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Accueil du site > Actualités > Politique > La longévité du Professeur Bayrou

La longévité du Professeur Bayrou

« Le gouvernement dispose d’un (…) atout décisif. C’est le besoin, l’exigence, l’injonction que le pays nous assigne : retrouver la stabilité. Tous les Français en ont besoin. Ils comprennent bien que nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais ils nous enjoignent de joindre nos forces pour forcer les issues. Un grand pays, un pays digne de ce nom, est un pays capable de regarder en face ses chances, nous croyons qu’elles sont grandes, et ses difficultés qui ne le sont pas moins. Les sujets d’inquiétude sont innombrables, mais il en est un, criant, qui émerge avec force : le surendettement du pays. » (François Bayrou, le 14 janvier 2025 dans l'hémicycle, lors de sa déclaration de politique générale).
 

Le jeudi 22 mai 2025 est passé inaperçu un petit événement politique, voire un petit exploit politique : le Premier Ministre François Bayrou a dépassé la longévité de son déjà lointain prédécesseur socialiste Bernard Cazeneuve, à savoir 5 mois et 9 jours. Ce dernier a succédé à Manuel Valls à Matignon du 6 décembre 2016 au 15 mai 2017, car le futur Ministre des Outre-mer était candidat à la primaire socialiste de janvier 2017 pour être le candidat du PS à l'élection présidentielle de 2017. Comme il fallait bien un chef du gouvernement, François Hollande a choisi Bernard Cazeneuve, un proche, qui a eu depuis le début de son quinquennat une forte destinée ministérielle : Affaires européennes, Budget, Intérieur et enfin Matignon. Il l'a préféré en particulier à Ségolène Royal.

On a d'ailleurs parlé de Bernard Cazeneuve comme Premier Ministre depuis cet été 2024, dans une configuration parlementaire impossible, un hémicycle divisé en trois pôles quasi-identiques rendant l'action de gouverner très compliquée.

Pour François Bayrou, nommé à Matignon le 13 décembre 2024, c'est donc un petit exploit, et il entend le renouveler tout au long de la fin de ce second quinquennat du Président Emmanuel Macron.
 

L'histoire de la Cinquième République est inédite depuis 2024. On pensait que toutes les situations politiques pouvaient avoir déjà été connues, et en fait, non. La principale inconnue était les périodes de cohabitation, c'est-à-dire lorsque des élections législatives amènent une majorité parlementaire opposée au camp du Président de la République. Elles furent inaugurées le16 mars 1986 et, finalement, a été produite trois fois, deux de deux ans et une de cinq ans (Jacques Chirac de mars 1986 à mai 1988, Édouard Balladur de mars 1993 à mai 1995 et Lionel Jospin de juin 1997 à juin 2002). Ces périodes ont montré la souplesse et la polyvalence de la Constitution, mais toujours à l'avantage de l'exécutif.

D'autres innovations institutionnelles ont eu lieu par la suite. Ainsi, Jacques Chirac en 2002 a réussi à exclure la gauche du second tour de l'élection présidentielle. En fait, cela avait déjà été le cas en 1969, et l'innovation était que c'est l'extrême droite qui était présente au second tour. Cela s'est déjà renouvelé deux fois par la suite, en 2017 et 2022, et tout semble mener à un quatrième cas d'espèce en 2027.

En 2017, nouvelle innovation. Je précise, je reprends mon texte, ce n'était pas Jacques Chirac qui a exclu Lionel Jospin en 2022, mais le peuple, bien sûr. La nouvelle innovation en 2017, c'est que le peuple a exclu du second tour à la fois le PS et LR, les deux partis de gouvernement et d'alternance gauche/droite. Le clivage s'est donc modifié en centrisme/extrémisme, avec des nuances qu'il faudrait préciser.
 

