Soins palliatifs : les enfants aussi !
Depuis des années, l’évolution de la législation concernant la « fin de vie » est débattue dans la société française. Parmi les pistes avancées figure le renforcement de l’accès aux soins palliatifs. Des soins prodigués non seulement aux adultes en phase terminale, mais également à des enfants incurables ou dont l’issue de la maladie est incertaine...
« Ajouter de la vie aux jours quand on ne peut plus ajouter des jours à la vie » (Pr Alain Bernard)
Lorsque leur enfant est diagnostiqué atteint d’une maladie grave et potentiellement mortelle, les parents sont tout d‘abord frappés de sidération avant d’être rapidement dévastés psychologiquement, tant cette annonce leur semble relever d’une monstruosité contre-nature, d’une insupportable injustice. Puis ils s’accrochent à l’espoir que les ressources de la médecine ou de la chirurgie modernes, alliées à la volonté de vivre de leur enfant, pourront déboucher sur une issue favorable.
Par chance, la guérison survient de plus en plus fréquemment pour des cancers et des insuffisances métaboliques ou cardiaques lorsqu’ils sont pris en charge suffisamment tôt par des praticiens expérimentés. Et cela pour le plus grand bonheur de tous, y compris du personnel des équipes médicales, très investi dans la prise en charge de ces enfants malades en grande souffrance dont la vie a été mise en danger par la maladie.
Malheureusement, il est des cas – trop nombreux – où ni l’état des connaissances médicales, ni celui des pratiques chirurgicales, ni la combativité de l’enfant ne peuvent enrayer le développement, plus ou moins rapide, de la maladie. C’est notamment le cas lorsque l’enfant est atteint de maladies comme la dystrophie musculaire ou la mucoviscidose, ou bien encore lorsqu’il souffre de certaines pathologies neurodégénératives.
Dès lors qu’une issue fatale est inévitable, un processus de soins palliatifs pédiatriques (SPP) est mis en place dans les régions où des structures adaptées existent. Sont concernés tous les enfants – du nourrisson à l’adolescent – dont le pronostic vital est engagé à plus ou moins long terme du fait d’une pathologie incurable. Sont également concernés tous ceux dont l’état est provisoirement stationnaire sans que, pour autant, soit entrevue la possibilité d’une guérison.
Les SPP sont constitués d’un ensemble de soins mis en place dans le cadre d’une approche globale de l’existence de l’enfant malade et de ses proches. Ces soins prennent en compte les dimensions physique, psychologique, sociale (et parfois même spirituelle*), associées à un processus de prise en charge médicale pluridisciplinaire mêlant la médecine curative et la médecine palliative.
L’objectif poursuivi est évident : soulager au maximum les souffrances du jeune malade, mais également celles (psychologiques) de ses parents, confrontés à la terrible épreuve humaine que constitue l’inexorable perte d’un enfant à plus ou moins brève échéance. Une tâche éprouvante mais nécessaire qui se prolonge lorsque la mort est survenue : le personnel dédié aux SPP prend alors en charge le suivi du deuil des proches.
Hélas ! la répartition sur le territoire des Unités de soins palliatifs (USP) et des Équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP) est loin de répondre à tous les besoins. Faute de structures adaptées dans une vingtaine de départements, des équipes médicales doivent encore s’en tenir aux seuls traitements curatifs, sans être à même d’accompagner dignement la fin de vie des enfants malades en phase terminale et, a fortiori, de prendre en charge la détresse de leurs parents. Cette situation est inacceptable !
C’est pourquoi la future loi sur la « fin de vie » qui sera prochainement débattue au parlement pour remplacer l’actuelle loi Claeys-Léonetti devra : non seulement légaliser, de manière très encadrée, le recours au suicide assisté dans les cas de pathologie incurable et/ou de souffrances réfractaires (ainsi que le possible recours à l’euthanasie dans des cas d’état végétatif irréversible ou d’incapacité totale d’un malade incurable), mais aussi généraliser à l’ensemble du territoire les structures de soins palliatifs. Tout particulièrement dans le domaine pédiatrique.
* En collaboration avec des militants associatifs.
85 réactions à cet article
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Faut comprendre... Il y a là une (inacceptable) inefficacité dans la réalisation des objectifs...« Seulement 1 884 000 avortements réalisés dans le monde en ce 16 janvier... Warren Buffett et Bill Gates sont verts de rage devant cet échec cuisant...
https://www.worldometers.info/
Une négligence coupable à laquelle il va falloir bien sur remédier... Bon, ces remèdes ne seront pas disponibles partout, il faut faire des choix, cibler correctement (les petits blancs des pays européens sont prioritaires, question de rentabilité, et puis, faut bien créer le vide nécessaire pour le grand remplacement imaginaire décrit par les »complotistes« et réalisé,sous vos applaudissements, par les O.N.G. sorossiennes)
Par chance, l’auteur, tel l’anti-paladin classique des jeux de rôles, arrive, dans son armure noire luisante pour soutenir la Faucheuse bien esseulée...
Bien sur, certains allégueront, les sots, qu’en diminuant les diverses sources de pollution chimique, voire en évitant de vaxxiner des femmes enceintes, moins de nouveaux-nés seraient atteints de maladies incurables nécessitant cette »courageuse" décision (tuer un bébé, c’est forcément courageux, voire héroïque, de l’abnégation, quoi !... alors que le soigner ou prévenir sa maladie, c’est d’un banal ...)
Mais ils ne trompent personne...à l’évidence...et surtout pas l’auteur à l’affut...
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Bonjour, Lynwec
« l’auteur (...) arrive, dans son armure noire luisante pour soutenir la Faucheuse bien esseulée »
Ah bon ? En quoi suis-je en soutien de la mort ?Et de quoi suis-je « à l’affut » ?
Il semble que vous nagiez en plein délire !
