Depuis plusieurs années, nombre de jeunes sont exposés à un phénomène qui ne fait qu’accroître, l’hypersexualité. De plus en plus de comportement laisse croire que cette réalité touche bel et bien les adolescent(e)s et même les préadolescent(e)s. L’hyper sexualisation est, pour moi, une manifestation de gestes et de comportements pratiqués par des adolescent(e)s ou des préadolescent(e)s qui ne sont pas propices à leur âge. C’est un comportement adopté qui sexualise des choses ou des personnes qui en réalité ne font pas preuve de caractère sexuelle. L’hyper sexualisation est t’elle trop présente dans notre société ? Selon moi, l’hypersexualité prend trop de place dans nos vies et dans notre communauté. Il y a plusieurs facteurs qui influencent et accentuent la sexualité tel que les médias, la personnalité, l’avancement des technologies, la facilité d’accéder à la pornographie, la mode, l’éducation/l’environnement du jeune, la sexualité précoce etc.
En premier lieu, l’abondance de messages à caractères sexuels dans les médias accentue le phénomène de l’hyper sexualisation. Je pense que ceux-ci ne montrent pas le bon exemple. Souvent, plusieurs chaînes de télévisions nous montrent des vedettes très peu vêtues. Dans plusieurs émissions ou films pour adolescent(e)s, il est normal de voir des jeunes sexués qui passent à l’actent avec d’autres gens qui ne connaissent point. Je pense aussi que les vidéoclips sont aussi des matériels de propagations. Il y a aussi nombre de publicité qui promeuvent des comportements ou des habillements indécents ce qui peut influencer des jeunes qui sont encore en recherche de soi. Un adolescent européen voit en moyenne annuellement 14000 références sexuelles à la télévision. Voilà pourquoi les médias sont une cause de l’hyper sexualisation.
Deuxièmement, je pense que le fait que les préadolescent(e)s soit en recherche de soi et ai une faible estime de eux cause l’hyper sexualisation. À cet âge, les jeunes ne savent pas ce qu’ils sont et du pouvoir qu’ils ont. Ils n’ont pas encore forgés leur personnalité. Ils sont donc vulnérables à tous ce qu’ils les entourent et très influençables. Au Canada, les préados comptent 2.4 millions d’individus. Ils sont donc une cible, car ils se cherchent encore et ne savent pas comment ils doivent se comporter. Donc, le fait que les préados n’aient pas encore de valeurs ou qu’ils cherchent encore leur voie est propice à une sexualisation.
Ensuite, je crois que l’avancement des technologies constitue également un problème. Les connaissances informatiques et technologiques des enfants sont supérieures à celles de leurs parents. La surveillance est donc plus difficile. Les adolescent(e)s peuvent fréquenter les sites qu’ils veulent, car les parents ne sont pas au courant des contrôles parentaux qui existent. Grâce aux nouvelles technologies, les jeunes peuvent avoir des images à caractères sexuelles sur leurs téléphones cellulaires, il est donc impossible aux parents de contrôler ce phénomène. Selon l’AWT, en 2007, 65% des ménages ont un ordinateur ou plus. Ce grand pourcentage accroît le taux de fréquentation.
En plus, je soutiens que la pornographie ainsi que son accès trop facile accentue le phénomène. La pornographie incite les jeunes à adopter des comportements sexualisés qui ne conviennent pas à leur âge. Plus un jeune consomme de la pornographie, plus il aura tendance à reproduire ces comportements. 58% des garçons et 45% des filles ont vu leur première image porno entre l’âge de 8 et 13 ans. Cette exposition encourage les jeunes à devenir des gens qu’ils ne sont pas. Les préados sont éduqués par le porno et ils y apprennent que les hommes doivent être des bêtes de sexes, forts et virils et que les filles doivent être perverses et soumises. La pornographie ne montre pas la réalité, mais c’est cependant ce que les ados voient très jeunes. Je crois donc que la porno accroît l’hyper sexualité.
De plus, il y a, selon moi, un autre facteur qui sexualise les jeunes : la mode. Tous veulent être acceptés, mais pour cela ils doivent faire comme "tout le monde". Que cela soit pas des agissements ou même par l’habillement. La mode des t-shirt en haut du nombril avec dessus des inscriptions tel que « princesse », ou celle des strings n’est pas appropriée pour des préadolescentes. C’est cependant ce qu’elles adoptent, car elles veulent être acceptées. Celles-ci sont une cible pour les grandes industries. Au Canada, les "tweens" dépensent annuellement 1.4 milliards de dollars. Il est donc facile pour les compagnies de faire de l’argent avec ces jeunes dames. Selon moi, ces habillements ne font qu’accroître le désir de ces jeunes filles de devenir des femmes même si elles ne sont pas rendues à ce point dans leur vie. Elles veulent plaire, car c’est ce que la mode leur dicte de faire. C’est pourquoi je suis certaine que la mode influence les jeunes filles vers l’hyper sexualité.
