loi Gayssot devrait s’appliquer aux nostalgiques des criminels léninistes, staliniens, maoistes, polpotistes et autres guévaristes. Les gamins embarqués dans ces « luttes » méprisables sont les victimes de tarés suicidaires.


          • Thierry Thierry 27 novembre 2007 17:00

            .

            Le but de l’extrême gauche me semble plus prosaïque que ça. Il s’agit de rejeter la responsabilité des réformes (qui passeront) sur l’absence de combativité de l’UNEF, donc du PS. Dans le but de construire ce qui se voudra être le seul vrai parti d’opposition, un « Die Linke » à la française. Bref, la LCR essaye de capitaliser (terme choisi) sur les problèmes du PS.


          • Yohan Yohan 27 novembre 2007 19:39

            Le refus des étudiants (qui bloquent), politique ou tout simplement bêtement suiviste, est motivé avant tout par la peur. Peur des réformes, peur d’essayer, peur de rénover, peur de l’avenir.

            Le seul mot d’ordre étant tout ou rien, on obtient le plus souvent rien ou un ersatz de réforme proche de rien, improductif même, puisque vidé de toute cohérence et de sens.

            Il serait plus judicieux que les étudiants voient dans la Loi Pecresse (aussi imparfaite soit-elle), une possibilité d’addition de moyens et non de soustraction ou de substitution. Il est de l’intérêt que l’université ait aussi sa dose de proportionnelle avec l’entreprise, ce qui n’enlèvera pas la charge et la responsabilité de l’Etat.

            Quant à la sélection à l’entrée, il en faut et il vaut mieux qu’elle intervienne avant l’entrée en université, plutôt qu’après ou pendant comme aujourd’hui où c’est finalement le lot de bon nombre d’étudiants qui finissent en échec pour se retrouver à l’ANPE, à devoir tout reprendre de A à Z et faire le bilan d’orientation ou de compétences qui aurait du leur être proposé bien avant..

            Cependant, et c’est là que réside le vrai combat, il y a des moyens de rendre moins binaire la sélection en évaluant notamment les motivations, le projet de l’étudiant et ses potentialités avant l’entrée, plutôt que de ne considérer que ses notes scolaires et la filière scolaire dont il est issu au sortir du BAC.

            C’est le sens de l’orientation active (plutôt que sélection), qui nécessiterait elle-aussi une réforme des mentalités et des pratiques des professionnels de l’orientation. Il y a 3000 métiers et autant de possibles. Quand et où commence t-on à en faire la découverte ?

            Quand cessera-t-on de ne considérer et de ne jurer que sur les filières C ?.

            Quand cessera-t-on enfin le jeu de massacre ?


            • Nonac Nonac 28 novembre 2007 09:38

              des photos sur le mouvement nantais sont dispo ici http://www.contre-faits.org/spip.php?article54

              deux blessés grave à Nantes lors de la tentative d’occupation du rectorat


              • skuicur 28 novembre 2007 18:52

                Je ne pense pas que le blocage soit le seul moyen de se faire entendre, et même si je comprend que les pro-blocage veuillent faire une action forte pour faire réagir le gouvernement, c’est moralement très limite : on ne peut pas empêcher les personnes qui ne sont pas d’accord avec nous (ou simplement qui pensent d’abord à leurs études) d’aller en cours et mettre ainsi leur réussite aux examens en jeu. On ne peut pas imposer notre avis et notre vision des choses au reste de la faculté.

                A Strasbourg le mouvement de protestation se base sur des manifestations et une « occupation »(entendre par là squattage des grêvistes (ça me titille toujours de parler de grêvistes alors que n’étant pas salariés nous ne faisons pas vraiment une grêve)sur le campus avec banderolles, tracts et affiches expliquant le pourquoi de ce mouvement) sans blocage et sans huer les personnes allant en cours. Ca me parait une manière beaucoup plus saine et beaucoup plus crédible de mener un mouvement, on se contente de manifester notre mécontentement, d’expliquer notre position à qui veut nous entendre, et ça n’empeche pas les médias d’en parler. Alors que le blocage, à part se mettre l’opinion publique à dos en donnant une piètre image de la mentalité étudiante, je ne vois pas à quoi ça va nous amener smiley

                (quant à la manipulation des étudiants par la LCR, j’ai beau chercher autour de moi j’ai du mal à la déceler : c’est si difficile d’envisager que des jeunes puissent s’interesser d’eux mêmes à la politique et se batir leur opinion sur une loi ?Alors oui c’est sûr, il y’en a surement qui attrapent aveuglément la perche que leur tend certains partis, mais d’après ce que j’ai pu voir c’est une minorité)

                Pour la question de la sélection à l’entrée en université, ça pose quand même un problème majeur : c’est remettre en cause un des grands principes de l’université, qui est une institution accessible à tout détenteur du BAC quelque soit son age et son cursus précédent. Une sélection à l’entrée à l’image des prépas empêcherait toute personne ne venant pas directement du lycée d’y entrer, que dire à tous ceux qui changent d’orientation en cours de route, aux travailleurs souhaitant reprendre leurs études pour obtenir un diplome ? Autre problème, beaucoup de jeunes se réveillent réellement pendant leurs études secondaires, quand ils sont enfin dans le domaine qui les intéresse. Et l’université est le dernier endroit où on accepte tout bachelier sans sélection : c’est fermer définitivement la porte des études secondaires à tout lycéen pas très brillant parce que peu interessé ou simplement pas doué pour les matières dominantes du lycée qui n’auront parfois rien à voir avec ce qu’il étudiera par la suite. Evidemment c’est laisser la porte ouvertes à de nombreuses personnes qui ne passeront jamais le cap de la première année et perdront ainsi du temps précieux. Mais finalement, quel est le pire : fermer la porte à des personnes qui peuvent réussir ou la laisser ouverte à certaines qui vont échouer ?


                • Somon Somon 29 novembre 2007 15:03

                  Bonjour, Afin de mieux faire connaître les débats qui tournent autour de cette loi nous mettons en place un réseau d’information qui relaie les articles, vidéos et tout type de supports parlant de la loi et des polémiques qu’elle suscite.

                  http://www.info-loipecresse.com/

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