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@Fergus
Je vous cite :« C’est pourquoi la future loi sur la « fin de vie » qui sera prochainement débattue au parlement pour remplacer l’actuelle loi Claeys-Léonetti devra : non seulement légaliser, de manière très encadrée, le recours au suicide assisté dans les cas de pathologie incurable »
La Faucheuse, indiscutablement...Le culte de la Mort...Ce n’est pas pour rien que j’ai introduit ma réponse par les références à l’avortement...
Certains militeraient, comme je le disais, pour un abandon des pesticides et autres produits et adjuvants créateurs de maladies auto-immunes incurables, sans doute une question de philosophie et de vision de la vie...Après, on peut habilement habiller tout ça par un « de manière très encadrée » (on sait ce que ça vaut...certains ayant une tendance naturelle à « sortir » brutalement du cadre quand ça les arrange...)
Pour mettre les choses au clair, « à l’affut » d’une occasion de promouvoir l’euthanasie chère à Buffett et Gates...en application stricte de la fenêtre d’Overton...
Démontrez-nous le contraire... -
@ Lynwec
N’importe quoi !
L’ouverture, dans des cas très encadrés, au suicide assisté et l’éventuel recours à l’euthanasie ne concernerait chaque année que quelques centaines de personnes en phase terminale ou atteintes de pathologies incurables qui les exposent à des souffrances réfractaires (que la médecine ne peut pas soulager).
Admettre l’évidence d’un assouplissement de la législation dans ce domaine n’est pas incompatible avec d’autres luttes !!!
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@Fergus
Commencer une démonstration (« Démontrez-nous le contraire ») par « N’importe quoi » témoigne d’un très léger déficit argumentaire...
Vous vous contentez de nous resservir le bobard du « très très encadré »...Quand un outil existe, il se trouvera toujours à un moment donné des gens malintentionnés pour l’utiliser à leurs propres fins...
Exemple-type : l’article 49.3, dont l’usage ne devait être que ponctuel puisque rédigé pour débloquer des situations exceptionnelles où un consensus ne pouvait être atteint était donc à l’origine « très très encadré »...ce qui n’a pas empêché nos merveilleux « démocrates » d’en abuser tant et plus récemment quand le besoin leur en est apparu, faute de soutien démocratique justement...
Une fois le permis de tuer en place, même « très très encadré », vous pensez sérieusement qu’il ne sera pas utilisé pour se débarrasser des personnes gênantes à qui on « découvrira une maladie incurable » ?
L’humain est corruptible, on a pu le vérifier si souvent, après tout, si on peut « palper » quelques dizaines de millions d’euros, où est le problème si l’utilisation des produits au stade expérimental phase 3 est « très très encadrée » ?
D’ailleurs, initialement, l’avortement devait lui aussi être « très très encadré » pour « aider les femmes en situation exceptionnellement difficile »...
73 millions de femmes en situation exceptionnellement difficile de par le monde chaque année ... Ce que c’est que de nous...
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/abortionTant de naïveté (surjouée) m’émeut, comme dirait la vache qui rit...Mais on gobe de moins en moins bien à notre époque « éveillée »...
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Bonjour, vesjem
L’agressivité et l’insulte semblent décidément des constantes chez vous. Mais pourquoi pas ? si cela vous aide à surmonter vos aigreurs...
D’abord, je n’ai jamais été « gros » !
Plus sérieusement, parler de « propagande » et de « sponsors » est ridicule : je n’écris que sur les sujets (très éclectiques) qui m’intéressent au moment où j’en ai envie. Et jamais je ne « picore » ailleurs, tout au plus vais-je chercher sur des sites spécialisés quelques précisions techniques de loin en loin. Votre propos est à cet égard un tissu de mensonge et de manipulation. C’est lamentable et consternant !
Pour ce qui est de l’« euthanasie », vous racontez là encore d’énormes âneries. Je connais cela depuis l’âge de 10 ans, année où ma grand-mère maternelle est décédée d’une injection létale sur proposition d’un médecin compatissant. Et le père de mon épouse a lui aussi été euthanasié après un grave AVC qui lui a laissé de terribles séquelles.
Cela dit, je suis opposé à l’introduction de l’« euthanasie » dans la loi, excepté dans des cas rares dont j’ai déjà fait état (notamment état végétatif irréversible).Enfin, le « meurtre au rivotril » est un bobard qui a été très largement diffusé par les complotistes et l’extrême-droite (souvent les mêmes individus !). Il n’existe d’ailleurs aucune preuve de cela.
J’ajoute que ce médicament a été administré dans l’Ehpad où réside ma belle-soeur aux seuls malades du Covid en réel état de détresse respiratoire avant transfert vers une structure hospitalière pour les soulager. Ni ma belle-soeur ni sa voisine, alors âgées de 94 et 96 ans, n’ont reçu ce médicament !!!Bien le bonjour à vos amis complotistes !
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Je propose des soins palliatifs de 7 à 77 avec 5 fruits et légumes par jour. ( pesticides inclus )... selon certaines sources, très efficace pour stériliser le bipède et celui de propager le cancer contre lequel il faut lutter quoi qu’il en coûte !!! de qui se moque t’on ???
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Bonjour, charlyposte
Je n’ai malheureusement pas votre niveau d’expertise scientifique. Par conséquent, je laisse à chacun le soin de juger votre commentaire à l’aune de ses connaissances.
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@Fergus
Idem via le fameux vaccin contre LE COVIDIOT pour lequel nos champions de la médecine ne furent que des portes-paroles de la haute finance ! -
@ charlyposte
« nos champions de la médecine ne furent que des portes-paroles de la haute finance »
C’est caricatural et très largement faux dans la mesure où la vaccination ARNm anti-Covid a été soutenue par l’écrasante majorité des scientifiques de la planète, et en France par les chercheurs de l’Inserm et ceux de Pasteur, ces derniers pourtant en concurrence (en collaboration avec Sanofi) avec les laboratoires Pfizer et Moderna.
