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Accueil du site > Actualités > Société > Ce qui fait société...

Ce qui fait société...

La vie humaine est un épisode dans la continuité du vivant et de l’univers. Si les « sciences humaines » ont toujours tenté de produire une vision cohérente du monde, le corpus de connaissances produites formait un conglomérat plutôt disparate – comme les pièces d’un puzzle dont le modèle d’ordre demeurerait inconnaissable... Le sociologue Bernard Lahire tente de mettre en place des éléments essentiels du puzzle et de compléter le tableau du savoir en une vaste synthèse des connaissances essentielles sur la vie humaine et non humaine.

 

En 1898, Paul Gauguin (1848-1903) achève à Tahiti ce qui va être son plus grand tableau – et le plus mystérieux. Pour lui donner un titre, il reprend les trois questions lancinantes qui taraudent l’espèce présumée pensante – voire concernée, pour le moins : « D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ? »

Si la science de son temps est muette, Gauguin propose sa réponse esthétique en touches de couleur et de lumière difficiles à interpréter mais dont la disposition peut donner à voir le mirontement de l'univers dans un coin de création - jusqu'à la toute première lumière allumée voilà si longtemps... Le sociologue Bernard Lahire choisit d’ouvrir sa somme magistrale sur les conditions de fonctionnement et d’évolution des sociétés humaines par ce geste artistique fort, posé par un parfait contemporain d’Emile Durkheim (1858-1917), le fondateur de sa discipline : « Gauguin pose des questions cruciales sur l’espèce humaine, qui est d’ailleurs la seule à pouvoir s’interroger sur elle-même grâce à un langage sophistiqué, et à disposer d’une capacité inédite dans l’histoire du vivant, à transmettre et à accumuler des connaissances.  »

L’une des plus jeunes espèces animales apparues sur Terre n’est-elle pas aussi celle qui a parcouru le plus long chemin évolutif ? Jusqu’à épuiser à présent le potentiel évolutif de la matière vivante ?

 

« Pas de société sans dépendance »

 

Le directeur de recherche au CNRS entend mobiliser et articuler de multiples connaissances (biologiques, éthologiques, paléoanthropologiques, historiques, sociologiques, etc.) sur la présumée « réalité » de notre condition dans un univers dont la physique actuelle estime « l’histoire » à moins de quinze milliards d’années. Il résume ainsi la thèse centrale de son ouvrage : « Une grande partie de la structure et du développement des sociétés humaines ne peut se comprendre qu’à partir du mode de reproduction (au double sens de reproduction biologique et culturel) et de développement ontogénétique de l’espèce, et notamment de la situation d’altricialité secondaire propre à l’homme (lente croissance extra-utérine du bébé humain entraînant une très longue période de dépendance). »

Une altricialité tertiaire ou permanente, « renvoyant à des capacités d’apprentissage tout au long de la vie et à la dépendance permanente à l’égard des autres membres du groupe social et de sa culture accumulée », prolonge cet état des choses jusqu’à l’actuelle petite bande de temps.

En d’autres termes, si l’humain n’échappe pas à la pesanteur de son être biologique et s’il a le même matériel chromosomique que les chimpanzés (juste agencé différemment), il a acquis les moyens de s’adapter à tous les milieux et à toutes les circonstances grâce à la production d’une culture matérielle.

La bipédie a libéré sa main pour l’action comme pour la création d’outils et assuré sa mobilité pour changer de territoire de chasse – jusqu’à conquérir la planète... Comme le faisait remarquer André Leroi-Gourhan (1911-1986) en son temps (1964), il a extériorisé et multiplié ses facultés par l’outil puis la machine.

Si l’animal parlant et réfléchissant peut créer du neuf, de l’inédit sur la planète, c’est à partir des éléments de son propre monde – le monde social, celui de sa culture, de ses semblables, qui démultiplie ses capacités créatrices, notamment par la fabrication d’artefacts pour agir sur le réel et construire un environnement plutôt que le subir : « La transmission culturelle est apparue, dans la longue histoire de l’évolution des espèces, comme une solution adaptative beaucoup plus efficace que la transmission génétique des informations »... Ainsi, les limites physiques de notre espèce, « combinées à sa grande vulnérabilité à sa naissance et durant les longues années de développement », ont nécessité le recours à des « compensations culturelles et notamment artefactuelles » - à commencer par des outils permettant de couper, hacher, trancher, etc., jusqu’aux dernières machines de guerre... Les êtres humains ont trouvé dans cette production d’une culture matérielle « le moyen souple, rapide et efficace » de s’adapter un peu partout sur la planète « à des environnements variés, des plus froids aux plus chauds, des plus secs aux plus humides » - jusqu’à la panne de la machinerie...

