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Accueil du site > Actualités > Santé > 10 mois de Tai Chi suffisent à augmenter la cognition et la taille du (...)

10 mois de Tai Chi suffisent à augmenter la cognition et la taille du cerveau chez des seniors

Des travaux sino-américains menés par les docteurs Shugang Chu et James A. Mortimer concluent à des effets particulièrement bénéfiques sur la cognition de l’art martial taoïste et « énergétique » Tai Chi Chuan, ici simplement limité aux exercices de relaxation matinaux. Deux groupes, notamment, ont été suivis : l’un pratiquant, l’autre non pratiquant (pas de Tai Chi). Des scans IRMf de leurs cerveaux ont été réalisés avant et après la session de près d’un an de Tai Chi (au rythme de 3 séances de relaxation matinale par semaine), et 25 tests cognitifs différents ont été menés (entre autres, divers exercices WAIS, Bell, Stroop, Mattis). Sur les 120 personnes qui ont pu être suivies – âgées de 63 ans en moyenne, les résultats étaient systématiquement meilleurs chez les pratiquants de Tai Chi. De plus, le volume du cerveau (divers zones cérébrales, notamment l’hippocampe et, non mesuré dans cette étude mais très probable, le degré de foliation du cortex) était augmenté. Cet effet de croissance de la masse cérébrale n’est pas étonnant : il a quelque fois été relevé par de précédentes études, comme ces récentes recherches de l’Université de Jena (Allemagne) (1, 2).

L’étude (3), publiée dans l’édition de juin 2012 du Journal of Alzheimer’s Disease (JAD), est disponible intégralement et gratuitement ici (4). Les chercheurs nous indiquent que « le Tai Chi, qui a été décrit comme un type de méditation en mouvement (5), nécessite une attention continue et soutenue pour l'entretien de la posture. Bien que les pratiquants de longue date peuvent être en mesure de mener à bien les formes sans nécessité d’une aussi haute concentration et participation mentale, les novices comme ceux de la présente étude doivent faire appel une attention très soutenue ». Sur un plan physiologique, le brain-derived neurotrophic factor (BDNF), une neurotrophine, est désigné comme le principal médium des effets augmenteurs constatés. Le BDNF « a des effets neuroprotecteurs et promeut la prolifération cellulaire dans l’hippocampe et le cortex frontal, en plus de stimuler la croissance des neurites et la plasticité synaptique (6, 7) ». Si l’exercice physique conduit à une augmentation de la production de BDNF (8), des activités physiques et moins physiques requérant une haute disponibilité intellectuelle – en particulier liés au contrôle du corps, comme la danse classique, les arts martiaux, la méditation et le yoga par exemple, pourraient également conduire à la sur-régulation bénéfique de cette neurotrophine. Les applications immédiates sont la prévention des démences (tel que la maladie d’Alzheimer) et le recul du vieillissement cérébral.

Sur ces bases, on peut aisément soutenir que l’augmentation chez l’adulte sain, et à tous âges, que le Tai Chi, via, entre autres, l’augmentation du BDNF, contribuerait à une augmentation globale des différentes caractéristiques cognitives – avec certaines spécificités bien sûr, qu’il conviendrait de mettre en lumière, par rapport à différents autres types de « sport ». On peut aussi augmenter de manière « artificielle » les taux de BDNF avec les éléments suivants, par traitement « chronique mais non aigu » (9) : recapteurs de noradrénaline ou de sérotonine, inhibiteurs de la monoamine oxydase, lithium, stimulation par courant continu, stimulation magnétique, ultrasons (10) et différents types d’antidépresseurs.

(1) Eileen Luder, Christian Gaser et al. "The unique brain anatomy of meditation practitioners : alterations in cortical gyrification". frontiers in human neuroscience, Feb. 2012. http://www.frontiersin.org/Human_Neuroscience/10.3389/fnhum.2012.00034/abstract
(2) http://amplicog.fr/2012/03/la-meditation-accroit-le-tissu-cerebral/
(3) http://www.alphagalileo.org/ViewItem.aspx?ItemId=121697&CultureCode=en
(4) James A. Mortimer, Shugang Chu et al. "Changes in Brain Volume and Cognition in a Randomized Trial of Exercise and Social Interaction in a Community-Based Sample of Non-Demented Chinese Elders". Journal of Alzheimer’s Disease 30 (june 2012). http://health.usf.edu/nocms/publicaffairs/now/pdfs/JAD_Mortimer_30(2012)_757_766.pdf
(5) Jin P (1992) Efficacy of Tai Chi, brisk walking, meditation, and reading in reducing mental and emotional stress. J Psychosomat Res 36, 361-370. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/002239999290072A
(6) Vaynman S, Ying Z, Gomez-Pinilla F (2004) Hippocampal BDNF mediates the efficacy of exercise on synaptic plasticity and cognition. Eur J Neurosci 20, 2580-2590. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1460-9568.2004.03720.x/abstract
(7) Cotman CW, Berchtold NC (2002) Exercise : A behavioural intervention to enhance brain health and plasticity. Trends Neurosci 25, 295-301. http://www.cell.com/trends/neurosciences/abstract/S0166-2236(02)02143-4
(8) http://amplicog.fr/2012/05/le-sport-et-la-nature-deux-allies-ancestraux-de-la-memoire/
(9) http://www.neuropsychiatrie.fr/numero-article.asp?pId_art=243&pId_num=20
(10) http://amplicog.fr/2011/08/telecharger-des-donnees-directement-dans-le-cerveau-et-augmenter-la-cognition-le-pouvoir-des-ultrasons/

