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Stay behind (Gladio) : 4 exemples de coups d’éclats du réseau terroriste de l’OTAN

 Dans ce remarquable reportage, nous allons voir quatre exemples concrets d'opérations terroristes voir carrément de coup d'Etat qui ont été menés à bien par les réseaux Stay Behind. Ce réseau de l'OTAN, plus communément appelé Gladio, nom qui désigne le réseau italien qui a fait le plus parlé de lui, a considérablement débordé de sa mission première de résistance contre le communisme pour s'adonner à plusieurs attentats terroristes pendant la période de la guerre froide en se servant de la stratégie de la tension. 
 
La première chose qui saute aux yeux est que les dérives du réseau Stay Behind n'ont été ni cantonnées à un seul pays ni une exception. Ce reportage évoque l'implication de la France, la Belgique, l'Allemagne et l'Italie dans des activités terroristes, ce dernier pays ayant carrément organisé plusieurs attentats dans les années 80. Plusieurs décennies après, toute la lumière sur ce réseau n'a toujours pas été faite. Le réseau Stay Behind est à la fois un secret d'Etats et un complot par la terreur à l'encontre du peuple européen.
 
 
* France

 
Du 21 au 26 août 1961. Les généraux Maurice Challe, André Zeller et Edmond Jouhaud tentent un putsch en Algérie. Le putsch ayant échoué, Challe et Zeller se rendent au bout de quelques jours. Salan devient le chef de l’Organisation de l’armée secrète (OAS), une organisation qui lutte pour le maintien du statu quo de l'Algérie française en toute clandestinité.
 
 
 Jouhaud devient l’adjoint du général Salan à la tête de l’OAS, responsable de la région d’Oran. Les attentats de l'OAS viseront des personnalités politiques et administratives du gouvernement légal français, des intellectuels ou des organes de presse favorables à une négociation avec le FLN, en Algérie comme en métropole, ainsi que la population musulmane, soupçonnée de soutenir le FLN. Ses commandos prendront également pour cible les policiers, les enseignants, les fonctionnaires de l'administration fiscale, les commerçants musulmans. 
 
 
Selon un article publié le 6 avril 1992 dans le journal américain The Nation, l'amiral Pierre Lacoste, qui dirigea les services secrets militaires de 1982 à 1985, indiqua après le dévoilement en 1990 du réseau italien Gladio que certaines « actions terroristes » dirigées contre de Gaulle et son plan pour mettre fin à la guerre d'Algérie avaient été le fait de groupes incluant « un nombre limité de personnes » appartenant aux réseaux Stay-behind français. L'armée secrète française est notamment impliquée, avec le soutien de la CIA, dans le Putsch des généraux d'Alger et dans des tentatives de déstabilisation du général De Gaulle. La forte présence américaine en France et les tentatives de déstabilisation par les services américains, au travers des "stay-behind", et notamment de l'OAS, seraient à l'origine de la sortie de la France de l'OTAN en 1966. (pour en savoir plus sur cet épisode de l'histoire et le rôle du Stay Behind français).


* Allemagne

 
L'attentat de l'Oktoberfest à Munich du 26 septembre 1980 a été perpétré par Gundolf Köhler, un terroriste d'extrême droite allemand. La bombe placée au niveau de l'entrée principale de la fête a fait 13 morts et 211 blessés, dont 68 graves. L'enquête est rapidement noyauté. Un an après l'attentat, il est relié à un immense réseau de cache d'arme géré par un certain Heinz Lembke, un extrémiste allemand qui faisait parti du Stay Behind. A noter que ce réseau était composé d'au moins un quart d'anciens officiers SS. Des informations révéleront ultérieurement qu'une taupe provenant du contre-espionnage allemand avait infiltré le groupe d'extrême droite dont faisait parti le poseur de bombe. L'ancienne ministre de la justice de l'époque voudrait rouvrir l'enquête. Elle indique notamment que "durant la guerre froide, tous les services secrets ont fait des choses abominables". Les choses ont-t-elles réellement changé aujourd'hui ? On peut en douter.