Tous ces scientifiques n’ont évidemment pas été aux ordres (comme ont pu l’être quelques médecins médiatiques), pas plus que les gouvernements et les populations de tant de pays (aux régimes différents). A moins que vous ne preniez ces centaines de millions de personnes pour de fieffés cyniques ou de parfaits abrutis ???
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@Fergus
Celui qui se bat contre la haute finance est forcément un complotiste qu’il faut abattre ! j’ai bon ou j’ai tort ? -
@Fergus
’’les chercheurs de l’Inserm et ceux de Pasteur, ces derniers pourtant en concurrence (en collaboration avec Sanofi) avec les laboratoires Pfizer et Moderna.’’
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La même concurrence que celle que se font les fabricants de lessive ? -
@Francis, agnotologue
Pas mieux via les fabricants de Pastis -
@ charlyposte
« Celui qui se bat contre la haute finance est forcément un complotiste »
Personne de sérieux n’a jamais énoncé une telle ânerie. Lutter contre la « haute finance » est au contraire très sain.
Ce qui est « complotiste », c’est de voir la main de cette « haute finance » partout !
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@Fergus
J’ai pas compris ton commentaire -
@Fergus
’’Ce qui est « complotiste », c’est de voir la main de cette « haute finance » partout ’’
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Si c’est vrai, je suis complotiste. -
Bonjour, Francis, agnotologue
Une confirmation de ce que tout le monde ici savait déjà.
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@Francis, agnotologue
’’Ce qui est « complotiste », c’est de voir la main de cette « haute finance » partout ’’
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Si c’est vrai, je suis complotiste.Fergus lui est un très grand nuanciste, spécialiste du nini, du ouimais et de l’ergotage à l’infini. Un bayrouiste ou équivalent en sorte.
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Bonjour, Seth
« spécialiste du nini, du ouimais et de l’ergotage à l’infini »Simplement observateur des évènements dans une société qui — la chose vous a manifestement échappé — n’est pas peinte en noir et blanc !
Cela dit, je comprends que des gens comme vous préfèrent voir les choses de manière manichéenne, c’est tellement plus confortable au plan intellectuel.
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@Fergus
’’Une confirmation de ce que tout le monde ici savait déjà. ’’
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Une confirmation de quoi ? Vous savez lire ? La phrase qui confirmerait que je me dirais complotiste est écrite au conditionne. Relisez : « Si c’est vrai, je suis complotiste ». Voir la main de la finance partout n’est pas complotiste, c’est être lucide.
Sophiste !
Complotiste c’est voir des complots partout, ce qui n’est pas mon cas.Je vois aussi beaucoup d’incompétences, de mensonges, de servitude volontaire, d’idéologies foireuses, ....
« Pour expliquer le fonctionnement des médias de masse, nous ne recourons à aucun moment à l’hypothèse d’une conspiration » Noam Chomsky -
@ Francis, agnotologue
« Voir la main de la finance partout n’est pas complotiste »
Eh si, justement ! C’est même absurde, même si — je le reconnais bien volontiers — les puissances financières et industrielles sont effectivement à l’origine de la plupart des dérives de nos sociétés contemporaines.Est également « complotiste » l’affirmation qui consiste à asséner sans relâche ce mantra : « l’Union européenne est responsable de tous nos déboires politico-économiques ».
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@Fergus
Caricatural et très largement faux... Soutenue (ça m’évoque irrésistiblement souteneur et morue...) par, excusez du peu.... :
« l’écrasante majorité des scientifiques » à qui on déroulait le tapis rouge car dispensant la « bonne parole » pendant qu’on essayait de faire taire, de censurer ou d’intimider les récalcitrants...Vous êtes inégalable...Un pur régal !
Un peu comme l’autre Patrick C. qui voulait faire des listes noires de personnes à ne pas inviter sur les plateaux télé...ce qui lui a valu son surnom . L’idée lumineuse a d’ailleurs été mise discrètement en pratique...
D’ailleurs, les « débats » télévisés sur divers sujets consistent de nos jours à réunir quelques interlocuteurs d’accord sur l’essentiel (ce qui est à faire avaler au public) et ne se mettant jamais réellement en difficulté (et pour cause), avec la complaisance d’animateurs béni oui-oui...
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@ vesjem
Je n’ai jamais nié la relation de cause à effet entre « pesticides » et « cancers » !
Non seulement les « pesticides » tuent des humains, mais ils contribuent également à détruire la diversité. C’est pourquoi je suis favorable à une réduction drastique de leur emploi.
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N’y a-t-il pas lieu de distinguer ’’soins palliatifs’’et ’’soins de fin de vie’’ ?
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@rogal
À voir selon le montant de l’héritage en jeu -
Bonjour, rogal
Je ne comprends pas très bien le sens de votre question. Les « soins palliatifs » ne sont pas en opposition, ils font partie des options du traitement de la « fin de vie ».
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@Fergus
DELON me souffle à l’oreille qu’il veut bien vivre jusqu’à la mort ! hum. -
@Fergus
Je ne voudrais pas parler à la place de Rogal, mais je me demande s’il ne voulait pas distinguer les soins ’’de confort’’ apportés à un malade dont la vie n’est pas menacée mais qui est lourdement handicapé et incapable de se prendre en charge ? -
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Bonjour, ZenZoe
Peut-on dans ce cas parler de « soins ’’de confort’’ » ?
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@Fergus
La question est posée en effet. -
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@ ZenZoe
Ces « soins ’’de confort’’ » sont des aides à la vie tout simplement.
Voudriez-vous euthanasier ces personnes ?
