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Accueil du site > Actualités > Société > Adapter le monde à l’image cérébrale que s’est construite (...)

Adapter le monde à l’image cérébrale que s’est construite l’homme

Le travail n’est pas une valeur, mais une nécessité face à laquelle l’homme cherche une forme d’épanouissement pour en supporter la contrainte. Il ira même qualifier cette activité d’artistique et parfois il s’étonnera que sa progéniture ne naisse pas avec cette aptitude.

Le travail n’est pas plus « naturel » que l’épanouissement recherché qui n’est que le baume qui permet de le supporter : « naturel » compris comme diktat de la nature. En revanche, l’épanouissement devient une « réponse naturelle » à une situation donnée, en tant que réponse inéluctable adaptative à une souffrance.

Le travail n’est donc pas naturel, mais est devenu « normal » en tant que norme imposée et acceptée par les hommes, c’est-à-dire un auto accomplissement de la Partie et du Tout, dont les concepts sacrés (déistes) ou politique (tel l’évolutionnisme) ne se suffisent pas pour tout expliquer, puisqu’ils ne peuvent pas prendre en compte ce qu’ils ignorent. Alors ils bornent leur activité d’interdits compensatoires qui imprègnent et empreignent les comportements individuels. En plus par compensation ignorante de ses peurs, l’homme se croit au-dessus de la nature, alors qu’il en est une partie intégrante en tant qu’élément de l’environnement terrestre et même universel. Il s’en est coupé par la notion de civilisation qui ravale la nature au rang « d’état sauvage », emporté par le religieux qui lui donne soi-disant le pouvoir de dominer la « nature », comme s’il était à part ou au-dessus de celle-ci.

De tout ceci, il en découle un ensemble de comportements caractériels, parmi lesquels, le malade, le névrosé, le frustré, l’avide de pouvoir, etc., s’il arrive à être le dominant systémique cherchera toujours à imposer un monde qui correspond à sa perception personnelle, afin de devenir « normal ».

C’est-à-dire d’être le modèle de référence du monde. Les plus dangereux trouvent la justification à leurs frustrations dans les livres saints, Bible, Coran, Thora, etc. Comportements que l’on retrouve chez certains « économistes » et hommes politiques qui veulent absolument que la réalité s’adapte à leurs théories pour ne pas dire à leurs dogmes.

Il s’agit ni plus ni moins que d’adapter le monde à l’individu pour que ce dernier soit enfin adapté au monde.

Il faut donc que les individus perçoivent ce processus comme naturel ou y soient conditionnés par un apprentissage qui le leur présentera comme irréversible, ou comme le meilleur scénario possible de leur existence, voire le seul.

C’est ce qui correspond au discours sur la croissance. Celle-ci se développe sur la base de production de biens et de services pour obtenir à partir de leur production un moyen d’échange qui s’appelle la monnaie ; monnaie qui permet à la fois de les acquérir et de les produire par concentration de monnaie (capitaux.)

Pour y parvenir, il faut que les individus passent à l’acte. C’est-à-dire qu’ils y trouvent de la joie, de l’excitation et la satisfaction de leur désir (la récompense, la méritocratie). Que d’autres individus, d’un tempérament correspondant au neuroticisme, soient sensibles à la punition (peur de manquer de monnaie). Tandis que d’autres y trouveront une reconnaissance sociale, alors que d’autres encore rechercheront à travers cette possession la réussite.

Réussite qui ne peut exister en tant que telle que dans leur vision du monde. Bien sûr, chaque individu possède une part variable de ces comportements biologiques. L’excès de l’un d’entre eux permet de sérier les individus en fonction de la moyenne de leurs comportements.

Comportements qui vont dépendre aussi de l’Autodétermination, de la Coopération et de l’Autotranscendance. Dit d’une autre manière, de l’aptitude à prendre conscience de soi, de l’espèce à laquelle on appartient et de l’univers dans lequel on évolue. C’est-à-dire de toutes les structures conscientes qui auront pour finalité d’apporter au scénario les moyens de se répéter.

C’est-à-dire également continuer d’adapter le monde à l’image cérébrale que l’homme s’est construite, soit accepter sans examen des comportements ritualisés qui représentent la réalité parce qu’ils ont toujours été là.


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12 réactions à cet article    


  • nephilim 11 décembre 2007 17:09

    tres interessante cette analyse^^ et finalement, pour moi, tres juste....