En somme, l’homme est à la fois le « produit naturel d’une longue histoire évolutive, biologique et sociale et le résultat spécifique d’une mutation progressive mettant la culture au coeur de son évolution propre  ». Certes, la culture s’est avéré jusqu’alors une «  solution évolutive avantageuse, prolongeant le rôle adaptatif de la sélection naturelle  ». Mais précisément, cette évolution culturelle ne risque-t-elle pas désormais d’aggraver sa dépendance et sa fragilité biologique ? Les contraintes imposées par les machines et la fuite en avant technologique remplacent-elles d’ores et déjà celles qui justement l’avaient jusqu’à ce jour conduit à se dépasser ?

 

« Il est dans la nature de l’homme d’être culturel »

 

Indéniablement, l’évolution des espèces est orientée vers des organisations toujours plus complexes – jusqu’à l’être le plus complexe : Homo sapiens, un « animal multicellulaire à reproduction sexuée, un vertébré, un mammifère et un primate » qui partage des propriétés communes avec d’autres échelles du vivant.

Donc, l’espèce humaine, toujours soumise à la sélection naturelle « fondée sur la variation génétique parmi les membres de l’espèce », suit aussi cet autre type de développement, « fondé sur la variation culturelle » comme sur une variabilité saisissante du volume endocrânien stimulée par la transmission des acquis culturels. Il est un animal social comme bien d’autres et dispose d’un système de communication comme eux. Mais il « se distingue par un langage doté d’une propriété de déplacement symbolique et d’une syntaxe  ». Ce qui lui permet de coordonner des actions collectives, faciliter les situations de transmission culturelle, parler ou évoquer symboliquement des réalités absentes, forger des références symboliques communes au groupe, exercer du pouvoir symbolique et produire différents types de récits ou de discours. Le langage permet de s’affranchir de l’ici et du maintenant comme les artefacts ou les techniques de conservation, de stockage, de transport des aliments et de l’eau permettent de s’émanciper de l’espace et du temps. Il ouvre l’ère des récits comme des mystifications : « il trompe presque autant qu’il informe  »...

Au cours d’un long processus historique, les sociétés humaines sont probablement passé de la famille au clan puis à la tribu rassemblant les clans, aux nations, aux Etats et enfin à la confédération d’Etats. Ces intégrations successives d’unités de plus en plus grandes se révèle aussi à l’oeuvre dans l’histoire des techniques où la combinaison de techniques élémentaires permet de construire des machines de plus en plus sophistiquées : « Cette capacité d’invention (...) répond à une loi de connexion-combinaison-synthèse, qui suppose non seulement la capacité à produire des artefacts ou des savoirs et savoir-faire, des capacités de transmission culturelle relativement fidèle, mais aussi une vie sociale suffisamment dense et régulière pour permettre les échanges de savoirs et de techniques. Sans collectif, sans mise en commun de techniques portées par des groupes ou des individus différents, pas d’invention possible. »

Le grand tournant culturel dans l’histoire de l’espèce est arrivé sans doute avec la sédentarisation. Ainsi est venue la nécessité du stockage alimentaire sur une large échelle, générant un « système techno-économique » à cet effet. C’est le commencement de l’accumulation de biens matériels avec le développement d’équipements lourds et la construction de bâtiments fixes supposant une maîtrise du travail du bois et de la pierre... C’est sans doute également le commencement de la course aux richesses avec le commerce des denrées stockées, leur transformation en biens durables de grande valeur d’échange comme les métaux – et l’apparition de classes non productives s’accaparant le travail des autres...

