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Accueil du site > Actualités > Politique > Emmanuel Macron à la télévision le dimanche soir !

Emmanuel Macron à la télévision le dimanche soir !

« Ce que je veux vous dire ce soir, c'est qu'on est dans une nouvelle ère de progrès. La France, l'Europe peuvent y être championnes ! » (Emmanuel Macron, le 9 février 2025 sur France 2).

Quoi ?! Panique dans les salles de rédaction : Emmanuel Macron allait s'exprimer dimanche soir à la télévision, qu'allait-il annoncer ?! Tout de suite, la piste d'un référendum était suivie. Un référendum sur quoi ? L'immigration ? Cela ne signifierait rien, avec quelle question : êtes-vous pour ou contre l'immigration ? C'est comme poser la question : êtes-vous pour la pluie ou pour le soleil ? Alors, les services de l'Élysée ont mis les journalistes sur la voie : le référendum porterait sur l'intelligence artificielle. Silence dans les rangs.

C'est vrai que le Président de la République semble s'ennuyer. Répondre à un internaute sur le paiement par smartphone dans les péages d'autoroute, évoquer la rénovation du Louvre, insister sur le financement du sport, et ce dimanche 9 février 2025 à 20 heures 30, sur France 2, présenter l'important Sommet pour l'action sur l'intelligence artificielle les 10 et 11 février 2025 au Grand Palais à Paris. Il a pourtant raison de se préoccuper, et avec lui la France, l'Union Européenne et la plupart des pays du monde, des avancées de l'intelligence artificielle et l'importance stratégique d'innover rapidement dans ce domaine. Aux États-Unis, Donald Trump a réuni les grandes entreprises de son pays pour des investissements massifs, de l'ordre de 500 milliards de dollars, c'est dire l'importance !

C'était donc le thème de l'interview présidentielle diffusée après le journal du dimanche soir. Le Président de la République était interrogé par le journaliste Laurent Delahousse, et aussi par Palki Sharma Upadhyay, journaliste indienne vedette de First Post, qui a une très forte audience en Inde. L'interview de trente-sept minutes s'est déroulée dans le cadre splendide du Grand Palais où se tient le Sommet pour l'intelligence artificielle.

Ce sommet a été un dada du Président français. En colère que le premier sommet n'ait pas été organisé par la France en 2023 (le Royaume-Uni l'a organisé en 2023 et la Corée du Sud en 2024), Emmanuel Macron voudrait capitaliser sur ce troisième sommet. C'est un moyen également de revenir dans le jeu diplomatique puisque ce sera l'occasion de retrouver ses homologues qui feront le déplacement, en particulier Narendra Modi (Premier Ministre de l'Inde), Olaf Scholz (Chancelier allemand), Justin Trudeau (Premier Ministre canadien), Zhang Guoqing (Vice-Premier Ministre chinois), J. D. Vance (Vice-Président des États-Unis), Ursula von der Leyen (Présidente de la Commission Européenne) et Antonio Guterres (Secrétaire Général de l'ONU).
 

Au-delà de l'aspect pédagogique sur les enjeux de l'intelligence artificielle et les atouts de la France (que Sam Altman, le patron d'OpenIA, a reconnus dans une tribune au journal "Le Monde"), Emmanuel Macron voulait annoncer l'information capitale du jour : la France investira dans les années venir 109 milliards d'euros pour des projets d'innovation sur l'intelligence artificielle. Il ne faut pas se méprendre sur l'annonce, il s'agit généralement d'argent extérieur au budget de l'État, soit privé (grandes entreprises) soit de pays étrangers (comme le Qatar) finançant des projets français.

Pour Emmanuel Macron, cette somme est à la hauteur des enjeux actuels : « Pour nous, la France, on a annonce demain, à ce Sommet, 109 milliards d'euros d'investissement dans l'intelligence artificielle sur les prochaines années. Qu'est-ce que c'est ? C'est exactement l'équivalent, pour la France, de ce que les États-Unis ont annoncé avec Stargate, c'est 500 milliards. C'est le même rapport. 109 milliards ! ». Le rapport par rapport à la population, à la différence près qu'il me semble qu'il y a erreur sur l'unité monétaire (non précisée par le Président), car les investissements américains, ce sont 500 milliards de dollars et pas d'euros.
 