 
* Belgique
 
Les Tueries du Brabant de 1982 à 1985 désignent une série de crimes et plus spécialement de braquages sanglants qui eurent lieu entre autres en Belgique. L'enquête finit par remonter à une stratégie de la tension organisée par les armées secrètes de l'OTAN avec la complicité de certaines autorités du gouvernement belge. En Belgique, il existait une branche militaire (SDRA 8) et une autre civile (STC/MOB) du Stay Behind, toutes deux inféodées à l'OTAN. Une fois encore, ces deux armées secrètes ont entretenu des liens ambigus avec des groupes d’extrême droite belges, notamment le Westland New Post, un groupe néo-nazi aux aspirations terroristes dirigé par Paul Latinus, proche des services secrets. Il s'est avéré que le WNP était impliqué dans la première vague de Tueries du Brabant.
 
 
 
Le journaliste Guy Bouten qui a repris l'enquête confirme cette piste de commanditaires provenant de l'Etat et de criminels qui sont payés pour exécuter des contrats, sans avoir connaissance des commanditaires. Un ancien agent ayant fait parti d'une structure parallèle non officielle du Stay Behind révèle d'ailleurs qu'il était en charge des "sales besognes" des services de renseignement. Ce doublement de l'armée secrète se retrouvait aussi dans la branche militaire du Stay Behind belge pour les même raisons : faire le sale boulot. Cela consistait notamment à effectuer des attaques terroristes avec l'aide des américains via cette sorte de Stay Behind bis. Ces opérations terroristes de déstabilisation avaient pour but de renforcer les services d'ordre du pays car les américains considéraient la Belgique comme le ventre mou de l'Europe. Ces attentats exécutés par la branche bis ont eu l'effet escompté.


* Italie

 
L'Attentat de la gare de Bologne, le 2 août 1980 est « l'une des plus importantes attaques terroristes que l'Europe a eu à subir au cours du xxe siècle » et la plus meurtrière des années de plomb italiennes. L'attentat fit 85 morts et blessa plus de 200 personnes. L'enquête est rapidement parasitée par de fausses pistes et des gesticulations des services secrets notamment du SISMI (l'ancien nom des services secrets militaires italiens) qui était aux mains de la loge maçonnique P2 comme tous les services secrets du pays à cette époque. Le groupe NAR (Noyaux Armés Révolutionnaires) finit par être inculpé pour avoir commis ces attentats mais les commanditaires ne seront jamais inquiétés. Pourtant la piste remonte jusqu'au Gladio, la loge P2 et son chef Licio Gelli (ancien nazi et membre de la CIA) qui auraient manipulé ces néo-nazis afin qu'ils commettent ces attentats.
 
 L'enquête à sans cesse été sabotée afin de protéger les commanditaires. 
 
 
Les services secrets connaissaient parfaitement à l'avance ce qui allait se passer. Il le savaient dès la veille de l'attentat et n'ont rien fait pour arrêter les assassinsça ne vous rappelle pas quelque chose ? D'autres attentats ont suivi notamment exécuté par Francesco Pazienza, ancien du SISMI, de la CIA...et de la DGSE. L'Italie, la Belgique et la Suisse sont les seuls pays ayant mené une commission d'enquêté sur le réseau Stay Behind. Certains exécutants ont été punis en Italie un temps mais les réels commanditaires (notamment politiques et militaires) des attentats n'ont été et ne seront sans doute jamais punis.
 
 
 
Conclusion
 
A l'époque, les services de renseignements utilisaient des groupes armés d'extrême droite pour mener à bien des attaques terroristes visant à fortifier leur légitimité politique, distraire l'attention du public et renforcer les moyens à leur disposition. La stratégie de la tension a fonctionné ainsi pendant des décennies...et ça n'a pas changé d'un iota à la différence qu'aujourd'hui, ce sont les groupes islamistes qui sont utilisés pour ce même complot contre les peuples.
 

Le juge Imposimato qui a travaillé sur le dossier Gladio a d'ailleurs indiqué son intention de porter plainte devant la Cour pénale internationale de La Haye contre certaines personnalités de la CIA et de l'administration Bush car il considère que le 11 septembre a également fait l'objet de cette même stratégie de la tension visant à envahir l'Afghanistan et l'Irak (sans parler de tous les lois ultérieures qui ont permis aux Etats-Unis de renforcer leur Etat policier.)