Auteur : A.E.


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34 réactions à cet article    


  • katakakito 26 juin 2012 11:18

    Pratiquant depuis longtemps je vous remercie pour cet article très intéressant et surement très vrai.


    • katakakito 26 juin 2012 14:18

      Évidemment un edelweiss n’a pas de cerveau


    • docdory docdory 26 juin 2012 14:06

      @ Adrien E

      C’est intéressant, mais pour être vraiment significative et plus démonstrative, cette étude aurait gagné à comparer le taï chi, non seulement à l’absence d’activités, mais à d’autres activités physiques, voire intellectuelles ( yoga, cyclotourisme, natation, randonnée pédestre, jeu d’échecs etc ... ).
      On sait que, dans un autre domaine ( étude des effets thérapeutiques antalgiques de l’acupuncture sur certaines maladies ), une étude a démontré que ce qui était réellement efficace, c’était de planter les aiguilles. Mais que celles ci soient plantées sur un autre méridien que celui normalement prévu par la médecine chinoise pour telle ou telle maladie, ou bien soient plantées n’importe où au hasard, n’avait guère d’influence sur l’efficacité de la méthode !

      • lsga lsga 26 juin 2012 17:03

        yep, c la base de toute étude scientifique. On ne cherche pas à démontrer qu’on a raison, on cherche à vérifier si on a pas tord...


        comme je le dis plus bas, les sciences cognitives se sont dotées de méthodes très spécifiques pour étudier ce type de phénomènes (telle que la relaxation de Jacobson). Ces méthodes permettent précisément d’isoler certaines variables dépendantes, et de se débarrasser d’un grand nombre d’autres facteurs difficiles à gérer (milieu social, alimentation, sommeil, etc. )

        Certes, les pratiquants et vendeurs du TaiChi doivent être intéressés par des énoncés du type :

         ’Le TaiChi permet d’augmenter la taille du cerveau et manger des pizzas c’es bon contre le cancer’ 

        Rappelons quand même que ce qui intéressent les sciences cog seront plutôt des énoncés du type : ’la synchronisation des ondes alpha et béta permettent un meilleur rafraîchissement du calepin visuo-spacial et de la boucle phonologique.’ (cf : Claire Pennavaire, effet de la relaxation en milieu scolaire, PARIS X, 2010)

        bref... ça fait quand même un peu étude de charlantan qui à quelque chose à vendre plus qu’une étude scientifique située dans un paradigme et qui cherche à comprendre et expliquer des phénomènes. 

      • Tristan Valmour 26 juin 2012 14:48

        Voici la vérité :

         

        1. Sur l’imagerie médicale.

         

        Si le fMRI donne une représentation plus précise de l’activité cérébrale que le PET, la précision n’est pas encore au top. D’autre part, ces images sont soumises à une interprétation du chercheur. Vu la complexité du cerveau, les erreurs d’interprétation sont fréquentes. D’autre part, la carte n’est pas le territoire.

         

        1. Sur les expérimentations

         

        Quand on cherche, on peut trouver ce qu’on cherche. Tout dépend en fait du protocole employé. Malheureusement, devant les enjeux financiers conséquents, point d’études randomisées, point d’études longitudinales…

         

        Voici ce qui se pratique : j’étudie un objet d’études (le tai-chi, la lutte gréco-romaine, la consommation de canard laqué…). Je veux trouver un bienfait (ça développe l’attention, ça diminue le stress, ça augmente le raisonnement…). Je choisis un groupe de contrôle et je choisis un groupe test (exit les critères socio-économiques, le degré de culture…). Je fais passer mes tests et mes exercices. Je trouve une différence entre le groupe de contrôle et le groupe test sélectionnés par mes soins (avec mes critères), et je conclus que ça fonctionne. Je crée une entreprise, je vends mon programme.

         

        Enfin, les études sont publiées trop tôt, trop vite, et connaissent de nombreux biais. Une des raisons : les chercheurs sont payés à la publication. Fini le travail bien fait.

