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De l’autre côté de la raison

La face cachée.

Il se pensait à l’abri des dérives et des folies, des abus et des assuétudes chimiques qui vous font perdre pied avec le réel. Il était un personnage sérieux, gonflé de son importance sociale, de sa profession et de la haute idée qu’il avait de lui-même. Il était homme de raison, du moins c’est ce qu’il se plaisait à penser, bardé de ses certitudes et d’un orgueil démesuré.

Dépourvu d’humour tout autant que d’auto-dérision, il manquait singulièrement de légèreté, sa fréquentation avait ce je ne sais quoi de désagréable qui vous pousse à ne pas s’éterniser en sa compagnie. Il en était ainsi, l’homme faisant bonne figure de par sa position, sa fortune et les convenances sociales que chacun faisait semblant de respecter jusqu’à ce qu’une faille se fasse dans la carapace, une brèche de la pensée qui le fit lentement mais sûrement passer de l’autre côté de la raison.

Tout débuta par des signes infimes, des fantaisies qui n’avaient pas leur place dans les habitudes si cadrées de ce personnage. Des inversions de la logique en somme, une tartine beurrée trempée dans le verre de jus d’orange, un vêtement enfilé à l’envers, des chaussures différentes dans les pieds, un sens interdit emprunté à contre sens. Rien dans son attitude ne laissait supposer qu’il se jouait de lui-même, il restait pince sans rire et indifférent aux sourires qu’il suscitait.

Le temps passa, aux petits écarts à la pratique habituelle, s’ajoutèrent des propos surprenants, des mots confus ou bien décalés qui s'immisçaient dans ses conversations. Il devint involontairement le Prince des mots tordus, montant sur ses grands chenaux, pourfendant les langues de viscère, réclamant qu’on lui tonde l’oreille ou bien qu’on lui passe du Pommard dans le dos. Des décalages qui mirent la puce à l'orteil de sa compagne, de plus en plus inquiète. La malheureuse ne savait plus à quel saint se vouer, convaincue désormais qu’il ne la faisait pas marcher.

Les trous de mémoire vinrent à la suite, indicateurs terribles de ce qui était tant redouté ; des pans entiers de ses journées disparaissaient dans le gouffre de ses amnésies quotidiennes. Il oubliait qu’il avait déjeuné et reprenait un plateau, il se douchait trois fois dans la matinée, allait chercher du pain à plusieurs reprises. Une vie domestique qui se mettait à bégayer, qui tournait en boucle à moins que ce ne fut en rond.

C’eut été amusant s’il n’avait pas ajouté à ces aimables dérapages, des colères effroyables, des propos haineux qu’il assénait soudainement à un quidam dans la rue, pour un oui et surtout pour un non, pour une couleur de peau qui lui déplaisait, pour un regard torve, pour un prétexte fallacieux. La vitrine de l’éducation se brisait en mille éclats de voix, il disait tout ce qui lui venait par la tête, sans retenue, sans délicatesse, sans nuance. Les rixes succédaient aux algarades, sa vie devenait un enfer pour les autres sans qu’il en fut le moins du monde altéré. Tout s’effaçant dans les méandres d’un disque dur en capilotade.

Il fallut se rendre à l’évidence, il était atteint de ce mal terrible, sournois, effroyable qui vous perd à vous-même, efface votre mémoire tout autant que votre capacité à vivre une existence sociale acceptable. Il fallait désormais le protéger de lui-même, le préserver de ses coups d’éclats, l’éloigner des autres, le surveiller comme du lait sur le feu. Il débordait de toute part lui qui était maintenant aussi soupe au lait que soupe à la grimace !

Des spécialistes posèrent un diagnostic, ce mot qui ouvre une boîte de Pandore, annonce un avenir chaotique, laisse les proches dans le plus total désarroi après leur avoir asséné ce qu’ils savaient depuis si longtemps. Il avait perdu la raison en dépit d’une apparence qui faisait toujours illusion. Il était passé de l’autre côté, dans un monde qui n’appartenait plus qu’à lui, qu’à ce montre intérieur qui le rongeait entièrement. Il avait franchi une ligne jaune, de celles qui ne font pas rire, qui rendent la vie impossible à ceux qui tentent, vaille que vaille de tenir le cap et qu’on nomme les « aidants », ce qui, avouons-le, ne les aide guère !