En tout état de cause, offrons-leur la possibilité de recourir au suicide assisté s la vie leur devient insupportable du fait de leur terribles handicaps... -
@rogal
N’y aurait-il un médecin sur l’agora ? -
@Fergus
Voudriez-vous euthanasier ces personnes ?Ce n’est pas à moi de décider. J’ai toujours pensé que chacun doit être libre de sa destinée. Ceux qui prétendent savoir mieux que vous ce qui est est bon pour vous me font peur.
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@ ZenZoe
Alors, nous sommes d’accord.
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@ZenZoe
Ceux qui prétendent savoir mieux que vous ce qui est est bon pour vous me font peur.
Vous répondez donc à ma question à Gruni : « Doit-on donc sauver les personnes qui tentent de se suicider ? » ...
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@ Aristide
Ma propre réponse à cette question :
Oui, il faut « sauver les personnes qui tentent de se suicider » car on ne sait rien de ce qui les a conduites à ce geste.
Cela peut être une pulsion suicidaire qui ne relève pas d’une volonté claire et irrévocable.
Pour cette raison, comparer avec une démarche de « suicide assisté » n’a aucun sens. La volonté d’y recourir doit en effet — dans tous les pays où cela a été légalisé — être manifestée sans ambiguïté à plusieurs reprises, et cela à plusieurs semaines ou plusieurs mois d’intervalle afin de valider la persistance de cette volonté. -
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@Fergus
n’aie pas peur des maux, mon bon fergus, la « fin de vie » peut être traduit par « agonie »
bise -
La vie est un CCD pas tranquille du tout qui arrive hélas a terme plus vite chez certains ...
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@zygzornifle
La drogue est hélas pour certains et certaines le meilleur soin palliatif après le 7eme ciel ! -
Bonjour, zygzornifle
En effet.
Et le plus redoutable est moins la brièveté d’une vie que la fin de cette vie si elle n’intervient qu’au terme d’un processus de dégénérescence et d’indicibles souffrances. -
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@ charlyposte
Pourquoi « ??? »
Il est clair qu’il vaut mieux décéder rapidement et sans trop souffrir que mourir de la terrible maladie de Charcot, non ? -
@Fergus
C’est pour quand un vaccin made in MODERNA et consorts ??? -
Le renforcement des soins palliatifs devrait être une priorité. Associer dans une même loi, avec le suicide assisté, est à mon sens une grave erreur.
Il me semble que le débat est d’une autre nature entre ces deux voies. Discutées dans la même loi constitue à mon sens une ineptie : les soins palliatifs ne remettent nullement en cause tous nos principes de respect de la vie, au contraire du suicide assisté.
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Bonjour, Aristide
« Le renforcement des soins palliatifs devrait être une priorité »
D’accord avec vous sur ce point.« Associer dans une même loi, avec le suicide assisté, est à mon sens une grave erreur »
Non, car les deux sont des processus inscrits dans la prise en charge de la « fin de vie ». Il me semble au contraire très pertinent que tout cela soit clairement défini dans une loi unique.« les soins palliatifs ne remettent nullement en cause tous nos principes de respect de la vie »
Ah bon ? C’est pourtant dans le cadre des Unités de soins palliatifs qu’est mise en oeuvre la « sédation profonde et continue » de la loi Claeys-Léonetti. Autrement dit l’euthanasie lente d’un malade sédaté jusqu’à l’inconscience et privé de nourriture jusqu’à ce que mort s’ensuive ! -
@Fergus
La loi actuelle est suffisante pour remédier à la quasi-totalité des cas de fin de vie, la limite actuelle est essentiellement sur les moyens, pas sur les principes. Les soins palliatifs doivent être disponibles pour tous sur tout le territoire.
Le suicide assisté est d’une tout autre nature, il ne concerne qu’une ultra minorité de personnes, conscientes et aptes à décider. Il oblige l’intervention d’un tiers pour provoquer la mort. Qui juge que la personne est apte à décider ? etc ...
L’enfer est pavé de bonnes intentions…
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@Fergus
Pourra-t-on éviter les excès ....
L’euthanasie l’an dernier de Shanti De Corte, une jeune femme de 23 ans souffrant d’un trouble de stress post-traumatique depuis l’attentat survenu à l’aéroport de Bruxelles en 2016.
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@Aristide
« la quasi-totalité »
Précisément, il y a des cas qui échappent à la loi actuelle.
Des cas terriblement douloureux, à l’image des derniers mois, et parfois des dernières années, d’existence des personnes atteintes de pathologies dégénératives lourdes mais relativement lentes, telle la maladie de Charcot.
C’est pour ces cas « orphelins du droit » qu’il est nécessaire de faire évoluer la loi.Non, le « suicide assisté » n’oblige en rien « l’intervention d’un tiers pour provoquer la mort ». Il consiste le plus souvent à mettre à disposition du malade, soit un cocktail létal, qu’il ingère (ou pas), soit une poche létale dont il déclenche lui-même (ou pas) la perfusion !
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@ Aristide
« Pourra-t-on éviter les excès »
Oui, si la loi et ses modalités d’application sont très rigoureuses, et il faut absolument qu’elles le soient pour interdire tout risque de dérive. -
@Fergus
Non, le « suicide assisté » n’oblige en rien « l’intervention d’un tiers pour provoquer la mort ».
Le sommet de l’hypocrisie !!! Fournir un produit létal et ensuite faire la perfusion…et laisser le malade déclencher seul la pompe !!! Allons, il s’agit tout du moins ce que l’on nomme une complicité… active !!!
Et si la personne est dans l’incapacité de faire ce dernier geste ?C’est pour ces cas « orphelins du droit » ...
C’est une formule !!! Il existe une seule loi et c’est celle qui vaut pour tous !!! Je comprends que vous qui vous asseyez sur la présomption d’innocence ne saisisse pas le danger d’une telle expression !!! -
@Fergus
L’exemple de l’État de l’Oregon est significatif, mais je suis sûr que les apprentis sorciers qui jouent avec nos valeurs civilisationnelles ne vous posent aucun problème ou le début du commencement d’un état d’âme ...
