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Accueil du site > Actualités > Politique > Les marcheurs Italiens mis KO électoralement

Les marcheurs Italiens mis KO électoralement

Matteo Renzi, c’était un dirigeant jeune, venu de la gauche, s’appuyant parfois sur la droite et sans la moindre trace de progressisme social dans sa politique, salué par toute la presse bien-pensante, qui remporte un triomphe électoral (40,8% des voix en 2014 aux européennes). Dimanche, l’Italie a sèchement renvoyé à ses études le Macron Italien. Bande annonce de notre avenir ?

 

Un vote contre les dirigeants européens
 
Dimanche, le parti de Matteo Renzi n’a recueilli que 18,7% ! En moins de quatre ans, l’enthousiasme passager de l’Italie pour le Parti Démocrate s’est sacrément dissipé, la coalition de droite remportant deux fois plus de suffrages, à 37%, et le Mouvement 5 Etoiles continuant sa progression, en devenant de loin le premier parti transalpin, à 32,6%. Bref, l’application des potions amères eurolibérales (avec, avant nous, un démantèlement du droit du travail) n’a pas convaincu les citoyens, malgré les vents porteurs de la conjoncture, entre légère reprise mondiale, bas prix des matières premières, et taux d’intérêt au plancher, ce qui n’est pas neutre pour le pays le plus endetté de la zone euro.
 
Du coup, le grand frère d’Emmanuel Macron a démissionné de la présidence du Parti Démocrate. Mieux, il faut souligner le caractère anti-système du vote de dimanche. Le premier parti d’Italie est désormais le M5S, qui a désormais une certaine légitimité pour réclamer le pouvoir, alors même que les média dominant l’ont beaucoup critiqué pendant la campagne, le donnant en recul alors qu’il n’a jamais été aussi haut. Dommage qu’il ait abandonné la contestation de l’euro. Au moins, il ne s’agit pas d’un parti eurolibéral. Et au sein de la coalition des droites, c’est la Ligue du Nord qui devance Forza Italia, les Italiens préférant encore une fois la radicalité au centrisme du bras droit que Berlusconi s’était choisi.
 
Ce faisant, après une Grande-Bretagne qui vote le Brexit et apprécie le travaillisme de Corbyn, après les législatives Allemandes, où les grands partis de gouvernement ont fait un score historiquement bas, et une Espagne où Podemos s’impose, l’ordre politique eurolibéral semble bien en recul partout. Ce faisant, on peut penser que la victoire de Macron en 2017 n’était que le chant du dernier cygne eurolibéral, sans opposition assez solide, mais que cela pourrait bien être la dernière. Après tout, les peuples européens semblent finalement s’accorder de plus en plus pour rejeter les politiques eurolibérales. Même en France, le résultat du premier tour n’était pas un franc succès pour elles
 
 
Bien sûr, il est malheureusement probable que la situation ne changera pas beaucoup en Italie. Pour cela, il faudrait quitter l’euro et quitter l’UE. Avec le contrôle de sa monnaie, Rome pourrait suivre le chemin tracé par Shinzo Abe au Japon et régler le problème de dette publique créé par l’euro. Au moins, on peut penser que les Italiens ont fait un pas dans la bonne direction dimanche.

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45 réactions à cet article    


  • Diogène Diogène 7 mars 2018 10:00

    Les mêmes causes produisent les mêmes effets, mais pas toujours avec le même scenario.

    la ligue et les cinq étoiles n’ont pas d’équivalent en France. Le poujadisme du FN n’est pas le fascisme des Lombards... Mais bon... tout ça pue la magouille des gros bonnets prêts à tout pour préserver leurs rentes !

    • Diogène Diogène 7 mars 2018 10:03

      @Diogène

      ps : le problème de la dette publique n’a pas été créé par l’euro ! il existait avant !
      il a été amplifié par l’interdiction faite aux états d’emprunter à leur banque nationale pour enrichir exclusivement les banques privées en leur remboursant des intérêts si élevés qu’il faut emprenter pour faire face... c’est sans fin !

    • vittorio 7 mars 2018 10:49

      @Diogène
      FAUX : les banques italiennes ont perdus 240 milliards d’euro en raisons d’une montagne de créances douteuses accordées surtout aux PME et à cause des taux d’interet baissés de 7% à 1,5 % dans les dernières 10 années


    • Diogène Diogène 7 mars 2018 10:51

      @vittorio

      ce ne sont pas les banques italiennes qui prêtent à l’état italien, mais Goldman-Sachs, comme partout !

