• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Technologies > Google : vers la domination robotique globale ?

Google : vers la domination robotique globale ?

Google ou Skynet ? {JPEG}

 

Qui connaît réellement l'empire de Google ?

Les grandes choses ont de petits commencements. Il y a dix ans à peine, Google entrait en Bourse. Aujourd'hui, un analyste prédit que l'entreprise fondée par Larry Page et Sergey Brin serait la première a atteindre le billion (1012) de Dollars de capitalisation boursière (NYPost du 10 octobre 2014). Selon l'analyste Colin Gillis employé par BCG Partners, "Google va croître aussi vite qu'une traînée de poudre grâce aux investissements dans des secteurs comme les voitures autonomes et la robotique". Évaluée à l'origine à 23 milliards de Dollars, l'entreprise atteint aujourd'hui 366 milliards, devenant la 4e compagnie au monde, très proche de Microsoft et d'Exxon Mobil.

Depuis février 2001, Google a acquis 172 entreprises dans des secteurs extrêmement variés. Toutefois, ces derniers mois, la firme californienne a multiplié des achats qui intriguent inévitablement tous les observateurs. Entre octobre et décembre 2013, 8 firmes de robotiques étaient rachetées presque coup sur coup. Ensuite, ce furent 4 entreprises spécialisées dans l'intelligence artificielle, les deux dernières acquisitions dans ce domaine datant du 23 octobre. Sans compter les sociétés de drones de haute altitude et d'imagerie satellite. Qu'est-ce que Google pourrait vouloir en faire ? Certains commentateurs se demandent ainsi si l'entreprise ne veut pas créer une armée de robots, et si c'était le cas, dans quel but ? On peut penser qu'il s'agirait d'une chasse aux talents dans des domaines d'avenir, Google étant devenu un amalgame de technologies diverses. Il y a dix ans, Google était clairement un moteur de recherches. Aujourd'hui, les marchés et le grand public ne savent plus trop définir l'entreprise ni ne comprennent ce qu'elle est en train de devenir.

Les citoyens de la planète devraient sans doute se poser des questions. Rappelons que Google a la mainmise sur une immense part des connaissances humaines, peut traduire n'importe quelle langue, l'entreprise a cartographié l'ensemble des rues et chemins de la planète, elle en sait certainement plus sur vos données personnelles (votre localisation, où vous vous rendez, votre téléphone, ordinateur, vos amis, vos contacts, toute votre vie digitale...) que le système ECHELON lui-même. Ces éléments troublants interpellent de nombreux observateurs : Google serait-elle en train de se transformer en Skynet ?

D'après les fondateurs de Google, les robots auront remplacé les humains vers 2035 pour un monde meilleur. Étrange vision de l'avenir dont on ne sait s'il faut s'en réjouir. Selon leur nouveau gourou Ray Kurzweil, (responsable de l'équipe d'ingénieurs, également conseiller de l'armée américaine dans les domaines scientifiques), dès 2029 les robots pourront faire tout ce que font les humains, de manière plus efficace. Cet inventeur touche à tout prédit qu'avant dix ans les ordinateurs auront atteint un certain niveau de "conscience" et qu'à l'horizon 2045 ils seront des milliards de fois plus puissants que tous les cerveaux humains sur Terre.

Perspective tout à fait sidérante et pour le mois effrayante d'un avenir de silicone et d'acier, d'un monde plus que jamais à deux vitesses. Heureusement que le slogan de Google : "Don't do evil", "ne faites pas le mal" est là pour nous rappeler que les dirigeants actuels de cet empire affichent des convictions pacifiques... Est-ce suffisant pour nous rassurer pour autant ?

 

La robotisation dans le domaine militaire

La technologie robotique militaire est hautement classifiée et gardée secrète. Pour autant certains projets sont déjà connus, certains employés depuis des années, et d'autre ont reçu un certain éclairage médiatique. Google, depuis ses dernières acquisitions, y prend une part active.