    • ddacoudre ddacoudre 16 décembre 2007 20:57

      bonjour nephilim.

      une réponse un peu tardive. merci de ton commentaire.

      c’est bien d’en avoir saisi le contenu philosophique.

      c’est un peu plus complexe car l’on peut s’interroger au delà de la notion de travail, en le regardant comme une activité permise par la nature puisque nous la réalisons et au travers de ce travail en chercher son intérêt et ses limites pour l’espèce. c’est à dire là où il sert le développement de l’espèce et là ou il l’élimine, car il y a comme dans tout le vivant des seuils stratégiques. Pour plus, l’on peut y associer les créations du cosmos pour ce que l’on en connait bien sur, car il semble que le « mouvement » dont procède toute existence à notre regard répond à des règles communes.

      cordialement.


    • GRL GRL 11 décembre 2007 18:17

      Autres possibilités , théories et nuances à méditer :

      La notion de pouvoir semble selon les travaux des ethologues, completement integrée au regne du vivant.

      L’observation des animaux, de l’amibe primitive à l’homme montre que la lutte pour le sommet de l’ordre de préséance à l’intérieur de la colonie, est omniprésente dans le comportement social des etres vivants d’une même espèce. La meilleure nourriture , le plus grand nombre de femelles , le droit de transmettre ses gènes semble dévolu au dominant de chaque espèce plus qu’à un autre membre. De même, la politique ,à savoir, les alliances et la séduction, la soumission par la force, ne semble pas être l’apanage des hommes. Godall comme bien d’autres ont observé dans les colonies de singes, toutes les manœuvres, les alliances , visant à détrôner le dominant par des scénari très élaborés, dominant, chef qui comme chez nous, en fin de compte, se renouvelle.

      D’espece à espece maintenant, les luttes de territoires donnent lieu à de véritables guerres entre termites et fourmis par exemple, deux especes cousines tres évoluées socialement, mais totalement ennemies. Mais n’est pas prouvé à l’heure actuelle qu’il y a adaptation à la représentation cérébrale que le représentant d’une espèce s’est construite, que les fourmis ont une religion ou une idéologie... quoique...

      Non en effet, les nouvelles disciplines telles que l’étude des mèmes ( mémétique ) montrent de plus en plus que le monde du vivant semble apprécier les structures ensemblistes

      L’observation des mouvements d’un banc de poissons , d’un vol d’étourneaux, d’une colonie d’abeilles, montrent deux situations totalement différentes qui conditionnent les actes d’un individu. il y a toujours la décision individuelle, certes, mais il y a aussi, la décision du super organisme.

      Comment le banc de poisson ordonne t il à ses membres de se grouper en une forme compacte imitant avec ressemblance, la forme d’un gros poisson, pour échapper au sonr des prédateurs alentours ? Est ce une représentation cérebrale individuelle qui commande un millier d’individu en une action si bien coordonnée que même l’oeil humain s’y trompe ?

      Comment cet acarien dont je n’ai plus le nom en tete , lorsqu’il a fini de manger les ressources présentes sur son territoire, sait il que : chaque individu est si petit que si tous entreprenaient de se déplacer individuellement , chacun mourrait de faim avant d’avoir retrouvé une zone avec des morceaux de feuille en décomposition et autre nourriture ? Non , le cerveau d’acarien ne semble pas se représenter ceci , et pourtant , comme au son d’une cloche , la colonie se réunit et s’agglutine , pour former un être composite de la forme d’une chenille, qui se met à onduler , se déplacer, transportant toute la colonie en un grand mouvement coordonné. Et lorsque le terrain redevient favorable , le super organisme se désagrège et chaque individu retourne à ses occupation nourricières de décomposeur indépendamment des autres .

      Les sociétés humaines semblent obéir aux mêmes principes. Les religions comme vous le dites , mais aussi , n’importe quel type d’idéologie , sont effectivement des représentations mentales capables de se propager de cerveau en cerveau de manière assez rapide . Mais ce ne sont que le moyen de regrouper des individus sous un drapeau , et de bâtir les murs de la société , en se différenciant de celui qui deviendra l’ennemi , se sanctifiant elle même et diabolisant l’Autre.

      Une fois le super organisme social uni et connecté, le mouvement de la masse prend son autonomie. Comment expliquez vous que lors de la guerre de 40 , des millions d’allemands sont partis participer à cette folie ? Croyez vous qu’ils embrassaient tous les tenants et aboutissants de la solution finale ? Bien sur que non. Mais pourtant , la masse s’est mue d’elle même. Et qu’a t elle fait ? Elle a tenté de prendre le territoire des autres , de digérer ses représentants pour les assimiler en tant que nourriture dans sa vacuole ( occupation ), dans son enveloppe idéologique, et si les alliances ne s’étaient formées pour la stopper, elle aurait continué de s’étendre encore et encore sans trouver satiété.