    • Diogène Diogène 7 mars 2018 10:52

      @vittorio

      contrairement à l’idée reçue, les loups se mangent entre eux !

    • vittorio 7 mars 2018 11:01

      @Diogène
      FAUX : c’est la Banque Centrale Européenne qui prete à 0,5% aux états de l’UE, Goldman Sachs n’a rien à voir en cela


    • Diogène Diogène 7 mars 2018 11:03

      @vittorio

      oh, Marius, tu es de mon côté ou du côté du lion ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 mars 2018 19:10

      @vittorio
      Non, c’est interdit. C’est l’article 123 du TFUE qui impose aux Etats de passer par les banques. La BCE prête aux banques, qui prêtent aux Etats avec intérêts.


      En France, avant Maastricht, l’Etat empruntait à taux 0% à la Banque de France, vous pensez bien que cela ne faisait pas les affaires des banques...

      Ce que nous payons chaque année (40 ou 50 milliards d’euros) ce sont les intérêts de la dette.

      Et les banques ne prêtent pas au même taux suivants les pays, l’ Allemagne emprunte à un taux très bas, la Grèce, ça peut monter à 29%...

    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 7 mars 2018 21:13

      @Diogène
      Non tu te trompes, la dette Italienne est majoritairement tenue par les Italiens .
      (contrairement à la France)


    • Xenozoid 7 mars 2018 21:17

      @Ouam
      comme le japons ?
      les yankees ont leur dollard,la france a le franc cfa


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 7 mars 2018 21:41

      @Xenozoid
      oui le japon (dette) est assez majoritairement détenu par les japonais (à 70%)
      et le japon n’est pas la grèce (qui est elle dans l’UE si cela t’a échappé)
      un peu de lecture ici
       
      http://www.lepoint.fr/economie/pourquoi-malgre-sa-dette-abyssale-le-japon-n-est-pas-la-grece-12-08-2015-1956276_28.php
       
      Enfin etre japonais ou grec, je choisis de suite, et toi ?
       
      Pour le franc cfa, la je suis d’acc, c’est un scandale !


    • Xenozoid 7 mars 2018 21:49

      @Ouam
      et les italiens ? ils ont un yuen,ou un euro en dettes ? pas de lires en tous cas,quand au grec sans le dracme ils aiment les tragédies, mon amie en est une...ouh la la


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 7 mars 2018 22:17

      @Xenozoid
      essaye de devellopper un peu ton argumentation, c’est trop décousu, mon décodeur est limité.
       
      Tu veut savoir les unitées de valeurs détenues ?, on se fout de la monnaie, la créance est interchangeable, surtout si tu t’est couvert (bref c’est la creance et qui la détiens qui est important)
      sinon je comprends pas ton texte, désolé smiley


    • agent ananas agent ananas 8 mars 2018 17:24

      @tous

      Au delà de la dette publique italienne, il faudra suivre comment se dénouera la crise bancaire de la Banca Monte dei Paschi di Siena qui menace de s’écrouler malgré une injection de plus de 5 milliards d’euros l’an dernier et qui pourrait emporter dans sa chute la Deutsche Bank et ... l’Euro par effet de domino.
      Pas certain que les partis populistes italiens au pouvoir continueront à renflouer ce tonneau des Danaïdes ... à moins de déclencher une révolution dans ce pays où le taux de chômage est l’un des plus important en Europe, notamment chez les jeunes.


    • Attilax Attilax 8 mars 2018 18:56

      @agent ananas

      Bah, de toute façon, aucun parti italien ne veut quitter l’UE ou l’euro, donc pour Bruxelles de toute façon ça changera pas grand-chose. Je me demande même si finalement ça ne les arrangerait pas d’avoir des partis autoritaires un peu partout, ça irait plus vite pour liquider ce qui reste d’état...

      Rappelez-vous ça :

      https://blogs.mediapart.fr/vivre-est-un-village/blog/200613/jpmorgan-reclame-des-regimes-autoritaires-en-europe

      C’était il y a deux ans... Ça progresse bien, non ?


    • Attilax Attilax 8 mars 2018 18:56

      @Attilax

      pardon, 5 ans !