Commençons par les drones, ces fameux avions sans pilotes, qui servent d'appareils de reconnaissance et parfois d'attaque. La toute première attaque lancée contre une cible au sol par un drone Predator eut lieu près de Khost au Pakistan le 4 février 2002. La CIA était aux commandes et des informations donnaient à penser que Ben Laden était présent sur les lieux. Un missile Hellfire fut tiré et trois civils innocents exécutés. On entrait dans une nouvelle ère : tuer devenait distant, sans risque, presque comme dans un jeu vidéo. Ces machines volantes mortelles sont devenues les "héros" de la guerre « propre et chirurgicale » pour ceux qui en possèdent et savent communiquer dans ce sens vis à vis des opinions publiques. Les opérateurs à distance, certains situés à des milliers de km, peuvent toujours déclarer qu'ils ne font qu'obéir aux ordres. Les victimes sont totalement déshumanisées.

De nos jours, des centaines de drones sont utilisés par de nombreuses nations dont la France. Notons au passage l'énorme retard de la France dans ce domaine : l'armée de l'air n'en possède pour l'instant que 6 pour plus de 400 dans l'arsenal américain ! Nos drones ne sont d'ailleurs pas armés à ce jour par décision politique. Le gouvernement américain ayant franchi ce pas depuis longtemps, le sénateur Lindsey Graham estimait en février 2013 que plus de 4700 personnes avaient déjà été victimes de l'attaque des drones au Pakistan, en Irak, en Lybie, au Yemen, en Somalie, en Afghanistan... D'après le ministère de la défense pakistanaise, 80% des tués seraient des civils (voir : drones.pitchinteractive.com/). Aujourd'hui mercredi 29 octobre, le ministre de l'intérieur Chaudhry Nisar Ali Khan exigeait l'arrêt définitif des attaques de drone au Pakistan lors de son entretien avec le représentant américain Daniel Feldman. Des drones patrouillent aussi le long de la frontière américano-mexicaine pour des missions de surveillance diurnes et nocturnes.

Du côté de l'espace, un petit véhicule orbital robotisé de 8m de long, le X-37 B de Boeing (Phantom Works division), utilisé par l'US Air Force, lancé en décembre 2012 a été récupéré sur la base de Vandenberg ce 17 octobre. Les missions précises de cet engin (il s'agissait déjà de la troisième) sont inconnues du grand public. L'appareil est lancé à l'aide d'une fusée et atterrit sur Terre comme la navette spatiale.

Pour la Navy et les Garde-côtes, des systèmes opérationnels sont à présent capables de mettre en place une "nuée" (swarm) d'embarcations rapides armées et autonomes afin d'assaillir et encercler tout ennemi ou danger potentiel de manière collective. La technologie à l’œuvre (programme CARACaS) a été développée par la NASA pour les rovers martiens. Testée en situation réelle le 14 août sur la rivière James en Virginie avec 13 embarcations robots, elle serait économique : le système était installé sur des bateaux déjà en service. De son côté, l'entreprise privée Juliet Marine Systems a mis au point le GHOST, un bâtiment robotisé furtif. Rapide (50 nœuds) et pouvant être équipé de 90 missiles NEMESIS, la société de Portsmouth prétend qu'elle pourrait les vendre à seulement 10 millions de dollars l'unité. Jusqu'à présent, le Pentagone et la Navy ne sont pas montrés intéressés mais un contrat pour 25 bâtiments aurait été conclu avec un pays non dévoilé.

Vient ensuite la catégorie des robots utilisés pour le déminage, comme les PackBot de Irobot (qui furent utilisés dans la centrale de Fukushima après le tsunami de 2011) et le Talon de l'entreprise QinetiQ par exemple. Ce dernier, dans une version modifiée appelée SWORDS est capable de transporter toute une panoplie d'armements (mitrailleuses M 240, M 249, lance grenades de 40 min...). Ce sont d'ailleurs trois robots SWORDS qui furent pour la première fois employés en situation de combat en Irak en 2007. Les rapports concernant la mission sont contradictoires. L'armée les aurait finalement retiré du théâtre d'opérations sans les avoir utilisés. QinetiQ a déjà passé à l'étape suivante en développant le robot MAARS, décrit selon la firme comme "puissant, agile, modulaire et prêt au combat". Le HDT Global Protector est un engin à chenille assez similaire, capable de transporter 227 kg de matériels ou d'être équipé d'armes portatives, tout comme le Northrup Grumman CamMEL qui est lui désigné comme un rover multi-usage.

