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La réforme des retraites pourrait pénaliser les mères et les familles

Pour ne pas laisser à nos enfants la charge d’une dette insupportable, il est indispensable de réformer le système des retraites…mais cette réforme doit rendre justice à l’effort des mères et des familles sans lesquels – rappelons-le – le système de retraites par répartition ne peut fonctionner durablement.
 
Le système de retraites actuel est très injuste envers les mères et envers les familles :
- plus une maman a eu d’enfants...plus sa pension de retraite est faible
- plus une famille a mis au monde et élevé des enfants, plus ses revenus et sont épargne seront faibles à l’heure de la retraite.
Pourtant, dans la réforme des retraites en préparation, rien n’est prévu pour améliorer cette situation…les mesures envisagées risquant même de venir aggraver cette injustice.
 
Quelques chiffres tout d’abord pour mieux comprendre la situation actuelle. En 2008, les femmes touchent une retraite moyenne inférieure de 42% à celle des hommes (825€ pour les femmes / 1426€ pour les hommes). Plus une femme a d’enfant, plus sa retraite moyenne est basse (1122€ pour une femme sans enfants / 703 € pour une mère de 3 enfants / 627 € pour une mère de 4 enfants et plus). Ces chiffres s’expliquent très bien : ce sont majoritairement les mères qui prennent du temps pour éduquer leurs enfants au détriment de leur carrière (congé maternité, congé parental, travail à temps partiel,…).
Si on se replace à l’échelle de la famille, le revenu moyen des familles retraitées, chute également avec le nombre d’enfants…ceci étant directement lié à la chute de la retraite moyenne de l’épouse.
Situation aggravante, le patrimoine des familles – et en particulier le patrimoine financier, susceptible de générer un revenu complémentaire à l’heure de la retraite – chute également avec le nombre d’enfants. Une famille sans enfant dispose en moyenne de 45.000 € d’économies à l’heure de sa retraite. Une famille de 3 enfants n’a que 34.000 € à sa disposition. Et une famille de 5 enfants et plus n’a que 13.000 €.
Là aussi, l’explication est simple : les familles qui ont plusieurs enfants utilisent la plus grande partie de leurs revenus à l’éducation et à l’entretien de leurs enfants et peuvent difficilement épargner.
 
Or qui finance les retraites…si ce n’est les enfants que ces familles ont fait l’effort d’élever ?
 
Aujourd’hui, avec l’allongement de la durée de vie (dont on ne peut que se réjouir), une natalité meilleure que celle de nos voisins européens mais qui reste cependant limitée, une crise économique qui amplifie le chômage et la sous activité, l’équilibre de notre système de retraites est en péril et une réforme est nécessaire.
Aucune décision n’est encore arrêtée, mais il semble bien que les seules pistes évoquées tiennent à la durée de cotisation, à l’âge de départ en retraite et éventuellement à la pénibilité de l’activité exercée. Or on peut craindre que ces mesures si elles sont appliquées strictement à tous viennent encore pénaliser davantage les mères puisque ce sont elles qui très majoritairement prennent du temps pour leurs enfants au détriment de leur carrière.
Dans la réforme en préparation, aucun compte ne semble être tenu du nombre d’enfants élevés, du temps consacré à leur éducation, de l’argent investi par les parents dans leur entretien. Or qui paiera les retraites demain, sinon ces enfants – indispensables à l’équilibre de notre système ?
 
Et pourtant des solutions concrètes existent qui pourraient permettre de rendre la réforme plus juste, par exemple :
 
- une meilleure prise en compte du congé maternité qui ne compte pas aujourd’hui comme période cotisée pour la retraite ;
- un système de bonus / malus à appliquer aux pensions de retraite en fonction du nombre d’enfants élevés (aujourd’hui une famille qui a fait l’effort d’élever 2 enfants n’a aucun avantage en terme de retraites par rapport à un célibataire qui n’a jamais eu d’enfants à charge)
- une modulation du nombre de « meilleures années » prises en compte pour le calcul des pensions en fonction du nombre d’enfants dont il a fallu s’occuper.
 