Jusqu'en 2024, la nomination procédait de la prérogative exclusive du Président de la République, soit dans une totale indépendance, lorsque le Président jouit d'une majorité à l'Assemblée, soit dans une totale contrainte, lorsqu'il est confronté à une opposition devenue majoritaire à l'Assemblée, auquel cas la nouvelle majorité impose au Président le nom du Premier Ministre, ce qui confirme bien la nature à la fois démocratique (mais c'est une évidence, puisqu'il y a des élections présidentielles et législatives libres, sincères et à bulletins secrets) et aussi parlementaire pour ceux qui en auraient douté.

Du reste, si, avant 2024, seule une motion de censure a été adoptée par l'Assemblée, elle l'a été de manière quasi-originelle, contre le deuxième Premier Ministre de la Cinquième Georges Pompidou le 4 octobre 1962 (c'était une situation exceptionnelle car la classe politique refusait absolument le principe de l'élection du Président de la République au suffrage universel direct et de sa ratification par référendum, sans débat parlementaire dans une procédure ordinaire de révision de la Constitution).

Depuis la législature actuelle, la dix-septième, issue du second tour des élections législatives du 7 juillet 2024, la situation est complètement inédite : non seulement il n'existe pas de majorité absolue mais il n'existe quasiment pas de majorité relative. Cela signifie que la stabilité du gouvernement est très aléatoire (confirmant le nature parlementaire de nos institutions). Le premier Premier Ministre Michel Barnier dans cette configuration en a fait les frais, puisqu'il a été censuré au bout de seulement trois mois (il a quitté Matignon au bout de 3 mois et 8 jours), prenant la place du record de brièveté à Matignon sous la Cinquième République (dans les républiques précédentes, il y a eu nettement plus forts que lui). Un record historique sans doute injuste mais sans doute aurait-il dû adapter sa gouvernance à la complexité de la situation parlementaire.
 

Sur les vingt-huit Premiers Ministres de la Cinquième République, les deux seuls Premiers Ministres (à ce jour) à avoir été censurés se retrouvent à l'extrémité : l'un détient le record de brièveté, Michel Barnier, donc, et l'autre... le record de longévité, Georges Pompidou, 6 ans, 2 mois et 26 jours. Georges Pompidou aurait pu, voire aurait dû quitter Matignon au bout de 5 mois et 20 jours (François Bayrou n'en est plus très loin)... mais De Gaulle a choisi de riposter à la censure par la dissolution. La grande nouveauté du 5 décembre 2024, c'est que Michel Barnier a été censuré alors que le Président de la République, qui avait déjà dissous dans l'année courante, avait perdu son droit de dissolution (il le retrouvera le 9 juin 2025).

Or, le problème de Michel Barnier, c'est qu'il se comportait comme un Premier Ministre normal de la Cinquième République, c'est-à-dire avec autorité, dirigisme et vision, alors qu'il n'en avait pas les moyens parlementaires. La nomination de François Bayrou était ce que la France pouvait le mieux espérer dans une telle situation.
 

Pourquoi ? Parce que François Bayrou a réfléchi depuis plus de vingt ans, plutôt même trente ans, à ce jour où il serait nommé Premier Ministre sans qu'aucune majorité ne soit possible à l'Assemblée. Être un tel chef de gouvernement est totalement novateur. Michel Barnier ne l'avait pas compris. Cela donne de nombreuses contraintes qu'on pourrait résumer à se réduire à l'immobilisme, mais aussi à gagner de merveilleuses libertés, notamment limiter les initiatives politiques du Président de la République.

Depuis sa nomination qu'il a obtenue à l'arraché, François Bayrou a toujours paru serein et surtout, n'a jamais été étonné d'être là, comme si c'était prévu depuis longtemps. Évidemment, on reproche à François Bayrou de ne rien faire. C'est même le principal sujet des caricaturistes à son égard et ma foi, il vaut mieux en rire qu'en pleurer. Soyons réaliste : que peut-il faire face à une Assemblée avec un tiers qui le soutient comme une corde à un pendu, un tiers d'extrême droite et un tiers d'une gauche dont la moitié est éructante, populiste, vociférante ? Pas grand-chose.

Et au départ, il a réussi déjà un véritable exploit : faire adopter le budget de la nation (et celui de la sécurité sociale), chose que, malgré ses ambitieuses visions, Michel Barnier n'avait pas réussi à obtenir de l'Assemblée.

