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Accueil du site > Actualités > Société > Agriculture, écologie et justice sociale

Agriculture, écologie et justice sociale

Le gouvernement français vient de faire des concessions aux agriculteurs pour calmer leur colère. Certaines sont bonnes comme celles qui visent à agir sur les prix. D’autres beaucoup moins. Rétropédaler en matière écologique est facile, mais c’est aller dans la mauvaise direction. La nature ne manifeste pas, elle ne bloque pas les autoroutes ni ne jette de fumier devant les institutions contestées. Mais elle se venge et la vengeance est un plat qui se mange froid. Bonjour les dégâts… dans quelques années. Prenons un peu de recul pour examiner la problématique agro-alimentaire dans son ensemble.

Aujourd’hui, l’agriculture est complètement rabaissée. Les agriculteurs ne sont plus que des pions dans un vaste système agro-alimentaire. Les activités en amont, c’est-à-dire la fourniture d’équipements et d’intrants ainsi que la transformation en aval des produits agricoles en nourriture sont exercées par quelques firmes transnationales géantes qui dominent le système. Ces secteurs industriels sont très concentrés, ce qui réduit la force de négociation des agriculteurs.

La politique agricole est l’une des premières à avoir été intégrées au niveau européen (1962). L’objectif était d’assurer la suffisance alimentaire, le moyen consistait à moderniser l’agriculture pour en accroître la productivité. De ce pont de vue, le succès a dépassé les attentes puisque dès les années 1970, la surproduction touchait certains secteurs de façon chronique. Face au reste du mode qui l’accusait à juste titre de protectionnisme et de dumping, l’Union dut réorienter sa politique agricole dans une direction moins expansionniste. Elle a notamment abandonné le soutien aux prix pour s’aligner sur le marché mondial dans lequel elle s’insère maintenant très ouvertement. Sous la baguette de l’OMC et la pression des lobbies agro-alimentaires désireux d’exporter, le libre-échange régit maintenant le commerce agricole international.

Le type d’agriculture promu par le système consomme beaucoup d’énergie, d’eau et de produits chimiques. L’abaissement du coût de production fait privilégier des méthodes de production peu intenses en travail et sacrifie la qualité nutritionnelle de sa production très massive.

L’agriculture industrielle a été critiquée pour les résidus chimiques qu’on retrouve dans la nourriture. L’épandage nuit également aux sols dont la fertilité devient dépendante des engrais, aux nappes aquifères et aux cours d’eau, à la flore et à la flore environnantes (dont les insectes pollinisateurs). La biodiversité souffre. La santé des hommes du voisinage est également menacée par des substances potentiellement cancérigènes et par les perturbateurs endocriniens. Il y aurait également beaucoup à redire à propos du bien-être des animaux d’élevage.

Les agriculteurs, surtout les petits exploitants, souffrent eux-mêmes de cette mécanique. Beaucoup de petites exploitations ne survivent pas, comme l’atteste la diminution constante du nombre de fermes depuis un demi-siècle. Les équipements et les intrants coûtent cher, ce qui pousse beaucoup de paysans dans les affres d’un endettement chronique. Le revenu moyen des agriculteurs est sous la moyenne sociale. Le taux de suicide est particulièrement élevé dans cette profession. Les enfants d’agriculteur souhaitent de moins en moins reprendre la ferme familiale. Lorsqu’il le peut- et heureusement ce n’est pas toujours le cas-, l’agriculteur gagne plus en vendant ses terres à des projets d’urbanisation que par son activité nourricière, ce qui est une aberration sociale.

Les paysans sont confrontés à une nouvelle menace : avec la complicité des autorités européennes et nationales ou grâce à leur passivité, quelques firmes géantes tentent de tirer profit d’une pratique millénaire : l’usage et l’échange des semences. Le brevetage des semences obligerait les paysans à payer des royalties même pour celles qu’ils ont produites et qui résultent de leur propre sélection pour peu que certaines de leurs caractéristiques soient couvertes par un brevet. L’impossibilité de breveter le vivant devrait figurer dans le programme de tout parti de gauche.

Depuis un demi-siècle, de plus en plus d’agriculteurs sont conscients de ces problèmes et modifient leur méthode de production. Il y a bien-sûr l’agriculture biologique mais d’autres formes d’agriculture durable se développent également. Ces alternatives sont plus coûteuses que la production recourant à la chimie en ce sens que le rendement à l’hectare est moindre et qu’elles sont plus consommatrices de travail. Leur avantage écologique est un bel exemple d’externalité positive. Elle devrait être compensée. Une solution consisterait à différencier le taux de TVA selon le mode de production agricole. La nourriture issue de l’agriculture biologique serait ainsi plus accessible aux couches défavorisées de la société, ce qui répare un inconvénient qui lui est régulièrement reproché. Avantager ainsi les bonnes pratiques devrait induire plus d’agriculteurs à les observer. Le marché est incapable de corriger ce défaut par lui-même ; une intervention politique s’impose.