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22 réactions à cet article    


  • Néo-Résistant Néo-Résistant 10 mai 2010 10:56

    Ce ne serait en effet que justice, mais de nos jours parler de justice sociale est considéré par un « casus belli » par les libéraux !

    http://www.everyoneweb.fr/marredelagauchecaviar/


    • JFCAMPION JFCAMPION 10 mai 2010 12:31

      Beaucoup de vrai dans votre article. par exemple la non prise en compte du congés de maternité me parait bizarre. Par contre votre raisonnement est parfois dangereux car les femmes ayant une espérence de vie supérieure de 6 années, il faudrait aussi alors tenir compte d’une pénibilité en moyenne plus faible pour les femmes. Quand à un bonus/malus pour le nombre d’enfant élévé cela me parait discriminatoire dans un système dont le fondement est la répartition. Par contre que le fait d’élever des enfants compte comme un travail si une femme s’arrête pour élever ses enfants, pourquoi pas ?

      Autre point, C’est le nombre d’actifs qui compte et pas uniquement le nombre d’enfants. Avoir beaucoup d’enfant au chomage ne resout rien voire au contraire...


      • Marie 12 mai 2010 18:07

        Cher Monsieur Campion,
        Une question si vous permettez : qui va payer votre retraite : les retraités auquels vous versez des cotisations vieillesse ou les enfants que ces mères (et pères) élevent actuellement ?
        Autrement dit ; qu’est ce qui est CONTRIBUTIF ?


      • lavoixdesparents 10 mai 2010 12:47

        Merci pour votre commentaire. Quelques précisions toutesfois :
        - je serais toute prête à ce qu’on tienne compte de l’espérance de vie supplémentaire des femmes....ça justifierait un écart de retraite de l’ordre de 20% entre les hommes et les femmes. Par rapport au 42% d’aujourd’hui, ce serait un vrai progrès.
        - pour le bonus / malus, il existe déjà en fonction du nombre d’années cotisées. On peut bien le faire aussi pour les enfants élevés...même s’il ne s’agit pas de donner des ponts d’or à ceux qui auraient eu 20 enfants avec 4 femmes sans s’en occuper...nous sommes d’accord.
        - enfin, ce n’est pas parce qu’on arrête de travailler qu’on s’occupe bien de ses enfants. Certaines femmes au foyer ont des enfants délinquants, d’autre font le choix de travailler à temps partiel ou de trouver un métier moins prenant. Elles sont tout aussi « méritantes ».
        - quand au chômage, nous sommes d’accord...mais ça commence à devenir difficile d’évaluer qui a bien fait son boulot de parent et qui doit être privé de sa retraite... !
        Il ne s’agit pas de tout modifier, juste de rendre justice à ceux et celles qui contribuent à l’équilibre du système des retraites....car s’il n’y a plus d’enfant, il n’y aura plus de chômage...mais plus de retraites non plus...


        • titi titi 10 mai 2010 16:02

          « car s’il n’y a plus d’enfant, il n’y aura plus de chômage...mais plus de retraites non plus... »

          Il faut arrêter de se voiler la face : les générations ne se renouvellent plus depuis bien longtemps, la preuve étant que la « peste blanche » est un concept de la fin des années 70. 
          Dire qu’il faut des enfants pour le regime par répartition s’est se poser aujourd’hui la question qu’il aurait fallu se poser il y a 30ans.
          Maintenant la bonne question c’est que faire du régime par répartition sachant qu’il n’est plus viable...



        • JFCAMPION JFCAMPION 10 mai 2010 18:42

          La difference va diminuer avec les générations on le voit dans les entreprises la difference est plus faible dans les générations actuelles. Par contre on peut effectivement penser que les veuves de plus de 70 ans avec de toutes petites retraites méritent une aide.

          Pour le reste c’est aussi une question de mentalité dans les couples, l’autorité publique ne peut pas se rendre responsable de choix privé.


        • TSS 10 mai 2010 19:11

          Maintenant la bonne question c’est que faire du régime par répartition sachant qu’il n’est plus viable...

          le système est parfaitement viable à partir du moment ou toutes les parties jouent le jeu !!

          1)l’etat patron paie ses cotisations

          2)l’etat redonne à la secu la partie des taxes(tabac,alcool,carburants)qu’il detourne de sa des

           tination.