    • Attilax Attilax 8 mars 2018 18:58

      @Attilax

      Et rappelez-vous aussi la définition du fascisme par Mussolini lui-même, qui savait de quoi il parlait à priori :
      « Le fascisme, c’est l’état au service des corporations »
      L’UE ressemble drôlement à ça, non ?


    • vittorio 7 mars 2018 10:57

      Renzi va se reconvertir dans la banque !!! D’où sortez-vous celà ? Du fait que le père d’un de ses anciens ministres avait 1,5 pour mille des actions de BANCA ETRURIA !!!


      • Emohtaryp Emohtaryp 7 mars 2018 11:16

        @vittorio

        Il va finir chez Goldman Sachs à 1 un million par mois pour « services » rendus.........

      • Emohtaryp Emohtaryp 7 mars 2018 11:14

        Cameron, Renzi, vous voyez comment Micron va finir ?

        Dans la cuvette des WC.....

        • Diogène Diogène 7 mars 2018 13:04

          @Emohtaryp

          et qui jouera les rôles enviables et généreux de Theresa may et Berlusconi ? Bayriu ? Les outsiders ont toutes leurs chances, même les tocards !

        • Lugsama Lugsama 8 mars 2018 22:09

          @Emohtaryp

          Que viens faire Cameron ici ?

        • BA 7 mars 2018 13:41

          Italie : Berlusconi prêt à aider la Ligue à former un gouvernement.


          L’ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi (Forza Italia) déclare aujourd’hui dans une interview soutenir les efforts du chef de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, pour former le prochain gouvernement.


          "Dans le respect total de nos accords, nous soutiendrons loyalement les efforts de Matteo Salvini pour former un gouvernement", a déclaré Silvio Berlusconi dans une interview au Corriere della Sera.

          "Pour ma part, en tant que chef de FI (Forza Italia), je suis là pour le soutenir, pour garantir la solidité de la coalition, et pour tenir nos engagements auprès des électeurs", ajoute-t-il.


          Si le bloc de droite/extrême droite est arrivé en tête aux législatives de dimanche, avec 37,09%, la surprise est venue du parti de Matteo Salvini. Au sein du bloc, c’est la Ligue qui a fait le meilleur score, avec 18%, devant Forza Italia (14%). Le reste se partage entre Frères d’Italie et le petit parti Noi Con l’Italia (UDC).


          Prié hier de dire s’il était disposé à laisser émerger une candidature plus rassembleuse que la sienne pour la présidence du Conseil, Matteo Salvini a répondu « non ».


          Il avait déjà estimé lundi "avoir le droit de gouverner l’Italie".


          https://www.lesechos.fr/medias/2018/03/05/2158508_en-se-livrant-aux-populistes-litalie-entre-dans-une-longue-periode-dinstabilite-web-0301379400789.jpg




          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 mars 2018 20:03

            @BA
            Bof, les réformes essentielles demandées par Bruxelles ont été faites par Mattéo Renzi, il peut partir dans la finance en remerciement pour services rendus... !

            Grâce à Renzi, les salaires sont parmi les plus bas d’Europe et la misère est galopante. Les banques italiennes ont 300 ou 400 milliards de créances pourries, soit 20% du PIB.

            L’État italien a sorti 17 milliards d’euros pour sauver les banques...
            La pseudo « Gauche progressiste » est désavouée, mais elle a fait le job !


            Le mécontentement se tourne vers la Droite et l’ extrême Droite. Mais comme aucun ne veut organiser la sortie de l’ UE, ça va tourner vinaigre, avec des révoltes et des conflits, mais sans solution politique. Sans parler des confits avec les migrants...

          • V_Parlier V_Parlier 7 mars 2018 14:19

            "on peut penser que la victoire de Macron en 2017 n’était que le chant du dernier cygne eurolibéral, sans opposition assez solide, mais que cela pourrait bien être la dernière.« 
            -> C’est bien ce que je pense aussi. C’est pourquoi, avec du recul, je pense que le passage de Macron s’avère nécessaire, sinon la situation continuera de pourrir trop lentement alors qu’on maintiendra en vie à grand frais(*) une chimère improbable : Une social-démocratie providence ouverte au mondialisme néolibéral. C’est mieux d’être effrayé vite et fortement que de se laisser descendre passivement.

            (*) Par »frais" je n’entends pas ici que l’argent. Aussi et surtout le coût sous forme de dégradation du tissu économique et industriel avec ses conséquences sur les conditions de vie.