La suite fut un naufrage total, la perte de tout ce qui fait de lui un humain. Il ne savait plus manger avec ses couverts, se lavait les dents dans la cuvette des WC, faisait sur lui ou bien dans les couloirs, s’arrachait des dents, agressait les soignants, en oubliait son nom. Il était malade de cette maladie qui ne donne aucun espoir, qui pose le temps qui reste comme une charge immense, un long calvaire que doivent supporter ceux qui sont à ses côtés et vivent une douloureuse passion.

Lui, où est-il, que pense-t-il, que veut-il ? De ce côté là du miroir déformant, plus personne n’est en mesure de répondre à ces questions. Il se survit à lui-même, s’oublie plus encore et se dissout inexorablement dans le reflet incertain de celui qu’il fut autrefois. L’autre côté de sa raison est un miroir sans fond.

Alzheimerement sien.

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De l'autre côté de la raison

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48 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 11:15

    Cher Nabun, c’est un scénario à la Simenon. Un sens interdit emprunté à contre sens...alors, il y a de l’espoir. smiley


    • C'est Nabum C’est Nabum 9 novembre 2017 17:27

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.

      L’espoir est en vous

      j’aime faire parler les méchants


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 11:34

      Chapitre IV


      Mardi 14 octobre 2003

      La carte postale ancienne,

      La marine d’un certain Jean Burgonde trouvée par Jean Burgrave accrochée à une place vacante sur le mur du salon interroge toujours olga. A quelques détailes près, elle semble pouvoir palper son rêzve. L’absence du marinier à l’arrière plan lui évoque une certrain solitude, comme les femmes dans les gares du peintre Paul Delvaux (https://www.google.be/search?q=Peintre+delvaux&tbm=isch&source=iu&pf=m&ictx=1&fir=0r4SApBvuW_ovM%253A%252CZHEqces4yBVsLM%252C_&usg=__hwPFXysdAwUW2MuD5ikYwRFqe_o%3D&sa=X&ved=0ahUKEwjB-azWorHXAhVSqKQKHZ2LCXsQ_h0IeTAL#imgrc=BPnHZd87_prjPM :), qui n’est pas nécessairement un état pénible puisque les lettres du mot entament leur course dans le même sillon que le soleil.
        Sur sa table de chevet, une ancienne carte postale traîne depuis quelque jours. elle se trouvait à l’arrière du tableau, glissée entre entre la toile et le cadre. La différence de teinte du tissu laissat supposer qu’elle y demeurait depuis un certain temps. La destinataire était une certaine Mademoiselle Neuville.
      Au dos du carton, une lithographie représente sur une fond marin, une orpphie qui frôle une turritelle (https://www.google.be/search?q=turitelle&tbm=isch&source=iu&pf=m&ictx=1&fir=5sWo3oRNZkGtFM%253A%252CpiZyT6_NfUAH5M%252C_&usg=__Vl-HTPrMXhRbFMUoZ6KWahb7WaY%3D&sa=X&ved=0ahUKEwiF_OKppLHXAhUJI-wKHQ6PDcoQ9QEIKDAA#imgrc=5sWo3oRNZkGtFM(. Au verso, un seul message : « Il n’y a pas d’amour peureux ». Le tampon sur le timbre date du 24 novembre 1928. L’adresse est en partie effacée, mais il n’est pas trop difficile de reconnaître : laz rue Marché aux Herbes à Bruxelles.
      Le lien entre la carte postale et le tableau n’est pas flagrant, mais il a raison de la résistance d’olga : elle décide alors de retrouver l’endroit où l’oeuvre fut peint. Hypermnésiquement vôtre.

      • C'est Nabum C’est Nabum 9 novembre 2017 17:28

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

        Merci


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 11:38

        Corrigé, émotionnellement vôtre.