      La science , les religions , le communisme, la scientologie, toutes les idéologies de ce monde , sont comme les gènes d’un super organisme social. Certains les appellent « les mèmes ». Ils sont apparentés aux gènes car exactement comme eux , ils disposent d’un pouvoir ... auto répliquant. Ils se transmettent , d’un cerveau à l’autre , d’un imaginaire à l’autre, d’une coque isolée à l’autre et arrivent à réunir ainsi, un grand nombre d’individus dans ce que l’on nomme une société , puis lorsqu’elle se meut d’un seul homme , un super organisme , ou une bête sociale.

      Le comportement de la bête sociale , lorsque l’on observe alors , est comparable à celui d’une amibe . Croitre, désagréger les autres super organismes et ré assimiler leurs bases ( = individus ... comprendre convertir en terme religieux ) et s’étendre ainsi , le plus possible , en un minimum de temps.

      L’idéologie semble également obéir aux cycles de vie qui nous ont fait construire l’expression « grandeur et décadence » , qui ne caractérise pas Rome mais absolument tous les empires de ce monde.

      Toute l’histoire peut etre ré ecrite ainsi et un livre s’y consacre d’une maniere remarquable ( Le principe de Lucifer , de H.Bloom ).La phrase qui peut tout résumer à elle seule serait alors pour moi , une phrase de ce livre.

      « Il n’y a pas de religion pour qui la terre entière n’ait pas été promise »

      .... notons : Il est difficile de concevoir que nous ne sommes pas maitres de tous nos actes et pensées. Et pourtant, il n’y a qu’à regarder les masses avec du recul, pour voir des organismes complètement autodéterminés, se mouvant d’eux même sur des échelles de temps longues en ce qui nous concerne , le tout dans un seul et unique but. Aggreger le plus grand nombre d’individus possibles en leur transmettant une idée , et aller au contact des autres groupe pour tenter de les désagréger et de les digérer. Il semble que nous ne soyons pas en bout de chaine , encore une fois , et que l’œil de l’observateur doit se débarrasser d’un nouveau centrisme pour accepter l’idée de son appartenance à un corps social qui possédé ses propres desseins.

      Alors , vous , qu’en pensez vous ?

      GRL.


      • ddacoudre ddacoudre 16 décembre 2007 23:20

        Bonjour GRL.

        Un peu absent cette semaine d’où une réponse tardive.

        Je n’en pense que du bien de ton commentaire, il vient apporter une dimension biologique.

        « Il n’y a pas de religion pour qui la terre entière n’ait pas été promise »

        Ce qui signifie que tout ce qui existe a une raison d’être, même quand nous n’en percevons pas la signification où quand cela nous révolte.

        Je pense que je ne te surprendrais pas en te disant que tout ce que nous pensons est en potentialité d’être, si non le contraire signifierai que « la terre ne nous à pas été promise » que nous serions au dessus du « mouvement » dont l’on procède, de dieu pour les croyants, de la nature, mais pas toujours de la manière dont nous l’expliquons ou le définissons avec nos langages (parlé, mathématique, quantique) sources de distorsions et de bruits.

        Pourquoi ?

        Tu l’expliques en parti dans ton commentaire en rappelant les comportements animaliers. Tu rappelles par exemple la position du dominant dont le rôle n’est pas de casser la gueule au autres mais d’assurer la descendance, avec comme chez les chimpanzés toutes les intrigues que rapporte Godall.

        Mais, si nous ne n’échappons pas à ces comportements innés et au delà « d’assemblages » quand l’on parle des planètes par exemple ou comme tu l’indiques de comportements holistiques, il est à noter que dans nos sociétés celui qui devient le dominant par les intrigues idéologiques ne poursuit pas toujours le but de la procréation ou de la multiplication de son espèce directement par lui-même.

        C’est-à-dire que chaque groupe du monde vivant réunie deux conditions pour une réussite procréative une nourriture suffisante et un espace sécurisé.

        Si l’on observe nos idéologies nous y retrouvons ces deux critères, mais nous ne demandons pas au président d’avoir une famille nombreuse. Pourtant dans une observation globale l’on doit pouvoir trouver une augmentation de la procréation, puisque c’est la raison connue de notre existence. Le seuil de cette appréciation reste arbitraire, puisqu’il peut se faire pour l’espèce et en fonction du mode de vie des différents groupes socio économiques.