Mais revenons au début. Emmanuel Macron a tenu surtout à préciser que la France était capable de relever le défi mondial de l'intelligence artificielle : « D'abord, on doit être dans la course ! (…) Avant de savoir comme on régule, il faut savoir se dire : nous, on veut en être et on veut inventer des solutions, des technologies, sinon, on va dépendre des autres. ».

C'est sans doute l'un des points les plus importants de chercheurs et des industriels, la régulation tue l'innovation : « Le défi des Européens, c'est quoi ? (…) Si on régule avant d'innover, on n'aura pas d'innovation. Et on dira : on a une super-régulation en Europe, mais on n'a pas un seul acteur. (…) Dans ce cas-là, on se coupera de l'innovation. C'est tout le dilemme qui est le nôtre. (…) Nous, notre première bataille en tant qu'Européen, c'est investir, investir, investir. ». D'où les 109 milliards d'euros.

La petite blague aux États-Unis, c'est : l'innovation se fait aux États-Unis, les Chinois la copie, et les Européens la régulent (à la grande joie des Américains, bien sûr !).

C'est vrai que pour toute innovation, il faut réguler car il faut protéger les personnes et les entreprises. Pour l''intelligence artificielle, il y a de nombreuses menaces, bien sûr, mais peut-être que les plus grandes menaces ne sont pas encore totalement connues. Les dangers sur les mensonges, la désinformation, la haine et, accessoirement, les droits d'auteur sont classiques et ne devraient pas différer de sanction avec d'autres supports, la loi reste la loi.

D'ailleurs, Emmanuel Macron avait publié quelques heures avant la diffusion de son interview une petite vidéo humoristique où il a pris ce que les réseaux sociaux avaient fait de son image, acceptant simplement ce dénigrement gentillet, pour lancer le débat et donner la mesure des possibilités qu'offre l'intelligence artificielle générative et donc également ses risques. Un humour pas du tout du goût de Palki Sharma qui a lâché : « Ce n'est pas drôle, ce n'est pas drôle ! ».





Le Président de la République a surtout voulu montrer tout l'intérêt de l'intelligence artificielle dans tous les domaines. Son credo, c'est que c'est un outil, et comme tous les outils, c'est la manière de s'en servir qui est importante.

Il a ainsi désamorcé les mythes en réduisant son importance intrinsèque : « Il faut les penser comme des assistants. Et donc l'intelligence artificielle, ça ne va jamais remplacer l'homme, ce n'est pas vrai, je ne crois pas du tout à cela. (…) Il faut s'y préparer, donc, d'abord, il faut se former (…). En France, aujourd'hui, on forme 40 000 jeunes par an, on va monter à 100 000 jeunes par an. ».

De même, Emmanuel Macron a affirmé que cela ne créerait pas de chômage, pas plus que toutes les innovations. Il en a même donné la preuve avec une précédente révolution, celle des robots dans l'industrie : « Je ne fais pas du tout partie de ceux qui pense que ça va tout remplacer. Je fais une parenthèse. On a déjà vécu ce débat. Quand les robots sont arrivés, on a eu ce débat dans les années 90 en France. On a dit : les robots vont remplacer les salariés. On a beaucoup plus bloqué les robots dans nos industries qu'ailleurs. Et bien, ce faisant, on a plus désindustrialisé. Là où on a mis le robot, et d'ailleurs, on est en train de corriger cet écart depuis quelques années en France, là où on met le robot, eh bien, nos ouvriers, nos salariés, qui sont formés, ils pilotent le robot, ils ont beaucoup moins de troubles squelettiques, ils ont un temps qui est dégagé, ils regardent la qualité, ils permettent d'avoir dans notre pays beaucoup plus de valeur qui est créée. ».