Les robots humanoïdes et ceux qui tentent de reproduire les animaux finalement. Google a fait l'acquisition d'une panoplie d'entreprises travaillant dans la robotique dont Boston Dynamics qui a obtenu 140 millions de Dollars de contrats du Département d’état américain et de ses agences depuis l'an 2000. L'entreprise se vante d'ailleurs de conseiller et d’équiper l'Armée, la Marine et les Marines avec le développement des robots les plus avancés de la planète. Les robots PETMAN et ATLAS de taille humaine sont déjà capables de marcher et d'évoluer sur tous les terrains. BigDog est un robot évoluant sur 4 pattes capable de transporter 150 kg, lancer de lourds objets à distance, Cheetah détient le record mondial de vitesse pour un robot quadrupède avec ses 45 km/h. Tous ces projets ont été financés en grande partie par la DARPA, l'agence pour les projets de recherche avancée de défense à l'origine, par exemple d'ARPANET, l'ancêtre d'internet. En combinant toutes ces avancées sur l'autonomie, la mobilité, la puissance et la vélocité, Google détiendrait déjà les clefs du futur combattant robotisé de nos pires cauchemars. En parallèle, la DARPA continue également de diriger de nombreux projets dont le X-37 B, des travaux sur l'interface neuronale directe, les exosquelettes HULC et XOS...

La Directrice actuelle de la DARPA, l'ingénieur Arati Prabhakar, expliquait récemment que son agence investissait pour des raisons de sécurité nationale. Google, en tant qu'investisseur privé comptait bien honorer les contrats en cours, ce qui était perçu comme un "signe positif". En réalité, personne, pas même le Département d’état, ne connaît vraiment les intentions des dirigeants de la firme californienne à ce sujet, ni l'étendue des travaux en cours au sein du très secret laboratoire Google X supervisé par Sergey Brin en personne.

 

Robots et stratégie au sein de l'armée américaine

On n'arrête pas le progrès. Aussi, afin de se doter d'équipement adapté, l'armée américaine fait régulièrement un état des capacités robotiques et de leurs avancées. En octobre 2013, Northrop Grumman, 5D Robotics, HDT Robotics, iRobot, QinetiQ et Lockheed Martin ont présenté pendant plusieurs jours différents robots d'usage militaire. Déplacement, autonomie, transport de charges lourdes, franchissement de terrain étaient évalués à Fort Benning en Géorgie. L'événement visait à présenter à l'état major la "technologie réellement disponible" et comment elle pouvait être appliquée à la Défense. A cette occasion, 4 compagnies ont mis à disposition leurs robots armés, comme le Protector, monté d'une mitrailleuse M-240. D'autres engins robotisés ou autonomes furent testés au mois d'août de cette année à Fort Benning.

D'après Scott Hartley, co-fondateur de 5D Robotic, il pourrait y avoir 10 robots pour 1 soldat dans l'armée américaine d'ici une décennie. Ces robots pourraient déplacer matériels et équipements, effectuer des patrouilles de sécurité, suivre les soldats sur le champ de bataille pour un soutien logistique voire prendre part au combat.

Toutes ces évolutions vont dans le sens de la stratégie mise en place par le Commandement d’entraînement et de doctrine de l'armée (TRADOC). Ce haut commandement est chargé de modeler l'armée du future, de développer et de maintenir la doctrine militaire, mais aussi de la formation et de l’entraînement des soldats, la production de manuels militaires...etc. Le magazine Popular Science de janvier consacrait d'ailleurs un fascinant article à ce sujet. "Vers 2050 les soldats américains pourraient bien lutter aux côtés de collègues robots". Le général Robert Cone (alors Directeur du TRADOC) révélait que l'armée comptait ramener la taille des équipes de combat des brigades de 4000 à 3000 soldats, drones et robots servant de complément.

Pourquoi remplacer des hommes par des machines ? Les hommes coûtent trop cher : il faut les entraîner, les nourrir, les équiper, et encore les suivre durant tout le reste de leur vie après leur retour à la vie civile. En 2012, un quart du budget du Pentagone était consacré à l'entretien et à la paie des soldats d'actives et les retraités.

Dans l'armée américaine, l'escouade de 9 hommes est la plus petite unité de combat opérationnelle. Les transports de troupes sont crées en prenant en compte ce format.

Les équipes de combat des brigades constituent les plus petites unités moyennes qui peuvent être envoyées au combat de manière indépendante. En réduisant les soldats dans les escouades, on réduit les effectifs de la brigade, ce qui entraîne des véhicules plus petits et moins chers. Pour ne pas diminuer la capacité opérationnelle en diminuant les effectifs, les brigades doivent pouvoir compter sur tout ce qui est nécessaire. En cela, le général Cone expliquait que l'armée américaine allait "devoir changer fondamentalement la nature de la force et qu'il fallait pour cela une avancée déterminante dans la science et la technologie". Ce qui, selon lui, devait arriver vers 2030-2040.