D'après le juge Imposimato, Gladio continu à ce jour et son but se résume en une phrase : "Déstabiliser l'ordre public pour stabiliser l'ordre politique". Il indique dans cette autre vidéo que, d'après un document qu'il a en son possession, le groupe Bilderberg est également responsable de la stratégie de la tension et des attentats en Italie.

Lorsque des attentats surviennent en occident, la question qu'il convient de se poser est donc qui a laissé faire ? La question de savoir pourquoi on a laissé faire a déjà trouvé une réponse.

Lien connexe :

Terrorisme d'État : 42 attaques sous fausse bannière admises par leurs auteurs

Publié par Fawkes News


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18 réactions à cet article    


  • Clark Kent M de Sourcessure 28 novembre 2015 13:14

    « A l’époque, les services de renseignements utilisaient des groupes armés d’extrême droite pour mener à bien des attaques terroristes... »


    Merci de classer « action directe », les « brigades rouges » et « la fraction armée rouge », ces trois faux-nez, dans les groupes d’extrême droite, ce qui n’était pas la classification recevable à l’époque...
    Une peu de clarification ne fait jamais de mal.

    • Guy Fawkes 28 novembre 2015 15:06

      @M de Sourcessure
      Ni l’article ni le documentaire n’évoquent ces groupes. Par ailleurs, je ne prétends pas que tous les attentats terroristes sont fomentés par les gouvernements, simplement qu’il y a des preuves que de nombreux attentats sont soit organisés soit soutenus par des gouvernements. 


      Avec Gladio, les services de renseignements se sont bien servis de groupes d’extrême droite. S’il l’ont fait il y a 30 ans, pourquoi ne continuerait-ils pas à le faire aujourd’hui avec d’autres groupes terroristes ? 

      Nous avons nombre de preuves qui confirment que ceux qui disent luter contre le terrorisme comme les Etats-Unis par exemple, ont largement contribué à la création et l’expansion de l’EI par exemple. Si par leurs actions ils ont voulu créer ce monstre...c’était pour s’en servir. 

      Au fait, petite précision que je n’ai pas joint à l’article mais qui me parait utile à soulever. Le juge imposimato indique que le Bilderberg est également responsable de la stratégie de la tension. Or De Villiers, dans une entrevue accordée le mois derniers a révélé une information intéressante :

      François Fillon lui aurait confié : « (Le Bilderberg), que veux-tu ? c’est eux qui nous gouvernent ».

      Et après on nous dit que les théories du complot, c’est pour les dingos...

      Tout ça, ce ne sont pas des théories, tout est là, sous notre nez. Comme dit De Villiers : «  »Ils ne complotent pas...ils ont le pouvoir :


    • Lucadeparis Lucadeparis 2 janvier 2018 18:15

      @Guy Fawkes
      « Ils ne complotent pas...ils ont le pouvoir »


      Ils complotent, en ce sens qu’ils font en sorte qu’une partie de leurs méfaits reste secrète
      Ils n’ont donc pas le pouvoir absolu, puisqu’ils ne peuvent pas commettre tous leurs méfaits publiquement.

    • eau-du-robinet eau-du-robinet 28 novembre 2015 13:54

      Bonjour,
      .
      L’OTAN avait crée et financé GLADIO
      http://www.inexplique-endebat.com/2015/05/gladio-l-armee-secrete-de-l-otan.html
      .
      L’OTAN avait crée et financé Al-Qaïda et et ses affiliés
      https://www.youtube.com/watch?v=Bknv1I9XsKo
      .
      Le général Clark révèle que Daesh est un projet israélien
      http://www.voltairenet.org/article186819.html
      .
      Les sources du terrorisme : Michel Collon accuse et lance un appel
      http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/les-sources-du-terrorisme-michel-51710


      • Ben Schott 28 novembre 2015 14:20

         
        Mais ils sont passés où les débunkers ?
         
         smiley
         


        • chapoutier 28 novembre 2015 15:02

          d’autres l’ont dit déjà, mais cela ne mange pas de pain de répéter la question ; qui sont les commanditaires du 13/11 et pourquoi ? 
          à moins que l’on se contente de penser que daesch en veut à la France ! 

          avouez quand même que cet état d’urgence tombe à pic, surtout qu’au train ou vont les choses, c’est bien parti pour qu’il soit renouveler autant que nécessaire.