Les aides aux agriculteurs devraient reposer sur de nouveaux critères moins favorables aux grandes exploitations que ne le sont la superficie foncière ou la taille du cheptel. Les aides actuelles sont théoriquement conditionnées au respect de normes environnementales et phytosanitaires mais ces normes sont insuffisantes. Elles devraient être durcies et s’imposer aux importations, sans égard pour les règles de l’OMC. Les normes actuelles reflètent la perméabilité des gouvernements et des partis à l’influence des lobbies industriels.

L’agriculture ne sera authentiquement humaine que si les fermiers se voient offrir un prix réellement rémunérateur. Le circuit court a l’avantage de supprimer des intermédiaires et de réduire les frais de transport. En outre, un consommateur satisfait se montrera moins grippe-sou que l’industrie agro-alimentaire oligopolistique exclusivement soucieuse de réduire ses coûts.

La logique de l’économie capitaliste est de compresser tous les coûts, y compris le niveau général des salaires. La nourriture bon marché joue un rôle important à cet égard. Le premier économiste à avoir compris le rapport entre la productivité agricole et le niveau général des salaires est David Ricardo[1] (1772-1823), ce qui le poussa à défendre le libre échange du blé. Il n’y a pas de miracle. La nourriture saine et écologique sera plus chère. Elle impose une redistribution des revenus. Tout se tient : on ne résoudra pas les problèmes agricoles et écologiques en ignorant la répartition des revenus dans la société. Les salaires devront être augmentés. Remarquons que la nourriture bon marché produite actuellement a une contrepartie moins visible : les subventions massives aux fermiers à charge du budget de l’Union Européenne. Elles représentent la moitié de leur revenu. Le consommateur payant un prix-vérité récupérerait une partie des surcoûts en tant que contribuable.

La problématique de l’agriculture déborde de la question des méthodes de production. L’agriculture structure le paysage rural qui représente, faut-il le rappeler, l’immense majorité des terres. L’agriculture produit de la nourriture… et un mode de vie rural. Lorsque l’agriculture est industrialisée, la ruralité se meurt. De la question « quelle agriculture voulons-nous ? », on en vient à la question « quelle campagne voulons-nous ? ». La campagne qui se profile est faite de grandes étendues cultivées où travaillent des engins géants pilotés par GPS, entrecoupées par des lotissements de villas à quatre façades habitées par des gens qui travaillent en ville. Cette campagne qui ne vit pas, est-ce celle que nous voulons ? Pour la majorité de gens, une campagne riante est source de plaisir. Il faut défendre la petite agriculture familiale qui nous en gratifie.

Si les méthodes agricoles irresponsables sont couramment utilisées, la faute n’incombe pas aux fermiers eux-mêmes mais au système qui les met sous pression pour réduire les coûts par tous les moyens. Désigner les vrais responsables évite de culpabiliser inutilement les paysans. Cette précaution psychologique est importante car les problèmes ne se résoudront pas sans leur coopération. Face aux critiques, nombre d’entre eux réagissent de façon poujadiste, s’estimant persécutés par les législations écologiques. On en arrive à cette situation paradoxale où ces agriculteurs défendent le système agro-industriel qui est leur véritable oppresseur. Les réformes doivent donc attaquer le problème dans sa globalité en mettant l’accent sur les aspects favorables à la satisfaction professionnelle et à la santé des agriculteurs. L’effet de la chimie sur leur santé représente aujourd’hui un dossier assez lourd et bien documenté, mais la profession en a fait un tabou, ce qui témoigne de la puissance de manipulation de l’industrie.

 

 

[1] Son erreur fut de présumer que la productivité ne cesserait de baisser par le fait qu’on devrait mettre en culture des terres de moins en moins fertiles.


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28 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 2 février 12:35

    En même temps, si les agriculteurs font encore confiance à la FNSEA, Macron-Attal et la Commission Européenne, il vaut peut-être mieux abréger leur agonie . . .


    • charlyposte charlyposte 2 février 14:16

      @Gégène
      Je confirme smiley


    • Seth 2 février 15:54

      @Gégène

      En plus les petits péquenots rejoignent en FNSEA les gros qui les phagocytent et les dévalorisent.