         

        3. Sur la psychométrie

         

        La psychométrie est la mesure de la performance de l’esprit, et non la mesure de l’esprit. Ils sont faits pour trouver des différences individuelles, et vont donc en trouver. Les tests d’intelligence sont des tests psychométriques. Malheureusement, ils n’ont rien de scientifique ne serait-ce que parce qu’ils ne remettent pas en cause le postulat que ce sont leurs tests qui mesurent l’intelligence. D’autre part, notre manière de raisonner et le processus de raisonnement dépend de l’objet sur lequel nous raisonnons. Les tests ne mesurent pas cela, c’est trop compliqué. Les tests lavent plus blanc que blanc comme la lessive Omo : on en est à Wechsler IV, signe que les trois précédents qui pourtant disaient si vous étiez intelligents ou complètement cons se sont trompés. D’autre part le QI n’est plus un quotient, mais un rang. Parlons aussi de l’effet Flynn. Par rapport à nos ancêtres qui vivaient au début du XXe siècle, nous serions quasiment deux fois plus intelligents si nous passions leurs tests. Vraiment ? Encore une chose, mais il y aurait tant à dire sur les tests bidons et pourtant très populaires, la moitié des MENSA, c’est-à-dire des types qui ont un volume de cerveau de 3000 cm³ au moins, croient en l’astrologie.

         

        Faire une étude peut-être bidon, et dire que cela augmente l’intelligence sur la base de tests très imparfaits, c’est un peu fort de café.

         

        4. Activité physique et augmentation de la cognition

         

        Toute activité physique soutenue stimule la neurogénèse (l’hippocampe produit des neurones), y compris le tai-chi, mais pas plus qu’autre chose. Vous pouvez danser avec la kinect, vous aurez un résultat similaire. Et on connaît de mieux en mieux le rôle du cervelet dans les fonctions supérieures.

         

        5. Activité intellectuelle et augmentation de la cognition

         

        Toute activité intellectuelle, jeux d’esprit comme échecs et dames, jeux vidéos « intelligents », apprendre des langues, de l’histoire, etc., faire des dissertations ou résoudre des équations et faire du calcul mental, ou n’importe quoi d’autre est bien entendu bonne. Même regarder des feuilletons ou films aux nombreux personnages et intrigues complexes est bon.

         

        En fait, à chaque fois que vous êtes confrontés à la nouveauté, à chaque fois que vous devez résoudre un problème. Donc, si vous allez visiter un pays étranger ou une nouvelle ville, un nouveau quartier près de chez vous, un nouveau musée, ce sera bon.

         

        6. Activité physique, activité intellectuelle et habituation

         

        Quand des neurones doivent traiter un problème nouveau, ils émettent des signaux de plus en plus forts, et créent un réseau pour résoudre le problème. L’information circule de plus en plus rapidement par l’influx nerveux au sein de certains neurones qui se myélinisent. On parle de conduction saltatoire, parce que l’influx nerveux saute d’un noeud de Ranvier à l’autre et n’a plus besoin de parcourir tout l’axone. C’est alors qu’on devient expert.

         

        Et justement, le problème est là. Lorsque vous êtes experts en quelque chose, faites-vous un effort pour résoudre un problème qui a besoin de votre expertise ? La réponse est non. Point d’efforts, point de nouveauté, point de gain en capacité.

         

        De même, vous ne faites plus attention à l’ancien magnifique canapé que vous venez d’acheter il y a 10 ans et sur lequel vous étiez promis que vos enfants ne sauteraient jamais. Votre mari ou votre femme qui étaient parés des plus belles vertus il y a quelques années, paraissent bien fades aujourd’hui. Le bruit continu qui vous empêchait de dormir lorsque vous êtes installé dans votre nouvelle demeure, et qui mobilisait toute votre attention, ne vous dérange plus.

         

        Par conséquent, pour tenter (je précise bien que ce n’est pas automatique) d’augmenter ses capacités cognitives, il faut être novice, donc changer d’activité.

         

        7. L’augmentation de la taille de la boîte n’augmente pas le contenu

         

        Ce que l’auteur de cet article croit et veut faire croire, c’est qu’en faisant tous ces exercices de stimulation, on devient un homme augmenté. C’est très tendance. Malheureusement, ça ne marche pas comme ça, et j’en ai déjà livré quelques clés plus haut.

         

         En fait, mieux vaut résoudre des équations mathématiques, faire de la grammaire dans sa langue maternelle ou dans les langues étrangères, faire des dissertations de culture générale ou apprendre la philosophie et en discourir, ou tout autre activité de ce type. Naturellement, on fera peu d’études pour prouver que résoudre des équations mathématiques maintient ou augmente nos facultés cognitives. On trouve en effet de nombreuses équations gratuitement. Aucun intérêt donc.

         

        Alain Lieury a prouvé que l’augmentation de la taille de la boîte n’augmentait pas le contenu. En effet, le groupe de contrôle qui ne pratiquait pas des activités de stimulation du cerveau proposés par Nintendo avait de meilleurs résultats aux examens que le groupe test qui les pratiquait. C’est bien d’avoir une boîte, encore faut-il la remplir, et il y a une journée par jour pour tout le monde : il faut donc choisir ses activités.