          3)cotisations sur les revenus boursiers

          4)cotisations sur les stocks options ,les parachutes dorés etc...

          et comme par enchantement les trous de la secu et des retraites disparaitront et les budgets

           seront même excedentaires... !!


        • titi titi 10 mai 2010 22:13

          @TSS

          Que l’état paie ou pas, au final c’est l’état qui récupère la dette. C’est donc un faux problème.

          A partir du moment où l’assiette est étendue en dehors du monde du travail, alors ce n’est plus de la répartition des actifs vers ceux qui l’ont été.
          Vous confirmez donc que le système n’est pas moribond mais bel et bien déjà mort.


        • titi titi 10 mai 2010 16:14

          Encore une fois il faut savoir faire la différence entre un prêt avec intérêts et un don...

          Concernant le RSA il s’agirait d’un don...
          Pas dans le cas de la Grèce.


          Votre raisonnement est le même que celui de ceux qui dénoncait les prêts aux banques au motif qu’elles risquaient de ne pas rembourser...
          Pour info toutes les banques ont remboursés avec intérêts...



        • titi titi 10 mai 2010 16:04

          Entièrement d’accord.
          La solidarité nationale ne devrait porter que sur le minimum vital.

          Pour le reste chacun se débrouille.


        • bonsens 11 mai 2010 09:36

          quand on a fait cela , les gens ont braillé pour avoir des retraites complementaires !


        • fifilafiloche fifilafiloche 10 mai 2010 17:20

          La justice c’est la retraite à 50 ans calculée sur le dernier mois de salaire réévalué de 30% pour l’occasion, et picétou ! Et si t’es pas contente, je profite d’un jour de grève pour t’en faire un autre de moutard, pondeuse ! On est comme ça nous, dans l’sévice pubique, on s’sacrifie pour le bien commun !


          • lavoixdesparents 10 mai 2010 17:51

            Cher Monsieur,
            Je n’ai pas très bien compris pourquoi votre message était si aggressif et quels arguments de fond vous dérangeaient dans mon analyse. On peut tout à fait ne pas être d’accord avec les propositions que je formule. On peut aussi et c’est même souhaitable faire des contre-propositions constructives. Mais, je ne vois aucune raison d’insulter ou de trainer dans la boue.
            Très bonne journée à vous.


          • fifilafiloche fifilafiloche 10 mai 2010 20:33

            Oula...Attention, mater noster, a ne pas prendre le message ci dessus au premier degré. Le Mister Hide qui m’a confisqué le clavier ne fait en effet pas dans le détail. Reconnaissons lui quand même des raisons d’être saturé par le recours presque automatique de catégories de populations à la victimisation pour obtenir « réparation » d’un préjudice au nom de la sacrosainte Egalité.


            Depuis l’avènement de la contraception, puis la légalisation de l’avortement, les femmes ont le CHOIX de la maternité. Je ne pense pas que la motivation première de ce choix soit de faire de futurs contribuables qui permettront de perpétuer le système de retraite par répartition, me trompje ? Malgré tout, l’Etat reconnait cette fonction sociale en attribuant des congès parentaux et des allocations familiales aux femmes qui ont succombé à leur désir d’éternité. Pourquoi devrait il en plus attribuer une rente de 30 ans (et oui, les femmes « durent » plus longtemps que les hommes, encore une injustice !) alors que la survie même du système est menacé a court terme ?

            La solution ? Un couple solide et de l’affection aux enfants. Cette solidarité familiale que l’Etat Providence a cherché à remplacer, causant la dislocation de la cellule familiale. L’engagement sincère « pour le meilleur et pour le pire » qui n’est pas qu’une phrase rituelle prononcée pour faire plaisir au curé.

            Pourquoi en effet attendre que des anonymes financent votre fin de vie quand vos proches peuvent vous aider et quand vous même auriez pu souscrire à une assurance dépendance ? C’est cette inconscience qui a réveillé le méchant bonhomme et son vocabulaire peu gracieux, utilisant une analogie bien grossière avec les revendications corporatistes les plus irritantes.

            Veuillez recevoir, madame, l’expression etc etc ... formule con-sacrée.