 

Les rapports de domination

 

Au carrefour des connaissances établies à ce jour, Bernard Lahire constate que « le premier grand rapport social de domination – au sens de balance équilibrée des pouvoirs – est celui qui s’instaure entre prédateurs et proies ». L’exploitation ou l’expropriation «  ne sont que des formes humaines de parasitisme qui s’observent à tous les niveaux du vivant »... Bien avant le fétichisme de l’économie, « l’accès différencié aux ressources alimentaires, matérielles (artefactuelles), territoriales, économiques, culturelles (et notamment cognitives), sexuelles, affectives, etc., », crée de « nombreuses structures inégalitaires et de multiples rapports de domination », avec les sempiternelles logiques d’opposition entre « eux » et « nous ». Quand elle ne se manifeste pas, en apparence, sous la forme paroxystique de guerres, la prédation ne s’en exerce pas moins par une captation frauduleuse des richesses communes désormais incompatible avec la survie de tous et l’habitabilité de la planète.

Si tous les êtres vivants naissent et meurent, seules les capacités symboliques les en rendent conscients : « La conscience de l’existence est donc aussi d’emblée conscience de l’impuissance, de la souffrance, de l’absence ou de la perte de l’existence.  »

On pourrait ajouter : elle est aussi peur de manquer... « La vérité, c’est pas qu’on meurt : c’est qu’on meurt volé » constatait l’écrivain Louis Guilloux (1899-1980), héraut d’une « nécessité historique de l’émancipation ». Le sens de l’équité, de même que le sens de ce qui est admissible, « n’attend pas son expression langagière pour exister, et c’est pour cette raison qu’il n’y a pas à s’étonner de constater qu’un sens pratique de la justice, qui se manifeste dans les comportements plutôt que dans une expression langagière, puisse exister chez de nombreuses espèces animales  ».

Depuis l’Age de Bronze, la production d’artefacts, poussée jusqu’à celle d’armes de destruction massive, fait des sociétés humaines des « puissances meurtrières sans commune mesure ». Désormais dissous dans la bulle d’irréalité de sa technosphère, l’animal humain « hors sol » semble plus préoccupé par la domination du monde extérieur que de sa vie intérieure – ce qui le rend précisément incapable d’assurer son avenir – sans parler de celui des autres espèces...

En dépit du « caractère fondamentalement relationnel du réel », sa quête infantile d’une puissance chimérique s’accélère avec une course autiste à l’électrification totale au mépris des bornes constitutives de son espèce et aux dépens des écosystèmes...

Quelle que soit l’étendue des savoirs accumulés dans l’écriture lente des siècles, l’homme réel demeure inconnu à lui-même. Pris entre « le temps du monde et le temps des mortels », il aspire sans doute davantage à une continuité pacifiée et à un héritage qu’à une disruption permanente n’en finissant pas d’affoler le compteur des « innovations » jusqu’à l’électrocution finale.

Pourra-t-il se laisser mystifier longtemps encore, jusqu’à s’imaginer vivre d’électricité et de virtualité,alors que les espèces s’éteignent ? Cette pièce ultime pourra-t-elle être intégrée à temps dans le puzzle des savoirs pour un « changement de culture » salutaire pour l’avenir du monde vivant terrestre ?

Si le pinceau, la toile et la palette de couleurs ne suffisent pas à faire un Gaughin, la survie de l'espèce présumée pensante et responsable n'est pas assurée par la sophistication de ses artefacts et de ses gadgets de destruction massive- bien au contraire...De même que c'est la qualité du regard qui transforme les touches de peinture déposées sur la toile en une oeuvre d'art, c'est la qualité de la vision d'un avenir commun qui permet de l'envisager dans la continuité de l'univers depuis la formation des premières structures et l'apparition de la première lumière dans "le silence glacé des espaces infinis"...Fondamentalement, chaque vivant présumé pensant a son regard, son pinceau, ses couleurs : il peut peindre son paradis ou son enfer - et y entrer... L'entrée en enfer ne requiert pas de talent particulier.

Bernard Lahire, Les structures fondamentales des sociétés humaines, La Découverte, 972 pages, 32 euros


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15 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 10:30

    Ici, on vole dans les sommet. Merci. Cela nous change des articles au ras des paquerettes. S’est en se détachant du sein bol de la mère nourricière que naît le SYMBOLE ou accès à l’analogie. La lettre Y est très paticulière (lire ARPHAYS, Maurice Leblanc, maître du savoir perdu. D’abord, l’y différencie l’homme de la femme au niveau de l’ADN. La lettre Y représente le symbole de la vie morale.