            • HELIOS HELIOS 7 mars 2018 15:41

              @V_Parlier

              ... le problème français avec Macron, c’est que les français, - que je suppose conscients de l’impuissance d’un gouvernement national en Europe-, jugeront ceMacron sur sa restauration de la fonction de président de la république, plutôt que sur ses résultats societaux (social, economie citoyenneté etc)...

              A moins qu’il ne fasse une Hénooorme faute, ou que des conditions externes deviennent prégnantes, il est la pour encore longtemps, hélas !

            • V_Parlier V_Parlier 7 mars 2018 17:24

              @HELIOS
              Il est vrai que si on le compare à son prédécesseur (que Macron lui-même ne réussira probablement jamais à me faire regretter tellement c’est impossible)...


            • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 7 mars 2018 21:33

              @HELIOS
              « ...
              A moins qu’il ne fasse une Hénooorme faute... »

              Pour le 90Km/h il est d’en faire une.... et une grosse par exemple ! et il s’entète en plus.
               
              Defois une révolution ca part d’un tout petit truc... de l’insignifiant, enfin par rapport au reste.
               
              Regarde la chute de ben ali en tunisie, ca à commencé par les gens de son service de fachos qui onts détruit la marchandise de ce pauvre gars, le truc répété 1000 fois la bas...
               
              Juste la 1001 eme, la unième fois de trop, le gars s’est suicidé, la suite normalement tout le monde à peu pres instruis la connais (y compris les frasques dégueulasses de la France sous la ministre de l’époque), ca aussi je m’en souviens, et ne l’oublierai pas
               (le soutien à ben ali alors que son peuple lui se révoltais)


            • HELIOS HELIOS 8 mars 2018 04:12

              @Ouam


              ... d’accord pour les arguments - detail insignifiant, tunisie etc-.... mais pour le 80km/h, si c’est une solution detestable, cela n’en reste pas moins un péché veniel (pour un président)

            • zygzornifle zygzornifle 7 mars 2018 15:01

              Un Macron italien ? Ha non la France a déposé le brevet mondial, Macron lui appartient , pas touche ....


              • Croa Croa 7 mars 2018 16:25

                En France l’information est mieux verrouillée et il a donc été facile pour l’oligarchie de lancer leur poulain Macron sur orbite. En Italie il y a quelques atomes libres comme Berlusconi qui disposent de leurs propres médias ce qui dilue la pensée unique et oblige les italiens à (un peu) réfléchir.... Du coup tout y devient possible  smiley 


                • V_Parlier V_Parlier 7 mars 2018 17:26

                  @Croa
                  Il est vrai que, quoiqu’on puisse dire sur Berlusconi, il ne peut pas être soumis à d’autres oligarques puisqu’il possède lui-même des grands médias !


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 7 mars 2018 19:46

                  @Croa
                  C’est surtout une grande claque pour les Partis européistes ! Et ce n’est que le début. Mais il vaudrait mieux sortir de l’ UE, que d’avoir des Partis populistes qui font croire qu’ils vont sortir de l’ UE aux électeurs, et finissent par expliquer, que non, ils vont « changer l’ Europe »...


                  Exemple, Mélenchon « L’Europe on la change ou on la quitte ».
                  Cela voulait dire en fait : « On la change ou on désobéit aux Traités », ce qui n’est pas exactement le Frexit. Mais de nombreux électeurs ont vraiment cru à la sortie !

                  Ou Marine Le Pen, qui parlait de referendum sur la sortie de l’ UE 6 mois après, elle a fini par dire qu’on avait mal compris, et qu’il fallait « une sortie séquencée »...

                  Pareil en Autriche, c’est l’Extrême-droite autrichienne. Une fois dans le gouvernement, ben, ... non, finalement, on renonce au referendum sur la sortie de l’ UE...

                  Et le Mouvement 5 étoiles aussi  : "Ainsi, un des points clés du M5S jusqu’à il y a quelques mois était un référendum sur la sortie de la zone euro. Désormais, le responsable pressenti pour le secteur économie assure qu’il n’en est absolument pas question.« 

                  Si vous ne voulez pas vous faire syriser, voici leur technique d’enfumage :
                  -1- Ils ne mettent jamais l’article 50 dans leur programme.
                  -2- Ils ne s’engagent pas à sortir de l’ UE & de l’euro légalement.
                  -3- Ils n’expliquent jamais comment on change les Traités, pour avoir »Une Autre Europe".
                  -3- Ils parlent sans cesse de souveraineté et critiquent l’ UE.