          • ddacoudre ddacoudre 10 mai 2010 18:57

            bonjour la voix des parents

            la pensé « néo libérale » fait des ravages ; élever des enfant n’est pas une activité commerciale, on ne met pas au monde des enfant pour régler les dettes de leurs parents ; si les parents n’avaient pas démissionné dans leur lutte pour une plus juste répartissions des ressources, les problème justes que vous soulevez seraient déjà résolus. il n’a pas manqué de demandes de modifications des prestations sociales, des prises en comptes des périodes de maternité etc,. il existe des différentiations par exemple sur l’impôt entre une famille et un célibataire.
            vous par les de ce que l’on appelle un revenu social, mais vous étés totalement à l’opposé de de la politique du gouvernement et du patronat.

            pour résorber la dette ils envisagent de réduire encore plus les ressources qui permettent de maintenir une prospérité sociale, car dans la compétition économique vis a vis des pays émergeant, notre prospérité coute trop cher sur le marché des productions.

            la retraite par répartissions est fonction du montant des cotisations, l’ouverture des droits est autre chose et dans ce domaine peut être prise en compte la durée de la maternité.
            quand aux problème de la faiblesse des retraites pour des ayant droits ne totalisant pas des durées de cotisations suffisante, cela fait parti de la solidarité nationale.

            je pense que comme beaucoup vous penser que les caisses de retraites de la sécurité sociale sont un organisme étatique, et bien non c’est un organisme de droit privé, dont l’état c’est approprié la fixation du budget pour l’utiliser a des fins politiques.
            depuis trente ans les salariés plutôt que de prendre leur destin en main, ils sont aller pleurer dans les arcanes du pouvoir politique qui les a tous« entubé ».

            vos proposition sont intéressante, mais ce n’est pas aux caisse de retraite de payer le salaire social.

            cordialement.


            • frédéric lyon 10 mai 2010 19:09

              Il est évident que le montant de la retraite devrait tenir compte du nombre d’enfants élevés.


              Ce sont bien les enfants qui paieront la retraite, non ?

              Mais encore faut-il en avoir fait en nombre suffisant pour qu’ils ne soient pas tentés de jeter le système de mutualisation de la retraite aux ordures, pour s’occuper uniquement de leur propre parents !

              • TSS 11 mai 2010 00:49

                A partir du moment où l’assiette est étendue en dehors du monde du travail, alors ce n’est plus de la répartition des actifs vers ceux qui l’ont été.
                Vous confirmez donc que le système n’est pas moribond mais bel et bien déjà mort.

                Non ,non,pas du tout !! les actionnaires que l’on appelait rentiers au XIXème s’engraissent bien

                 sur le dos de ceux qui travaillent donc ils doivent participer à l’effort !! c’est d’ailleurs ce qu’à l’air

                 de decider le Gvt... !!


                • titi titi 11 mai 2010 08:31

                  Je crois qu’il faut arrêter de fantasmer avec les actionnaires... Dans les années 30 la gauche dénoncait le complot des 200 familles... maintenant c’est le complot du CAC 40.

                  Or dans CAC 40 le 40 c’est le nombre d’entreprises... alors qu’en France il plus de 2 millions d’entreprises actives dont principalement des TPE/PME.

                  Dans beaucoup de TPE/PME, le dividende est une source de revenu pour le patron très souvent unique employé. Aujourd’hui le dividende a un avantage sur le salaire : il est variable et peut être réellement payé à terme également variable. En clair si y a pas de résultat pas de dividendes, et si y a pas tréso alors pas de versement. Et surtout le dividende coute moins cher que le salaire (cout de 170 pour 100 euros, contre 195 pour 100 euros)... mais il n’ouvre aucun droit !!!

                  Si la fiscalisation du dividende explose alors le salaire redeviendra concurrentiel.
                  Avec pour conséquence la perte de flexibilité sur les modalités de paiement avec fragilisation de la tréso.
                  Evidemment cela fera des cotisations supplémentaires mais également de nouveaux droits ouverts. Or ce que vous proposer c’est de maintenir le déséquilibre entre les recettes issue des salaires des actifs et les dépenses. Donc ces « nouveaux salaires » creuseront d’autant le déficit.