Réussir à éviter la conjonction des oppositions est un art de la politique, un grand art, et François Bayrou l'a manifestement. Je peux même dire qu'il est le seul à l'avoir ! Alors, bien sûr, il y a le risque de l'immobilisme, mais franchement, ce reproche n'a-t-il jamais été fait auparavant dans des circonstances politiques pourtant bien plus faciles ?

On peut mettre au crédit de François Bayrou sa bonne foi et sa sincérité : il souhaite l'intérêt général et peu peuvent penser qu'il agit avec l'arrière-pensée d'être candidat à l'élection présidentielle. Ce n'est pas à 73 ans qu'on devient... candidat ? Ah, si, c'est possible, ce sera au moins le cas de Jean-Luc Mélenchon, si "La Meute" (excellente enquête) ne l'a pas achevé d'ici là.
 

Pour ne pas liguer les oppositions contre lui, il doit montrer de la bonne volonté. C'était le cas pour le RN avec sa volonté de lutter efficacement contre l'insécurité et son choix de maintenir Bruno Retailleau à l'Intérieur. C'était aussi le cas pour le PS avec la nomination d'un Ministre de l'Économie et des Finances dit de gauche, Éric Lombard, et le fameux conclave sur les retraites.

C'est surtout le cas de sa manière de gouverner, qui peut déconcerter lorsqu'on a le pouvoir. Car la première singularité, c'est de penser que tous ses ministres sont des forces de rayonnement et d'intérêt, ce qui va à l'encontre de la consigne "je ne veux voire qu'une seule tête". Ainsi, les ministres sont très autonomes et peuvent même bénéficier d'un retour médiatique personnel. À charge pour eux de ne pas trop se contredire entre eux publiquement, sinon, il y aura quand même recadrage.

Mais cette gouvernance s'applique aussi avec les parlementaires. Lorsqu'on regarde l'agenda parlementaire, la plupart des textes en discussion sont des propositions de loi qui émanent de parlementaires, et pas des projets de loi qui émanent du gouvernement. Seules les lois de finances émanent du gouvernement.
 

François Bayrou se focalise en fait sur la préparation du budget 2026. Et surtout, sur la réduction du déficit de 40 milliards d'euros. Il l'avait présenté dès sa déclaration de politique générale le 14 janvier 2025 : « J’affirme qu’aucune politique de ressaisissement et de refondation ne pourra être conduite sans tenir compte de ce surendettement et sans se fixer pour objectif de le contenir et de le réduire. ».
 

Or, aujourd'hui, cela n'avance pas. Il a assuré qu'il voulait reprendre le budget sur une feuille blanche, redéfinir les missions de l'État, etc., mais cela s'apparente à une mission impossible. En plus, la préparation de l'élection présidentielle de 2027 mais aussi des élections municipales de 2026 risque d'impacter sur les prises de positions politiques. Les congrès de LR et du PS vont aussi avoir une influence.
 

Mine de rien, François Bayrou est un véritable miraculé. Il a déjà réussi à passer l'épreuve du budget 2025, ce qui n'était pas une mince affaire. Il a ensuite passé l'épreuve de la grave condamnation en première instance de Marine Le Pen qui sera sans doute empêchée de se présenter à l'élection présidentielle prochaine (on verra ce que dira le procès en appel prévu avant l'été 2026), qui aurait pu conduire le RN à adopter une politique de terre brûlée. Enfin, il a franchi l'épreuve peu envieuse de Bétharram, un scandale de pédocriminalité qui affecte des centaines de victimes mais qui a été l'objet d'une basse récupération politicienne de la part de députés insoumis en accusant scandaleusement le Premier Ministre de n'importe quoi.
 