    L’idée du « Bivium » et le symbole pythagoricien de la lettre Y Franz de Ruyt. [article]. L’Y symbolise LE CHOIX. Chez les hébreux, c’est le YOD. ou DOIGT DE DIEU.
    YOD ou TETRACTYS. 

    Tous les nombres se réduisent aux neuf premiers au sein de la matrice archétype. Le nombre 10 en marque le couronnement dans le système de numération décimale. Il conclut l’ennéade (groupe formé de neuf membres) en formant une nouvelle entité, qui permet le retour à l’unité originelle, figurée en ajoutant un cercle autour du point central, indiquant ainsi le passage à un autre niveau.

    Pour Fabre d’Olivet dans sa traduction des Vers dorés de Pythagore :

    « ces quatre nombres qui, réunis par l’addition, produisent le nombre dix, constituaient l’Etre, tant universel que particulier. »

    •  Symbolisme : Tétramorphe, les 4 Éléménents ...
    •  Archétype : addition théosophique
    •  Géométrie : les 3 dimensions, le tétraèdre, ...
    •  Esotérisme : Tétragramme, Fleur de Vie, Âme du Monde

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 10:38

      OUPS, les SOMMETS.


    • ZenZoe ZenZoe 10 octobre 2023 10:36

      Tous ces chercheurs qui analysent, étudient, scrutent les groupes humains, alors que jamais notre civilisation n’a aussi peu fait ’’société’’, au contraire !

      C’est un paradoxe n’est-il pas ?


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 10:41

        @ZenZoe la phrase la plus importante de l’article est celle-ci : Si tous les êtres vivants naissent et meurent, seules les capacités symboliques les en rendent conscients : « La conscience de l’existence est donc aussi d’emblée conscience de l’impuissance, de la souffrance, de l’absence ou de la perte de l’existence.  »

        Dans la religion catholique, c’est le verbe qui se fait chair. Dans l’hermétisme, c’est la chair qui se fait verbe.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 10:38

        http://soleildelumiere.canalblog.com/archives/2013/01/06/26080834.html. LE YOD : il est le père divin. Ah, nous sommes le 10. (1 plus 2 plus 3 plus 4 done dix... La FORTUNE au TAROT. CAR deux chemins se présentent. Celui d l’involution vers la matière (MALKUTH) ou celui de l’évolution vers la spiritualisation (symbole de la matière : la matière se fait verbe).

        La force de vie est partout, circulant dans les univers, remplissant chaque chose. Il ne tient qu’à nous de l’accueillir sans chercher à la « retenir » , simplement la laisser couler et animer nos jours.

        Yod est la signature de Dieu dans la création. Elle est l’étincelle de lumière, la marque inscrite par la Main du Créateur dans chaque atome, chaque molécule, chaque cellule vivante. Elle Le représente, Lui, le Père divin.

        C’est la plus petite des Lettres, le Point qui contient tout, qui ne peut se définir, et sa puissance est sans limites. Elle est l’Initiale du Nom sacré en quatre Lettres : Yod Hé Vav Hé, et donc aussi de Yéshouah (Jésus), si l’on ajoute un Shin au centre de ce Nom. Elle commence également de nom Yéroushalaïm (Jérusalem), la Ville sainte archétypale, et l’on sait qu’aujourd’hui la nouvelle Jérusalem, plan vibratoire de lumière et de splendeur, vient s’unir à la terre, au corps physique.

        Yod est la promesse de cet accomplissement. Elle vient nous encourager et nous invite à être attentif : la graine a pris racine et l’Arbre est en train de se déployer. Même si le Chemin n’est pas terminé, la Grâce vient à notre rencontre et nous pouvons déjà pressentir la grandeur du corps de Lumière.

        Elle est un signe favorable pour toute activité créatrice, pour incarner et concrétiser une pensée divine.

        Nous pouvons prononcer à voix haute le nom de la Lettre en la visualisant juste au-dessus de la tête. Elle vient alors féconder notre être.


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 10:47

          La religion catholique, c’est descendre de KETHER pour ALLER VERS MALKHUT (la matière). LA RELIGION JUIVE, c’est aller de MALKHUT vers KETHER (la couronne (que l’on retrouve dans le corona virus). Et la matière se fit VERBE. Sublimation freudienne : départ de la création. Qui elle seule subsistera. La chair elle est mortelle.... 