Tout cela, c’est au mieux du conservatisme ou pire de la réaction… Diriez-vous !!!
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@ Aristide
« il s’agit tout du moins ce que l’on nomme une complicité… active !!! »
C’est en l’occurrence le volet « assisté ».
Et ce n’est pas pire que d’acheter — sur prescription — du pentobarbital en drugstore dans l’Oregon dès lors que le « suicide assisté » a été validé.A noter que dans cet état il y a eu en 2022 431 prescriptions pour 278 décès.
Ce qui démontre qu’une part significative des candidats au « suicide assisté » à franchir le pas décisif.Il en irait de même avec la perfusion létale. En dernier ressort, c’est toujours le malade qui décide d’en finir ou pas !
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Oups ! Correction :
... une part significative des candidats renonce au « suicide assisté » à franchir le pas... -
@Fergus
Ce qui démontre qu’une part significative des candidats renonce au « suicide assisté » à franchir le pas décisif.
Pour justifier la différence entre le suicide et le suicide assisté, vous arguiez « Cela peut être une pulsion suicidaire qui ne relève pas d’une volonté claire et irrévocable. » Caractère irrévocable qui particulariserait donc cette différence !!!
Peut-être, percevez-vous que votre justification du suicide assisté par cette irrévocabilité d’une claire décision est un tantinet tirée par les cheveux. Tous ces suicidaires sont dans le même état d’esprit : elles sont en détresse totale pour vouloir envisager de disparaitre.
c’est toujours le malade qui décide d’en finir ou pas !
Ces personnes ne sont pas en situation pour prendre des décisions claires, la souffrance déforme le raisonnement. Le suicide assisté est réservé justement à ces personnes dans un état de souffrance insupportable, c’est vous qui le dites !!! Et elles auraient donc le recul, la réflexion suffisante… pour énoncer une décision claire et irrévocable ? Alors que l’expérience démontre que la moitié renonce !!! -
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Bonjour Fergus
« généraliser à l’ensemble du territoire les structures de soins palliatifs »
Voilà certainement une priorité. On devrait également pouvoir choisir le moment pour partir lorsqu’il n’y a plus rien à faire. Je sais la réticence de certains médecins et je peux comprendre, j’espère qu’on trouvera une bonne solution acceptable par tous.
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Bonjour, gruni
Je suis très exactement sur la même ligne.
Merci de ton commentaire. -
@Fergus
Tu vas bientôt nous dire que la mort est une chance pour ceux qui doutent ! -
@gruni
On devrait également pouvoir choisir le moment pour partir lorsqu’il n’y a plus rien à faire.
Doit-on donc sauver les personnes qui tentent de se suicider ?
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@ Aristide
Ma propre réponse à cette question (déjà postée plus haut sous votre question à Zenzoé) :
Oui, il faut « sauver les personnes qui tentent de se suicider » car on ne sait rien de ce qui les a conduites à ce geste.
Cela peut être une pulsion suicidaire qui ne relève pas d’une volonté claire et irrévocable.
Pour cette raison, comparer avec une démarche de « suicide assisté » n’a aucun sens. La volonté d’y recourir doit en effet — dans tous les pays où cela a été légalisé — être manifestée sans ambiguïté à plusieurs reprises, et cela à plusieurs semaines ou plusieurs mois d’intervalle afin de valider la persistance de cette volonté. -
@Aristide
Il y autant de raisons et de manières de se suicider que de personnes suicidaires. Il y a des vraies envies d’en finir comme il y a des appels au secours, des désespoirs passagers et des trop-pleins inguérissables, des actes immédiats et des suicides à petit feu.. On ne peut pas vous donner une réponse unique.Si je voyais quelqu’un prêt à sauter du parapet d’un pont, je tenterais au moins de parler avec lui, de lui demander si son problème est véritablement sans solution, j’arriverais peut-être à le faire renoncer, ou peut-être pas, et il sautera quand même, et j’en serais bouleversée.
La vie n’est pas si facile et quelquefois il n’y a pas de bonne réponse.Concernant la fin de vie, c’est peut-être plus facile. Fin de vie, déjà, ça veut dire quelque chose. Il arrive un moment souvent dans la vie des personnes très âgées qu’elles décident dans leur for intérieur qu’elles ont fait leur temps, qu’elles préfèrent partir pendant qu’elles sont prêtes, et qu’elles se laissent glisser (c’est même le nom donné par les soignants à ce phénomène, le glissement). Qui suis-je pour contrecarrer cet ultime souhait ? Nous allons tous mourrir un jour ou l’autre, alors pourquoi refuser la mort ? je tire mon chapeau en tout cas à ceux qui veulent partir de leur plein gré, le plus dignement possible, car je ne sais pas si moi j’aurai ce courage-là.
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@ZenZoe
On ne peut pas vous donner une réponse unique.
Je ne vous demande rien !!! Les causes du suicide, de tous les suicides, sont indéfinissables tellement elles touchent à la valeur la plus intime de chacun de nous. Quel que soit l’age, le milieu…,
J’affirme simplement que tous les suicidaires sont des personnes dans des états de grande détresse. Et je ne crois pas un seul instant que les personnes qui solliciteront le suicide assisté échappe à cet état de fait.
Pour moi, la généralisation des soins palliatifs est la seule réponse que notre société peut accepter sans renier la valeur fondamentale de la protection de la vie. La sédation profonde et continue est à mon sens la seule réponse valable pour la fin de vie…
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@Aristide
« la généralisation des soins palliatifs est la seule réponse que notre société peut accepter »
Vous validez donc la légalisation de l’euthanasie !
Car il s’agit bien de cela. A cet égard, lorsque j’ai évoqué ce constat il y a quelques mois lors d’une réunion publique à laquelle participaient de nombreux médecins (y compris de soins palliatifs), personne ne l’a nié.