         

        8. L’effet Assimil

         

        Vous connaissez l’effet Assimil ? C’est le fait d’acheter une méthode de langue pour apprendre par exemple l’anglais en 30 jours, faire 10 leçons, pas toujours dans le bon ordre ni au bon moment, et remiser le livre au placard.

         

        Le docteur Kawashima, qui prêta son nom au logiciel de stimulation cognitive de la Nintendo a pourtant obtenu de bons résultats avec ses patients octogénaires. Mais voilà, les patients étaient suivis par toute une équipe médicale selon un protocole précis, ne faisaient pas les mêmes exercices que ceux proposés par la DS, ni dans les mêmes conditions. D’autres paramètres intervenaient : exercices physiques, soins médicaux, alimentation… En labo, on isole les phénomènes pour les étudier séparément. Or, dans la vie, tout est lié.

         

        Dans toute activité, il y a une grande différence entre la pratiquer seul ou être encadré.

         

        9. A l’auteur

         

        Arrêtez de croire en l’homme augmenté, c’est un mythe, comme le fait de dire : « on n’utilise que 10% de son cerveau ». Hihi, combien d’oxygène il faudrait alors si on l’utilisait à 100 % ! A moins que ce ne soit qu’un filon que vous exploitez. D’ailleurs, êtes-vous plus intelligent maintenant qu’avant ? Puisque je suppose que vous pratiquez tous ces conseils, bien entendu.

         

         


        • docdory docdory 26 juin 2012 16:34

          @ Tristan Valmour

          Merci pour cette remarquable mise au point rationaliste !

        • lsga lsga 26 juin 2012 17:07

          rappelons que face à ce genre de charlataneries, le test de Chronbach permet quand même de faire un premier tri assez efficace :



          On remarquera que les auteurs d’études du type ’acheter du X c’est bon pour Y’ oublient systématiquement de réaliser ce test...

        • Walid Haïdar 26 juin 2012 21:45

          Merci monsieur Valmour pour cette salutaire mise au point.


          Je me suis permis d’envoyer votre commentaire par email à des connaissances un peu trop naïves, parfois...

        • Adrien E. 26 juin 2012 22:37
          Merci pour ce message enrichissant. Merci aux autres commentateurs également. Je n’ai malheureusement pas le temps pour répondre à tout.

          « Quand on cherche, on peut trouver ce qu’on cherche. Tout dépend en fait du protocole employé. Malheureusement, devant les enjeux financiers conséquents, point d’études randomisées, point d’études longitudinales…  »

          Il s’agit d’une étude financée par les contribuables américains et chinois, avec pour principal objectif d’essayer de donner des pistes pour ralentir le développement de la maladie d’Alzheimer et autres neurodégénérescences. Ce ne sont pas les grands labos, ni les plus petits, qui vont financer cela, car il n’y a aucun endroit où placer le compteur ; ou alors au niveau de molécules capables de stimuler la BDNF (voir article), mais ce n’est pas le sujet principal de l’article. Je place ici le lien vers l’étude intégrale gratuite : 
          http://health.usf.edu/nocms/publicaffairs/now/pdfs/JAD_Mortimer_30(2012)_757_766.pdf

          « Ce que l’auteur de cet article croit et veut faire croire, c’est qu’en faisant tous ces exercices de stimulation, on devient un homme augmenté. C’est très tendance.  »

          C’est loin d’être tendance - surtout en France, c’est même à la limite de la loi qui est définie, notamment, par les conseils d’éthique. Mais c’est une tendance qui va prendre de la mesure dans les années à venir, avec l’arrivée de nouvelles technologies. Il est possible que la première moitié du XXIème siècle, en matière scientifique, soit l’ère de la cognition et de son « augmentation », du moins dans les pays qui l’autoriseront.


          « dire que cela augmente l’intelligence sur la base de tests très imparfaits, c’est un peu fort de café.  »

          Il y a en tout 25 tests pour cette étude. Avec des avant/pendant/après. La corrélation positive sur les 25 tests est bien là, d’autant plus que les résultats sont corrélés aux scans. Vous pouvez essayer de montrer le contraire, de reproduire l’étude, même avec d’autres types de tests - la résolution de soustractions par exemple, c’est très difficilement contestable comme test, mais je ne crois pas que les résultats seront très différents.

          « Arrêtez de croire en l’homme augmenté, c’est un mythe, comme le fait de dire : « on n’utilise que 10% de son cerveau ».  »

          Je pense comme vous que cela revient à dire « on n’utilise que 10% de son estomac en mangeant peu ». Et je dirais même que le concept de pourcentage d’utilisation du cerveau est erroné. Je propose, et je ne suis pas le seul, le concept « d’augmentation » des différentes facettes de la cognition. Pour moi, cette augmentation peut se trouver dans le Zen, dans certains arts martiaux (elle existe donc depuis la nuit des temps), mais aussi dans l’utilisation de technologies moléculaires appelées « nootropes », et bien sûr dans l’art... et toutes les choses que vous avez dites et qui font la culture.