          • Guy Fawkes 28 novembre 2015 15:21

            @chapoutier
            Cette question est intimement liée à cet article. A mon sens, cela ne fait pas un pli que, au minimum, le gouvernement français était au courant des attentats. Je ne sais pas s’il a joué un rôle plus actif. Est-ce que les terroristes ont été aidés/manipulés comme certains groupes armés l’ont été avec Gladio ? La question reste en suspens. Ce qui est sûr, c’est que la France savait et a laissé faire. Je renvois les lecteurs vers cet autre article qui en dit long sur la pré-connaissance indiscutable d’éléments très suffisants pour éviter ces attentats.



            Niveau fautes impardonnables et incompétence, on est servi aussi puisque Valls a refusé la liste des djhadistes français en Syrie :


            Et que l’un des terroristes a été contrôlé 3 fois par la police sans être inquiété :


            Pour finir, les exercices du Samu prévus 11 heures plus tôt soulèvent également des questions compte tenu des « malheureuses coïncidences » qu’il y a eu dans le passé vu que des attentats ont la fâcheuse tendance à se produire en même temps que des exercices. 

          • chapoutier 28 novembre 2015 15:33

            @Guy Fawkes

            ’’Cette question est intimement liée à cet article’

            nous sommes bien d’accord. ( raison pour laquelle je pose la question, la réponse étant entendu dans la question). concernant les véritables commanditaires et le pourquoi du 13/11 on peut évidemment envisager une vengeance ou un rappel à l’ordre type Karachi.


          • .
            Excellent article. LA QUESTION qu’il faut se poser, a l’Ère du réseau Echelon et autres est ceci  :
            .
            ’’.....Lorsque des attentats surviennent en occident, la question qu’il convient de se poser est donc qui a laissé passer l’attaque (sous fausses bannières ou non ) ? ....’’

            .
            Dans le cas de Paris, nos ’’amis’’ américains n’ont pas prévenu Israël.....et sa succursale ; la France. Le principal objectif objectif américain est de défaire le mariage incestueux entre la France d’une part et Israël et les monarchies pétrolières d’autre part. OPÉRATION RÉUSSIES.
            .


            • Voila, l’Armée de l’air Syrienne, qui contrôlera les systèmes défensifs anti-aériens S-400, vont bientôt abattent des avions ennemis qui auront violé l’espace aérien de la République de Syrie et qui n’auront pas obtenu une autorisation de vol DE CET APPAREIL.
              .
              .Il y a des pilotes volontaires ? Quelqu’un ? 

              .
              .

              « Bachar al-Assad, le Président syrien, est notre principal allié, dans la guerre contre le groupe terroriste Daech », a affirmé Vladimir Poutine, le Président russe, en réaction aux déclarations de son homologue français, François Hollande. « Assad ne fait pas partie de l’avenir de la Syrie », avait dit Hollande, en affirmant son soutien à l’armée syrienne.
              « Il revient au peuple syrien de décider de l’avenir de son pays et non pas à ceux qui ont opté pour un comportement ambivalent, face au terrorisme, et qui procèdent à des échanges criminels avec le groupe terroriste Daech, en jouant avec le feu », a réagi Poutine à la déclaration d’Hollande, a-t-on appris de l’agence de presse syrienne, SANA.
              « Nous ne ménagerons aucun effort, pour garantir le non-retour des terroristes, en Syrie. Pour ce qui est de l’envoi d’aides humanitaires, en Syrie, il faut qu’il y ait des coordinations », a précisé Poutine.
              « La mission du déploiement des systèmes de défense anti-aérienne S-400 est d’abattre les avions de l’ennemi », a-t-il souligné


              • Une excellente analyse de source iranienne  :
                .

                 La Russie déclenche la seconde phase de la guerre, en Syrie, contre Daech. Rien ne semble pouvoir changer la volonté de la Russie de poursuivre ses objectifs, en Syrie, contre le groupe terroriste de Daech : ni le crash de l’Airbus russe, à Charm-el-Cheikh, ni les attentats terroristes de Paris. 

