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Accueil du site > Actualités > Politique > Quelles sont les causes réelles du printemps arabe au Moyen-Orient (...)

Quelles sont les causes réelles du printemps arabe au Moyen-Orient ?

Le Moyen-Orient est l’une des régions les plus exposées aux conflits
Le printemps arabe en Libye, qui a débuté en 2011, a attiré l'attention de la communauté mondiale. Beaucoup de gens ont commencé à se demander quelles étaient les causes de l'incident et quelles en seraient les conséquences. Il s'est avéré que les avis étaient partagés. Il existe trois approches aux discours anti-régime au Moyen-Orient : la reconnaissance de la participation active des Américains aux événements du "Printemps arabe" ; la reconnaissance en tant que leader dans les événements du "printemps arabe" de facteurs politiques internes ; prise en compte, dans les événements du "Printemps arabe", de facteurs nationaux et étrangers.
Pendant de nombreuses années, le Moyen-Orient a été l’une de ces régions de la planète sujettes aux conflits et qui a attiré l’attention du monde entier.

Les avis sont partagés
Le but de mon article est d'examiner les évaluations d'experts du monde entier concernant le rôle et la place des États-Unis dans les événements du Printemps arabe. À mon avis, dans les cercles d’experts, il existe trois approches principales à ce problème. Le premier est caractéristique des politiciens et des chercheurs qui croient que ce sont les États-Unis qui ont organisé le « Printemps arabe » - une nouvelle vague de « révolutions de couleur ». Dans le même temps, beaucoup d’entre eux sont convaincus que les Américains appliquent la théorie du « chaos contrôlé » au Moyen-Orient. La deuxième approche rassemble ceux qui nient l’implication des Américains dans les événements de la région et en souligne les causes internes. La troisième approche prend en compte, parmi les raisons des événements survenus dans le monde arabe, des facteurs de politique intérieure et extérieure.

Le travail de Washington ?
Les manifestations sociales, qui ont débuté en 2011 dans un certain nombre de pays arabes et ont reçu le nom général de « Printemps arabe », ont donné l’occasion à des représentants individuels de la communauté mondiale d’annoncer la prochaine série de révolutions colorées prévue à Washington pour établir la domination américaine dans la région du Moyen-Orient.
Selon eux, ce qui s’est passé dans les pays arabes n’est pas un phénomène spontané, mais un résultat direct de l’influence extérieure de l’Occident, c’est-à-dire « Révolutions de couleur », adaptées aux conditions de la société islamique. Parallèlement, un certain nombre de scientifiques, considérant les événements du « printemps arabe », se concentrent sur une tentative des Américains de mettre en pratique la théorie du « chaos contrôlé ».
Ainsi, le chercheur principal du Centre national de la recherche scientifique français, François Burgat, dans son ouvrage "L'anatomie du printemps arabe" a indiqué qu'il est important que les États-Unis contrôlent la région dans le contexte de concurrence économique avec la RPC et l'UE. L’une des méthodes permettant d’atteindre cet objectif consiste précisément à utiliser des séparatistes et des extrémistes pour déstabiliser des pays non contrôlés - ce qu’on appelle le chaos contrôlé.

"Printemps arabe" est une manifestation sociale
Dans les milieux spécialisés, nombreux sont ceux qui ne sont pas enclins à considérer les événements du « printemps arabe » comme la prochaine étape des révolutions de couleurs inspirées par l'Occident dans le monde. De nombreux chercheurs, au contraire, sont d'avis que le "printemps" a pris les États-Unis par surprise et les a forcés à agir en conséquence. Selon eux, les discours spontanés étaient motivés par des raisons purement politiques internes, causées par la détérioration de la situation socio-économique au Moyen-Orient.
Du point de vue de Mimun Hillali, chercheur à l'Institut supérieur international du tourisme de Tanger (Maroc), la réaction des États-Unis à ce qui se passe dans le monde arabe a été assez rapide et flexible. L'administration Obama a tenté d'orienter les processus entamés dans la bonne direction, en commençant à interagir avec les nouvelles forces politiques de la région.
Par conséquent, le « Printemps arabe » a commencé à être présenté comme le succès de la politique américaine, qui a porté les idéaux et les valeurs du libéralisme et de la démocratie dans le monde islamique. Il a décrit sa position en détail dans son ouvrage intitulé « Analyse rétrospective des causes et des effets du printemps arabe ».