Son audition de cinq heures trente du 14 mai 2025 devant la commission d'enquête s'est transformée en une sorte de procès à charge qui n'avait pas lieu d'être dans une enceinte de la République telle que l'Assemblée Nationale. François Bayrou a su répondre avec sincérité et même avec émotion (au-delà des accusations portées contre lui, sa propre fille a été l'une des victimes et il l'a appris très récemment ; au contraire des menteurs, il n'était pas impassible ni froid, et était très ému), mais aussi avec fermeté et pugnacité, aux questions inquisitoriales du député FI Paul Vannier, en apportant des preuves factuelles.
 

Bien sûr, François Bayrou a de nombreuses autres épreuves à passer, en particulier le budget 2026 (mais il est encore loin, l'automne 2025), aussi des textes très sensibles comme la loi de simplification pour les agriculteurs qui va être discutée dans les prochains jours, et aussi la possible remise en cause des ZFE, etc., et bien sûr la conclusion prochaine du conclave sur les retraites.

Parmi les vingt-huit Premiers Ministres que comptent à ce jour la Cinquième République, seulement quatre ou cinq ont dépassé les quatre ans de longévité : Georges Pompidou, François Fillon, Lionel Jospin, Raymond Barre et Jacques Chirac (mais en deux périodes non consécutives). Alors que sept n'ont pas franchi le seuil de la première année à Matignon : Michel Barnier, Gabriel Attal, Bernard Cazeneuve, Édith Cresson, Maurice Couve de Murville et Pierre Bérégovoy.
 

Et bien sûr François Bayrou, mais lui, du haut de sa chaire paloise (ou béarnaise), pense qu'il continuera à surfer sur Matignon avec cette "soft gouvernance" jusqu'en mai 2027. À la différence de Michel Barnier, François Bayrou retrouvera dans quelques jours le parapluie de la dissolution contre une éventuelle motion de censure. En tout cas, en mi-août 2025, il aura dépassé la longévité de Gabriel Attal (qui n'a pas eu le temps de défendre aucune loi de finances), de quoi saluer la méthode Bayrou avant les précipitations soutenues du budget 2026.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (24 mai 2025)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
La longévité du Professeur Bayrou.
Les Républicains.
Le PS.
EELV.
Emmanuel Macron : qu'allait-il faire dans cette galère ?
Interview du Président Emmanuel Macron le mardi 13 mai 2025 sur TF1 (vidéo).
Emmanuel Macron à l'initiative pour la paix en Ukraine.
Emmanuel Macron, le référendum et les Français.
Emmanuel Macron veut-il influencer l'élection du nouveau pape ?
Bétharram : François Bayrou a apporté les preuves de sa bonne foi.
Bétharram : François Bayrou bouleversé par le témoignage de sa fille.
Budget 2026 : François Bayrou promet-il du sang et des larmes ?
Discours du Premier Ministre François Bayrou le 15 avril 2025 à Paris (texte intégral et vidéo).
Emmanuel Macron sur le front du commerce international.
François Bayrou et l'heure de vérité de l'Europe.
Gabriel Attal attaque Marine Le Pen sur l'Ukraine.
Manuel Valls pour la paix, mais pas au prix de la fin de l'Ukraine !
Claude Malhuret s'en prend à Néron et à son bouffon !
Emmanuel Macron : la patrie a besoin de vous !
François Bayrou : la France avait raison !
Le Pen : inéligibilité, exécution provisoire, récidive et ordre public.
Marine Le Pen, est-elle si clean que cela ? (22 février 2017).
Condamnation Le Pen : la justice vole-t-elle l'élection présidentielle de 2027 ?
Le fond accablant de l'affaire Le Pen.
Texte intégral du jugement délibéré du 31 mars 2025 sur l'affaire Le Pen (à télécharger).
Affaire Le Pen : ne confondons pas victime et coupable !
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François Bayrou et la motion de censure de congrès du PS.
François Bayrou surmonte une 6e motion de censure en cinq semaines !
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Bétharram : François Bayrou coupable... de quoi, au fait ?
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Mission accomplie : les budgets 2025 (PLF et PLFSS) définitivement adoptés (ouf !).
4 motions de censure et pas d'enterrement !
Emmanuel Macron à la télévision le dimanche soir !
Interview du Président Emmanuel Macron le dimanche 9 février 2025 sur France 2 (vidéo).
Sam Altman salue la France, centre névralgique de l'intelligence artificielle.
François Bayrou, le début du commencement.
La quadrature du cercle de Michel Barnier.

