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DSK pris au piège de sa candidature au FMI

Rien ne va plus pour Dominique Strauss-Kahn (DSK). Après l’échec de sa candidature à la candidature pour les élections présidentielles, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances semblait avoir trouvé dans la désignation du prochain directeur du Fonds Monétaire International (FMI) une occasion de rebondir. Le favori d’hier se trouve aujourd’hui en posture délicate. Les Russes lui opposent désormais un candidat Tchèque, Josef Tosovsky, soutenu par les milieux financiers conservateurs dont le « Financial Times » dans un édito au vitriol (« Not Strauss-Kahn ») se fait le porte-parole.

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Le cadeau de Nicolas Sarkozy était un peu trop beau pour être dénué d’arrière-pensées. DSK le savait. Alors que le PS est en pleine décomposition, DSK était trop content tout à la fois de bénéficier d’un éloignement salutaire et de soigner, à travers un poste prestigieux, toujours utile pour un éventuel retour sur la scène politique nationale, sa stature internationale. Nicolas Sarkozy lui, par son soutien sans faille apparaissait grand seigneur et éloignait dans le même temps un opposant dangereux. Le seul réellement en capacité de redonner des couleurs à la vieille maison socialiste.

Le scénario était presque parfait. C’était donner à la France un statut qu’elle n’a pas en pensant, un peu rapidement, que les nations de la planète se rallieraient sans sourciller à son panache blanc. Après avoir réussi, joli tour de force, à amadouer le président Brésilien Lula, DSK qui a bénéficié dans ses manoeuvres de séduction de toute la logistique de la République française, pensait avoir levé tous les obstacles sur sa route. C’était oublier son principal handicap, être français.

L’apparition soudaine d’un challenger fait suite à la trop grande proximité affichée par le président Sarkozy avec son homologue américain mais aussi aux critiques formulées à l’égard de la politique russe, qualifiée de brutale, qui ont fait tousser le Kremlin. C’était également oublier les vieux réflexes séculaires antifrançais de nos voisins d’outre-Manche et l’extrême méfiance, quoi qu’on dise, des milieux financiers internationaux à l’égard d’un ancien ministre socialiste.

Evidement du côté des supporters du candidat surprise, on écarte d’un revers de main ces suspicions. Josef Tosovsky ne serait pas un “ami de la Russie”. Simplement, un économiste compétent. Le Tchèque, ancien Premier Ministre, ancien gouverneur de la banque centrale de son pays avant de travailler à Bâle dans un institut auprès de la Banque des règlements internationaux, présente il est vrai un cursus professionnel qui n’a rien à envier à celui de DSK. Au contraire, selon eux le FMI a besoin d’un “vrai” économiste, à l’inverse d’un DSK jugé trop politique et pas intellectuellement crédible. L’intéressé appréciera.

Dans un éditorial, plus que sévère, du très influent quotidien économique britannique, le Financial Times, DSK est qualifié de “mauvais candidat, choisi de la mauvaise façon”. Le journal n’hésite pas à exprimer tout le mal qu’il pense de la candidature du Français en reprenant étrangement des arguments développés par le camp russe. “Personne ne peut soutenir que M. Strauss-Kahn est le candidat le plus qualifié dans le monde de par son expérience, son intelligence ou sa formation, n’hésite pas à asséner, bien loin de l’entente cordiale, le Financial Times.

Certes Dominique Strauss-Kahn est encore loin d’avoir perdu la bataille. Il est le candidat officiel de l’Union européenne et continue son tour du monde en vue de s’assurer le soutien des principaux pays électeurs. Il n’empêche, la diplomatie russe est encore influente notamment dans les pays en voie de développement et ce type de scrutin, malgré toutes les promesses formulées, est propice aux surprises. Avec un tiers des voix, les pays en développement se retrouvent de facto en position d’arbitre et devraient profiter de la situation pour tenter d’obtenir une modification des règles d’élection du patron du FMI qui leur sont actuellement défavorables. Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si DSK se présente dans les capitales étrangères comme le candidat de la réforme du FMI.

Un échec marquerait immanquablement une remise en cause de l’avenir politique du leader socialiste. Handicapé par son âge, aussi bien à l’égard de l’actuel président de la République que par rapport à ses rivaux socialistes, DSK dispose d’une fenêtre de tir restreinte pour s’ouvrir les chemins de l’Elysée. A l’inverse, dans tous les cas de figure, Nicolas Sarkozy apparaît comme le grand gagnant de l’opération. Soit en éloignant un adversaire potentiellement dangereux soit en le transformant en perdant, en sympathique mais éternel looser. En attendant, Jean-Claude Juncker, Premier Ministre luxembourgeois, président de l’Eurogroupe et véritable artisan de la candidature de DSK, inquiet des attaques contre son poulain, a pris sa défense dans la version allemande du Financial Times, en n’hésitant pas à dénoncer l’hypocrisie des Britanniques et à évoquer une réforme du mode d’élection en cas de succès.