          L’homme augmenté, c’est l’Homme. Prométhée est l’autre Jésus que tout le monde ignore, un peu comme tout le monde ignore les maths.

          Bien amicalement. 

          L’auteur.

        • Norbert 26 juin 2012 22:45

          Bonjour Tristan

          Parfaitement d’accord avec vous.


        • lsga lsga 26 juin 2012 15:47

          Quel dommage qu’ils utilisent le TaiChi pour leurs mesures au lieu de prendre des disciplines mieux étudiées et maîtrisées scientifiquement telle que la relaxation de Jacobson. 


          Dans le coup, ça fait un peu étude commander pour promouvoir une discipline...
          et surtout, ça rend l’expérience moins facilement reproductible et donc nécessairement moins scientifique. 


          • katakakito 26 juin 2012 16:04

            Jacobson : A peine quelques dizaines d’années d’existence ; dans un siècle combien d’adeptes ?
            Tai-chi : Plusieurs siècle d’existence et les pratiquant n’ont désistés.


          • lsga lsga 26 juin 2012 16:38

            je ne remet pas en cause le Tai Chi.

            La reproductibilité est un élément essentiel pour garantir la scientificité d’une expérience. Or, le TaiChi n’est pas commode pour être enseigné très rapidement à un ensemble de sujets neutres et pour isoler des variables dépendantes. 


            A l’inverse, la relaxation de Jacobson est conçue précisément pour pouvoir être utilisée dans un cadre scientifique. Elle peut être enseignée en quelques minutes à des sujets neutres. Elle est très simple et donc parfaitement analysée et connue dans ses moindres détails, on dispose d’une très large bibliographie d’articles à son sujet. 

            Bref, faire une étude sur le TaiChi implique d’utiliser des individus qui maîtrisent un tant soi peu le TaiChi, et qui donc appartiennent à un milieu social susceptible de faire du TaiChi. Cela peut bien entendu fausser les résultats, puisque les pratiquants des chinoiseries sont aussi en général des gens qui s’alimentent et dorment d’une manière particulière. Démêler ce qui relève du TaiChi et ce qui relève du milieu social devient donc difficile.

            Enfin, toujours dans le même état d’esprit, ce type d’étude ne permet pas de savoir ce qui dans le TaiChi provoquent ces effets. Il faudrait pouvoir découper les différents éléments du TaiChi selon une classification physiologique pour savoir si c’est tel ou tel élément en particulier qui provoque tel ou tel effet. C’est précisément pour cela que les sciences cognitives se sont dotées de méthodes de relaxations telles que la relaxation de Jacobson. 


            Donc, je le répète, cette étude est certes à peu prêt scientifique, mais se prive de plus de scientificité pour promouvoir une discipline en particulier. C’est regrettable, car si des méthodes telles que celles de Jacobson permettent d’étudier scientifiquement les effets de la relaxation, rien n’empêche ensuite à chacun de choisir telle ou telle autre méthode plus complexe et aboutie en fonction de ses goûts (TaiChi, Yoga, massage de la prostate...)

          • Gollum Gollum 26 juin 2012 16:17

            J’avoue être assez insatisfait des divers commentaires. Certains veulent comparer le Tai Chi avec d’autres activités physiques (danse, natation..) ou la relaxation.


            Ca n’a strictement rien à voir et vous n’aurez pas les effets escomptés. Le Tai Chi n’est rien d’autre qu’une forme de méditation au sens bouddhique ou taoïste du terme. C’est une forme de méditation en mouvement. C’est donc bien une relaxation mais une relaxation à l’orientale, avec une conscience aigüe des contenus de conscience, notamment dans ce cas particulier, des gestes et ce qui va avec..

            C’est cette focalisation sur les contenus de conscience qui entraîne chez tout méditant (que ce soit méditation assise zen ou Tai Chi) la Paix intérieure qui va avec, l’évacuation du stress et qui donc sur le long terme possède un aspect curatif...

            • katakakito 26 juin 2012 18:22

              Tout a fait d’accord. Le Tai Chi n’est pas un sport même si certaines formes sont plus martiales que d’autres.

               


            • lsga lsga 26 juin 2012 18:46

              Certains veulent comparer le Tai Chi avec d’autres activités physiques (danse, natation..) ou la relaxation. Ca n’a strictement rien à voir et vous n’aurez pas les effets escomptés.


              C’est toute l’idée d’une expérimentation scientifique : éviter de préjuger des résultats. 