Bien sûr, certains métiers vont disparaître, mais d'autres vont apparaître, comme dans toute évolution. Après tout, l'électricité a exclu les allumeurs de réverbères, et bien d'autres innovations, le tracteur, la calculatrice voire le logiciel Excel, etc. Pour autant, il y a toujours des agriculteurs, des comptables, etc.

Le message du Président, c'était donc de dire qu'une fois le professionnel déchargé de tâches sans intérêt, il pourra se concentrer sur des fondamentaux. Ainsi, l'avocat ne fera plus de recherche de jurisprudence (lourdes et longues) dans une affaire qu'il a à traiter, il pourra se consacrer plus intensément à certains sujets difficiles, prendre plus de temps pour les explications, ou pour comprendre son client. Idem pour tous les professions médicales, le radiologue prendra moins de temps à lire un cliché IRM et il pourra passer plus de temps avec ses patients.

En résumé, cela va transformer, mais pas supprimer de nombreux emplois : « Ça va transformer nos métiers. (…) Ça va donner plus de temps, aux personnes, pour encadrer le robot, mais pour aussi être plus présent humainement. (…) Ça va redonner de l'espace pour mieux faire. (…) L'intelligence artificielle, elle va permettre de déléguer certains de ces tâches, mais elle permettra de remettre de l'humain. Ce n'est pas un robot ou un assistant d'intelligence artificielle qui aura la bienveillance d'un appel téléphonique, d'un contact physique, du soin qu'on met avec une personne qui est âgée ou qui est en situation de handicap. ».
 

Devenu ambassadeur de la technologie française (il a encouragé très vivement à utiliser le chat de Mistral au lieu de ChatGPT), le locataire de l'Élysée a analysé les besoins de la France en matière d'intelligence artifcielle : « Nous, c'est simple, c'est de dire : la France, l'Europe sont crédibles sur l'intelligence artificielle, nous y croyons, on veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort. On est la cinquième puissance sur l'intelligence artificielle, nous, Français. Donc, on a des atouts formidables. (…) La France a des talents, c'est une très grande chance. Derrière, on est en retard sur les data centers, c'est-à-dire, les capacités de calculs. Pour faire tout ça, il faut des supercalculateurs qui vont prendre plein de données et aller très vite. ».

Et c'est pour cela qu'il faut investir massivement notamment dans les semi-conducteurs pour qu'ils soient les plus puissants et les plus réduits possible. Il y a deux éléments majeurs pour réussir à se doter de supercalculateurs : augmenter la puissance des composants (mais on arrive bientôt à un seuil), et avoir une alimentation en énergie fiable.

Ce qui a donné l'occasion à Emmanuel Macron d'insister sur la chance du programme nucléaire français (en se trompant un peu sur les dates, puisque ce n'est pas dans les années 1960 que la France a lancé le programme des centrales nucléaires mais en 1974, à l'époque du Premier Ministre Pierre Messmer) : « Nous, en France, on a une avance extraordinaire, c'est qu'on produit l'électricité parmi les plus décarbonées au monde, les plus pilotables et les plus sûres, on a un réseau le plus sûr et le plus stable, et on est exportateur de cette électricité décarbonée. ». Et de rappeler que la France exporte 90 TWh (térawatt heure, 1 téra = 1 000 milliards).

D'où un avantage compétitif de la France sur les États-Unis, par exemple : « Il n'y a aucun pays européen qui produit autant d'énergie décarbonée en surplus de sa consommation. Donc, nous, quand on fait des data centers en France. Ce n'est pas pareil aux États-Unis, aujourd'hui, ces data centers tournent beaucoup avec du pétrole et du gaz. Ce n'est pas pareil dans plein de pays d'Europe, qui sont encore au charbon et au gaz (…). Quand vous allez faire des data centers chez nous, eh bien, c'est simple, ce sont des data centers propres, parce que notre électricité, elle est propre. (…) Et on ne va pas le faire aux dépens de nos industriels, de nos ménages, de notre consommation, parce qu'on est exportateur. ».