                  Clairement si le système, qui je vous le rappelle s’appelle « Assurance Vieillesse » et j’insiste sur assurance, ne s’équilibre pas sur les salaires des actifs, alors quelque soit la méthode trouvée, il faudra en chercher une autre dans 10 ans, car les pratiques s’adapteront.


                • TSS 11 mai 2010 09:33

                  cela n’a rien à voir avec le cac 40 !est actionnaire tout detenteur d’actions !!

                  et surtout ,il faudrait arreter de ponctionner le regime general pour renflouer les regimes

                   particuliers(artisans et commerçants ,agriculteurs) au nom d’une solidarité à sens unique ,pour

                  des gens qui classent les ouvriers dans la categorie « fainéants assistés »... !!


                • phiconvers phiconvers 11 mai 2010 01:08

                  Un article plein de bon sens. j’ajoute deux points :
                  - la politique familiale est de plus en plus passée par pertes et profits. Quand on voit les positions iconoclastes et le plus souvent stupides de la mégère qui occupe le secrétariat d’état à la famille, faut-il s’en étonner ? La famille est la cellule de base à la société et l’Etat doit la conforter, l’encourager et la protéger plutôt que de partir dans des délires sociétaux pseudo-progressistes qui ne font que troubler le message. Investir dans la famille est sans doute la chose la plus raisonnable et la plus rentable aujourd’hui ;
                  - l’égoïsme social et démographique des baby-boomers doit être sanctionné et l’effort énorme que la société française va devoir consentir pour payer les trente dernières années d’impéritie budgétaire doit être au minimum partagé par les responsables, qui partent en ce moment même à la retraite. En bref, que les retraités jouisseurs du baby boom prennent une partie du fardeau en renonçant à une partie de leurs insupportables droits acquis.


                  • sleeping-zombie 11 mai 2010 09:31
                    Petit rappel :
                    Le système actuel prend déjà en compte le nombre d’enfants, et de manière favorable. Concrètement, plus tu as d’enfants, et meilleure est ta retraite.
                    http://www.pratique.fr/retraite-base-securite-sociale.html

                    Ce que tu reproches dans ton article, c’est « les enfants ça coute cher, et la retraite (et les allocs) ne compensent pas entièrement »
                    Ben oui. Est-ce que c’est juste ? Faut voir. Je rappel que la loi oblige les enfants à soutenir leur parents indigents. Cadeau que n’ont pas les retraités sans enfants. Le système de retraite « informel » du moyen age (ait des enfants) n’a pas complètement disparu dans les textes et dans les moeurs...

                    Ensuite, tu passes ton temps a dire « les femmes sont pénalisées, car ce sont elles qui sacrifient leur carrière ». C’est peut-être vrai, mais c’est certainement pas au système de retraite de s’adapter, et ainsi justifier, une société machiste.

                    Enfin, sur tes solutions :

                    - une meilleure prise en compte du congé maternité qui ne compte pas aujourd’hui comme période cotisée pour la retraite ;
                    Peut-être que le congé maternité ne compte pas, mais le fait d’élever un enfant est pris en compte. Ma mère est partie à la retraite avec taux plein près de 3 ans avant mon père, parce qu’elle a eu deux enfants.

                    - un système de bonus / malus à appliquer aux pensions de retraite en fonction du nombre d’enfants élevés (aujourd’hui une famille qui a fait l’effort d’élever 2 enfants n’a aucun avantage en terme de retraites par rapport à un célibataire qui n’a jamais eu d’enfants à charge)
                    Encore faux, elever des enfants compte dans le nombre de trimestres pour avoir un taux plein. Et autre chose, quand on a pas eu d’enfant, on l’a pas forcément choisi. Ce sera déjà pas marrant pour moi de me retrouver seul à 65 ans, si en plus de ça on me sucre ma retraite sous prétexte que j’ai pas réussi ma vie sentimentale... qui parle de justice ?

                    - une modulation du nombre de « meilleures années » prises en compte pour le calcul des pensions en fonction du nombre d’enfants dont il a fallu s’occuper.
                    Le seul truc sur lequel je sois d’accord. Comme il y a une décote du nombre de trimestre requis pour le taux plein, il devrait y avoir une décote proportionnelle pour la base des meilleures années.

                    ++


                    • bonsens 11 mai 2010 09:40

                      et la TVA sociale ?

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