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18 réactions à cet article    


  • Ingrid du Midi 30 août 2007 12:36

    DSK ou un autre, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. Juste, événetuellement, quelques réajustements du partage des rôles entre lobbies. Lire :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=228

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=230

    Le premier de ces articles est une version élargie de celui du même auteur qui avait été refusé par Agoravox et qui s’intitulait, précisément :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=217

    Sarkozy, Strauss-Kahn, Bush, transversalité et targaires de la politique

    Voici un extrait de ce dernier article :

    Nicolas Sarkozy n’a pas inventé la politique « transversale ». Mais il l’a étalée au grand jour alors qu’il s’apprêtait à faire adopter par le Parlement rien de mois que trente-cinq lois en l’espace d’un mois. Plus les débats sur la déclaration de politique générale, l’orientation budgétaire et le nouveau Traité européen. Avec les « ouvertures » successives et le « statut de l’opposition », le nouveau Président de la République a sécurisé les carrières de l’ensemble du monde politique. La participation de Bernard Kouchner au gouvernement, le soutien à la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la présidence du Fonds monétaire international... étaient des messages clairs. Résultat : entre le 6 mai et le début du mois d’août, on n’a pas vu une « opposition » bouger, à quelques déclarations de façade près. Quant aux syndicats, leurs dirigeants se sont montrés d’une extrême gentillesse. La semaine dernière, Roger Karoutchi a estimé que Sarkozy est « admiratif devant le modèle démocratique américain ». A ce jour, aucune mise au point de l’intéressé qui vient de rencontrer George Bush. Somme toute, c’est très cohérent avec la politique française des trois derniers mois où les joutes politiques ont relevé de la pure fiction festive. Mais ce n’est pas la seule conséquence de ce sacre de la « transversalité ».

    (...)

    ... Nicolas Sarkozy aurait-il, de fait, choisi le candidat du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en aidant Dominique Strauss-Kahn (DSK) a accéder à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) ? La question a aussitôt été tacitement posée, et l’hypothèse continue à faire le tour de Toile. Jusqu’au parallèle avec le président sortant du FMI, Rodrigo Rato, démissionnaire avant la fin de son mandat au moment où commence de fait la campagne pour les élections espagnoles de mai 2008. La « demande européenne » d’un parti français à façade « sociale-démocrate » n’est sans doute pas étrangère à l’opération de promotion de DSK. Mais, de toute façon, Sarkozy et Strauss-Kahn ont fait les deux partie, depuis le début des années 1990, des « élites » que rassemblent les cénacles de la « transversalité » française comme le Siècle. Pareil pour Bernard Kouchner et, depuis bien avant, Jack Lang ou Jacques Attali. Ou encore François Fillon, Luc Ferry, François Hollande, plus récemment Didier Migaud ou Rachida Dati, et bien d’autres. Le monde politique est un mouchoir. Mais ces cercles se caractérisent surtout par le rôle qu’y jouent les représentants des milieux financiers et industriels, véritables patrons de la politique réelle.

    Dans l’ensemble, les partis politiques sont devenus des courroies de transmission de stratégies qui ne s’élaborent, ni dans leur sein, ni même à l’Elysée ou à Matignon, mais dans les coupoles du monde des affaires. Le reste relève de la mise en scène. Le rôle, de plus en plus symbolique, du Parlement consiste à rassurer l’opinion en lui fournissant une apparence de débat et en opérant quelques mises en forme. Quant aux directions syndicales, elles se sont rapprochées des mêmes cercles et réseaux que le monde politique. Pas seulement en France, où Nicole Notat fréquentait déjà le Siècle dans les années 1990, mais aussi au niveau international. Le rôle de dirigeants de la CGT et d’autres centrales au sein du « think tank » Confrontations Europe est bien connu, de même que l’appartenance du président de l’AFL-CIO américaine John Sweeney à la Commission Trilatérale.

    (...)


  • Coexist 30 août 2007 19:02

    Merci Ingrid du Midi. Voila enfin un article qui pose les vrais questions.