 

 

 


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21 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 26 mai 08:35

    Personne ne demande le départ de Bayrou, parce que tout le monde a peur du mec qui nous ferait regretter icelui smiley


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 mai 08:46

      @Gégène
       

      ’’ Personne ne demande le départ de Bayrou, parce que tout le monde a peur du mec qui nous ferait regretter icelui ’’

      >

      Effet : ils sont de pire en pire.

      Et puis celui-ci il fout rien. Il ne s’occupe que de ses affaires perso. C’est mieux que faire mal.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 mai 10:31

      @Francis, agnotologue
       
       le slogan préféré de Bayrou c’est : « La vérité permet d’agir »

      Ça explique pourquoi il ne fait rien.
       
       smiley


    • Encore une vidéo virale qui va faire le tour du monde (https://t.me/kompromatmedia_2/2648)–Jean-Michel-Brigitte a-t-il-elle frappé Macron ?

      La main qui semble donner un gifle au Young Leader sort bien de la manche de la veste rouge de Brigitte, que l’on voit ensuite descendre de l’avion au Vietnam.

      Si c’est le cas, ça confirmerait un certain ascendant de Brigitte Trogneux sur son époux de président.

      « Brigitte Macron a en fait violé statutairement Emmanuel Macron. Elle avait 39 ans et il n’avait que 14 ans », résumait Candace Owens.

      Avant elle, dès 2017, le psychiatre italien Adriano Segatori diagnostiquait (https://t.me/kompromatmedia/4953) :

      Le jeune Emmanuel Macron, à l’âge de 15 ans, a subi un abus sexuel très grave perpétré par une enseignante, Brigitte. Le développement psychologique d’Emmanuel Macron a été violemment bloqué.


      • Seth 26 mai 14:24

        @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

        Menfin tuyautez vous ! C’est la brigeou qui a fait du petit théâtreux mignonnet boutonneux le grand petit homme d’aujourd’hui.

        Une espèce de Maintenon qui aurait dépucelé L. XIV dans son adolescence. Elle est à la fois cheftaine et maternelle, le minot n’a pas son mot à dire épicétou. Pourtant la loi est claire sur ce sujet : on ne claque ni la gueule ni le baigneur des marmots.  smiley


      • rogal 26 mai 09:32

        Monsieur le Premier Ministre a déclaré quIslamophobie, serait le « mot juste ». Monsieur le Professeur sait pourtant que ça ne peut être le cas en Lettres Classiques.


        • Virale la vidéo

          qactus.fr

          France : Macron se prend une baffe en direct : Brigitte règle ses comptes sur le tarmac à l’aéroport d’Hanoï - L’Informateur

          https://qactus.fr/2025/05/26/france-macron-se-prend-une-baffe-en-direct-brigitte-regle-ses-comptes-sur-le-tarmac-a-laeroport-dhanoi/


          • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

            Portée mondiale quasiment.



          • armand 26 mai 11:57

            @Francis, agnotologue
            je ne sais pas si c’est utile de diffuser des vidéos sur lesquelles on ne voit rien du tout.  smiley


          • @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

            À l’instant sur France Info sur l’affaire de la #BaffeDeBrigitte :

            « L’Élysée a commencé par démentir, parlant d’une fausse vidéo »…

            … « Avant de reconnaître qu’elle est vraie mais qu’il s’agissait d’un moment de complicité » ! (sic)

            L’Élysée a donc commencé par mentir ! Preuve sous nos yeux !

            Démonstration plus éclatante que jamais du mensonge structurel à la tête de l’État !

            https://x.com/f_philippot/status/1926889820195803531

            https://x.com/BFMTV/status/1926909098546614466


          • Rémy Rémy 26 mai 13:57

            @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

            Mont joie St Denis, à bas la macronie ? smiley

            Vite , un petit kleenex !  smiley


          • Laconique Laconique 26 mai 10:34

            Tu ne t’étais pas trompé sur Bayrou. Ce que je t’avais révélé, tu l’as annoncé, et ma parole s’est accomplie.