                Quand les Russes ont déclenché, le 30 septembre dernier, leurs frappes aériennes contre les positions de Daech, ils n’ont fixé aucune échéance, pour y mettre un terme. Au mois de septembre, Moscou projetait de prolonger ces frappes, pendant 3 ou 4 mois. Dès le début de ces opérations, les frappes ont été intenses et très amples. A partir du moment où les médias occidentaux ont annoncé l’intention occidentale de créer ’une zone d’exclusion aérienne, en Syrie, la Russie a décidé d’empêcher toute tentative de renverser le gouvernement syrien. Moscou a agi, pour empêcher la reproduction du scénario de 2013, lequel accusait Assad d’avoir recours aux armes chimiques contre l’opposition. Le président russe a soutenu le Président syrien, Bachar al-Assad, en l’accueillant, dans la capitale russe. Les frappes aériennes russes n’ont jamais été hasardeuses. Les cibles sont bien déterminées, grâce au travail de renseignement intense, fait, à partir des centres de commandement russo-syriens. Au départ, les Russes croyaient pouvoir changer les règles du jeu, en l’espace de quelques semaines. Les premières victoires russes ont été remportées, dans le Nord de la région de Hama, et l’armée syrienne a réussi à reprendre des régions qu’elle avait perdues. Mais l’armée syrienne n’a pas progressé, à Sahl-Al Alghab. Les Russes ont, alors, compris qu’en intervenant, militairement, une réponse rapide ne s’obtenait pas, et qu’il faudrait changer de tactique. C’est en ce sens que le Président russe, Vladimir Poutine, a déclaré, devant ses commandants militaires, que les frappes aériennes, à elles seules, ne suffisent pas à mettre en défaite les terroristes. A Sahl-ol Alghab, le gouvernement syrien a dû, donc, changer de tactique et prendre des mesures politico-défensives. Les 69 chasseurs-bombardiers russes, quand bien même ils étaient de type « Sukhoi- 24 » devaient, donc, être secondés, à Sahl-al Alghab. Mais comment ? Par des opérations terrestres. L’armée syrienne et ses alliés se sont, alors, réactivés, réussissant à conquérir des régions, à Rif Lattaquié, au Nord de la Syrie. Là sont intervenues les unités parachutistes, pour protéger les forces terrestres. Dans ses combats, la Russie a déterminé des lignes rouges à ne pas dépasser. A titre d’exemple, la Russie évite d’attaquer les forces turkmènes, aux alentours de Lattaquié ou bien elle les avertit, avant de lancer toute frappe. Les évènements de ces dernières semaines n’ont pas changé la volonté de Moscou de poursuivre ses attaques contre Daech. Ni le crash de l’Airbus russe, à Charm el Cheikh, ni les attentats terroristes, à Paris, ne semblent rien changer au programme et à la volonté des Russes de poursuivre leur combat. Les Russes sont passés à la seconde phase de leurs opérations. Il est bien utile de savoir que l’armée rouge ne veut pas intervenir, en Syrie. Tout porte à croire que la seconde phase des opérations contre le terrorisme de la Russie est celle que les experts qualifient de « guerre ouverte ». Il va sans dire que l’armée rouge n’ira pas débarquer, en Syrie, mais les terroristes et leurrs alliés auront du pain sur la planche. La Turquie se sent, dores et déjà, prise au piège. 


                • Voila, c’est fait ! Les pilotes des F-16 israéliens commencent a critiquer les décisions du Führer  Netanyahu. Le parrain veut les envoyer jouer le rôle d’ appâts
                  au dessus de la Syrie !
                   Netanyahu, pour éviter toute défection de ses pilotes, aurait ordonné qu’aucun pilote ne vole seul au dessus de la Syrie. 
                  .
                  Ce n’est pas une stratégie nouvelle : Adolph Hitler a utilisé la même vers la fin de la guerre. 

                  De sources libanaises :

                  S-400 en Syrie : la liberté d’action des avions israéliens freinée L’équipe du site

                  Aucune réaction de l’armée israélienne n’a été exprimée sur le déploiement du S-400 russe au nord-est de Lattaquié. Il n’en demeure pas moins qu’il constitue une source de préoccupation.