  • Universitaire 1995 30 août 2007 19:10

    Même commentaire que pour l’article mis à la une. Quelle « démocratie » peut-on attendre d’un Rocard ou d’un Strauss-Kahn, comme d’une Royal ou d’un Hollande ? Aucune. Ces gens sont des agents du grand capital, prêts à tout pour faire taire leurs contradicteurs.

    Il faut tomber très bas dans la médiocrité pour agir en groupe, FAUTE D’ARGUMENTS, afin de cacher des commentaires comme ceux d’Abstention 2007 dans le fil d’un autre article, ou d’Ingrid ici, dont on peut raisonnablement partager le contenu. Je reprends ici celui d’Ingrid :

    DSK ou un autre, c’est bonnet blanc, blanc bonnet. Juste, événetuellement, quelques réajustements du partage des rôles entre lobbies. Lire :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcIKczR?p=228

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcIKczR?p=230

    Le premier de ces articles est une version élargie de celui du même auteur qui avait été refusé par Agoravox et qui s’intitulait, précisément :

    http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcIKczR?p=217

    Sarkozy, Strauss-Kahn, Bush, transversalité et targaires de la politique

    Voici un extrait de ce dernier article :

    Nicolas Sarkozy n’a pas inventé la politique « transversale ». Mais il l’a étalée au grand jour alors qu’il s’apprêtait à faire adopter par le Parlement rien de mois que trente-cinq lois en l’espace d’un mois. Plus les débats sur la déclaration de politique générale, l’orientation budgétaire et le nouveau Traité européen. Avec les « ouvertures » successives et le « statut de l’opposition », le nouveau Président de la République a sécurisé les carrières de l’ensemble du monde politique. La participation de Bernard Kouchner au gouvernement, le soutien à la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la présidence du Fonds monétaire international... étaient des messages clairs. Résultat : entre le 6 mai et le début du mois d’août, on n’a pas vu une « opposition » bouger, à quelques déclarations de façade près. Quant aux syndicats, leurs dirigeants se sont montrés d’une extrême gentillesse. La semaine dernière, Roger Karoutchi a estimé que Sarkozy est « admiratif devant le modèle démocratique américain ». A ce jour, aucune mise au point de l’intéressé qui vient de rencontrer George Bush. Somme toute, c’est très cohérent avec la politique française des trois derniers mois où les joutes politiques ont relevé de la pure fiction festive. Mais ce n’est pas la seule conséquence de ce sacre de la « transversalité ».

    (...)

    ... Nicolas Sarkozy aurait-il, de fait, choisi le candidat du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en aidant Dominique Strauss-Kahn (DSK) a accéder à la présidence du Fonds monétaire international (FMI) ? La question a aussitôt été tacitement posée, et l’hypothèse continue à faire le tour de Toile. Jusqu’au parallèle avec le président sortant du FMI, Rodrigo Rato, démissionnaire avant la fin de son mandat au moment où commence de fait la campagne pour les élections espagnoles de mai 2008. La « demande européenne » d’un parti français à façade « sociale-démocrate » n’est sans doute pas étrangère à l’opération de promotion de DSK. Mais, de toute façon, Sarkozy et Strauss-Kahn ont fait les deux partie, depuis le début des années 1990, des « élites » que rassemblent les cénacles de la « transversalité » française comme le Siècle. Pareil pour Bernard Kouchner et, depuis bien avant, Jack Lang ou Jacques Attali. Ou encore François Fillon, Luc Ferry, François Hollande, plus récemment Didier Migaud ou Rachida Dati, et bien d’autres. Le monde politique est un mouchoir. Mais ces cercles se caractérisent surtout par le rôle qu’y jouent les représentants des milieux financiers et industriels, véritables patrons de la politique réelle.

    Dans l’ensemble, les partis politiques sont devenus des courroies de transmission de stratégies qui ne s’élaborent, ni dans leur sein, ni même à l’Elysée ou à Matignon, mais dans les coupoles du monde des affaires. Le reste relève de la mise en scène. Le rôle, de plus en plus symbolique, du Parlement consiste à rassurer l’opinion en lui fournissant une apparence de débat et en opérant quelques mises en forme. Quant aux directions syndicales, elles se sont rapprochées des mêmes cercles et réseaux que le monde politique. Pas seulement en France, où Nicole Notat fréquentait déjà le Siècle dans les années 1990, mais aussi au niveau international. Le rôle de dirigeants de la CGT et d’autres centrales au sein du « think tank » Confrontations Europe est bien connu, de même que l’appartenance du président de l’AFL-CIO américaine John Sweeney à la Commission Trilatérale.

    (...)