Il existe encore un large fossé entre l'adoption de nouvelles technologies et la création des doctrines militaires d'application. Le programme Futur Combat Systems, en cours de 2003 à 2009 visait justement à la mise en place progressive de telles avancées au sein de l'armée : moins d'hommes, davantage de robots.

Ce mois-ci, Paul Scharre, Directeur du 20YY Warfare Initiative du « Centre pour une Nouvelle Sécurité Américaine » rendait public un rapport intitulé "Robotiques sur le champ de bataille, l'arrivée de la nuée" (Robotics on the Battlefield -The Coming Swarm). "Des équipes de robots interconnectés vont changer la manière de faire la guerre pour les Etats Unis et d'autres pays". Dans un futur proche, des "nuées de systèmes robotisés vont créer des changements considérables dans le cadre d'opérations militaires". "Les forces armées capables d'appréhender la meilleure façon d'employer ces nuées, les structures, la doctrine, la formation, le commandement et le controle nécessaires à leur soutien auront un avantage significatif par rapport à celles qui ne le maitriseront pas" conclut le rapport. La stratégie militaire est en perpétuelle mutation.

 

Quelles limites à la guerre robotisée ?

Une foule de questions se posent ainsi déjà : quelles seront les limites de cette révolution robotique ? Devons-nous donner la capacité de prendre la décision de tuer à des machines ? L'avènement de ces nouvelles technologies entraînent la crainte de voir un jour les champs de bataille envahis par d'innombrables robots combattants.

Et si de puissants cyborgs militaires atteignaient un certain degré d'intelligence artificielle, la boite de Pandore serait ouverte. Des spécialistes tentent d’alerter l'opinion publique. Selon Elon Musk, le génial fondateur de SpaceX et de Tesla Motors : "jouer avec l'intelligence artificielle serait comme invoquer le démon". Particulièrement critique il déclarait dans le même sens : "Je pense que nous devrions être très prudents avec l'intelligence artificielle qui est potentiellement plus dangereuse que les armes nucléaires".

Contre cet univers militaro-technico-industriel la résistance s'organise déjà de manière dispersée. Un inventeur se propose ainsi de créer une armée de robots pour lutter contre les robots militaires ennemis : le Professeur du MIT Chris Csikszentmihalyi et son équipe crée depuis des années des machines destinées à lutter contre les machines pour s'opposer aux guerres et aux "puissants" qui menaceraient nos libertés.

Sur le plan éthique, la conférence donnée par le physicien Mark Gubrud, à Atlanta lundi 27 octobre portait sur la même thématique. Ce membre du Comité pour le contrôle des robots armés, a prévenu l'auditoire, parlant de la possibilité de plus en plus pressante "d'armées de robots luttant dans une guerre où les humains n'auraient aucun rôle".

Actuellement plus de 50 organisations militent contre les robots militaires. Une campagne active sur le net, intitulée "Stop Killer Robots", organisée par Human Rights Watch est en cours depuis avril 2013 (http://www.stopkillerrobots.org/). Hier, mardi 28 octobre, sa coordinatrice, Mary Wareham, a délivré un communiqué devant le Comité de désarmement et de la Sécurité internationale de l'Assemblée des Nations Unies.

"La vitesse actuelle des changements technologiques impose des délibérations urgentes et une action bien plus rapide" prévenait le rapport. « Nous avons de nombreuses préoccupations avec ces "robots tueurs", mais la plus importante préoccupation est sans doute la notion de permettre à une machine de sélectionner et de prendre une vie humaine sur le champ de bataille, dans le cadre du maintien de l'ordre, ou d'autres situations. Nous avons constaté que nombreux sont d'accord avec nous, c'est un pas de trop, c'est franchir une ligne qui ne devrait jamais l'être. Ce serait un affront à la dignité humaine. »

Dans ce monde de plus en plus cybernétique, Google est bel et bien en passe de devenir incontournable. Un empire est en train de se constituer sous nos yeux. Le Professeur Noel Sharkey, spécialiste en robotique et intelligence artificielle à l'Université de Sheffield déclarait aujourd'hui, jeudi 29 octobre, au journal The Independent : "J'aimerais penser que Google va en fait utiliser cette technologie avancée pour construire un extraordinaire robot civil – peut-être un robot capable de livrer des colis ou pour l'aide à domicile, mais l'attractivité de contrats militaires de plusieurs millions de dollars pourraient les pousser du côté obscur. Espérons que cela n'arrivera pas".