                  « Avons-nous quelque chose à craindre ? La réponse est : oui et non », titre le journal israélien Times Of Israël, selon lequel si les rapports des médias russes contrôlés par l’État sont vrais, Israël n’aura plus la liberté d’envoyer des avions en Syrie à l’improviste.

                  « Le système S-400 sera une épée de Damoclès sur la tête de l’armée de l’air israélienne – toujours présent, toujours prêt à frapper un avion israélien sans méfiance dans le ciel, a indiqué Tyler Rogoway, un contributeur du site d’informations militaire, Foxtrot Alpha, mercredi.

                  Selon lui, cela devrait juste changer les règles du jeu.

                  Tout en affichant son scepticisme quant à la rapidité avec laquelle Moscou a déployé cet armement en Syrie, le journal Times of Israel s’est intéressé à ses capacités militaires : vu qu’il combine un système de radar de pointe, ceci lui permet de détecter des missiles balistiques et les aéronefs à haute et à basse altitude qui se trouvent à des centaines de kilomètres de là, avec une variété de missiles capables de les atteindre.

                  « Tout, d’un avion de chasse F-15 à un bombardier furtif B-2 qui rentre dans le rayon du S-400, risque d’exploser dans le ciel », estime-t-il.

                  Selon lui, son déploiement à Lattaquié va donner le contrôle aérien à la Russie sur la quasi-totalité de la Syrie, le Liban et Chypre, plus de la moitié de la Turquie, des parties de l’Irak et la Jordanie – et, bien sûr, Israël.

                  Se voulant rassurés et rassurant, les experts israéliens s’efforcent de se fier au hotline établi au terme d’un accord conclu entre militaires russes et israéliens au lendemain de l’intervention russe en Syrie, pour éviter toute friction. Les mesures qui en découlaient n’en étaient que volontaires.  Avec l’avènement du S-400, la coordination des attaques au préalable devient plus que nécessaire. Une restriction à ne pas sous-estimer.


                  • Après le retrait des missiles PATRIOTS de Turquie, après avoir piégé Erdogan, voila que les américains prennent leur distance de cet idiot devenu inutile :

                    .

                    De sources iraniennes :

                    .

                    - Un porte-parole de la coalition américaine anti-Daesh a déclaré que la suspension des raids aériens contre Daesh en Syrie n’avait rien à avoir avec le déploiement du système S-400 dans ce pays. " Les forces de la coalition n’ont visé, depuis jeudi, aucun objectif en Syrie, mais les raids aériens se sont poursuivis contre les positions de Daesh en Irak", a-t-il ajouté.


                    " Le porte-parole de la coalition américaine a prétendu que les frappes aériennes en Syrie nécessitaient de longs examens. Il faudrait déterminer quand et où ces attaquent devraient s’effectuer pour pouvoir obtenir le maximum d’efficacité contre les positions de Daesh", a rapporté la chaîne russe, sans citer le nom de ce porte-parole.
                    En riposte à l’action de la Turquie, qui a abattu le chasseur russe Su-24, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé, jeudi, le déploiement du nouveau système de S-400 en Syrie.
                    Le système S-400 a été transféré de la Russie en Syrie, en moins de 24 heures.
                    Mardi dernier, un chasseur russe, Soukhoï-24 a été abattu par un F-16 turc dans l’espace aérien syrien.
                    Après l’installation du système S-400 en Syrie, le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a qualifié de crime, le renversement de l’avion de combat russe par la Turquie, rassurant que Moscou apporterait des réponses militaires et politiques nécessaires, contre la démarche agressive d’Ankara.