              Comme le dit Docdory plus haut :
              On sait que, dans un autre domaine ( étude des effets thérapeutiques antalgiques de l’acupuncture sur certaines maladies ), une étude a démontré que ce qui était réellement efficace, c’était de planter les aiguilles.  Mais que celles ci soient plantées sur un autre méridien que celui normalement prévu par la médecine chinoise pour telle ou telle maladie, ou bien soient plantées n’importe où au hasard, n’avait guère d’influence sur l’efficacité de la méthode  !

              vala. Autre exemples d’études intéressées :

              La multiplication de ces études biaisées qui concluent à la réalité d’effets positifs de produits commerciaux amène à faire preuve de la plus grande réserve. Le choix d’une discipline moins commercialisée que le TaiChi, et une conclusion moins tapageuses que ’fait grossir le cerveau’ aurait certainement été souhaitable. D’ailleurs, je serais curieux de savoir qu’elles étaient les hypothèses théoriques de l’étude. Là, ça fait vraiment récupération de données à l’arrache, et extrapolation avant confirmation. 


              Les différentes formes d’hypnoses, de relaxations et de méditations méritent d’être étudiées scientifiquement de manière sérieuse et rigoureuse. 




            • lsga lsga 26 juin 2012 19:34
              Tout a fait d’accord. Le Tai Chi n’est pas un sport même si certaines formes sont plus martiales que d’autres.
              @katakito : vous êtes un crétin qui ne comprend pas ce qu’il lit. 
              personne n’a affirmé : ’le Tai Chi est un sport’. 

              Ce qui a été dit est : 
              Est-on sûr que les effets observés sont conséquence du TaiChi et uniquement du TaiChi ?

              Le TaiChi implique un certain nombre de comportements dans sa pratique :
              - Efforts physiques 
              - Relaxation
              - Etc...

              Une étude authentiquement scientifique aurait étudié les effets de ces éléments neutres sur la cognition (ex : faire de l’exercice physique augmente l’afflux sanguin dans le cerveau, pratiquer la relaxation améliore les capacités attentionnelles, etc.)
              Une étude authentiquement scientifique voulant démontrer la spécificité et l’efficacité du TaiChi devrait prendre plusieurs groupes témoins : c’est à dire, vérifier que le TaiChi ’augmente la taille du cerveau’ plus que le sport, ou plus que la relaxation, plus que les mots croisés, ou plus que XY. 

              Exemple : si vous comparez un groupe qui saute à pied joint tous les matins pendant 10minutes par rapport à un groupe qui ne fait rien, vous avez 99% de chance d’observer des performances cognitives supérieures dans le premier groupe. C’est tellement évident que cela ne prouve strictement rien. 

              Il en va de même avec le TaiChi. Si vous comparez un groupe de personnes faisant du TaiChi tous les matins avec un groupe de personnes qui ne fait rien (aucun sport, aucune activité cognitive de haut niveau, etc. ), vous allez bien entendu obtenir que le premier groupe à des compétences accrus. En soit, cela ne prouve rien. 


              Bref, ce genre d’étude ne sert pas votre cause. Au contraire. 


            • Nums Nums 26 juin 2012 19:37

              @katakito


              Sport ou pas ? Difficile de répondre.

              J’ai pratiqué le Qi Gong et certaines postures nécessitent un effort physique tout du moins durant les premières périodes de pratique.

            • amipb amipb 26 juin 2012 20:47

              Le taï chi chuan n’a pas la relaxation pour but, mais pour moyen. Son but est d’arriver à une bonne maîtrise de l’énergie interne. Les étudiants, à l’origine, pratiquaient également le tui shou (poussée des mains), le chi qong (renforcement de l’énergie) et le wushu (pratiques externes, combats physiques).

              C’est bel et bien un art martial, tous les mouvements ayant un ancrage dans le combat (frapper les oreilles du tigre, simple fouet, repousser le singe, etc.).


            • katakakito 26 juin 2012 22:19

              @katakito : vous êtes un crétin qui ne comprend pas ce qu’il lit.

              Des injures !!
              Voilà où mènent les attitudes scientifiques et comme on peut l’observer dans ce que vous dites assez rigides.
              Le tai-chi n’a rien à faire de la rigidité.


            • lsga lsga 26 juin 2012 23:01

              ’Des injures !!’

              oui, j’adore ça, c mon pêché mon mignon smiley

              http://owni.fr/2012/06/26/les-trolls-ou-le-mythe-de-espace-public/

              et je le redis : je ne critique pas le TaiChi, je l’ai longtemps pratiqué.
              je pense simplement que le domaine mérite des études authentiquement scientifiques, pas de la propagande commerciale pour petit bourgeois en manque de chinoiseries.


            • Gasty Gasty 26 juin 2012 22:41

              Le kâmasûtra voyons !



            • Nums Nums 26 juin 2012 19:35

              Assez d’accord avec l’ensemble des commentaires même ceux qui n’abondent pas forcément dans le sens de l’article.