      Tous comme la CGPME s’entend avec le ME(r)DEF qui les sous-traite et les rachète.

      Que voulez-vous faire à ce type de bêtise consistant à défendre vos bourreaux ? Alors qu’il crèvent puisqu’ils l’on voulu. Ce n’est pas en imitant les grands que les petits arrivent à les égaler.


    • Brutus S. Lampion 2 février 16:21

      @Seth

      ça ressemble au syndrome du larbin


    • Seth 2 février 16:29

      @S. Lampion

      Oui, Lumpenproletariat, not’seigneur not’ bon maître, etc...

      Défendre celui qui te domine et réclamer encore plus de domination. Du masochisme aussi peut être. smiley


    • charlyposte charlyposte 2 février 17:06

      @Seth
      Il y a pourtant un espoir via les petits exploitants.... celui d’être autorisé à planter du cannabis et du pavot ! smiley


    • Fergus Fergus 3 février 09:20

      Bonjour, Gégène

      La PAC est, depuis ses origines, directement héritée du lobby productiviste de la FNSEA dans les années 60. C’est en effet ce syndicat qui en a écrit les grandes lignes afin de servir au mieux les intérêts des gros exploitants et de l’agro-industrie.

      La FNSEA, un syndicat qui n’a jamais été au service des petits exploitants, mais des gros céréaliers, maraîchers ou viticulteurs.

      Ces petits exploitants ont, depuis les origines, été victimes du mirage du ruissellement, eux qui ne perçoivent qu’une part infime des milliards de subventions de la PAC. Savez-vous qu’en moyenne un exploitant français reçoit chaque année plus de 22 000 euros de subventions ? Combien reçoivent les petits paysans adhérents du syndicat ? Des clopinettes !


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 février 10:17

      @tous
       de mémoire et si je ne dis pas de bêtise, le plus gros bénéficiaire de la PAC était la la Couronne britannique.
       
       « I want my monnaie back » (Margaret Tatcher) : c’était sa reine qui l’empochait !
       


    • Aristide Aristide 3 février 13:19

      @Fergus

      Le problème est que vous repétez sans essayer une seconde de comprendre comme cela marche.
      Depuis 2003, les exploitations sont classées en fonction de ce que l’on nomme la « Production brute standard ». Pour faire court, cette donnée a remplacé le classement à la surface par un « potentiel de production » fonction de la nature de l’activité agricole et des données moyennes de productions dans ces activités. Pour plus de détail, il existe des documents.

      Les subventions de la PAC sont distribuées sur cette base. Une étude du Sénat de Novembre 2022 très complète, elle détaille de nombreux sujets posés par les paysans sur les barrages. Un extrait explicite la répartition des subventions, le voilà  :

      En 2020, 93 % des exploitations bénéficiaient d’au moins une subvention d’exploitation 26 ( * ) tandis que 17 % des exploitations recevaient 50 % des aides. Or, l e niveau d’aides a tendance à augmenter avec la taille économique des exploitations . À titre d’illustration, les exploitations les plus grandes 27 ( * ) en grandes cultures perçoivent un peu plus de trois fois le montant de subventions des plus petites structures 28 ( * ) , soit 56 490 euros contre 18 140 euros. Inversement, le taux de soutien des subventions rapportées au chiffre d’affaires est naturellement plus faible pour les grandes exploitations que pour les petites exploitations.


      Si le montant des subventions est lié à la dimension, le taux de soutien est en faveur de ces petites exploitations. Peut-être faut-il augmenter ce taux pour les petites exploitations, les exploitations reprises… Pour lequel il est insuffisant.

      En place de caricaturer un monde agricole sur votre modèle, les riches et les pauvres, les favorisés et les opprimés, les grands et les petits…, vous seriez sûrement plus crédible si vous alliez au fond des sujets. Mais bon, l’insoumis, mais pas trop, se satisfait de ces… injonctions, affirmations…, même si elles ne reposent sur rien… 

      PS : Vous n’avez aucune honte à prendre, comme vos collègues ci-dessus, les petits paysans pour des abrutis qui voteraient contre leurs intérêts !!!! Un mépris… pfffff...


    • Fergus Fergus 4 février 08:49

      Bonjour, Aristide

      Mais rien sur la nécessaire transition écologique, rien sur les aides à l’installation et au maintien de l’emploi agricole sur des terres à faible rendement !

      Que vous le vouliez ou pas, le système en place continue de favoriser les grosses exploitations à fort rendement, celles qui détruisent les structures paysagères, celles qui utilisent le plus de produits phytosanitaires au détriment des sols et des populations riveraines des espaces cultivés 


    • Legestr glaz Legestr glaz 4 février 09:22

      @Fergus

      Merci qui Fergus ? Merci l’Union européenne. 