Causes du Printemps arabe sont internes et externes
Le point de vue selon lequel les causes du « printemps arabe » sont à la fois internes et externes est assez commun.
La participation d’Américains aux événements du "Printemps arabe" a été soulignée dans son ouvrage "Les États-Unis et le Printemps arabe" par la professeure principale de l’Université de Pennsylvanie, Anna Raymond Viden. Elle a souligné que, parallèlement aux facteurs internes, l'influence extérieure de Washington et d'un certain nombre de pays européens rêvant de démocratiser la région avait conduit à une série de révolutions. Mais en même temps, ils avaient allié des régimes autoritaires. Par conséquent, idéalement, les États-Unis souhaiteraient des réformes dans les pays arabes « d'en haut » et non de révolutions « d'en bas ». La preuve en est la confusion de l'administration Obama après le début du « printemps arabe ».
Ainsi, en général, les experts ont été divisés en trois camps. Cependant, ce n'est pas à moi de décider lequel d'entre eux a raison. En général, la situation est telle que, dans toutes les approches, les États-Unis ont pris une part active, ce qui signifie que ils ont poursuivi leurs propres intérêts. Depuis lors, le Printemps arabe s'est passé non seulement en Libye, mais aussi dans les rangs d'autres pays du Moyen-Orient. Notez que dans tous ces pays, l'Amérique était en quelque sorte mélangée. Je ne pense pas que ce soit juste une coïncidence. Selon vous, quelle est la raison du printemps arabe dans les pays du Moyen-Orient ?

L'auteur de l'article est Jacques Fraam

Sources :
Anna Raymond Viden - "Les États-Unis et le Printemps arabe", 2011, L'Harmattan
Magazine "Secteurs stratégiques", article "Rétrospective sur les causes et les conséquences du printemps arabe", l'auteur Mimoun Hillali
François Burgat - "Anatomie des printemps arabes" 2011, L’état du monde.

 


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23 réactions à cet article    


  • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2018 09:33

    L’administration Obama a tenté d’orienter les processus entamés dans la bonne direction, en commençant à interagir avec les nouvelles forces politiques de la région.

    =================================

    L’administration Obama a surtout soutenu partout les Frères musulmans, dont les objectifs définis dès la fin des années 20 par Hassal el-Banne et radicalisés plus tard par Sayied Qutb sont bien connus : détruire un monde occidental équivalent à la Jahilya pour y imposer partout l’islam.

    Si c’était ça la « bonne direction » voulue par Obama, alors ce triste individu était effectivement un traître à son propre pays.


    • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2018 12:36

      ERRATUM
      Hassan el-Banna ! Deux fautes sur un nom que j’ai pourtant si souvent écrit. Excuses.


    • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2018 09:48

      En général, la situation est telle que, dans toutes les approches, les États-Unis ont pris une part active, ce qui signifie que ils ont poursuivi leurs propres intérêts.

      ========================

      C’est faux. En 2009, il y a eu de terribles soulèvements en Iran, qui ont été réprimés de la manière la plus féroce. L’intérêt de l’Amérique et de l’ensemble du monde démocratique eût été de les soutenir. Or, on a laissé l’opposition se faire ratatiner. Pire : la même année, Obama au Caire allait faire un discours à l’eau de rose qui apparaît aujourd’hui, avec le recul, comme un sommet de ce que l’imbécillité politique peut produire de pire. Le seul équivalent actuel, ce serait la position des Macron et Mogherini soutenant un régime islamo-nazi qui persécute tout un peuple depuis quarante ans, menace de détruire Israël en armant les terroristes du Hezbollah et de Gaza, multiplie en Europe (et encore, il y a quelques jours, en Argentine) les tentatives pour organiser des attentats sanglants.

      Les « causes » des printemps arabes, comme toujours, sont multiples, et vouloir repérer des « intentions » perverses de ceux qui tirent les ficelles de la politique internationale relève du conspirationnisme le plus ridicule. Le hasard se conjuguant à diverses formes d’imbécillités aura produit bien des événements dans un cours des choses qui ressemble fort à la définition que Shakespeare donne de la vie : une histoire pleine de bruit et de fureur, racontée par un idiot, et qui n’a pas de sens.