  • Coexist 30 août 2007 19:38

    De ço qui calt ? Super, Tres bon Article refuse par Agoravox . Une erreur je pense.

    Reagissons , voici une autre extrait de cette excellente analyse de la situation. Merci De ço qui calt ?

    « La « transversalité » à l’échelle mondiale, débouchant sur le règne de la « politique unique » ; le rapprochement Bush-Sarkozy en même temps que la mise en place d’un nouveau Traité européen ; les pressions permanentes sur les régimes politiques « dissidents », jusqu’à la négociation de leur « retour au bercail »... sont-ils autre chose que des signes d’un verrouillage politique de la planète ? Il y a de quoi s’inquiéter. Dans l’histoire de l’humanité, les possibilités d’exil pour les opposants ont été un moteur du progrès. Mais bientôt, il n’y aura plus où s’exiler. Les exemples ne manquent pas, dans le passé, d’empires très stables qui ont stagné et reculé, devenant retardataires et rétrogrades. A présent, c’est un empire planétaire des lobbies financiers et des multinationales qui se met en place. Sans aucune opposition réelle et avec des moyens de domination sans précédent. »


  • Universitaire 1995 30 août 2007 21:32

    Quelle que soit l’origine du problème, c’est un fait que le site d’Agoravox dénature systématiquement, depuis aujourd’hui, les liens avec le blog de De ço qui calt ?

    Plus précisément, il y a dans le lien la séquence :

    SQcISKczR

    mais Agoravox affiche dans le lien :

    SQcIKczR

    avec un S en moins, ce qui empêche le lecteur d’accéder au véritable lien. C’est tout récent. Aujourd’hui encore, ça marchait.

    Utiliser donc :

    http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228

    http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=230

    http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=217

    pour échapper à cette « erreur » ( ? ? ?) de l’informatique d’Agoravox. A savoir, en formant l’adresse avec :

    http://blog.360.yahoo.com/« nom du compte » ?p="numéro"


  • pcak 31 août 2007 10:26

    Dsk a accepte avant tout de devenir le cheval de Troie de NS au PS. Avec quelle precipitation lui et onze elephants socialistes ou proches se sont mis au service de leur propre vanite en autoproclamant la puissance de leur cerveaux et affirmant du meme coup l’ineptie de leur convictions socialistes et celles de leurs camarades.(camarade n’a pas de feminin)Preuve que le debat ideologique ne les interesse plus,bien qu’ils le reservent toujours aux electeurs. Au FMI pourquoi serait-il le plus apte des candidats a procurer des fonds aux chefs d’etats du tiers monde qui les font fructifier en Suisse ? Sur quels faits NS pense t’il qu’il a fait ses preuves mieux qu’un autre ? smiley


  • tvargentine.com lerma 30 août 2007 13:01

    Avant tout chose « the Financial Times » est un journal réactionnaire qui n’a pas le monopole de l’économie.

    Il vous suffira (puique vous le lisez !) de relire les articles élogieux avant les différents cracs des années 80,90,2000,pour dire que ce journal est un journal de m. avec un fond raciste anti-français.

    Enfin,le candidat de Poutine,Josef Tosovsky,ancien communiste n’a aucune chance,car Poutine inspire la méfiance.

    DSK à donc toutes les chances d’etre le patron du FMI et c’est une bonne chose.


    • Little Scarlet Pimpernel Little Scarlet Pimpernel 30 août 2007 14:14

      « DSK à donc toutes les chances d’etre le patron du FMI et c’est une bonne chose. »

      Pour qui ? Pour ceux à qui il donnera des postes, mais à part eux...

      Quant aux « anciens communistes », il y en a plein partout. Même Chirac...


    • arturh 30 août 2007 16:31

      Rien de va plus pour DSK ? Où avez vu jouer ça ? DSK va être nommé à la tête du FMI.

      Et c’est le candidat du président Sarkozy. Tout va bien pour les deux, merci. Pas la peine de se fabriquer un épouventail avec un candidat tchèque soutenu par les russes mais dont ne veulent pas les thèques.

      Et laisser un espoir aux opposants à Sarkozy qui se raccochent à tout ce qu’ils peuvent, (pourvu qu’il se casse la gueule ! pourvu qu’il se casse la gueule ! répètent-ils à l’unisson) c’est vraiment pas gentil de la part de l’auteur.


      • Fred 30 août 2007 17:45

        Je suis un peu d’accord, on soupçonne certaines personnes de gauche d’esperer une hausse du chomage, plus de faillites, plus de problemes de sante...tout ca pour dire vous avez vu on avait raison.