            • Parrhesia Parrhesia 26 mai 10:59

              « Stabilité », dit-il !

              Il faut dire que toute une longue carrière de funambule, cela vous confère quand même de l’expérience pour parler de stabilité !


              • ETTORE ETTORE 26 mai 11:53

                Comme vous y allez, Rakoto !

                « Professeur Bayrou »

                « Professeur » en quoi ?

                En camouflage ?

                Dans l’art de SE faire oublier et d’OUBLIER ?

                C ’est pas un PROfesseur, c’est une  PROCESseur, un nid à bug....

                Alors allez y mollo mollo, Rakoto, quand vous voulez encenser, sinon, il ne reste que la fumée....


                • Seth 26 mai 14:27

                  @ETTORE

                  « Professeur » en quoi ?

                  En canoé parce que le bêta rame.  smiley


                • Le Remdesivir a été considéré comme TROP contraire à l’éthique pour être utilisé dans les essais sur Ebola en Afrique, car il avait un taux de mortalité de 53 %.

                  Pourtant, c’était le seul médicament que l’on pouvait obtenir dans un hôpital pour traiter la COVID à un prix très très élevé !

                  Remdesivir was considered TOO unethical to use In African Ebola trials because it had a 53% kill rate.

                  Yet, it was the only drug you could get at a hospital to treat COVID.

                  Le Remdesivir a été considéré comme TROP contraire à l’éthique pour être utilisé dans les essais sur Ebola en Afrique, car il avait un taux de mortalité de 53 %.

                  Pourtant, c’était le seul médicament que l’on pouvait obtenir dans un hôpital pour traiter la COVID.


                  • ETTORE ETTORE 26 mai 12:43

                    @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                    «  »Pourtant, c’était le seul médicament que l’on pouvait obtenir dans un hôpital pour traiter la COVID. «  »« 
                    ...................................................................... ..........................................................
                    DONC...CQFD...
                    Il fallait laisser à disposition, LE médoc, le plus sensé être performant à déclencher une fin de vie...
                    Et déclarer » poison " un autre, qui aurait pu sauver des vies....
                    Le chemin semble bien tracé, et bien balisé, par toutes les intentions mortifères, qui tressent la future corde, à suspendre ces desséchés de la compassion.


                  • https://x.com/silvano_trotta/status/1926479795774218546

                    Depuis Clearstream, rien n’a changé. Des sacs remplis de billets arrivent chaque jour dans certaines banques (Témoignage d’un collègue d’un grand groupe informatique, là-bas).

                    Sans compter les fiduciaires mafieuses & autres « boîtes noires » de la mondialisation financière.


                    • ETTORE ETTORE 26 mai 12:30

                      @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                      Mais voyons.....
                      Nous allons supprimer l’argent liquide, à CAUSE des dealers !
                      Voyez, nous avons des gens, type Dard le Malin, qui semblent spécialisés dans la compression des petits boutons noir .
                      Epouiller en rasant de près, le bonobo, civilisé, ,plutôt que d’aller chatouiller le « dos Argenté » qui se frappe la poitrine, en lui disant « mais viens donc me chercher, tu verras si ta migraine, vas te passer vite fait ».....
                      « La posture », est au pipolitique, ce que le tuteur à tomate, est, pour les limaces !
                      Une expression de verticalité, qui ne sert qu’aux fantasme de grandeur, des jardiniers en herbe.


                    • Seth 26 mai 14:31

                      La longévité du bayrou doit beaucoup aux socialisses ayant pour principe la stabilité du pouvoir, ce qui les amène à na pas voter de censure suivant le postulat que la 3ème a été une horreur et qu’il ne faut pas recommencer. C’est ce que dit la sainte doxa des « partis de gouvernement ».

                      Pour faire simple il n’ont pas de couilles au cul et ça maintient l’anguille centriste de droite bayrou à matignon.  smiley

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