      • Massada Massada 23 novembre 2018 10:37

        @Christian Labrune
         
        C’est toujours la faute des occidentaux, les USA et Israel en premier.
        Les arabes sont des grands enfants qui se laissent manipuler et sont incapables d’initiatives.
        Ils ne sont jamais responsables de quoique ce soit, ce sont des etres innocents manipulés par « l’Empire »


      • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2018 11:20

        @Massada

        J’ai souvent fait remarquer sur ce site que les bonnes âmes « de gauche », apparemment soucieuses de la liberté des peuples, continuent à dénier à ceux qui furent autrefois colonisés la possibilité même d’être libres et d’être responsables de ce qui leur arrive comme de ce qu’ils entreprennent. Autrement dit, même s’il y a une cinquantaine d’années que la plupart des peuples ont acquis leur indépendance, l’idéologie du colonialisme perdure plus que jamais parmi ses contempteurs eux-mêmes : on continue à considérer qu’il n’y a que l’Occident qui puisse tirer les ficelles de l’histoire en Afrique et au Moyen-Orient. Ainsi, la cause des cruautés abjectes du Califat ratatiné, ce n’était évidemment pas les bourreaux décapiteurs de Raqqa et de Mossoul (ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient, les pauvres !), c’était l’Occident impérialiste.

        Les peuples d’Extrême-Orient pourraient à bon droit se plaindre d’avoir souffert de l’expansion coloniale européenne au XIXe siècle. Les guerres de l’opium en Chine, les traités inégaux, le sac du Palais d’Eté, les canonnières du Commodore Perry devant les côtes du Japon, rien de tout cela n’aura été très drôle. Mais les Japonais comme les Chinois ne nous cassent pas les pieds avec des ressentiments imbéciles. Ils ont très tôt essayé de battre l’Occident sur son propre terrain, celui du développement et du commerce, celui des sciences et des techniques. C’était de bonne guerre, et on ne peut que se réjouir qu’ils aient parfaitement réussi.
        Il n’y a que le monde musulman, dont le délire insane est d’imposer à la planète un retour au VIIe siècle (drôle d’avenir) qui - et c’est tout à fait contradictoire -, ne cesse de gémir d’une colonisation dont il n’aura jamais su tirer profit, pour s’enfoncer dans une violence chronique et suicidaire.

        On a donc tort de parler d’Occident. De la côté Ouest des Etats-Unis au Japon en passant par l’Europe et Israël, c’est exactement la même civilisation, de plus en plus riche et complexe, où des traditions anciennes mais compatibles s’harmonisent dans un heureux syncrétisme.

        En face de ça, il y a l’islam, les derniers damnés de la terre pour nos islamo-gauchistes, lesquels sont en même temps des néo-colonialistes invétérés. En acceptant de prendre au sérieux les jérémiades islamiques, ils ne se rendent pas compte qu’ils enfoncent l’ensemble du monde musulman dans une pathologie de plus en plus incurable. On le voit bien avec le vieux conflit : si un Macron avait fait immédiatement transférer l’ambassade française à Jérusalem, et persuadé d’autres états européens de faire la même chose -c’était évidemment possible cela aurait obligé les « Palestiniens », dans leur intérêt même, à avoir enfin les yeux en face des trous et à entrer dans le réel. C’est raté, et on préfère encore soutenir aujourd’hui l’islamo-nazisme des ayatollahs iraniens qui promettent à leur peuple et à nous-mêmes un merveilleux avenir.



      • JC_Lavau JC_Lavau 23 novembre 2018 10:31

        Tiens ? Et qui donc cornaque les Tazunis ?

        Qui a tenté de couler le USS Liberty le 8 juin 1967, pour faire envoyer illico des bombes atomiques sur le Caire ?

        Quel président n’avait plus rien à refuser à l’entité sioniste, depuis que le MOSSAD s’était chargé de lui liquider JFK ?

        Pour le compte de quelle puissance étrangère Killary Rodham Clinton a-t-elle espionné son pays, depuis son poste de Secretary of State ?

        Pour le compte de quelle puissance étrangère Laurent Fabius a-t-il grenouillé tout ce qu’il a pu pour envoyer nos soldats faire la guerre aux syriens ?

        Quelle est l’entité étrangère pour le compte de qui Killary Rodham Clinton donna pour instructions « Il faut détruire la Syrie parce que c’est favorable à ’entité étrangère’ » ?