      La « politique agricole » n’est pas « pondue » en France et ne dépend donc pas de la France.

      Vos propos sont en totale contradiction avec votre comportement électoral. 


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 4 février 09:38

      @Legestr glaz
       

      ’’@Fergus

      Vos propos sont en totale contradiction avec votre comportement électoral.’’

      >

      Plus exactement, il maudit avec nous les dégâts qui sont les conséquences d’un système politique dont il fait ailleurs la promotion contre nous.
       
      Fergus n’est au mieux qu’un petit démago. Et je suis gentil.


    • Legestr glaz Legestr glaz 4 février 10:23

      @Francis, agnotologue
       
      Une maxime qui s’applique bien à Fergus : 

      « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des effets dont ils chérissent les causes. »


    • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 4 février 12:00

      @Legestr glaz

      Salut, je me permets de mettre la version originale, cela dit merci.

      "Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit."


    • Aristide Aristide 4 février 12:27

      @Fergus

      Voilà donc que vous disiez n’importe quoi sur la PAC, je vous ai mis le nez dans votre ignorance, sources à l’appui. Les subventions de la PAC sont proportionnellement plus élevées pour les petits, surement pas assez mais c’est un fait !!!

      Vous voilà à parler d’écologie, c’est un vrai sujet. Sérieux qui mérite mieux que vos déclarations à la mode Rousseau…

      Le système en place, comme vous dites, est faillible, surement même couteux en termes d’environnement, de respect de la biodiversité. Et les normes dans ce domaine doivent être respectées…

      Vous dites qu’il s’agit de favoriser les grosses exploitations à fort rendement, il me semble qu’elles n’ont pas besoin de cela pour constituer l’avenir de ce métier.

      C’est sûr que pour l’écolo-bobo, le bon paysan est une image qui lui plait, le bon produit de la ferme, etc. Sauf que ce n’est plus cela, les jeunes qui reprennent les exploitations sont de réels entrepreneurs, même et surtout dans le bio. Ils investissent, ils essaient de trouver une taille critique pour justifier ces investissements, trouver des marchés, changer de mode de production, automatiser ce qui est possible…,

      Fort rendement ? Voilà donc que la recherche de l’efficacité seraient un défaut ? Éviter le gaspillage, rationaliser les traitements couteux, choisir les bonnes périodes, améliorer la qualité de ses produits,…, enfin tout ce qui fait un bon entrepreneur !!!

      Un exemple, l’élevage, vous en êtes resté au paysan avec ses quelques bovins, dont la vente lui rapporte tout juste de quoi vivre. Vivre ? Vivre au prix de journées de forçat, pas de vacances…, et en place d’aller au cinéma ou au théâtre comme vous prétendiez, ce paysan est obligé de trouver une seconde activité salariée pour tout juste subsister. Il y a bien longtemps que déjà les épouses ont un métier… Aujourd’hui les techniques de stabulation ont évoluées, les méthodes de nourrissage aussi, la diminution des traitements est un objectif, et personne ne veut revenir en arrière…

      Que l’on dénonce les excès de quelques projets de taille impressionnante, les 1000 vaches, les mégafermes…, est une chose. Mais cela dissimule mal le fait que pour la plupart des agriculteurs et notamment des jeunes qui reprennent ces activités, la modernisation est un réel défi. Il est vital de continuer à changer le métier, à se transformer en vrai chef d’entreprise... Et ils le font tous, soit individuellement, soit avec les coopératives, les regroupements, les associations,....

      Alors vos discours d’arrière-garde sur les gros et les petits… continuez à servir vos images d’Épinal ...


    • Brutus S. Lampion 2 février 14:44

      Ayant participé plusieurs fois à des négociations d’un certain niveau, la seule question que je me pose est de savoir quel pacte caché est masqué par les « concessions » affichées.


      • charlyposte charlyposte 2 février 14:58

        @S. Lampion
        Davantage de cancers en France via les importations sauvagement légales et le business de MONSANTO-BAYER à l’international quoi qu’il en coûte  smiley


      • Seth 2 février 15:58

        @charlyposte

        Bayer... Vieille maison dont l’histoire peu honorable mérite à être connue et dont on pourrait se demander comment, sans avoir jamais été démantelée, elle a pu acheter Monsanto. smiley


      • Brutus S. Lampion 2 février 16:18

        @Seth

        Confirmation de votre commentaire : lien


      • Seth 2 février 16:36

        @S. Lampion

        Oh ! Victorayoli, quelle surprise.