                    • .
                      Vladimir Poutine : un joueur d’échec génial !
                      .
                      Qu’est-ce qui explique le transfert du commandement ( officieusement pour la PRESSE du moins ) du système anti-aérien S-400 de l’État major russe a l’État Major Syrien ? 
                      .
                      D’abord, il faut être clair, il s’agit d’un transfert de façade. Le personnel syrien n’a pas encore été
                      formé et , donc, les techniciens russes opéreront l’ensemble des systèmes du S-400... En réalité.
                      un simple haut-gradé de l’armé de l’air syrienne sera présent au sein de l’unité. De plus, Les russes ont annoncé aussi qu’il ne vendront pas ce système a la Syrie....après la fin des opérations anti-terroristes.
                      .
                      Cette décision , ce transfert du contrôle ( de façade ) du S-400 aux syriens, est reliée a la Convention de Montreux .
                      .
                      Imaginez une situation ou les russes élimineraient 1ou 2 jet F-16 au dessus de la Syrie. Erdogan en profiterait, n’en doutez pas , pour fermer le détroit du Bosphore. Il invoquerait une clause de la Convention de Montreux (1936 et toujours en vigueur) permettant a un pays de fermer le détroit ...lors du déclenchement d’une guerre directe contre ce pays. Les destroyers et les ravitaillements russes ne pourraient, alors, franchir le détroit. IMPOSSIBLE.
                      .
                      M. Poutine, sous les recommandation de ses stratèges, a donc pris la décision de ’’transférer’’ le commandement du S-400 a la Syrie. Ironie de l’histoire, c’est maintenant la Syrie qui imposera un ’’no-fly-zone’’ militaire au dessus....de la république de Syrie 

                      .
                      Il commence a me plaire, ce Vladimir Poutine 
                      .
                      La Turquie pourrait-elle fermer le Bosphore à la Russie ?


                      • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 29 novembre 2015 13:22

                        Sorte d’organigramme qui nous donne déjà un bon aperçu. A mon sens il faudrait le compléter.
                        Administration of Terror
                        http://bureaudetudes.org/wp-content/uploads/2014/02/administration-of-terror-eng.pdf


                        • vachefolle vachefolle 30 novembre 2015 11:31

                          Votre article oublie un élément essentiel, tous ces événements datent de la guerre froide et on plus de 30 ans d’age, ce qui est plutôt réconfortant, car ces pratiques sont globalement en regression.

                          Vous oubliez d’ailleurs le coup tordu Français le plus célèbre le Rainbow Warrior !


                          • Guy Fawkes 1er décembre 2015 10:57

                            @vachefolle
                            Cela ne change rien que les faits datent d’il y a 30 ans. Ce qui a marché à l’époque marche toujours. On le voit avec la mainmise de la CIA dans tous les coups fourrés de ces dernières années comme le coup d’état en Ukraine ou le soutien des américains aux djihadistes en Syrie.

                             Le contrôle américain sur l’Europe que critiquait De Gaulle à l’époque n’a pas cessé, bien au contraire. L’instrumentalisation des attentas à des fins politiques non plus. Le juge Imposimato confirme d’ailleurs que la stratégie de la tension n’a jamais cessé. Le 11 septembre en est un exemple de premier ordre puisque la décision d’envahir l’Irak et l’Afghanistan était prise avant les attentats et que cela a donné un prétexte pour partir en guerre.

                            Gladio continue très probablement à œuvrer dans l’ombre : nouveau nom, nouveaux membres...mais toujours le même objectif : la stratégie de la tension pour contrôler les peuples comme du bétail apeuré.


                          • .

                            Quelques nouvelles révélations de Thierry Meyssan (30-11-2015) concernant la zone de 8 km a la frontière turco-syrienne :

                            .

                             Pourquoi la Turquie a-t-elle abattu le Soukhoï russe ?, par Thierry Meyssan

                            ’’.....

                            Afin de protéger ses avions, la Russie a déployé sur zone une trentaine de chasseurs supplémentaires pour escorter ses bombardiers. Surtout, elle a installé des missiles sol-air S-400 sur son aéroport militaire de Hmaymime (à proximité de Lattaquié). D’une portée de 600 kilomètres, ces systèmes peuvent accrocher jusqu’à 160 cibles à la fois et les détruire. La Coalition états-unienne, dont la France et la Turquie, a immédiatement interrompu tous ses vols au-dessus de la Syrie.

                            De ces éléments, nous pouvons conclure que l’Otan était informée de la préparation de l’attaque turque et qu’elle l’a laissé faire. Tout laisse à penser que Washington, qui pourrait soutenir le projet d’un Kurdistan en Turquie, mais est opposé à l’invention d’un pseudo-Kurdistan en Syrie, s’apprête avec la Russie à contrer le projet franco-israélo-britannique comme jadis les deux Grands s’étaient opposés à la colonisation du Canal de Suez (1956)......’’

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