 

Gageons que vous ne verrez plus jamais le moteur de recherches Google de la même manière...

 

ERIC PINZELLI, Historien militaire


Moyenne des avis sur cet article :  4.68/5   (25 votes)




Réagissez à l'article

41 réactions à cet article    


  • Yvance77 Yvance77 30 octobre 2014 09:52

    Terminator est l’idéal US (bien qu’un pays scandinave actuellement teste ceci aussi)... si simplement celui-ci pouvait se retourner contre l’auteur de cet immonde programme


    • Lucifer Lucifer 31 octobre 2014 12:23

      OUI, vue ton drapeau tu en fait parti, je me trompe. Tes un membre de SION ?
      Le mieux c’est de reprendre la France et grâce a son armée détruire toute les structure nazi.
      En plus c’est se que je prévois de faire, marrant non...
      Tu joue ?


    • Lucifer Lucifer 31 octobre 2014 16:27

      OUI, vue ton drapeau tu en fait parti, je me trompe. Tes un membre de SION ?
      Le mieux c’est de reprendre la France et grâce a son armée détruire toute les structure nazi.
      En plus c’est se que je prévois de faire, marrant non...
      Tu joue ?
      Bon : -2 on joue autrement...
      Je vais être franc telle est mon nom comme un homme.
      Les robot vont pas dans l’immédiat se retourné contre les hommes, mais les homme vont sens servir pour se tuer entre eux.  smiley
      On ta parler du projet, alpha ghost un nouvelle ordinateur capable de communiquer avec les esprits, je crois pas est pour-temps les nazi ne l’aurons jamais. Seule un être connecté a l’esprit peut en concevoir le procéder...
      Un +1 s’il te plais smiley


    • trevize trevize 30 octobre 2014 11:07

      Passé la première partie, l’article n’a plus vraiment de rapport avec Google...

      Sorti de ça, c’est pas compliqué : si ils ont acheté tout un tas de boîtes du secteur en tir groupé, c’est qu’ils voulaient jouer l’effet de surprise avant que les actions de ces sociétés ne se mettent à grimper.
      Et si il les achètent, en premier lieu, c’est qu’ils croient à ce qu’ils racontent, le développement à grande vitesse de la robotique dans les décennies à venir. Il n’y a pas à se demander si c’est bien ou pas, ni comment on peut lutter : on ne lutte pas contre un tsunami. Il faut juste prendre ça comme un fait et en tirer les conséquences.


      • Jelena XCII 30 octobre 2014 11:10

        Le délai de 10/20 ans me parait un peu court... Sinon Google n’investit pas que dans le militaire, ils ont également pour projet des véhicules n’ayant plus besoin de chauffeurs (projet déjà très avancé... reste à voir le prix).
         
        Pour ce qui est des robots civils (sécurité, livraison, magasinier, etc...), si il y a bien une chose dont on peut être certain, c’est que le chômage ne va pas reculer dans les années à venir, car Chine et Japon sont également très actifs dans ce domaine.


        • Piotrek Piotrek 30 octobre 2014 11:14

          Excellent résumé.

          A mon avis, ce qui est réellement dangereux au niveau technologique, c’est recombiner/améliorer les technologies existantes pour un usage militaire. Le drone en est le meilleur exemple, et vous le dites. Le super jouet-de-la-mort : pas cher, bête, myope et méchant. On va facilement faire voler une escadrille de drones par un seul pilote bientôt (mais toujours avec un pilote). Je crois que le coeur du problème est là dans l’immédiat.

          Faire une machine autonome qui prend des décisions toute seule, je pense qu’on en est encore très loin. Google, Musk, Thiel et les autres sont des businessmen qui surenchérissent sans cesse sur :
          - Des perspectives fantastiques qui ne sont que pures spéculations face à l’état d’avancement de la technologie actuelle. Ceci pour attirer les investisseurs en se présentant comme les maîtres du futur ou les « guérisseurs de la mort »
          - Des perspectives catastrophiques, tout aussi spéculatives, face aux dangers potentiels de la technologie à venir. Ils créent tous des département travaillant pour la limitation de l’intelligence artificielle. Ceci dans le but de s’accaparer un fauteuil stratégique dans le cas où un concurrent inventerait l’intelligence artificielle (la vraie) le premier. On ne sait pas ce qu’est encore l’intelligence. artificielle, comment tenter de limiter quelque chose dont on a aucune idée du fonctionnement ?