        Chapitre IV


        Mardi 14 octobre 2003

        La carte postale ancienne,

        La marine d’un certain Jean Burgonde trouvée par Jean Burgrave accrochée à une place vacante sur le mur du salon interroge toujours Olga. A quelques détails près, elle semble pouvoir palper son rêve. L’absence du marinier à l’arrière plan lui évoque une certaine solitude, comme les femmes dans les gares du peintre Paul Delvaux (https://www.google.be/search?q=Peintre+delvaux&tbm=isch&source=iu&pf=m&ictx=1&fir=0r4SApBvuW_ovM%253A%252CZHEqces4yBVsLM%252C_&usg=__hwPFXysdAwUW2MuD5ikYwRFqe_o%3D&sa=X&ved=0ahUKEwjB-azWorHXAhVSqKQKHZ2LCXsQ_h0IeTAL#imgrc=BPnHZd87_prjPM :), qui n’est pas nécessairement un état pénible puisque les lettres du mot entament leur course dans le même sillon que le soleil.
         Sur sa table de chevet, une ancienne carte postale traîne depuis quelque jours. elle se trouvait à l’arrière du tableau, glissée entre entre la toile et le cadre. La différence de teinte du tissu laissait supposer qu’elle y demeurait depuis un certain temps. La destinataire était une certaine Mademoiselle Neuville.
        Au dos du carton, une lithographie représente sur une fond marin, une orphie qui frôle une turritelle (https://www.google.be/search?q=turitelle&tbm=isch&source=iu&pf=m&ictx=1&fir=5sWo3oRNZkGtFM%253A%252CpiZyT6_NfUAH5M%252C_&usg=__Vl-HTPrMXhRbFMUoZ6KWahb7WaY%3D&sa=X&ved=0ahUKEwiF_OKppLHXAhUJI-wKHQ6PDcoQ9QEIKDAA#imgrc=5sWo3oRNZkGtFM(. Au verso, un seul message : « Il n’y a pas d’amour peureux ». Le tampon sur le timbre date du 24 novembre 1928. L’adresse est en partie effacée, mais il n’est pas trop difficile de reconnaître : la rue Marché aux Herbes à Bruxelles.
        Le lien entre la carte postale et le tableau n’est pas flagrant, mais il a raison de la résistance d’Olga : elle décide alors de retrouver l’endroit où l’oeuvre fut peinte. Hypermnésiquement vôtre.

        • C'est Nabum C’est Nabum 9 novembre 2017 17:28

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.

          Vous êtes incroyable


        • zygzornifle zygzornifle 9 novembre 2017 14:03

          La troisième guerre mondiale est chimique et c’est les labos chimiques et pharmaceutiques ,l’agroalimentaire suivis par l’industrie la finance ......


          • C'est Nabum C’est Nabum 9 novembre 2017 17:29

            @zygzornifle

            Pour la destruction des cerveaux, TF1 s’y emploie aussi


          • zygzornifle zygzornifle 13 novembre 2017 08:50

            @C’est Nabum


             oui mais eux on la redevance comme financement 

          • juluch juluch 9 novembre 2017 14:11

            Tout est dit dans ce texte, rien de plus à rajouter....merci nabum  smiley


            • L'enfoiré L’enfoiré 9 novembre 2017 14:33

              @juluch

              Très juste.
              Merci Nabum.
              Quelques personnes dans ma famille en ont subi la déchéance.
              J’ajoute à mon billet d’il y a 7 ans « Al ? Al comment ? »
              Un détail à ajouter, c’est que souvent ce sont les personnes de l’entourage, que sa victime a toujours aimé qui se retrouvent sur la liste de ceux qui ne le sont plus.


            • juluch juluch 9 novembre 2017 17:09

              @L’enfoiré


              En effet, pour le malade il y a pas vraiment de conséquences vu qu’il « ne sait pas », mais pour les proches c’est épouvantable ! 

            • C'est Nabum C’est Nabum 9 novembre 2017 17:29

              @juluch

              J’aurais aimé ne pas l’écrire


            • juluch juluch 9 novembre 2017 22:38

              @ysengrin

              Ayant pas mal bossé en Maison de Retraite, les stades extrêmes de la maladie il ne reconnait plus rien du tout...

              Les symptômes peuvent être en effet la colère et la violence mais aussi souvent l’apathie....

            • juluch juluch 10 novembre 2017 10:28

              @ysengrin

              Je compatis sincèrement.....

            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 15:08
              • « Au jour de Saint-Montan, l’olive de l’arbre descend. »7

              • C'est Nabum C’est Nabum 9 novembre 2017 17:30

                @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                et le mercredi des cendres que fait-elle ?



                • C'est Nabum C’est Nabum 9 novembre 2017 17:32

                  @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                  Merci


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 15:18

                  Faut pas jouer les riches, quand on a pas le sou.....