                • Tom France Tom France 7 mars 2018 17:04

                  Ouê je n’y crois pas plus que ça, à moins qu’ils ne sortent du trio ue/euro/otan, rien ne bougera, seul l’emballage change ! Quand à notre « pays », je ne crois plus du tout qu’un « sauveur » arrivera pas voie électoral, bien au contraire !


                  • V_Parlier V_Parlier 7 mars 2018 17:27

                    @Tom France
                    Un Syriza est en effet possible. A voir...


                  • Tom France Tom France 8 mars 2018 15:04

                    @V_Parlier
                    Un syriza il y en a déjà un, il s’appel la « françe insoumise » et il suffit de voir comment cela a fini par tourner en Grèce pour savoir ce qu’il adviendra ici aussi.


                  • JP94 7 mars 2018 19:46

                    Je saisis pas trop une chose : vous vous réjouissez que Matteo Renzi ait le châtiment électoral qu’il mérite - OK ! - et ce pour sa trahison de la classe populaire qui l’a élu - OK - mais croyez-vous réellement que le démago Beppe Grillo et son M5S puisse amener un quelconque progrès social - historique - alors que déjà puissant électoralement il n’a rien empêché des graves dérives dont il se nourrit ??

                    Le fait est qu’il progresse en même temps que les fachos... vu ce qu’a été le fascisme en Italie même,, il y a clairement une décomposition dangereuse de la politique en Italie, dont je m’étonne que vous vous réjouissiez...

                    • Fergus Fergus 7 mars 2018 20:52

                      Bonsoir, JP94

                      Excellent commentaire !


                    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 7 mars 2018 21:26

                      @JP94
                      « mais croyez-vous réellement que le démago Beppe Grillo et son M5S puisse amener un quelconque progrès social - historique
                       »
                      Ben déja largement plus que l’autre gauchiste de mes deuxs qui à ruiné le peuple italien, et les à noyé sous une immigration incontrolée

                      en Italie qui a donné les congés payés au peuple... ?
                      Ben c’est mussollinni, voir la et ou tu voudra
                      https://www.universalis.fr/encyclopedie/conges-payes-en-bref/

                      Sau sui bien sur tu penses que l’immigration massive (cad le génocide d’une population) c’est progressiste socialement (ainsi que la traite négrière qui va avec) , et les congés payés une régréssion sociale...
                      La éffectivement... on va avoir un peu de mal à se comprendre smiley
                       
                      Amha, les italiens onts bien fait de botter le fion de cette pseudo-gôôche, photocopie de lala notre, qui n’en à plus que le nom, et encore, je suis gentil.....
                       
                      J’espere qu’ici le peuple se réveillera aussi...
                      Parce que ca urge (pour lui) , sauf si il veut finir comme les pays des ressortissants qu’il acceuille en masse.


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 mars 2018 07:39

                      @JP94
                      Le progrès social ne peut venir que la souveraineté retrouver, de lois votées en Italie. Aucun des pitres actuels en Italie ne propose la sortie de l’ UE & de l’euro par l’article 50.
                      Donc, les Italiens vont se faire syriser, comme les Grecs avant eux.


                    • Lugsama Lugsama 8 mars 2018 22:14

                      @JP94


                      Quand est-ce que Matteo Renzi à été élu par les classes populaires ??

                    • pipiou 7 mars 2018 21:31

                      L’Italie qui a porté au pouvoir le playmobil Berlusconi à plusieurs reprises, sacré modèle Mr Herblay, je n’en attendais pas moins de votre effarante plume .

                      Après avoir chanté les louanges de la planchette (à billets ) japonaise on attend toujours plus fort dans la connerie, revenez quand vous voulez .


                      • agent ananas agent ananas 8 mars 2018 17:16

                        Intéressant parallèle entre Renzi et Macron.
                        Espérons que Macron finisse comme Renzi ... dans les poubelles de l’Histoire.
                        Hélas entre temps il risque de faire beaucoup de dégâts.