« La sédation profonde et continue est à mon sens la seule réponse valable pour la fin de vie »Non, évidemment pas ! C’est une bonne solution pour les cas de personnes en fin de vie plus ou moins imminente.
Mais cela ne répond pas aux souffrances réfractaires des personnes atteintes d’une pathologie incurable qui ont encore de très longs mois à vivre dans la conscience de ces souffrances et de leur dégénérescence !!!
De quel matière êtes-vous constitué pour n’avoir aucune compassion pour ces personnes qui demandent à bénéficier d’un suicide assisté ??? -
@Fergus
Vous validez donc la légalisation de l’euthanasie !
Vous pigez rien !!!
De quel matière êtes-vous constitué pour n’avoir aucune compassion pour ces personnes qui demandent à bénéficier d’un suicide assisté ???
Vous n’avez aucune retenue, le seul fait de contester VOTRE position me fait exclure de l’humanité !!! Vous êtes tellement persuadé d’être la mesure du bien !!!
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@Fergus
C’est qui qui fourni la corde !!! les héritiers ou autres ??? -
@Aristide
Un autre document du Sénat : Fin de vie : privilégier une éthique du soin
La conclusion
Un contrôle a posteriori qui relève souvent du seul constat
Les exemples étrangers invitent également à relativiser les arguments selon lesquels il serait possible de construire un dispositif français plus encadré que ceux des pays ayant déjà ouvert l’aide active à mourir.
D’une part, le modèle belge a bien montré ses limites, la commission de contrôle se bornant à constater le recensement des seules déclarations qui lui sont adressées, sans pouvoir auditer les pratiques ou contrôler les professionnels. Quant au système néerlandais, pourtant présenté comme particulièrement encadré, il n’a pas permis de contrôler le recours toujours plus important à l’euthanasie. Les proportions de décès par euthanasie atteignent dans ce pays un niveau qui interdit de penser qu’elle reste limitée aux personnes placées dans des situations de souffrance réfractaire et au pronostic vital engagé à court ou moyen terme.
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@ZenZoe
Ceux qui veulent partir ne savent même pas qu’ils sont encore en vie !!! -
@ Aristide
Quelle hypocrisie dans votre lien de la HAS !
Ce document ne vise qu’à habiller de manière plus présentable l’euthanasie lente qu’est de facto la « sédation profonde et continue » !
Notamment lorsqu’il oppose « provoquer la mort » à « altérer la conscience profondément » jusqu’à ce que mort s’ensuive !!!
Ou bien encore « répondre à la demande de mort du patient » à « soulager une souffrance réfractaire » qui ne pourra l’être que dans la mort !!!Et arrêtez avec votre accusation ridicule de camp du « bien » qui n’est qu’une tentative pathétique de disqualification de vos contradicteurs !
Cela dit, je maintiens, en vous lisant, que vous n’affichez manifestement « aucune compassion » pour les malades atteints de maladies dégénératives dont l’issue fatale n’interviendra que dans 1 an ou 16 mois. Et cela au terme d’un lent processus de dégradation, accompagné de souffrances physiques et psychologiques de plus en plus atroces au fil des mois.
C’est pour ces gens-là — qui ne sont pas pris en charge dans le cadre des soins palliatifs ! — qu’il est urgent et nécessaire de faire évoluer la loi. -
@Aristide
Je ne vous demande rien.Et alors ? J’ai autant le droit de donner mon avis que quiconque. Si vous n’aimez pas qu’on commente ce que vous dites, que faites-vous sur un site où l’on débat ?
Sur le sujet en question, vous êtes exactement le genre de personne qui me fait peur Non, les soins palliatifs ne sont pas la seule réponse, pour la bonne raison que d’autres que vous pensent qu’il y en a d’autres. Et que leur avis concernant leur vie est aussi important que le vôtre figurez-vous ! -
@charlyposte
Ah, c’est vrai que souvent ils ne savent plus trop où ils habitent.,Un pied dans la tombe, un pied en-dehors. Pas facile de marcher comme ça !
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@grounichion
j’espère qu’on trouvera une bonne solution acceptable par tous.
Si vous avez un problème Grounichion, venez me voir et
j’espère qu’on trouvera une bonne solution acceptable par tousJ"e vous conseille très fortement l’euthanazie
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@Fergus
Ce document ne vise qu’à habiller de manière plus présentable l’euthanasie lente qu’est de facto la « sédation profonde et continue » !
Argument d’autorité face à des documents de HAS. Mais, bon, votre suffisance est à louer… Arguments ? Nada, affirmation agrémentée de propos indignes :
Cela dit, je maintiens, en vous lisant, que vous n’affichez manifestement « aucune compassion »Ce doit être aussi le cas de ces milliers de médecins des hôpitaux, des centres anti-cancéreux, des centres de soins palliatifs… Votre parole face aux actions journalières de tous ceux qui se battent tous les jours contre la souffrance est indigne. Ces mêmes qui doutent de l’opportunité de légiférer dans le sens d’une légalisation du suicide assisté. L’ordre des médecins :
En cas de changement législatif vers une légalisation de l’aide active à mourir (euthanasie et/ou suicide assisté), il « sera défavorable à la participation d’un médecin à un processus qui mènerait à une euthanasie, le médecin ne pouvant provoquer délibérément la mort par l’administration d’un produit létal ».
J’ai remarqué que vous ne dites rien sur les débordements, par exemple en Belgique. Vous résumez votre argumentaire à une attaque personnelle contre tous ceux qui ne partagent pas votre avis. -
@ZenZoe
Sur le sujet en question, vous êtes exactement le genre de personne qui me fait peur
Je vous renvoie la même remarque… et ensuite, des arguments ... à part de vois intéresser à ma petite personne.