        Et naturellement les modes de vie qui assurent la procréation de renouvellement ou de prolifération seront ceux convenant le mieux au développement de l’existence, en sachant qu’il y a une compétition pour l’espace disponible « sécurité » et une chaîne de « prédation » auquel concourent tous les modes de consommations « nourriture ».

        Aujourd’hui nous pouvons par exemple dirent que le mode de vie occidental n’est pas procréatif « moins de 2 enfants par couple ». Il convient donc de s’interroger sur les raisons qui semblent paradoxales à nos notions de sécurité et nourriture nécessaire au dominant pour procréer et croître.

        Dans des états surarmés, avec des polices sécuritaires, il semblerait que le critère sécurité soit respecté. Dans des états en surproductions de biens, couverts de services se nourrissant à s’en gaver, il semblerait que le critère de la nourriture soit respecté.

        Et pourtant au regard de la nature dans ces états le principe de procréation n’est pas multiplicateur, par rapport à l’aptitude procréatrice de l’espèce humaine.

        L’on peut donc par exemple en conclure que le dominant ne dispose pas des meilleures conditions pour garantir l’avenir de sa progéniture.

        Or dans nos sociétés ce dominant je le qualifie de dominant systémique, car même s’il est un paradigme du chimpanzé, l’organisation sociétale à laquelle il participe et qui par ses structures, dites culturelles, l’on conduit au poste ou à la fonction de dominant ne procède pas d’un lien individuel direct, mais d’une perception collective dont tu donnes une juste définition et des exemples, qui feront que l’on ne regardera pas si c’est celui qui occupe le poste de dominant systémique au moment de l’observation a beaucoup d’enfants, mais si la société dans laquelle il vie en fonction d’un mode de vie (sécurité, nourriture) et dont il assure le développement partiel et globalement propice à la procréation et à la multiplication de l’espèce qui est la condition de la survivance.

        Le dogme de l’individualisme, non comme fondement d’une réalité où chacun est un par sa singularité et son existence unique, mais comme négation idéologique de sa collectivité des Uns humains, en l’élevant l’individu au rang du Un roi idéologique nous a éloigné de la réalité de ce qui nous lie irrémédiablement au vivant, un vaste assemblage dans lequel il nous est impossible d’en détenir les tenants et aboutissants, que par les idées que nous pouvons en avoir et qui nous sont soufflées par l’environnement que notre cerveau traduira suivant la teneur de l’apprentissage dont il aura fait l’objet, car nous ne disposons pas du libre arbitre.

        Pourtant ce développement cérébral toujours sous le contrôle de l’inné qui déterminera indépendamment de chacun de nous si le paradigme qu’il élabore est viable ou non, ne dépend pas de notre volonté, nous en sommes les acteurs agissants, mais il est partie intégrante en retour de l’environnement, et c’est par cette rétroaction que nous avons ce sentiment de disposer de notre existence, tout comme la méconnaissance nous donne celui d’une existence aléatoire.

        Heureusement car avec notre culture du loisir chacun ferai en sorte de toujours vivre sous le soleil et la terre deviendrait un désert impropre à notre existence. Mais peut-être que c’est parce que nous nous dirigeons sous un autres paradigme vers cela que occidental ne se multiplié pas.

        Merci pour cet échange et ce rappel des fondements de notre existence animale à l’aptitude adaptative fabuleuse au point de croire qu’il n’en est pas un.

        Ce qui est fabuleux c’est d’avoir compris que dieu existe aussi, puisque nous l’évoquons, mais naturellement pas sous la forme dont nous en parlons qui n’est qu’une distorsion du langage pour apporter une solution à l’entassement d’être humain dans des espaces concentrationnaires sources de stress qui modifient les comportements instinctifs qui ne sont pas criminogènes comme parfois l’ignorance se plait à le dire.

        Bien qu’avoir admis qu’il ne pouvait en être fait une représentation indique le niveau élevé de réflexion des personnes de cette époque, mais ceci est un autre sujet de paradigme qui lui au moins envisageait la procréation..

        Cordialement.


      • GRL GRL 10 mars 2008 10:42

        Je viens de découvrir que tu m’avais répondu ... arg , le temps a passé depuis , mais telle réponse ne va pas sans un grand merci.

        GRL


      • utopiedj 11 décembre 2007 21:08

        Article trés intéressant ainsi que les commentaires

        La 1ere question qui me vient à l’idée en vous lisant est sommes nous capables de dépasser cet état ; autrement dit (c’est à la mode) sommes nous capables de changer de paradigme ?

        Je pense à ces sauts de conscience abordés par Teilhard de Chardin ou d’une manière bien différente par Khrisnamurti.