      • spartacus1 spartacus1 30 août 2007 18:20

        Je ne comprends pas trop l’avantage pour DSK de solliciter un tel poste, à moins que la soupe soit vraiment bonne. Parce que le FMI est une institution qui pour l’instant ressemble plus à une ambulance qu’à autre chose, avant de se transformer en corbillard.

        Le FMI est complètement décrédibilisé dans une immense majorité de pays. Ses conseils « éclairés » en Amérique latine ayant eu pour effet une immense gabegie financière et une paupérisation de vastes couches de la population (voir l’Argentine) on eut pour effet qu’une bonne partie des états sud américains ont remboursé en avance les prêts octroyé et ne veulent plus entendre parler du FMI. Cette politique de remboursements anticipés est également suivie par la grande majorité de pays qui le peuvent.

        Le FMI est une institution morte dans, au maximum, une dizaine d’années. DSK est donc partant pour les soins palliatifs ?


      • arturh 30 août 2007 20:58

        Oui, mais que voulez-vous, le monde ayant complètement oublié de demander les prévisions de nostradamus, pardon, spartacus, le FMI ressemble encore a un prestigieux poste de stature internationale.

        Evidemment, comme spartacus le décrit, autant filer le poste au premier chômeur venu en fin de droits. Et encore, en le suppliant de l’accepter.

        Mais le monde est tellement mal fait, spartacus. Je veux dire, le monde est tellement mal fait pour spartacus.


      • arturh 30 août 2007 21:02

        Rappelons, pour ceux qui l’ignoreraient, que si le poste au FMI est vaccant, et que DSK parcours en ce moment le monde par des décalages horaires épuisants, à courir de rendez-vous en rendez-vous de grande capitale en grande capitale, c’est parce que spartacus, comme des millers d’autres, l’a refusé, outragé même qu’on ose lui faire cette proposition indigne.


      • spartacus1 spartacus1 31 août 2007 08:08

        @arturh

        Je suis trop bien dans mon statut de retraité pour solliciter un quelconque poste, fut-il de « prestige » (hum) !


      • Captain Cap 31 août 2007 07:42

        DSK s’est fait rouler dans la farine par plus malin que lui (pas difficile, diront les mauvaises langues). Reste à savoir si il atterrira dans la poêle ou dans la friture.


        • Christoff_M Christoff_M 31 août 2007 07:57

          tout poste à la tete d’une organisation financière ou comme conseiller est bon à prendre, surtout lorsque l’on est ex PS !

          Demandez à Fabius, Attali, Delors, Besson, Kouchner, et j’en oublie sans doute sur les bancs du parlement européen... ce qui marrant c’est la tendance à la rentrée de carriéristes ici des milieux financiers ou avocats dans les rangs du PS post Mitterrand ... Qui n’ont plus grand chose à voir avec les fondateurs du parti... ceci explique peut etre cela...

          A mon humble avis on ne peut pas etre dans la finance, ou avocat spécialisé, ou encore gérant de sa petite société immobilière et se dire de gauche... enfin pour revenir à DSK il a toutes ses chances et des appuis comme Sarkozy en dehors de la France dans la grande famille financière !!


          • Lucrezia 31 août 2007 11:13

            Si DSK veut ce poste, il va lui falloir aussi mouiller sa chemise ... Et aller se vendre auprès des autres membres et non pas attendre que tout lui arrive tout cuit tout cru ...Le Monde n’est pas la France et encore moins le PS Français !


            • Sigefroid 3 septembre 2007 13:42

              « En attendant, Jean-Claude Juncker, Premier Ministre luxembourgeois, président de l’Eurogroupe et véritable artisan de la candidature de DSK »

              Juncker (étiquetté démocrate-chrétien), qui sent la fin venir à Luxembourg, visait déjà avant les dernières législatives un poste à la BEI ... qui n’a pas voulu de lui. On peut comprendre qu’il soutien son pote étiquetté socialiste (qui y croit ?)DSK au poste au FMI ... En cas de réussite, il attend sans doute de son copain qu’il lui renvoie l’ascenseur quand le moment sera venu pour un bon petit poste bien rentable et peinard dans une organisation internationale quelconque, de préférence européenne ! Faut pas trop s’éloigner de la mère-patrie. Tout cela n’a rien à voir avec des compétences quelconques(un Giscard à l’Académie française ou un Juncker académicien de je ne sais plus quoi !) ... Simples et éternels petits arrangements juteux et peinards entre amis, point barre ! Nouveaux princes, nouveaux prélats et toujours et encore l’Ancien Régime...

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Auteur de l'article

Henry Moreigne

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