Il faut néanmoins mettre un bémol sur cet enthousiasme élyséen lorsque le Président a parlé de « data centers propres ». Je ne crois pas du tout qu'ils soient propres, c'est-à-dire écologiques, même alimentés par de l'électricité d'origine nucléaire. En effet, ces centres de calculs sont également très coûteux en eau de refroidissement et leur consommation d'eau est énorme, pouvant mettre à mal l'organisation de certaines villes. La logique serait d'ailleurs d'installer ces grands centres dans des zones d'Arctique ou d'Antarctique.

En revanche, Emmanuel Macron avait raison lorsqu'il parlait de consommation d'énergie moindre avec les projets français : « Nous, on croit à l'intelligence artificielle plus frugale. C'est ce que les innovations récentes ont montré. Nos modèles consomment moins de données car ils se sont spécialisés. ».
 

Aidé du journaliste de France 2, le Président de la République a quand même abordé en fin d'interview des sujets plus politiques et économiques. Il n'a pas hésité à s'inquiéter de certains débats budgétaires : « J'entends beaucoup de débats en France qui paraissent fous. Quand on dit : il faut taxer les entreprises... ».

Mais la tirade de Bernard Arnault contre la France l'a visiblement agacé. Emmanuel Macron a voulu donc délivrer un message clair à ces grands patrons français : « Soyez patriotes vous-mêmes ! Menez le débat. Expliquez. Je ne vous ai pas assez entendus ces sept dernières années quand on menait des réformes des retraites. Expliquez plutôt tout ce qu'on a bien fait pendant sept ans. Parce que c'est trop facile d'être planqué dans son bureau et de dire : c'est bien, le travail, mais on ne le dit pas trop fort. (…) Et donc je dis : cela fait sept ans qu'on mène une politique de l'offre. Ça veut dire quoi ? On croit à la relance par l'innovation. On n'a jamais autant réindustrialisé le pays. On n'a jamais autant recréé autant d'emplois. On est le premier pays d'Europe sur les start up, l'innovation. On est le premier pays d'Europe sur l'intelligence artificielle. C'est tout notre boulot ! Ça, on va le mettre au service des services publics, de la redistribution, mais il faut surtout, pas seulement le préserver, l'accélérer. ».

Si on comprend entre les lignes, Emmanuel Macron en a marre du France bashing et si on expliquait un peu mieux les réussites économiques de la France (comme les étrangers savent faire), on aurait peut-être un peu moins de populismes et d'extrémismes à l'Assemblée et on aurait peut-être moins l'obligation de freiner cette politique économique qui, depuis 2017, a rendu la France très attractive économiquement.

En tout cas, le sujet de la semaine qui vient est bel et bien l'intelligence artificielle. C'était déjà le sujet des derniers Prix Nobels de Physique, de Chimie et de Médecine en octobre 2024. Autant en profiter, car c'est très rare que les médias français s'intéressent (vraiment) à de la science !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (09 février 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Emmanuel Macron à la télévision le dimanche soir !
Interview du Président Emmanuel Macron le dimanche 9 février 2025 sur France 2 (vidéo).
Sam Altman salue la France, centre névralgique de l'intelligence artificielle.
François Bayrou, le début du commencement.
La quadrature du cercle de Michel Barnier.

 

 


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32 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 10 février 19:20

    Si ce tocard a parlé de 109 milliards, c’est pour que les gueux entendent

    « sang neuf » (sous-entendu on va nous l’apporter, ce sang neuf).

    On peut déjà se faire du mauvais sang pour le creusement de la dette

    (cadette des soucis de ce guignol).


    • charlyposte charlyposte 10 février 19:28

      @Gégène
      C’est un tour de magie ! il a trouvé un magot sous son matelas ! le pognon issu d’un casse ! un héritage !!! smiley


    • Seth 10 février 19:32

      @charlyposte

      Il n’est pas doué avec la thune : même les millions qu’il avait récupérés chez rotechilde se sont envolés.  smiley


    • charlyposte charlyposte 10 février 19:49

      @Seth
      Il faudrait lui mettre un bracelet électronique et saisir son passeport ...en cas ou smiley


    • Rémy Rémy 11 février 14:32

      @charlyposte

      Et mettre des observateurs à Varennes ? Oui, parce que c’est comme ça que ça risque de finir, il va fuir avec la caisse quand la tempête va arriver ?