          La robotique autonome c’est pas pour demain, on peut se rassurer un peu. La voiture google par exemple, très impressionnante dans les tests menés en Californie, le devient moins quand on apprend qu’elle ne marche pas quand il pleut ou quand il neige... une feuille morte sur un capteur et Zou dans le fossé smiley


          • rotule 30 octobre 2014 22:34

            Toutes ces belles machines, susceptibles de tomber en panne de batterie ... si sensibles aux rayonnements électromagnétiques (éruptions solaires ?). Ou même grain de sable dans une articulation ....


          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 novembre 2014 18:58

            Oui, je suis tout à fait d’accord sur le fait qu’on ne doit pas s’affoler.
            L’agenda futuriste est toujours très marketing pour gogos à gros sous.
            On nous raconte ça depuis grosso modo soixante ans.
            Dans dix ans les robots sont là.
            On les attend toujours.
            Je me demande même si je verrai la voiture google rouler de mon vivant.
            ça n’a l’air de rien comme ça de passer de 95% d’autonomie à 100% (plus de supervision humaine) mais ça peut se révéler infranchissable avant très longtemps car le principe de précaution jouera.
            On voudra le risque zéro et on ne l’aura jamais.
            Déjà, on a pas d’avion-robots alors que c’est beaucoup plus simple (le ciel est considérablement plus homogène que notre environnement routier), alors des voitures-robots, je me marre.

            Quant au reste, même si l’article traduit honnêtement l’état de l’art (marketing) et je ne lui fais donc aucun grief de naïveté, il me paraît très clair qu’on est dans le fantasme pur.

            Au début des années 90, Rodney Brooks était le pape de la robotique autonome et les questions posées par cet article étaient déjà posées dans les mêmes termes, avec le même niveau d’alarme.
            Je pense que dans vingt ans, si la société ne s’est pas encore écroulée, on en sera à peu près au même point pour les robots humanoïdes : on regardera l’horizon en se racontant que c’est pour bientôt.

            Mais non, ça n’est pas pour bientôt. J’ai écris un article sur cette question. Je n’ai pas varié d’un iota. Google peut y engloutir toute sa fortune, dans vingt ans, quels que soient les progrès réalisés (innombrables, extraordinaires, prometteurs, etc.) on parlera de tout ça dans les mêmes termes.
            Les humanoïdes seront encore des gogols, des poupées barbie ou ken bien mignonnes mais avec un niveau d’intelligence pratique et de compréhension des situations toujours largement insuffisants pour qu’on leur fasse confiance dans les prises de décisions engageant les vies humaines.

            Bref, on aura c’est sur de l’automatisme intelligent à tous les niveaux et partout mais sous supervision humaine constante.
            C’est la téléopération qui me paraît l’avenir le plus évident de la guerre. Les drones le préfigurent très bien. On verra de plus en plus le soldat de l’Empire aux abris en train de conduire un robot télécommandé ayant la conformation adaptée au terrain pour éliminer les terroristes issus des populations de métèques qui refusent de se faire exploiter.

            Enfin, je suis bien d’accord. Parmi les associations de lutte contre les robots, il doit y en avoir un bon nombre qui doivent être financées par les fabricants de robots. Car par leurs actions, elles accrédient la thèse fallacieuuse de l’imminence d’un danger sous ce rapport.

            Le danger est réel, sauf qu’il est très lointain pour le moment car il suffit de lire ce qui s’écrit à ce sujet nous sommes très loin d’avoir pris la mesure de ce que nécessite la conception d’une intelligence de niveau humain.

            Il y a vingt ans on reconnaissait qu’on ne savait pas faire de robots ayant l’intelligence d’un cafard. On pensait que c’était pour bientôt. On a fait des progrès, mais nous n’avons toujours pas de robots disposant d’une intelligence du niveau du cafard. Les (actuels ? futurs) robots transports quadrupède de l’armée US sont juste des « locomoteurs ». Il n’y a pas de véritable cerveau derrière. Rien qui mérite ce nom en tout cas. Ce seront juste des « suiveurs tout terrain » pour un bon bout de temps.