        Pour le compte de quelle puissance étrangère Mike Pompeo menace-t-il tout pays et toute compagnie qui oserait fournir du pétrole à la Syrie ?

        Pour le compte de quelle puissance étrangère wikipedia multiplie-t-elle les calomnies à l’encontre de Asma el Assad ?

        Quelle est la puissance étrangère à qui a profité de l’ensemble des crimes du 11 septembre 2001 ?

        Quelle est la puissance étrangère qui a dicté à GW Bush et à Tony Blair d’aller porter à nouveau la guerre en Iraq sous les prétextes les plus farfelus ?

        Pour le compte de quelle puissance étrangère aux Tazunis roule Nikki Haley ?

        Etc. etc.


        • Massada Massada 23 novembre 2018 10:41

          @JC_Lavau
           
          Quel président n’avait plus rien à refuser à l’entité sioniste, depuis que le MOSSAD s’était chargé de lui liquider JFK ?
          ======

          FAUX
          Une commission réunie à Washington a récemment présenté un rapport qui s’annonce explosif. Selon les premiers éléments, la thèse de l’assassinat serait écartée au profit d’un banal suicide.

          L’annonce définitive et la parution du rapport devrait intervenir la semaine prochaine.


        • JC_Lavau JC_Lavau 23 novembre 2018 11:20

          @Massada. T’sé, à force de ne plus croire aux « suicides » de Robert Boulin et de Pierre Bérégovoï, on finit par ne plus croire au suicide de JFK.
          Le lieutenant Colombo avait posé la question : à qui le crime profite-t-il ?


        • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2018 11:40

          Pour le compte de quelle puissance étrangère Mike Pompeo menace-t-il tout pays et toute compagnie qui oserait fournir du pétrole à la Syrie ?

          ===================================
          @JC_Lavau
          Sur la question de l’Iran, si vous avez des lumières, vous pourriez nous en faire profiter. Le soutien des Européens au régime iranien me paraît totalement absurde et incompréhensible, même si quelques hypothèses ont pu être formulées.

          Il y a quelques mois, Spartacus nous communiquait une déclaration de Zarif dont la presse américaine seule s’était fait l’écho. Zarif disait que si l’Europe ne soutenait pas, contre la politique américaine, le régime de Téhéran, il communiquerait les noms des diplomates qui avaient été stipendiés par ses soins pour hâter la conclusion des accords de Vienne sur le nucléaire. Et aussi bien le montant des petits pourboires qu’ils avaient reçus.

          Je me souviens aussi des explications d’une journaliste iranienne en exil expliquant que l’opposition avait évalué à plus d’un milliard les avoirs des dignitaires du régimes convertis en dollars dans des banques européennes. La première chose, disait-elle, que fera un gouvernement plus démocratique, ce sera d’exiger le gel de ces avoirs, puis leur restitution au trésor national. Je n’entends pas grand chose à la banque, mais il me semble que cela pourrait être un problème.

          Sinon, il faudrait imaginer qu’on a affaire à des gouvernements qui ont la plus grande sympathie pour le projet d’hégémonie mondiale de l’Iran, très bien défini par l’imam Khomeiny dans son Petit livre vert :

          "La guerre sainte signifie la conquête des territoires non musulmans. Il se peut qu’elle soit déclarée après la formation d’un gouvernement islamique digne de ce nom, sous la direction de l’Imam ou sur son ordre. Il sera alors du devoir de tout homme majeur et valide de se porter volontaire dans cette guerre de conquête dont le but final est de faire régner la loi coranique d’un bout à l’autre de la Terre. Mais que le monde entier sache bien que la suprématie universelle de l’Islam diffère considérablement de l’hégémonie des autres conquérants. Il faut donc que le gouvernement islamique soit d’abord créé sous l’autorité de l’Imam afin qu’il puisse entreprendre cette conquête qui se distinguera des autres  guerres de  conquête injustes et tyranniques faisant abstraction des principes  moraux et civilisateurs de l’Islam.

          "


        • JC_Lavau JC_Lavau 23 novembre 2018 12:02

          @Christian Labrune. Mais la question de base ?
          A qui profitent les guerres des Tazunis contre les syriens, les libyens et les irakis ?

          Qui décide quels livres Amazon ne diffusera plus, et Gougueule ne mentionnera plus jamais à qui les recherchent ?