                  • C'est Nabum C’est Nabum 9 novembre 2017 17:32

                    @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                    Ni se prendre le chou


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 17:56

                    @C’est Nabum


                    surtout celui de Bruxelles,... smiley

                  • Xenozoid 9 novembre 2017 17:24

                    cela commence toujours par des quiproquos,et toujours plus de quiproquos,apres cela devient évident,et c’est cela qui est rageant,j’ais travailler quelques années avec des personnes de grand ages,et je repere les démences aux premiers quiproquos...

                    j’ai bien sûr besoin de quelques visites, avec la famille et sinon ,avec un secret

                    • C'est Nabum C’est Nabum 9 novembre 2017 17:33

                      @Xenozoid

                      De quiproquos en quiproquos le doute n’est plus permis


                    • Xenozoid 9 novembre 2017 17:44

                      @C’est Nabum

                      si vous saviez comment la famille ou l’entourage vous dénie quand vous pointé le problême,cela rajoute des effets, retour de bâton, qui n’aide pas mais qui sont nécéssaires dans la sortie du dénie...
                      j’ai connu des gens qui faisaient leur deuils comme ça,juste avant que l’autre chere ne chavire,dont un ici a la haye que j’ai accompagner
                      HCW

                    • C'est Nabum C’est Nabum 10 novembre 2017 08:33

                      @Xenozoid

                      Je le sais

                      C’est ma sœur qui voit son mari sombrer ainsi et elle ne cesse de repousser les aides adaptées, les réponses qui conviennent et la réalité tout autant


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 18:00

                      Je suis très heureuse d’être perçue comme la plus « cinglée », d’AGORA.VOX. J’y mets un point (pas le poing, quoique,...). Mes parents se sont d’ailleurs rencontrés le : Lundi des fous" à Renaix. (jour de carnaval).


                      • C'est Nabum C’est Nabum 10 novembre 2017 08:34

                        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                        je peux vous faire concurrence d’une autre manière

                        je suis née à l’équinoxe et ça perturbe également


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 novembre 2017 10:12

                        @C’est Nabum


                        que vous voilà féminine,.... né(e). smiley

                      • C'est Nabum C’est Nabum 10 novembre 2017 12:22

                        @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                        je le suis laissé emporter par l’écriture inclusive


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 novembre 2017 12:37

                        @C’est Nabum


                        J’ai habité une rue rue qui s’appelait : Gachard (gache art,... ?. il y a un an, j’ai fais des recherches sur le nom et j’ai découvert ceci :Le nom de la rue rend hommage à l’archiviste, paléographe et historien belge d’origine française Louis-Prosper Gachard. Il a aussi écrit de nombreux livres sur le langage des oiseaux, cher aux surréalistes.

                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 18:10

                        Je suis très heureuse d’être perçue comme la plus « cinglée », d’AGORA.VOX. J’y mets un point d’honneur (pas le poing, quoique,...). Mes parents se sont d’ailleurs rencontrés le : Lundi des fous" à Renaix. (jour de carnaval).


                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 19:03

                          @Lavéritéestailleurs

                          Sauf que je fus fermée aux comment taire ? : sur LIBE, FIGARO, LE SOIR, La Libre. Pas cinglée,...dangereuse. Agora.VOX me tolère. Juste bloquée par deux ou trois paranos.

                        • Francis, agnotologue JL 9 novembre 2017 19:05

                          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                           
                           auriez vous la bonté de nous dire qui vous a bloquée ?


                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 19:11

                          @JL


                          J"ai lu vos échanges avec Vergnes, soit. Il n’y a aucun risque à citer : Amaury GRANGIL (menace sans suite d’aller à la police,...). Un défenseur de la cabale-catholique (là, c’était direct). Le troisième, c’est dans limbes. Ou alors, il n’y en eut que deux. Ah non, Taverne a failli,...

                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 19:31

                          @Mélusine ou la Robe de Saphir.


                          JL, je crois savoir qui vous êtes. A l’heure d’internet. Tout le monde sait tout de tout le Monde ? Nous avons le choix. Soit nous nous cachons dans un abri atomique en attendant le fin du monde. Soit, comme moi : On affronte, tout en prenant des précautions. allez Julie,...on a compris. Votre vie fut probablement un foutoir, et nous sommes votre branche de salut. Si nous coulons, vous coulez avec,...

                        • Francis, agnotologue JL 9 novembre 2017 23:11

                          @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                           
                           visiblement, non, vous ne savez pas qui je suis.