          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 10:54

            Remarquez l’analogie. Pour le mois du cancer du sein. SEIN (SAINT). AREOLE (AUREOLE). Quand la chair se fait verbe. Pour les Roses-Croix, l’enfant ne naît qu’à partir de son premier souffle. Après s’être extrait du corps de MALKUTH. (Gaïa). j’ai toujours proposé à des femmes qui avait un cancer du sein, d’analyser leurs rêves et travailler sur l’analogie. Certaines s’en sont sorties par le HAUT avec ce remède. Pas d’effets placebo. Juste un changement de paradigme. D’ailleurs, tous les médecins sont HYPOCHONDRIAQUES


            • Gollum Gollum 10 octobre 2023 11:05

              @Mélusine ou la Robe de Saphir.

              j’ai toujours proposé à des femmes qui avait un cancer du sein, d’analyser leurs rêves et travailler sur l’analogie. Certaines s’en sont sorties par le HAUT 

              et la grande majorité a crevé la bouche ouverte pour avoir été assez bête pour vous écouter.... smiley

              Dramatique. Vous mériteriez d’être poursuivie pour exercice illégal de la médecine et d’être mise en taule... 

              Vous êtes dangereuse. 


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 11:38

              Le livre noir de la psychanlyse est une vaste connerie sur fond de catholicisme bêlant...


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 10:55

              Je sais que mes commentaires seront détestés. Peu m’importe...


              • Gollum Gollum 10 octobre 2023 11:06

                @Mélusine ou la Robe de Saphir.

                Moi aussi. 


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 11:35

                @Gollum
                 J’en ai eu un en 2001. Comme Carla Bruni. Un tout début, suite à un dépistage. J’étais en fait très heureuse car cela me permettait de finir une relation avec un juif qui avait perdu toute sa famille dans les ghettos. Je culpabilisais de vouloir partir. J’ai pris la ferme décision : ça passe ou ça casse, je ne voulais suivre aucun traitement dégradant. C’est ainsi. j’ai donc expérimenté sur moi-même ce que je défends. Travailler mes rêves. Et l’un fut très clair. je me dirigeais vers AUSCHWITZ. Une file allait droit vers les camps de la mort et une autre en sortait. J’étais dans cette file. Je savais que j’étais guérie. Et ai jeté tous mes médocs à la poubelle. Oui, je fais partie des personnes qui ne s’accrochent pas (comme le veut la religion catholique) à tous prix à la vie (RAKOTO). Jamais je n’accepterais de me faire greffer un coeur de porc. La vie à ce prix : NON. On comprend que Freud HAISSAIT les médecins ; Carla Bruni au fond aimerait quitter sarkozy. Mais pour toutes une série de raison, elle ne s’y autorise pas. D’où la somatisation. Mon grand-père a écrit un livre : LES SAINTS SANS AUREOLE.


              • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 11:45

                Je n’impose bien sûr pas ce moyen thérapeutique. Je le propose comme alternative. Car comme le dit bien la psychanalyste Jacqueline SCHAEFFER : le pire pour une femme est de de plus être désirée.. Et passer par les médécins est un ENORME risque pour la vie affective d’une femme. Peu d’hommes sont capables d’affronter la perte de cheveux ou le reste. La plupart quitte leur compagne. Laissez-nous le choix de notre vie. Et que les médecins aillent se faire cuire un oeuf..


                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 octobre 2023 11:46

                  Je remercie l’auteur de m’avoir permis d’exprimer mon point de vue.


                  • lephénix lephénix 10 octobre 2023 11:56

                    @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                    merci pour votre apport et à B. Lahire...
                    les « sciences humaines » ont pris des voies étriquées et se sont coupé des grandes questions qui nous préoccupent ou qui devraient nous préoccuper, pour le moins avant de foncer sur tous les chiffons rouges agités...
                    elles se sont émietté en fragments et « spécialités », il fallait bien tenter une esquisse des lois qui structurent les sociétés en affrontant l’énormité...comme chacun de nous affronte l’adversité, le trollage, le parasitisme, etc sans y perdre de vue l’essentiel qui nous fonde... l’univers répond à notre présence d’esprit « ne serait-ce que par nécessité d’être fidèle à sa propre nature »...

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