En ajout, j’évoque comme aspect l’éducation et l’environnement du jeune. Ceux-ci peuvent provoquer l’hyper sexualisation. Plusieurs enfants n’ont pas eu de contrôle parental ainsi que d’encadrement. Je suis certaine que le bagage que nos parents nous donnent dicte notre conduite pour le reste de notre vie. Souvent, nous nous fions sur les valeurs qu’ils nous ont léguées. Si un adolescent ne s’est jamais fait dire ce qui est bien ou mal, il est plus apte à adopter des comportements sexualisés. Selon Daphné Bédard, une sexologue, en répondant sans honte ni gêne à ses questions, en réagissant sereinement à ses agissements, les parents lui transmettent une image saine de la sexualité et instaurent un climat de confiance. Les parents jouent donc un grand rôle pour braver l’hyper sexualisation.
En outre, je crois que la sexualité précoce surajoute au phénomène de l’hyper sexualisation. Plusieurs ont des relations sexuelles beaucoup trop jeunes et cela ne fait pas parti d’une adolescence saine. Au Canada, l’âge moyen des premières relations sexuelles est de 15 ans. Nombre d’adolescent ne le font pas parce qu’ils se sentent prêts mais seulement pour être comme tout le monde. Les jeunes ne devraient pas se préoccuper de cela avant d’être beaucoup plus vieux. De plus, je pense que cela ne fait qu’ajouter de la pression aux jeunes. En plus de l’école, des loisirs, de la famille et des amies, ils doivent gérer ce qui résulte de leurs relations sexuelles. Souvent, les filles ont la pression de ne pas oublier leurs pilules et les garçons de se procurer des condoms et, une jeune fille ne devrait pas à avoir à endurer une grossesse à 15 ans ! La sexualité précoce est donc une principale cause de l’hyper sexualisation.
En conclusion, je suis certaine que les médias, la personnalité du jeune, l’avancement des technologies, la pornographie, la mode et l’environnement/encadrement du jeune et une sexualité précoce entraîne l’hyper sexualité. Tous donnent aux jeunes des perceptions irréalistes, de la désillusion, des pertes de sens, de la difficulté relationnelles, de la vulnérabilité, une dévalorisation de l’estime de soi, de l’anxiété et de la dépression.
Dans un objectif de la poursuite du bien commun et de pistes de solution pour le vivre ensemble, je pense qu’il faut atteindre plusieurs objectifs pour améliorer la situation. Il faut :
Prévenir, éduquer les jeunes que ce soit par le biais des parents. Qu’ils fassent plus d’intervention auprès de leur jeune en abordant la sexualité de façon saine en enseignant à leur jeune qui peuvent s’épanouir là-dedans et être heureux. Ou par le biais de programme d’intervention scolaire par des sexologues, infirmières ou experts qui pourront montrer aux jeunes et leur expliquer ce qu’est la sexualité.
Agir, en développant la pensé critique des jeunes en leur ouvrant la voie à ce qu’ils découvrent ce qui est bien ou mal et à les informer du mieux que l’on peut pour qu’ils puissent faire face à leur adolescence avec un bagage important.
Légiférer, pour que les cours d’éducation sexuelle soit dans le programme scolaire en bas âge pour que plusieurs pistes soient offertes aux jeunes. Nous pouvons aussi faire cela pour contrer les médias ou de la pornographie.
Les intervenants, que cela soit les parents, les pairs, la population, les professionnelles de la santé, les enseignants doivent faire preuve d’ouverture, développer des réflexion critique, aborder des dimensions psychosociales et affectives de la sexualité, parler de la sexualité de façon saine et permettre aux jeunes d’identifier leurs préoccupations, leurs besoins et leurs valeur dans le respect des convictions et du vécu des autres.
Finalement, je pense que l’hyper sexualité est le problème de tous et que nous devons agir ensemble pour contrer ce phénomène. Plus nous nous mobilisons et nous agissons, mieux l’avenir sera pour nos jeunes et plus leur adolescence sera saine.