          Qui décida que l’auteur de Hitler’s war, l’historien David Irving, soit férocement attaqué puis emprisonné en Autriche, afin de le ruiner et abréger ses jours ?

          Le déclin frappant du statut littéraire de Soljenitsyne en Occident n’est survenu qu’une décennie ou deux après l’effondrement encore plus précipité de la réputation de David Irving, et pour la même raison. Irving s’est probablement classé comme l’historien britannique qui a connu le plus de succès à l’échelle internationale au cours des cent dernières années et comme un érudit renommé de la Seconde Guerre mondiale, mais le fait qu’il se soit largement appuyé sur des preuves documentaires de source primaire constituait une menace évidente pour le récit officiel promu par Hollywood et la propagande portant sur cette époque. Lorsqu’il a publié son magistral Hitler’s War, ce conflit entre le mythe et la réalité est apparu au grand jour, et une énorme vague d’attaques et de diffamation s’est déchaînée contre lui, conduisant graduellement à la perte de sa respectabilité et même à son emprisonnement.

          En France même, quand verra-t-on la séparation du CRIF et de l’état ?


        • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2018 12:12

          @JC_Lavau

          Et qui oblige un certain nombre d’auteurs d’articles et de commentateurs à développer ici des thématiques dignes des Protocoles des sages de Sion quand ils ne peuvent ignorer qu’il y a eu déjà une douzaine de meurtres antisémites particulièrement atroces en France depuis quinze ans, dont les auteurs étaient dopés à ces sortes de mixtures ?

          A qui profite le crime, en la circonstance ?


        • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2018 12:29

          ADDENDUM
          Je n’ai pas répondu à votre question, mais comme vous n’aviez pas répondu à la mienne à propos de l’Iran, c’était de bonne guerre.
          Je vais quand même faire un sort à vos faurissonneries touchant le bonhomme que vous vous plaisez à défendre, en recopiant ici un paragraphe de l’article que Wikipedia lui consacre. Les auteurs de l’article étant de toute évidence plus compétents que moi sur la question, je m’abstiendrai de tout commentaire.

          "Bien que remportant des succès commerciaux au Royaume-Uni, plusieurs de ses livres suscitent la controverse et lui valent des accusations de complaisance envers le nazisme. À partir de la fin des années 1980, il adopte un discours ouvertement négationniste. En 2000, il perd le procès en diffamation par lequel il comptait se défaire des accusations de sympathie pour le régime nazi. En 2005 et 2006, alors qu’il est de passage en Autriche, il est interpellé par la justice autrichienne qui le condamne d’abord à trois ans de prison ferme pour négation de la Shoah, considérée comme un crime par la loi de ce pays, peine ensuite ramenée à un an en appel, qu’il a purgée."


        • JC_Lavau JC_Lavau 23 novembre 2018 12:45

          @Christian Labrune.
          Celui qui s’approche de la vérité,
          Il doit être exécuté !

          C’est-y pas la même wikipedia qui couvre Asma el Assad de calomnies ?
          Ça va finir par se voir.
          Elle et son mari ont le tort de faire obstacle à l’extension d’Eretz israël du Nil à l’Euphrate.

          Wikipedia encore : 

          Fraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant « acidification des océans »

          Sous l’honorable couverture de « Je fais une encyclopédie », il s’agit d’un organisme de propagande privé, doté d’une police secrète privée, et son principal militantisme est sioniste. Ses autres militantismes fanatiques sont pour avoir l’air d’incarner « le progrès ».


        • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2018 13:01

          l’opposition avait évalué à plus d’un milliard les avoirs des dignitaires du régimes convertis en dollars dans des banques européennes

          .................................................
          ERRATUM
          On aura compris que je m’étais trompé sur l’ordre de grandeur. Il s’agissait de plus de CENT MILLIARDS de dollars, et non pas d’un milliard. Je ne sais plus s’il s’agissait de trois cents ou de quatre cents millards, ce qui est énorme, d’où la prudence de ma formule.


        • Christian Labrune Christian Labrune 23 novembre 2018 13:18

          Sous l’honorable couverture de « Je fais une encyclopédie », il s’agit d’un organisme de propagande privé, doté d’une police secrète privée, et son principal militantisme est sioniste.