            Enfin, il faut rappeler que la question énergétique est tout sauf résolue. La pile atomique du Terminator, c’est pas pour demain non plus.


          • lsga lsga 30 octobre 2014 12:38

            Un article totalement réactionnaire, qui passe à côté des points fondamentaux de la philosophie de l’esprit et du langage.


            Un ordinateur se contente de faire des suites d’opérations sur des 0 et des 1. La simulation d’un pis de vache ne permet pas de créer du vrai lait. De la même manière, la simulation du cerveau ne permet pas de créer de la conscience. 

            La conscience n’est pas une série d’opérations sur des signes.


            • nicolas_d nicolas_d 30 octobre 2014 15:47

              Et alors ?
              Avec des 0 et des 1 on peut déjà exterminer toute vie sur terre.
              Pas besoin de « conscience » pour tuer


            • Aristoto Aristoto 30 octobre 2014 18:49

               la ’conscience’ serait donc une sorte d’émanation métaphysique !!!!!!!!

              Le cerveau matériel valant peau de balle alors !


            • petit monier petit monier 31 octobre 2014 09:26

              un petit topo et quelques liens sur « la philosophie de l’esprit et du langage » ?



            • eau-du-robinet eau-du-robinet 30 octobre 2014 12:41

              Bonjour,
              .
              Les objets connectées puis le tout liée avec la robotique est comme l’entrée dans un monde de la fiction, fiction qui devient réalité, ou autrement dit un cauchemar qui devient réalité.
              .
              Le fait que google à achète cette année des sociétés stratégiques dans le domaine de la domotique, c’est que google s’introduit « par des portes dérobées » (robots et objets connectées) dans nos maisons.
              .
              Je craint un contrôle totale de notre vie ... cela commence avec le nouveau compteur électrique EDF linky qui permet de connaître notre consommation électrique en temps réel à la seconde prêt ! Il est par exemple possible de savoir quel programme de télévision vous êtes en tant de garder .... L’images diffusées par les différentes programmes créent une emprunte en temps réel du programme. Cette emprunte « qui se superpose à la courbe de notre consommation leur permet de savoir ce qui s’affiche sur nos écrans.
              .
              Comment se prémunir contre la mise en place d’une société de surveillance généralisée, contre les small et autres nano Brothers ? Jeux de mots liée à l’expression »Big Brother is watching you« .
              Jean-Marc Manach répond que le principe de précaution doit jouer pour éviter que le recours aux nanos ne soit subi ou rejeté. C’est dans cette logique que l’Union européenne a demandé que les nanos fassent l’objet d’une étude d’impact
              sur les libertés. L’essentiel, pour Jean Frayssinet, est que les consommateurs se voient reconnaître le droit de bloquer et désactiver à tout moment les dispositifs RFID fixés sur les objets qu’ils utilisent. Sans cela, un équilibre ne pourra pas être trouvé entre l’intérêt du commerçant et les droits du client qui doivent constituer une frontière infranchissable. 
              http://www.cnil.fr/fileadmin/documents/Guides_pratiques/Livrets/Cahier-ip/cnil_cahieripn1/files/assets/basic-html/page28.html
              .
              Sans y oublier toutes ses fous qui nous promettant de vivre 200 ans grâce aux progrès de la dite »science« ... qui veulent nous transformer en cyborgs  » science qui avoisine par fois la sorcellerie" .... mauvaise utilisation de la science.
              .
              Putain, 80 ans ça me suffit largement pour vivre dans cet asile psychiatrique à portes ouvertes (notre planète) , qui est devenue notre société d’aujourd’hui.
              .
              Puis Google s’intéresse également de très près à la médecine.
              Google veut éradiquer les maladies avec des nanorobots magnétiques .... qui seront injecté dans les corps des humains ...
              http://kulturegeek.fr/news-43434/google-veut-eradiquer-maladie-nanorobots-magnetiques
              .
              Le pire est devant nous, google nous ouvre grand la porte de pandore !
              .
              “Ouvrir la boîte de Pandore” signifie donc “céder à une impulsion” ou “agir de manière irréfléchie” et s’exposer ainsi à de grandes complications.