                        • Ruut Ruut 9 mars 2018 07:51

                          Une fois de plus les Anglais furent de meilleurs visionnaires que les autres pays d’Europe.
                          Peut être que ce Pays est un peut plus démocratique que les autres...
                          La Suisse restant le modèle absolu de pays démocratique.


                          • BA 9 mars 2018 10:28

                            En Europe, les classes moyennes deviennent de plus en plus pauvres.


                            Les classes populaires deviennent de plus en plus pauvres.


                            C’est une régression sociale historique.


                            La construction européenne, c’est l’explosion de la pauvreté.


                            La construction européenne, c’est un échec total.


                            Vendredi 9 mars 2018 :


                            Travailleurs pauvres en Europe : des chiffres alarmants.


                            La pauvreté s’accroît dans le monde du travail européen. Selon les derniers chiffres de l’Office européen de la statistique publiés il y a quelques jours, la part des travailleurs pauvres en zone euro est passée de 7,3% en 2006 à 9,5% en 2016. Du côté de l’Union européenne à 28, ce taux est passé de 8,3% en 2010 (première année disponible) à 9,6% en 2016.


                            Les effets de la crise et les mesures d’austérité ont contribué à cette paupérisation du monde du travail. Si la réduction du nombre de personnes confrontées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale est l’un des objectifs de la stratégie Europe 2020, les derniers chiffres relatifs à la population active indiquent que le pari est loin d’être gagné.


                            De plus en plus de chômeurs pauvres


                            Les derniers chiffres de la Commission européenne sont particulièrement alarmants pour la population frappée par le chômage. Sur la décennie 2006-2016, la proportion de personnes sans emploi en risque de pauvreté a augmenté continuellement passant de 41,5% en 2006 à 48,8% en 2016. Dans l’union monétaire, cette part est passée de 39,2% à 48,9%. Évidemment, ces moyennes masquent des contrastes au sein du continent.


                            Parmi les États membres, l’Allemagne est le pays qui connaît le plus fort taux de chômeurs en risque de pauvreté (70,8%), suivie de très loin par la Lituanie 60,5%.


                            Dans bien d’autres pays, des taux supérieurs à 50% sont également recensés en Lettonie (55,8%), Bulgarie (54,9%), Estonie (54,8%), République tchèque (52,3%), Roumanie (51,4%) ou la Suède (50,3%).


                            Entre 2006 et 2016, des contrastes apparaissent également en Europe. La Lituanie, la Hongrie et la République Tchèque ont connu de fortes hausses de la proportion de demandeurs d’emploi en risque de pauvreté. À l’opposé, quelques pays dont la France ont connu des baisses sur la même période.


                            Un salarié sur 6 est un travailleur pauvre


                            Selon Eurostat, la part des bas salaires parmi les salariés s’élevait à 17,2% dans l’Union européenne en 2014. "Cela signifie qu’ils gagnaient deux-tiers ou moins du salaire horaire national brut médian". Cette proportion varie énormément d’un État à l’autre et dessine une Europe à plusieurs vitesses. C’est en Europe de l’Est et du centre que les proportions de salariés à bas salaires sont les plus visibles (Lettonie, Roumanie et Lituanie ou Pologne). À l’inverse, la Suède, la Belgique et la Finlande affichent les taux les moins élevés du continent. Quant à la France (8,8%), elle se situe bien en dessous de la moyenne européenne.


                            Du côté de l’Allemagne, la situation des travailleurs pauvres est plus préoccupante. Les réformes « Hartz » mises en oeuvre en 2003 et 2005, ont favorisé le développement des mini-jobs faiblement rémunérés. La montée en puissance de ces emplois, ces dernières années, a contribué à une précarisation des travailleurs et un accroissement des inégalités de revenus en Allemagne, comme le rappelle une étude de la direction générale du Trésor.


                            "Cette performance sur le front de l’emploi doit pourtant être pondérée par la hausse des inégalités de revenus et de la pauvreté en Allemagne. Le taux de pauvreté a augmenté nettement entre 2000 et 2005, de 12,5% à 14,7%. La hausse est particulièrement marquée pour les personnes en emploi et plus encore pour celles au chômage."


                            Pour faire face à ce risque de pauvreté, plusieurs millions d’actifs ont donc cumulé deux emplois voire plus, comme l’illustre le graphique ci-dessous, pour réussir à joindre les deux bouts.

                            https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/travailleurs-pauvres-en-europe-des-chiffres-alarmants-769827.html

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