      Grosse nuance quand-même, Louis XVI était totalement innocent, lui en vérité, tous les grand historiens sont d’accord aujourd’hui !


    • Octave Lebel Octave Lebel 10 février 19:25

      Donner le change. Rôle ingrat mais révélateur de celui qui aura été le fossoyeur de la Vème République. Porté il est vrai par toute une classe politique qui s’est perdue dans l’électoralisme à courte vue en se soumettant aux oligarchies financières et leurs injonctions. Dernières mutations  du libéralisme (avec des cultivars locaux comme un Bernard Arnault, un Niel, un Drahi, un Bouygues, un Bolloré... chez nous et des Musk ailleurs), qui, s’étant emparées des outils de fabrication de l’opinion publique, en ont fait leurs marionnettes sous transfusion. Des partenaires condamnés aux combines et supercheries électorales, plus ou moins clandestines ou pas, obligés de s’inventer des raisons de s’opposer afin d’essayer d’être les mieux placés pour le casting final arbitré par les moyens de nos oligarques. Des oligarques et leurs obligés qui, sans le vouloir, en tentant de faire d’un mouvement social et politique qui traverse toutes les couches de la société, arrivé à 1% du second tour de la présidentielle, un paria, nous ont ouvert le chemin pour en finir avec des institutions qui permettent à des dirigeants de piétiner la souveraineté populaire même lorsqu’elle s’exprime dans des élections maintenant. Grâce à des droits communs au premier rang desquels celui d’être correctement informé et respecté avec les moyens de l’être ( faire avec la 6e République de l’information un bien commun inscrit dans la nouvelle Constitution en même temps que  le référendum d’initiative citoyenne et référendum révocatoire).Ceux aussi entre autres portant sur la justice sociale et la responsabilité écologique équitablement et solidairement partagées comme il se doit.



      • Octave Lebel Octave Lebel 10 février 19:27

        Ce monsieur est un vaniteux un peu dépité. Il va essayer de battre par avatar interposé ou non un de ses derniers records (16 675 099) qu’il partage avec sa partenaire de jeu qui lui a rendu tant de services. Présidentielle 2022, second tour - EM 18 779 641 millions - MLP 13 297 760 - Abstentions (Abs+Nul+Blc) 16 675 099 millions smiley

        Pour mémoire, rappelons que les 18 779 641 millions contiennent les voix de ceux qui croyaient encore à la fable d’un front républicain et qui ont voté, en même temps, par défaut et rejet smiley

        Tournons la page. VI République.

         


        • Seth 10 février 19:30

          M’en fous.


          • charlyposte charlyposte 10 février 19:50

            @Seth
            Sources ?


          • Seth 10 février 19:55

            @charlyposte

            Une longue et mûre réflexion de ma petite personne.  smiley



          • pasglop 10 février 19:46

            Pour le coup on est vraiment dans le virtuel , là...


            • charlyposte charlyposte 10 février 19:56

              @pasglop
              La dette aussi ! smiley


            • pasglop 10 février 20:05

              @charlyposte
              Chuuut ! Faut pas le dire...


            • TSS (...tologue) 10 février 21:00

              Pas besoin d’intelligence artifcielle on l’a dejà ,lui,et il n’a pas que çà 

              avec ses copains il a aussi l’honnêteté et l’éthique artificielle.

              Il la joue trump en nommant richard ferrand president du conseil 

              constitutionnel ,un repris de justice.Son idée c’est de faire modifier 

              la constitution pour pouvoir nous faire ch..r pendant un 3ème mandat... !!


