Réformisme quand tu nous tiens

Le Parti Socialiste avec sa pratique réformiste, nous a apporté un gouvernement spécialisé dans les pas de danse, un en avant deux en arrière. L’incompétence de leurs élus qui assurent la direction du pays n’a eu de cesse que de donner des garanties aux grands patrons et aux spéculateurs de tous poils. Le réformisme, ou l’art de mettre des emplâtres sur une jambe de bois, n’attaque en rien le pouvoir absolu du Capital.

 Il permet de faire patenter les travailleurs et autres catégories salariales qui subissent avec violence les rudesses et méfaits de ce système. 

 Depuis plus d’un siècle le PS est parcouru par des courants de droite et de gauche, il n’a jamais su trouver sa vraie position. Ainsi ce parti s’est toujours présenté comme un placébo ressemblant à un remède sans jamais guérir les maux du peuple et à permis à la bourgeoisie capitaliste de perdurer au travers des époques. Aujourd’hui il est évident que la droite socialiste l’emporte ? En promulguant des lois scélérates, en accordant des avantages et cadeaux financiers au grand patronat.

 Contre toutes attentes, contre toutes les promesses électorales faites, aujourd’hui encore ce parti peine à prendre les décisions qui s’imposent pour défendre les intérêts de ceux qui par leur labeur font la richesse des nantis.

 Dans sa besogne de collaboration, le PS a besoin d’une assise ouvrière et trouve un appui avec les syndicats réformistes comme la CFDT et La CFE-CGC.

 La CFDT, rappelons-le, est issue de la scission avec la CFTC dans les années 1960, elle s’est toujours présentée comme un syndicat anti communiste privilégiant le réformisme au progressisme, Quand ce syndicat se mobilise c’est toujours sur la forme mais jamais sur le fond. Aujourd’hui la CFDT à décidé de ne pas se mêler aux autres organisations syndicales ou étudiantes pour manifester ce qui fait le jeu du patronat et du gouvernement.

 Quant à la CFE-CGC elle fait partie du syndicat des cadres d’entreprises (CGC) depuis 1981, crée pour recruter l’ensemble de la maitrise et des techniciens, bref tendre à récupérer l’encadrement.

Ces organisations contribuent à la division des travailleurs. La bataille engagée depuis des années par le patronat n’a d’autres buts que de piétiner le droit du travail et les avantages acquis des travailleurs. L’enjeu : permettre une nouvelle exploitation des salariés pour faire avancer la réduction du coût du travail afin d’améliorer et faire croître les profits du grand patronat. Ce dernier tente de contrôler les forces ouvrières et salariées afin de réduire l’unité et la force dans les luttes contre l’exploitation capitaliste.

Le réformiste c’est la pensée unique, ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre. C’est l’art de mentir et de tromper un peuple en lui faisant croire au changement sans que rien ne bouge !!