La sédation profonde et continue fait partie de la loi actuelle, et le milieu médical est en phase avec.
leur avis concernant leur vie est aussi important que le vôtre figurez-vous !
On est d’accord, leur avis et le vôtre, des avis opposés, c’est sûr.
Fergus a argué que la « décision du demandeur doit être claire et irrévocable », comme en Oregon, où la moitié des demandeurs qui se sont vus acceptés ne passent pas à l’acte au dernier moment !!! Cela ne vous interroge pas sur l’aspect irrévocable indispensable !!!
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Bonjour, Aristide
Pour délivrer un « argument d’autorité », encore faudrait-il disposer d’une autorité, ce qui n’est pas du tout mon cas : j’exprime des opinions personnelles qui n’engagent que moi ! Ce reproche est par conséquent ridicule.
Comme est ridicule d’affirmer « Arguments ? Nada » car des « arguments », je n’ai pas manqué d’en exprimer, ne vous en déplaise !
Ridicule également d’en appeler à l’Ordre des médecins en relayant l’un de ses propos. Et pour cause : je suis d’accord avec l’Ordre sur l’euthanasie !!! Je ne cesse même de le dire, ce dernier recours n’ayant de sens que pour des cas très rares assimilables notamment à celui de Vincent Lambert (état végétatif irréversible).
Sur « les débordements, par exemple en Belgique », je n’ai rien d’autre à dire que ce que j’ai déjà écrit, à savoir que la nouvelle loi française devra cadrer de manière claire et rigoureuse les conditions et les modalités du recours au suicide assisté, et possiblement, à l’euthanasie.
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@Fergus
Pour délivrer un « argument d’autorité », encore faudrait-il disposer d’une autorité,...
Vos constantes interventions sur le sujet, vos discours dans les réunions sur le thème, vos affirmations sur le corps médical, sur ce que disent les médecins en soins palliatifs ......
Comme est ridicule d’affirmer « Arguments ? Nada » car des « arguments », je n’ai pas manqué d’en exprimer, ne vous en déplaise !
Ah bon, lequel en réponse aux excès que l’on constate dans TOUS les pays qui ont légiféré, et rien sur la décision soi-disant « irrévocable », ... enfin vous vous contentez d’accuser d’insensibilité… Vous refusez même de reconnaitre l’implication obligatoire du milieu médical !!! De bout en bout de la procédure !!!
Ridicule également d’en appeler à l’Ordre des médecins en relayant l’un de ses propos. Et pour cause : je suis d’accord avec l’Ordre sur l’euthanasie !!! Je ne cesse même de le dire, ce dernier recours n’ayant de sens que pour des cas très rares assimilables notamment à celui de Vincent Lambert (état végétatif irréversible).
Vous avez mal lu !!! Allons, toutes les procédures mises en œuvre impliquent directement le corps médical, en premier lieu pour la demande, tout au long du parcours, et ensuite jusqu’au terme… Le corps médical refuse cette implication dans une procédure qui aboutit à participer à une mort certaine par injection de produit létal.
La jeune fille en Belgique avait obtenu l’avis favorable de deux psychiatres !!! C’est leur rôle ?
Sur « les débordements, par exemple en Belgique », je n’ai rien d’autre à dire que ce que j’ai déjà écrit, à savoir que la nouvelle loi française devra cadrer de manière claire et rigoureuse les conditions et les modalités du recours au suicide assisté, et possiblement, à l’euthanasie.
Surement que les Belges sont des imbéciles qui n’ont pas essayé de cadrer la loi !!! Comme les législateurs en Oregon, aux Pays-Bas, ... Partout des excès et une fuite en avant… Le rapport du Sénat que vous n’avez pas lu l’explicite assez clairement ce sujet.
Toujours rien sur la soi-disant irrévocabilité de la décision qui se termine par la moitié de ceux qui l’ont prise, abandonnent !!!
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@ Aristide
Vous continuez de raconter n’importe quoi !!!
Qui, à part vous, emploie le mot « irrévocable » ?
Personne de sérieux, et cela n’aurait aucun sens dans la mesure où il est important de laisser au malade désireux de bénéficier d’un « suicide assisté » la possibilité d’y renoncer jusqu’au dernier moment !
Personnellement, j’ai évoqué ici ou là une « volonté réitérée » ou une « volonté exprimée à plusieurs reprises ». Jamais « irrévocable » !« Le corps médical refuse cette implication dans une procédure qui aboutit à participer à une mort certaine »
D’une part, ce n’est pas « le corps médical », mais une partie de celui-ci !
D’autre part, il n’a pas à être impliqué.
Personnellement, je suis favorable au système suisse qui délègue à des associations agréées la responsabilité de fournir le produit létal.
Dans un tel cas, le rôle du médecin se résume à valider (à plusieurs reprises dans un délai légal) le fait que le malade souffre d’une pathologie incurable et se trouve exposé à de graves souffrances physiques et/ou psychologiques.
A aucun moment le médecin n’intervient dans la mise en oeuvre effective du « suicide assisté » !Je n’ai aucune intention de polémiquer sur un cas belge. Manifestement, il y a dans ce pays des failles dans la législation, ce qui est connu depuis longtemps.
Car le fait que, si les Belges ne sont pas des « imbéciles » (j’ai trop de respect pour eux pour penser cela), il est clair qu’ils n’ont pas suffisamment « cadré la loi » dans leur pays !
Aux législateurs français d’en tenir compte pour imposer plus de rigueur dans le processus. -
@Fergus
Qui, à part vous, emploie le mot « irrévocable » ?
C’est vous qui avez dit à propos du suicide « Cela peut être une pulsion suicidaire qui ne relève pas d’une volonté claire et irrévocable. » Facile à comprendre que la suicide assisté se différencie du suicide par ce caractère clair et irrévocable !!!!