              Pour m’intéresser depuis pas mal de temps au Taoïsme et tout ce qui en découle, je ne serais pas surpris que ce met en avant cet article soit avéré.

              Je crois dur comme fer en cette énergie (le Chi) qui nous traverse tous et en ses bienfaits si on apprend à la canaliser de manière efficace.

              • amipb amipb 26 juin 2012 20:50

                Vous ne serez pas déçu par ce travail, mais attention aux charlatans.

                Si je peux vous conseiller un excellent professeur : http://www.linggui.fr/liu-dong.html


              • COVADONGA722 COVADONGA722 27 juin 2012 06:44

                Yep, juste comme ça hein j’imagine aisement que cette nouvelle « mode » à l’origine populaire et surtout orientale,
                vas se voir parée desormais de vertus thérapeutiques pour le cerveau occidental des bobos .Bref cela fera le bonheur de « business man » aux frontieres du charlatanisme et de bobos repus au« regard interieur »concentré sur leur nombril .
                La relaxation jointe à la méditation releve chez notre classe éduquée de la masturbation intellectuelle confortable qui lui permet de se boucher yeux nez et oreilles quand nous dansons sur un volcan .
                Asinus:ne varietur


                • Tristan Valmour 27 juin 2012 14:25

                  Bon, j’ai lu le document, et voici ce qu’il en ressort :

                   

                  1. Les scientifiques qui ont fait cette étude sont beaucoup plus mesurés que vous sur la validité de leur expérience, notamment eut égard à l’échantillon trop faible, et également au fait qu’il y a 2 fois plus de femmes que d’hommes. En plus, il est précisé que l’échantillon est composé de personnes n’ayant pas pratiqué le taï-chi : donc, des novices !

                   

                  1. Ce n’est pas une véritable étude randomizée. Il se trouve que je connais le quartier où cette étude a été réalisée. C’est le quartier des expatriés. Déjà que Shangaï ne représente pas la Chine, c’est une ville spéciale. La liste des participants a été communiquée par le gouvernement chinois. Il manque de nombreuses données pertinentes. On ne sait pas si l’échantillon test s’est mis à pratiquer d’autres exercices de stimulation. On peut en effet supposer, selon la façon dont l’étude a été menée, que certains d’entre eux se soient intéressés à la stimulation et aient pratiqué d’autres exercices. Cela s’est déjà vu plusieurs fois.

                   

                  1. On présente 25 tests, et on se dit « 25, c’est beaucoup ». En fait, ces tests mesurent à peu près la même chose : la mémoire à court terme, la mémoire de travail (qui ne se mesure pas directement mais s’infère) et essentiellement ce qu’on nomme l’attention (alors qu’il y en a plusieurs), que vous pouvez aussi nommer fonctions exécutives. Le même phénomène prend différents noms et différents sens, selon l’angle d’étude. Manque de bol, il existe plusieurs modèles de mémoire à court terme et mémoire de travail, avec une bataille entre le modèle anglais de Baddeley et le modèle américain de Cowan, sans oublier Oberauer et Cie. En plus, ces modèles sont des construits ; ils ne représentent pas la réalité, même s’il existe des preuves neuropsychologique de leur existence. Il est impossible de séparer les différentes mémoires. Comment expliquez-vous que si vous avez un empan de 7, vous puissiez suivre une conversation de + de 7 mots et/ou nombres ? Les tests ne mesurent pas votre performance, mais la performance aux tests. Point barre. Mais cela commence à rentrer chez certains professionnels sérieux.

                   

                  1. Les tests présentés mesurent donc surtout l’attention, et ça tombe bien, la pratique du taï-chi développe l’attention chez le novice. Au même titre que si vous contrôliez vos pulsations cardiaques lorsque vous courriez. Ou que vous appreniez une chorégraphie du dernier logiciel de danse de la kinect. Bref, lorsque vous êtes novice et que vous appreniez quelque chose. Je confirme donc ce que j’ai écrit dans mon précédent post.

                   

                  1. Il est normal que le volume étudié ait augmenté. Le chauffeur de taxi londonien ou le musicien, ou le joueur d’échecs ont aussi un volume de certaines zones du cerveau plus important. C’est dû à la nature de l’activité pratiquée. Mais le chauffeur de taxi londonien qui veut s’installer à Paris devra apprendre le plan de Paris. Son volume ne l’aidera en rien. Le joueur d’échecs qui veut faire du sudoku devra aussi apprendre. Son volume ne l’aidera en rien. Le volume est la conséquence. Et il n’y a pas de transfert automatique du bénéfice d’une activité à l’autre. De plus, les processus sont vicariants, et cela ne se mesure pas…encore !