        Dépasser cet état pour moi n’est pas renier son animalité, c’est plutôt dépasser cet état de violence, de matérialité, de permanence du combat, nécessaire peut être pour l’animal mais plus pour l’homme du futur...

        Merci encore d’aborder ce type de débats sur AgoraVox.

        Cordialement


        • ddacoudre ddacoudre 16 décembre 2007 23:51

          Bonjour utopiedj

          Merci pour ton commentaire. A ta question la réponse est oui.

          Le Bouddha à donné la réponse, mais l’observation nous montre aussi que la n’est pas « La Solution ».

          Avoir une maîtrise de notre corps ou notre psychisme est une pratique des yogis et autres maîtres, mais si cela d’abouti pas à la procréation de l’espèce cela peut signifier que leur existence est indicative d’une voie, puisqu’ils existent, dont il faut tirer un enseignement pour vivre mieux afin de croître.

          J’ai bien peur que le changement de paradigme ne soit possible que si les éléments qui y concourent se développent dans l’environnement, même par rétroaction de nos concepts et finissent par façonner la réponse cérébrale qui y correspond.

          la violence n’est pas à proscrire dans la sélection du meilleur géniteur, mais chez beaucoup d’espèce elle se fait sous forme de parade, chez d’autres de heurts accidentellement mortel, chez nous c’est notre activité culturelle qui à rendu nos heurts sélectifs violent en se dotant d’outils, d’armes, d’idéaux, d’espaces criminogènes.

          L’homme dangereux ce n’est pas l’homme instinctif, mais l’homme culturel, et passer au dessus de l’homme culturel pour poursuivre hominisation comme le disait T.Monod, c’est comme le disent aussi les bouddhiste ne pas jouer sans cesse avec les désirs en les exacerbant.

          Mais cela n’est possible qu’après un long apprentissage de la maîtrise de la « sélection naturelle » faite de « sage liberté » et « d’esclaves passions » posées par les stoïciens.

          Cette maîtrise nécessite d’acquérir une capacité transgressive de jugement dans la construction de la normalisation de sa personnalité, avec comme ultime rempart son « for intérieur » (conscience) pour ne pas faire aux autres ce que l’on n’aimerait pas qu’ils nous fassent.

          Cordialement.


        • ddacoudre ddacoudre 17 décembre 2007 00:02

          bonjour carpdiem

          Car être oisif c’est devenir étranger aux saisons, et s’écarter de la procession de la vie qui marche avec majesté et fière soumission vers l’infini.

          l’image est poétique et rappelle que ne pouvant plus vivre de la cueillette il vaut mieux que l’homme utilise les saisons pour en vivre est ainsi participer à la grande procession qu’est la vie qui nous soumet à sa grandeur vers un inconnu, alors que l’oisif ne connaitra rien de cette oasis bordée de nuit qu’est notre planète.

          cordialement.


        • Kobayachi Kobayachi 12 décembre 2007 13:09

          L’homme oubli souvent qu’il est un mammifère, un animal, même si nous pensons tous être intelligent, nous fonctionnons tous avec des mécanisme assez simplistes. Certains plus informer que d’autres savent utilise ces mécanisme pour en manipuler d’autres. Freud avait ouvert la porte, son cousin d’Amérique l’a mis en pratique. Le comportement humain est même devenu une science : http://www.youtube.com/watch?v=TCLsi1v0xBc

          Amis terriens, arrêtons de croire que nous sommes si intelligent ! Car sérieusement quel animal au monde est assez bête pour détruire son propre habitat ?


          • ddacoudre ddacoudre 17 décembre 2007 00:16

            bonjour kobayachi.

            il y a longtemps que j’ai renoncé à essayer de comprendre ce qu’est l’intelligence. je crois bien qu’elle n’est pas à notre porté et que nous nous nous contentons d’assembler tout ce que nous apprenons, et celui qui le fera au mieux dans la norme du moment sera qualifié d’intelligent.

            Freud à pousser une porte ouverte par des prédécesseurs, et à montrer par ses échecs un certain nombres de limites, qui ont servis à d’autres pistes.

            je souscris à cette bêtise que tu invoques, mais j’espère que nous sommes dans la phase d’incubation et de saturation, et qu’un jour il y aura l’illumination.

            cordialement.


          • jo 13 décembre 2007 07:58

            Le travail en tant que norme en soi est innaceptable. Tant que le plaisir n’aura pas plus de puissance, eh bien bonne chance à tous les utopistes. Merci quand même de continuer à rêver.

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