              • TSS (...tologue) 10 février 21:08

                Petit aparté ,la moumoute qu’il a sur la tete se voit comme le

                nez au milieu du visage, à 8000 €/mois le coiffeur !!

                c’est comme tout ce qu’il fait... !!


                • Seth 11 février 08:38

                  @TSS (...tologue)

                  Ce genre de moumoute collée à l’araldite se voit toujours très nettement. Quand ce n’est pas la démarcation par la longueur des tifs, c’est par la couleur des cheveux. Vire les les 2.

                  C’était notre minute « Esthétique en 10 Leçons ».  smiley


                • ETTORE ETTORE 10 février 21:15

                  Pour le peu que j’en ai vu...

                  Primo, : Le Grand Palais, était immensément grand, pour un être aussi petit.

                  ( peut être, que c’est parce que il est petit, que tout paraissait grand.

                  Quelques plantes vertes, auraient ramené un peu de grandeur)

                  Il semblait perdu dans un hall de gare, un jour de grève, en étant le seul, à ne pas être au courant des noeuds dans les voies ferrées.

                  Secundo :,Si si j’ai bien vu «  l’artificiel  », ça oui, mais d’INTELLIGENCE, que nenni !

                  Tertio :Et de toutes façons, si il fait croire que c’est la « choooose French » qui vas faire le chèque, c’est qu’il ne veut pas avouer, que les pétromonarchies du golfe, vont le signer.

                  Et ce que vous ne saurez jamais, c’est pourquoi, ils viennent chez nous, et en échange de quoi.

                  Vous avez déjà vu un plan Macronide réussir pour la France ?

                  Moi jamais, et je ne considère pas comme possible, que cette exaltation IAAAAAA !

                  se termine par un désarçonné en règle, comme tous les rodéos, que ce lad, a voulu monter.


                  • ZenZoe ZenZoe 11 février 10:17

                    @ETTORE
                    Comment peut-on être bouché au point de croire que la souveraineté d’un pays se bâtit avec des capiteaux étrangers ? A moins bien sûr qu’il y ait des commissions avantageuses pour les négociateurs ? Dans tous les cas, la France va se faire bouffer ses inventions au final, c’est écrit...


                  • cevennevive cevennevive 11 février 09:35

                    « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Rabelais.


                    • ZenZoe ZenZoe 11 février 09:45

                      Moi ce qui me chiffone, c’est l’origine des fonds : les Emirats Arabes Unis. Personne ne l’évoque, et pourtant ce sont eux qui vont mettre la main à la poche pour la création notamment de data-centers.

                      Pour quelles contreparties ?


                      • ZenZoe ZenZoe 11 février 09:56

                        Précisions : je lis ce matin : les capitaux seront, outre les EAU, canadiens, chinois, et indirectement certains fonds américains.
                        Souveraineté française à la sauce Macron, what else ?


                      • ETTORE ETTORE 11 février 12:35

                        @ZenZoe
                        Toute l’intelligence à macronoeud, consiste à livrer le pays ( pas SON pays) aux enchères !
                        Tant il considère que l’artifici-à-la-con, ne se verras pas, tant son intelligence personnelle le tient au dessus des emmerdés, qu’il pense empêcher de réfléchir.
                        Et si il peut y avoir une contrainte technologique, qui l’empêcherait même, d’y songer,( à réfléchir) c’est gagné.... d’avance.
                         Comme toute invention, il y les bons et les mauvais côtés !
                        Là, on suppute déjà, lequel de ces côté l’intéresse un max !
                        ( Ëtes vous prêts à vous soumettre, à une police des esprits, sans compromission ?
                        A accepter une nouvelle inquisition idéo-pas-logique, par ce Torquemada de pacotille ?)
                        Et de toutes façon, si un tel projet devais voir le jour, est il normal qu’un exclu probatoire, tel que lui, prenne une décision, qui engage un pays pour des dizaines d’années, toutes générations confondues ?
                        (ne serais ce que pour le niveau financier, avec ses modalités opaques) ????
                        C’est le roi du trapèze volant ce type....Et le filet, anti casse gueule, c’est nous, et notre argent.