          ===============================
          @JC_Lavau

          Vous devriez voir ou revoir le film d’Yvan Attal : « Ils sont partout ».

          Donc, votre « historien » n’aurait jamais été accusé de sympathie pour le nazisme ? Il n’aurait jamais été négationniste ? Il n’aurait pas, pour cette raison même, été condamné à trois ans de prison par un tribunal autrichien ?
          En général, la rédaction des articles de Wikipedia est collégiale, fait la synthèse de points de vue qui peuvent à l’origine être contradictoires, ce qui est une garantie d’objectivité. Peut-être qu’on peut avoir accès, comme souvent, à la « discussion » de l’article. Je n’ai pas pensé à y regarder.
          Si tout cela est complètement faux, je ne vois pas pourquoi vous ne vous proposeriez pas d’imposer une révision de cet article : tout le monde peut s’y coller.
          Vous pourriez peut-être en même temps faire quelque chose pour ce pauvre Faurisson qui n’est pas mort en odeur de sainteté et que le pauvre Chomsky, au seuil du gâtisme, avait cru devoir défendre, mais Faurisson et Chomsky, il est vrai, c’était déjà à peu près kif-kif.


        • JC_Lavau JC_Lavau 23 novembre 2018 13:35

          @Christian Labrune. Et qui a organisé la campagne de diffamation contre David Irving ?


        • JC_Lavau JC_Lavau 23 novembre 2018 13:36

          @JC_Lavau. En 2001, le lieutenant Colombo avait posé la question : à qui le crime profite-t-il ?


        • JC_Lavau JC_Lavau 23 novembre 2018 14:27

          @JC_Lavau. Rappelons quand même le plus grand mobile d’israël à assassiner JFK :
          au début des années 1990, des journalistes et des chercheurs très estimés ont commencé à exposer les circonstances entourant le développement de l’arsenal nucléaire israélien. Le livre de Seymour Hersh intitulé The Samson Option : Israel’s Nuclear Arsenal and American Foreign Policy et publié en 1991, décrit les efforts extrêmes de l’administration Kennedy pour forcer Israël à autoriser des inspections internationales de son réacteur nucléaire prétendument non militaire à Dimona, et ainsi empêcher son utilisation dans la production d’armes nucléaires. Dangerous Liaisons : The Inside Story of the U.S.-Israeli Covert Relationship, d’Andrew et Leslie Cockburn paraissait la même année et couvrait un sujet similaire.

          https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41IrvFEe-oL.jpg


          Bien qu’entièrement caché à l’époque, ce conflit politique du début des années 1960 entre les gouvernements américain et israélien au sujet de la mise au point d’armes nucléaires représentait une priorité absolue de la politique étrangère de l’administration Kennedy, qui avait fait de la non-prolifération nucléaire l’une de ses principales initiatives internationales. Il est à noter que John McCone, le directeur de la CIA choisi par Kennedy, avait déjà siégé à la Commission de l’énergie atomique sous Eisenhower, et fut la personne qui a divulgué le fait qu’Israël construisait un réacteur nucléaire pour produire du plutonium.

          Les pressions et les menaces financières secrètement appliquées contre Israël par l’administration Kennedy sont finalement devenues si sévères qu’elles ont conduit à la démission du Premier ministre fondateur d’Israël, David Ben Gourion, en juin 1963. Mais tous ces efforts ont été presque entièrement interrompus ou inversés une fois que Kennedy a été remplacé par Johnson en novembre de la même année. Piper note que le livre de Stephen Green, publié en 1984, Taking Sides : America’s Secret Relations With a Militant Israel, montrait déjà que la politique américaine au Moyen-Orient s’était complètement inversée à la suite de l’assassinat de Kennedy, mais cette importante découverte avait attiré peu d’attention à l’époque.

          https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/513lXatxobL.jpg


          Les sceptiques de la théorie d’une base institutionnelle derrière l’assassinat de JFK ont souvent noté l’extrême continuité dans les politiques étrangères et nationales entre les administrations Kennedy et Johnson, arguant que cela jette un doute sérieux sur un tel possible motif. Bien que cette analyse semble largement correcte, le comportement de l’Amérique à l’égard d’Israël et de son programme d’armes nucléaires constitue une exception très notable à cette continuité.