                   

                  1. Les chirurgiens cardiaques sont formés au MMSE, un test rapide et simple qu’ils utilisent pour évaluer les dysfonctionnements cognitifs chez les patients âgés après certaines interventions. J’ai administré ce test à certains d’entre eux, entre deux parties de golf (smile) : les résultats ne furent pas particulièrement brillants. Ils n’ont pourtant aucun trouble cognitif…

                   

                  1. Il aurait été intéressant de savoir si après la pratique du Taï-Chi, le groupe test avait moins d’accidents domestiques ou autres soucis dus à un déficit d’attention. C’est ça qui aurait véritablement permis de savoir s’il y avait un impact réel mesurable dans la vie quotidienne. Pas des tests STANDARDISES ET GROSSIERS qui mesurent la performance aux tests.  L’important est le transfert et la mesure systémique (qui n’existe pas), pas la mesure analytique ! La vie est faite d’une combinaison de milliards de variables. En labo, on les isole.  Il faisait comment Luria ?

                   

                  1. Le fameux test de Wechsler trouve que les afro-américains ont un Qi inférieur aux blancs. Pourtant, on oublie de dire que quelques décennies plus tôt, on a stérilisé des milliers d’afro-américains parce qu’ils avaient échoué aux tests de Stanford-Binet. Depuis, les afro-américains sont stressés lorsqu’ils doivent passer des tests (y compris le SAT pour entrer à l’université). Connaissez-vous les effets du stress sur la performance cognitive mesurée par des tests standardisés ?

                  • Adrien E. 27 juin 2012 15:03

                    Je vous rejoins sur l’ensemble de ce que vous dîtes, bien que vous semblez mettre de côté le caractère « discret » (ponctuel, « expert ») de l’étude. Et il est vrai que, moi-même, je suis souvent déçu par les protocoles, ou même les objectifs qui auraient pu être plus intéressants, il y a parfois des gâchis pourrait-on dire.


                    Pour le dernier point que vous abordez, je vais certainement vous étonner, mais le « stress », ce stress-là, est justement considéré comme un biais dans le cadre de ces tests. Un biais qui améliore les résultats de ceux qui sont « stressés ». Le stress, ou l’angoisse, jusqu’à un certain degré, semble augmenter les performances cognitives (en tout les fonctions exécutives), et cela serait lié aux taux de « récepteurs de l’adénosine » A1R et plus probablement A2AR. Le « stress » (observé, auto-décrit, etc.) diminuerait les taux de l’A2AR, augmenterait l’activité des neurones, augmenterait la consommation de choline entre autres... Sur ce sujet j’avais écrit ce petit paragraphe : http://amplicog.fr/2012/04/lanxiete-augmente-le-quotient-intellectuel/

                  • Adrien E. 27 juin 2012 15:13

                    Je n’avais pas vu que vous parliez d’un groupe humain en particulier. 


                    Donc merci de ne pas prendre en compte mon commentaire qui était général et concerne absolument la totalité de l’espèce humaine (et même des rats de laboratoires) et évidemment pas un groupe humain en particulier. Merci.



                  • lsga lsga 27 juin 2012 15:51

                    @Tristan Valmour


                    impressionnant. 

                    @OP
                    Votre business d’augmentation cognitive, ça rapporte bien ?


                  • schuss 27 juin 2012 15:16

                    Bonjour,
                    comme d habitude les commentaires les plus ahurissants proviennent des gens qui ne pratiquent pas le tai chi. LE tai chi comme le QI gong doivent être pratiqués pour être compris. Je pratique ces deux arts énergétiques depuis dix ans et je découvre toujours quelque chose de nouveau dans ma pratique actuelle. Ces arts sont millénaires, s ils ne servaient à rien ils seraient passé de mode depuis longtemps... Les intellos bornés à leurs petites études ne risquent pas de comprendre grand chose au tai chi s ils se limitent à spéculer sur cet art. Avec des si il est facile de mettre Paris dans une bouteille. Pour ma part j ai également fait des études supérieurs ( Bac + 6) et je me garderais bien de commenter sans expérimenter . Ceux qui savent se gardent de trop parler, ceux qui cherchent font toujours beaucoup de bruit...


                    • phyto 28 juin 2012 22:32

                      Bon article, ma petite expérience : je pratique depuis 10 ans et les changements sont les suivants :
                      Plus calme, moins souvent malade, plus émancipé de la pensée occidentale (domination, développement). Je ne sais pas si je suis plus intelligent mais je vois les choses sous différents angles, donc j’aborde les problèmes avec plus de recul, trouvant des solutions moins académiques, mais plus humaines...

                      Ainsi la notion du temps à changer, aujourd’hui le temps est à l’instar du vent qui passe, on ne change pas, on regarde le temps passer différemment on s’approprie l’espace différemment....


                      • Emilie 06 Emilie 06 4 février 2013 11:47

                        Un autre exercice qui complète avec efficacité le tai chi est la Méditation, elle est particulièrement encore plus bénéfique lorsque vécue en collectif. Rejoignez ce groupe de méditation, samedi 9 février à 10h


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mccartney


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