                        Ah oui, questionS importanteS....
                        Cette IA ( Imbécilité Accablante ) seras t’elle :
                        Trans ? Non Linéaire ? Gamellisée Wokée ? Brize Hitée ? Moumoutée ? Créolisée LFIstulée avec chech ?......


                      • La main de l’USAID derrière les élections présidentielles de 2017, en France.



                        • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

                          Attention !


                        • ETTORE ETTORE 11 février 18:01

                          Ce qui donne la juste mesure de l’IA à la française se situe dans ce cadre bien précis de la réponse suivante  : Les vaches pondent des oeufs  !
                          Si on ne peut pas incriminer une IA pas intelligente, on peut se demander, QUI ou quoi, à poussé ses géniteurs ( véritables oeufs mollets du bulbe) à présenter ce fiasco aussi retentissant que débile, à la face du monde !
                          On peut se demander, ( mais juste se demander, hein ?) si cela ne devait pas servir de support MeRdiatique, à l’annonce en plati-attitude au Grand Palais.
                          Une sorte d’« amorce » en quelque sorte, à la graaaaaaande révélation, du retournement suzerain, sur l’intelligence de pacotille.
                          Mais voilà, les oeufs mollets, sont rentrés coincer la bulle, en cuisson, au CNRS, L’homme-lette, lui est resté évasif sur les 100 milliards, venu des sables d’Arabie C’est Ou dites ?
                          Et on reste sur une belle histoire, qui vas se tricoter, dans les arrières boutiques, ; des donateurs d’organes de fonds, dont les principaux prélevés, seront, vous et moi.
                          Vous rappelez vous, l’histoire des « avions renifleurs » ?
                          Eh bien, ceux, ( celui) qui pensent que cette France, n’as jamais eu d’histoire, viennent de remettre à la page, ce que cette France à de plus constant :
                          l’escroquerie  !


                          • Avant 2012, le Mali était considéré comme l’une des démocraties les plus stables d’Afrique de l’Ouest. Le coup d’Etat de 2012, associé à l’occupation des régions du Nord par des groupes rebelles dirigés par des extrémistes, a rappelé l’impérieuse nécessité de continuer de consolider les acquis de la démocratie et d’éviter l’autosatisfaction.

                            Grâce à l’appui de l’USAID et du reste de la communauté internationale, les Maliens se sont mobilisés pour organiser des élections tant présidentielles que législatives en 2013.

                            Les taux de participation record enregistrés ont démontré leur adhésion au processus démocratique et assuré une transition politique pacifique à une vie constitutionnelle normale.

                            Les activités de l’USAID et des partenaires ont contribué à obtenir des taux de participation historiques de 48,7% pour les élections présidentielles et de 37,9% pour les élections législatives.

                            Les futures élections municipales et régionales seront essentielles pour la poursuite de cette transition réussie.

                            Les responsables politiques locaux tiennent lieu de trait d’union important entre les ministères et les citoyens.


                            • La suspension par Donald Trump des activités d’USAID, l’agence américaine de développement accusée de dilapider l’argent public sans servir les intérêts des États-Unis, doit nous interpeller. Avec discernement et sans imiter la brutalité de la Maison-Blanche, la France doit, elle aussi, avoir le courage de dresser le bilan coût-avantage de son aide publique au développement (APD).

                              Avec 15 milliards d’euros par an, notre APD est un gouffre financier pour des résultats malheureusement limités. Depuis 2017, Paris s’est lancé dans une surenchère à la générosité internationale. Comme le dénonce la Cour des comptes, 25 milliards ont été engloutis en six ans dans des structures multilatérales sans contrôle ni transparence. 72 % de ces financements sont des contributions volontaires. Une anomalie ruineuse voulue par Emmanuel Macron pour compenser la baisse de nos apports aux organisations internationales du fait de la diminution relative du PIB français. Le président a cherché à dissimuler cette dégringolade par l’augmentation des dons. Face à la communauté internationale, Paris agit tel un châtelain désargenté qui organiserait des bals pour masquer sa misère...