        Cela et bien d’autres choses comme toutes les boîtes nozamizalmes qui ont traversé la guerre sans le moindre problème et même en étant encore plus repue.

        Une question de « dénazification » de la Nozamizalmanie qui n’est pas le sujet ici mais qui est intéressante si l’on songe qu’elle est devenue sous-maîtresse de la colonie du bordel de l’europe sans avoir payé un rond. Enfin, oublions tout cela, ça ne fait pas partie des sujets sur lesquels il est de bon ton de se lamenter. smiley


      • Fergus Fergus 3 février 09:27

        Bonjour, charlyposte

        « Davantage de cancers en France via les importations sauvagement légales et le business de MONSANTO-BAYER à l’international quoi qu’il en coûte »

        En effet, et ce sont les petits exploitants qui souffriront le plus de ces cancers auxquels les exposent les saloperies qu’ils épandent sur les cultures.

        Mais pas les « gros » : à l’image d’Arnaud Rousseau, le patron de la FNSEA, ils ne sont jamais juchés sur des tracteurs pour aller faire le boulot.
        Eux n’y montent que le temps d’une photo.
        Eux sont douillettement à l’abri des engrais, des pesticides et des fongicides pour recevoir les dividendes de leurs investissements dans l’agro-alimentaire (Rousseau est même le président du groupe Avril et administrateur d’autres boîtes industrielles).


      • Aristide Aristide 3 février 14:15

        @Fergus

        Vous ne sortez jamais de votre caricature, les gros et les petits, ... 

        Quant aux représentants de la FNSEA, essayez aussi d’aller voir au niveau des FDSEA, très proches des agriculteurs locaux !!! Que les agriculteurs nomment à la tête de leur syndicat national une personne compétente qui connait aussi les marchés, le lobbying, les affaires… est plutôt sage et responsable. Au niveau local, ce sont des agriculteurs à même de discuter avec les autorités locales, les préfectures, l’administration agricole…,

        Vous êtes affligeant de conformisme à de schémas rétrogrades… et pas que sur le domaine agricole…


      • Aristide Aristide 3 février 14:25

        @S. Lampion

        Monsanto-Bayer… « Quand Bayer achetait des lots de femmes à Auschwitz » ?

        Oauhh, un long, long article qui finit comme cela :

        Attention : beaucoup de ces informations proviennent de la fondation d’un personnage controversé, le médecin allemand Rath. Si vous avez d’autres informations confirmant ou infirmant celles-ci, elles seront les bienvenues.

        Des articles tout aussi crédibles titrent : « Les racines nazies de ’l’union européenne de Bruxelles ». Poutine n’a rien inventé ....



      • Fergus Fergus 3 février 21:31

        Bonsoir, Aristide

        « essayez aussi d’aller voir au niveau des FDSEA, très proches des agriculteurs locaux !!! »

        Cette bonne blague : plusieurs de mes cousins exploitants ont fait partie des FDSEA 15 et FDSEA 63 avant d’en claquer la porte !


      • Aristide Aristide 5 février 10:25

        @Fergus

        Et comme à chaque fois, l’argument de votre cousin qui aurait ... !!! Pfff. Sans savoir quoique ce soit de ses raisons de plus. Pas le début du commencement d’un argument ? Rien ...

        Les FDSEA sont effectivement au pouvoir dans la grande majorité des départements, et ils se coltinent le réel. C’est surement faillible, surement imparfait et même, on peut admettre des erreurs, mais il est bien plus facile de tenir des propos de tribunes, de promettre en sachant que l’on ne sera jamais en mesure de gouverner…,


      • charlyposte charlyposte 3 février 10:18

        La France vend son âme, certes pas pour un plat de lentilles, mais surtout pour du LITHIUM , du charbon et des terres rares pour la souveraineté de la nouvelle industrie Française de haute intensité.... l’armement et celui de la batterie de masse à connecter dés la naissance sans la moindre contrainte administrative  ! et dire qu’il fut un temps ou l’on se faisait la guerre pour des clous de girofle et la muscade... etc etc  smiley


        • charlyposte charlyposte 3 février 10:30

          Dans 30 ans on mangera des graines et des trucs bizarre fabriqué en 3D via une imprimante made in France 100% UE !!! hum smiley


          • charlyposte charlyposte 3 février 10:47

            Pour mémoire ; il faut savoir que MONSANTO-BAYER est le principal sponsor de l’arnaque * EN MARCHE * et autant à ce jour avec * RENEW * de qui se moque t’on ???

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