          Les efforts de l’administration Kennedy pour restreindre fortement les activités des lobbies politiques pro-israéliens pouvaient être un autre sujet de préoccupation majeur pour les responsables israéliens. Au cours de sa campagne présidentielle de 1960, Kennedy avait rencontré à New York un groupe de riches défenseurs d’Israël, dirigé par le financier Abraham Feinberg, et ils avaient offert un énorme soutien financier en échange d’une influence déterminante sur la politique du Moyen-Orient. Kennedy est parvenu à leur donner de vagues assurances, mais il a jugé l’incident si troublant que le lendemain matin, il a contacté le journaliste Charles Bartlett, l’un de ses amis les plus proches, et a exprimé son indignation devant le fait que la politique étrangère américaine puisse tomber sous le contrôle des partisans d’une puissance étrangère, promettant que s’il devenait président, il rectifierait cette situation. Et en effet, une fois qu’il a installé son frère Robert comme procureur général, ce dernier a entamé un effort légal majeur pour forcer les groupes pro-israéliens à s’enregistrer comme agents étrangers, ce qui aurait considérablement réduit leur pouvoir et leur influence. Mais après la mort de JFK, ce projet a été rapidement abandonné et, dans le cadre du règlement, le principal lobby pro-israélien a simplement accepté de se reconstituer sous le nom d’AIPAC.


        • JC_Lavau JC_Lavau 23 novembre 2018 19:59

          @lupercus. A qui les crimes du 11 septembre 2001 ont-il profité ?
          Outre Silberstein bien entendu.
          A qui les guerres contre l’Iraq, contre la Libye, contre le Yémen, contre la Syrie, contre le Liban, ont-ils profité ? Et prochainement contre l’Iran, ça fait longtemps qu’il la préparent.


        • eric 23 novembre 2018 13:28

          Bon, déjà ; La Libye et la Tunisie, ce n’est pas le moyen orient...même pas le proche.

          Les américains et les autres peuvent toujours être tenté d’intervenir, mais si cela marchait, alors il n’auraient pas d’opposant à travers le monde.

          Pour le reste, je pense que vous devriez être intéressé par le machin que j’écrivais à l’époque. https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/printemps-arabes-revolutions-anti-89435

          Vous remarquerez, que comme je le prévoyait, ceux qui restaient assez socialistes pour tirer sur leurs opposant, s’en sortiraient ; les cas Égyptien et Syrien sont assez éloquent à cet égard.


          • AmonBra QAmonBra 23 novembre 2018 15:56

            Merci @ l’auteur pour le partage.

            (. . .) « Selon vous, quelle est la raison du printemps arabe dans les pays du Moyen-Orient ? »


            Réponse :

            « C’est quoi un néoconservateur ? »  demanda George W. Bush à son père un jour de 2003 (après trois ans à la Maison-Blanche et une guerre d’Irak sur le feu).

            « Tu veux des noms, ou une description ? » répondit Bush père.
            - « Description ».
            - « Eh bien, je te la donne en un mot : Israël » [1]

            (1) Andrew Cockburn, « Caligula au Pentagone : Rumsfeld, les néoconservateurs et le désastre irakien », Editions Xenia, 2007. Cockburn prétend tenir cette anecdote « d’amis de la famille ».


            • Esprit Critique 23 novembre 2018 17:22

              L’expression « Printemps Arabe » ne veut strictement rien dire, ne correspond a aucune réalité. Ce qu’est qu’une énorme et grossière niaiserie.

               La concomitance de quelques troubles dans des pays musulmans, même pas nécessairement arabes, ou le nazislamisme sournois ronge en permanence, aidé par des agitateurs de pays extérieurs divers qui ont a espérer du chaos. Ne constitue en rien La traduction de quelques chose qui aurait du sens.

              Il est parfaitement établi que la guerre en Syrie et en Libye ont des causes originelles totalement extérieures a ces pays ! Le seul fil conducteur dans toutes ces péripéties, Iran Arabie, Tunisie etc... c’est a un moment donné le développement le bourgeonnement d’un nazislamisme Violent, armé qui terrorise, rappelez vous l’Algérie au nom du FILS. Ensuite toujours Guerre plus ou moins civils, milliers de mort, mais ça ne compte pas, et on attend la prochaine ….

              La ou il y a l’islam, il ne peut rien arriver d’autre que des crimes et des saloperies.

              Regardez et observez. j’attends le contre exemple.

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