                              Quant à l’Union européenne, elle contribue à cette gabegie avec des dépenses croissantes d’APD qui diluent celle de la France. Dépenses hors de contrôle comme le démontrent deux rapports accablants de la Cour des comptes européenne qui dénonce le financement par Bruxelles d’innombrables projets fantômes. Sous couvert de nobles causes, notamment la préservation du climat, les Français doivent acquitter une facture toujours plus salée. Ainsi, le Brésil et l’Indonésie déforestant au bénéfice de multinationales américaines et chinoises, le contribuable français est-il « invité » à verser son obole pour replanter leurs forêts primaires promues « biens publics mondiaux ». À l’issue de ce tour de passe-passe, les bénéfices sont mondialisés mais les coûts restent nationaux.

                              Emmanuel Macron a cru maîtriser les flux migratoires en cédant au chantage du colonel Azali Assoumani. La France a donc doublé son aide aux Comores et n’a obtenu qu’une pression migratoire accrue sur Mayotte

                              https://www.lefigaro.fr/vox/monde/gel-de-l-aide-au-developpement-la-france-doit-elle-imiter-les-etats-unis-20250211


                              • France Inter

                                L’Usaid, l’Agence des États-Unis pour le développement international, est dans le viseur de Donald Trump, qui réduit drastiquement ses moyens. Des ONG françaises en pâtissent.

                                Ils étaient 10 000 à travers le monde mais avec l’arrivée de Donald Trump et d’Elon Musk aux affaires, il ne restera plus que 294 salariés de l’USAID, l’Agence américaine pour le développement international.

                                Tous ses employés seront mis en congé administratif à partir de ce vendredi soir, minuit.

                                Une décision brutale prise lundi par Elon Musk, chargé par le président américain de faire le ménage au sein du gouvernement fédéral.

                                Les financements de l’USAID sont gelés, soit 40% de l’aide humanitaire distribuée aux ONG dans le monde, dont des organisations françaises.

                                Les ONG contactées par France Inter sont en plein état des lieux de ce que représente l’USAID dans leur budget et dans leurs projets. Et cela monte vite très haut : près d’un tiers du financement de deux grandes ONG françaises, qui ne veulent pas être citées.

                                Cela représente aussi un tiers du budget de l’ONG humanitaire Solidarités International, qui a déjà dû faire des coupes "par exemple, en Afghanistan, où on intervient auprès de femmes afghanes pour les aider à développer une petite activité agricole, ça, typiquement, il a fallu qu’on arrête« , déplore Kevin Goldberg, directeur général. »Un autre exemple, des infrastructures de mise en place de canaux et de traitement de l’eau pour des camps de déplacés. Ce type de projet, on en a beaucoup autour de la planète, en Syrie, au Yémen, et là aussi, on a dû les mettre en pause."

                                -----------------------------------------------

                                Kevin Goldberg,( la république c’est lui)


                                • X · _LICRA_
                                  Conversation. Licra · @_LICRA_. La République, c’est Nous ! 22/09/1792. Translate post. Image. 8:15 AM · Sep 22, 2019.

                                  • https://geopolitique-profonde.com/articles/richard-ferrand-macron-gptv

                                    Macron verrouille les institutions

                                    Emmanuel Macron s’apprête à nommer Richard Ferrand à la présidence du Conseil constitutionnel. Un fidèle parmi les fidèles, pilier de la Macronie depuis 2017, sans expérience juridique, mais avec un passé judiciaire encombrant. Après Laurent Fabius, lui-même empêtré dans l’affaire du sang contaminé, c’est un autre homme politique ayant eu affaire à la justice qui s’apprête à prendre la tête de l’institution garante de la Constitution.

                                    Ferrand doit encore passer l’obstacle du vote des commissions permanentes des deux chambres parlementaires. Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, une opposition de 3/5e des suffrages exprimés pourrait bloquer sa nomination. Mais l’Élysée semble confiant : le verrouillage des institutions par le système Macron fonctionne à plein régime.

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