Pour le reste, vous continuez à nier que le corps médical est impliqué dans cette procédure. Qui dit que la personne est en situation de prendre une décision en toute connaissance ? Le rôle ne se limite pas à attester d’une maladie incurable qui expose le malade à des graves souffrances. !!!
D’une part, ce n’est pas « le corps médical », mais une partie de celui-ci !
D’autre part, il n’a pas à être impliqué.
Vous êtes meilleur que l’association ADMD !!! Le corps médical est impliqué de bout en bout dans la procédure proposée par l’ADMD !!!!Il faut être précis, le document qui détaille la proposition de loi de l’ADMD est clair : le corps médical est omniprésent de bout en bout !!!!
ARTICLE 1
Pour l’application de la présente loi, on entend par « aide active à mourir » d’une part le suicide assisté, qui est la prescription à une personne par un médecin, à la demande expresse de cette personne, d’un produit létal et l’assistance à l’administration de ce produit par un médecin ou une association agréée, et d’autre part l’euthanasie, qui est le fait par un médecin de mettre fin intentionnellement à la vie d’une personne, à la demande expresse de celle-ci.
....
Après l’article L. 1110-5-4 du code de la santé publique, il est inséré un article ainsi rédigé : Lorsqu’une personne telle que définie à l’article L. 1110-5-4 demande à son médecin le bénéfice d’une aide active à mourir, celui-ci doit s’assurer de la situation dans laquelle se trouve la personne concernée.
Après examen du patient et étude de son dossier, le médecin fait appel, pour l’éclairer, dans un délai maximum de 48 heures, à un confrère accepté par la personne concernée ou sa personne de confiance.
Les deux médecins informent l’intéressé des possibilités thérapeutiques, ainsi que des solutions alternatives en matière d’accompagnement de fin de vie.Ces médecins peuvent, s’ils le jugent souhaitable, renouveler l’entretien dans un nouveau délai de 48 heures.
Les médecins rendent leurs conclusions écrites sur l’état de l’intéressé dans un délai de quatre jours ouvrés au plus à compter de sa demande initiale.
Lorsque les médecins constatent la réalité de la situation prévue à l’article L. 1110-5-4, l’intéressé doit, s’il persiste, confirmer sa volonté.
Le médecin respecte cette volonté.A aucun moment le médecin n’intervient dans la mise en oeuvre effective du « suicide assisté » !
Sauf que l’article 9 dit le contraire, il est dans l’obligation d’en référer à un autre praticien !!!!
.....
ARTICLE 9
Le médecin n’est pas tenu d’apporter son concours à la mise en œuvre de l’aide active à mourir ; dans le cas d’un refus de sa part, il doit, dans un délai de deux jours à compter de la demande, s’être assuré de l’accord d’un autre praticien, et lui avoir transmis le dossier.
Des listes départementales de médecins volontaires seront tenues par la commission nationale de contrôle des pratiques relatives au droit de mourir dans la dignité, instituée par l’article L. 1111-14 du présent code. -
@Fergus
crois-tu que quand on est branché, nourri, ventilé, drogué, à poil sur un lit d’eau dans une atmosphère à 26° C, on a la réflexion de savoir s’il est bon ou non de continuer ?
non, on est à la merci de n’importe quelle malveillance ;
sache que, pour ton éducation, 60% des entrants en réanimation en sortent vivants ; ils sont juste de passage à un moment difficile de leur corps -
@Fergus
Avec votre publivcité recuurente pour en mettre systématiquement plein la gueule aux plus précaires, tiens p ex en revoyant la retraite à 65 ans par votre vote que vous assumez, le vote pareil pour votre mondialiste open bar qui fais des ravages chez les agriculteurs (les petits) qui se suicident, les gen,s qui ne s’en sortent plus et la l’EDF de 10% de plus (encore et encore) pour les moulins à vents de votre patron ultra capitaliste pour qui vous avez voté les gens sont déséspérés
vous etes assez mal barré pour venir distribuer vos leconsLe plus beau à été la liberation de vos erichhissements culturels sous OQTF qui ont massacrés toute une famille qui elle ne désirais pas se suicider , tout cela pour cerrer un mouvement de révolte (justifiée) de votre praton enfin ce quil esperais poiur pouvoir ensuite les lbdiser a qui mieu mieu comme il avais fais avec les GJs
Sauf que cette fois les agriculteurs ne sont pas tombés dans le panneau grossier de votre patron pour qui vous votez.
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Tiens Fergus a repris sa marotte : trucider les gens... comme Manu aux ordres du Nouvel Ordre Mondial
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@troletbuse
Normal comme son gourou macroniste il hais les siens !
Il suffis de voir les deux poids deux mesures entre le traitement réservé a ses petits protégés sous OQTF qui viennent de massacrer toute une famille de gueux d’ici et libérés avanyt la macrhe blanche, c’est dire a quel point ces gens sont écoeurants et en plus veulent jouer le camp du bien indigné ...
J’imagine 1 sec ses reaction de cri au fachisme, aux pires moments de l’histoire ,au racisme de masse, la xénophoble et j’en passe ...
si c’etais des agriculteurs d’ici qui avaient ecrasés toute une famille de cet enrichissement culturel inestimable dans ces memes conditions et que avant la marche blanche les 2 tiers aient étés relachés et libérés dans la nature
Qu’aurions nous entendu, des roulages par terre à s’en étouffer d’indignations à n’en plus finir, tous les plateaux tv h24 citant le retour d’Hitler au pouvoir etc... enfin tout le monde connais pas la peine de développer plus ... et bien sur comme Nahel le petit ange des émeutes a n’en plus finir ou tout est cramé, tout est pété avec l’extreme gauche ravie et les écolos de même cela va de soi
Enfin l’union de tous les traitres pétainistes désormais à la solde de l’occupant , car lorsque le peuple chez lui a moins de droits que l’occupzaznt il suffis d’ouvrir un livre d’histoire contemporaine et de lire
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