                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 23:22

                          @JL


                          C’est assez bizarre, mais la manière dont vous vous exprimez ressemble assez bien à une certaines julie sur le blog de philippe V.. Toujours à cherchez des poux, tenter de prendre l’autre en défaut sur des détails, comme pour le pousser dans ses retranchements, dire tout et son contraire. Genre, ah, je suis tout à fait d’accord avec vous, mais quand même je relève que....sur le ton de l’attaque. Vous n’êtes peut-être pas Julie, mais alors vous êtes son double. Les avocats ont l’habitude de personnes comme vous. Coupeurs de cheveux en quatre,...

                        • Francis, agnotologue JL 10 novembre 2017 18:24

                          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                           
                          Mélusine, je pense que vous appelez détail ce que vous ne voyez pas.
                           
                          Quant vous écrivez que je dirais tout et son contraire, vous vous faites aussi stupide et malhonnête que celui pour lequel vous avez les yeux de Chimène. Si vous étiez un tant soit peu rationnelle, je vous mettrais au défi de me donner un exemple un seul.
                           
                          Mais je sais que votre esprit futile considèrerait cette demande comme un détail sans importance.


                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 novembre 2017 18:32

                          @JL

                          J’avoue n’avoir pas examiné tous vos échanges avec Vergnes. Je ne suis pas d’accord avec lui sur de nombreux points. Dans un article de La Libre, ils avancent une autre hypothèse : Le pervers-narcissique serait avant tout un paranoïaque. Le caractère sexuel est la couverture qui cache des desseins bien plus diaboliques : DOMINER, étrangler (registre anal). Très différent de maîtriser (registre sexuel)

                        • Francis, agnotologue JL 10 novembre 2017 19:19

                          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                           
                          je souscris volontiers à cette hypothèse.
                           
                          Ce qui différencie les comportements, c’est la nature de la croyance, de l’idée fixe, qui agit la personne ou est à la base de la forme que prennent les pulsions qui l’agissent  ; ça touche, soit le comportement de l’individu, soit la structure même de la personnalité  : mouvement pervers ou pervers narcissique
                           
                          ps. je suppose qu’il est inutile de vous demander de prouver votre accusation selon laquelle je dirais tout et son contraire ? C’est pour vous, un détail que vous avez déjà oublié, ou passé par pertes et profits, sans doute ?
                           
                          Je comprends que vous soyez au dessus de ces contingences ; j’aime les poètes ; et même les inconséquents ; mais pas quand ils sont stupides au détriment d’un tiers ; surtout quand ce tiers c’est moi.


                        • Francis, agnotologue JL 10 novembre 2017 20:03

                          @Self con troll
                           
                           Attention : les féministes pourraient y voir une allusion non politiquement correcte !
                           
                           smiley



                          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 9 novembre 2017 19:20

                            Certains comme moi et d’autres prennent le risque d’écrire. A notre âge (j’ai celui, un an plus jeune de Brigitte Macron), nous avons encore le choix de mourrir : DEBOUT. Comme OLGA BANCIC.


                            • C'est Nabum C’est Nabum 13 novembre 2017 17:21

                              @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                              Mieux que Brigitte en somme


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 novembre 2017 11:46

                              Mercredi 15 octobre 2003 au matin ; si tu hésites à prendre une direction, lis la Petite gazette à la rubrique : « Faits divers ».



                              En sortant de chez elle, Olga est surprise par la vision de sa rue, couverte d’un fin duvet d’une blancheur fantomatique.
                              Durant la nuit, de nombreuses plumes d’oie se sont échappées par la déchirure d’un oreiller abandonné dans l’anonymat de la nuit. Sur le rebord de la fenêtre, un passant a oublié son journal, Olga se décide à lire l’intégralité de l’article à la une :

                              « Une jeune femme a retrouvé la truelle d’un maçon. L’homme qui la recherchait y tenait beaucoup, car elle appartenait à son père. Il avait placardé quelques affichettes chez tous les commerçants du quartier où il pensait l’avoir égarée. La femme avait été attirée par la couleur turquoise du manche. L’outil se trouvait dans un magasin de d’antiquités près d’une écluse le long du Port de bruxelles. L’homme heureux pouvait en fin terminer la construction de sa nouvelle demeure ».

                              "Dans la stupeur matinale, la chance tourne à nouveau autour de la Terre qui se remet un instant délicatement de son sempiternel parcours autour du soleil, 365 jours, mazette, quel courage !

                              Olga hume une dernière fois le climat irréel de la rue et s’engouffre dans lachaleur de sa voiture.

                              • zygzornifle zygzornifle 13 novembre 2017 08:48

                                Voire demain tous crétins en replay sur Arte

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