              • lsga lsga 30 octobre 2014 12:42

                Oh aussi :


                un robot humanoïde coûtera moins de 2000€ dans 10 ans, et pourra facilement être reprogrammable. Comme à chaque fois, les progrès technologiques rendent la technologie moins facilement cadenassable par une petite élite. Le contrôle de la télé était réservé à une clique de bureaucrate / oligarque ; Internet est devenu incontrôlable. Il en ira de même avec la Robotique. 
                Si pendant la Révolution, ils mettent des robots face à nous, nous pourrons aussi leur envoyer des robots face à eux. 


                • trevize trevize 30 octobre 2014 12:59

                  Il y a déjà des robots très efficaces qui ne coûtent même pas l’équivalent de un an de salaire + les charges de l’ouvrier qu’il remplace.

                  http://www.express.be/business/fr/technology/un-robot-de-18000-euros-signe-larret-de-mort-de-louvrier/203063.htm

                  http://www.humanoides.fr/2014/04/29/le-nouveau-robot-baxter-est-arrive-deux-fois-plus-rapide-et-encore-plus-simple-a-utiliser/

                  Si ils ne sont pas déjà partout, c’est juste pour laisser le temps aux réacs de devenir progressistes.


                • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 30 octobre 2014 13:00


                  @ Isga,


                  « Si pendant la Révolution, ils mettent des robots face à nous, nous pourrons aussi leur envoyer des robots face à eux »


                  Et vous avez besoin d’un robot pour envoyer des pruneaux ?

                • lsga lsga 30 octobre 2014 13:32

                  Nicole : les bourgeois, pour se défendre, utiliseront drônes et robots contre les manifestants. 


                  Les Fablabs vont devenir des fabriques d’armes clandestines. 

                  Mais bon, rassurez vous, vous, vous serez du côté de ceux qui tirent sur les manifestants. 

                • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 30 octobre 2014 13:57

                  @ Isga

                  Et est-ce que votre robot humanoïde pourra écrire tes articles sur Agoravox, aussi intelligemment que vous le faîtes, sans oublier les anathèmes habituels aux commentaristes ?

                  Ca c’est du lourd, alors !


                • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 30 octobre 2014 14:07

                  Isga,

                  Erratum : « vos » articles


                • Hermes Hermes 30 octobre 2014 15:49

                  Isga,

                   la technologie échappe aux utilisateurs. Les puces ou les machines sont de plus en plus sont préprogrammées pour espionner ou refuser toute utilisation non prévue ! Un peu comme les voitures américaines qui s’arrêtent de fonctionner si le crédit n’a pas été payé.

                  @ l’auteur : La doctrine transhumaniste soutenue par Google est par ailleurs un piège monstrueux : on ne mettra jamais la conscience dans un ordinateur (Isga lui-même l’a affirmé plus haut). Ce ne sera qu’un pale reflet de la personnalité et de la mémoire de celui qui sera bel et bien mort qu’il y aura dans la machine (avec quelques algorithmes pour une capacité minimum d’apprentissage qui simule la vie) . Une fois qu’il n’y aura plus de vivants pour s’intéresser à la mémoire du quidam, on pourra effacer ce reflet ..... ou mieux continuer a le faire vivre si c’est un citoyen virtuel riche en actions rentables dans les technologies (virtuelles aussi bien sûr)... il sera volontaire pour continuer à payer son abonnement puisque de toute façon sa volonté sera un des programmes qui héberge sa simulation.

                  Louer de la vie éternelle dans la machine (abonnement renouvelable annuellement sous peine de désactivation, soyons pragmatique) c’est le business plan le plus juteux jamais conçu, car les morts ne cessent de grandir en nombre. La version hightech-capitaliste du croque-mort.

                  Certes, cela nécessite un bon matraquage de propagande positivo-technophile au préalable, mais c’est bien en route. Bientôt le mariage pour tous, même les morts hébergés dans le cloud.

                      Pour Halloween, déguisez vous en Google ?

                   smiley

                  PS : bien sûr je noircis le trait, c’est juste pour montrer le risque, et vu la capacité à s’auto-illusionner, il est grand !


                • L'enfoiré L’enfoiré 30 octobre 2014 17:41

                  Salut Hermes,  

                   « on ne mettra jamais la conscience dans un ordinateur »
                  Pas dans un ordinateur, mais dans un humanoïde, je ne suis pas aussi sûr que vous.
                  On arrive à tout en y mettant le prix et le temps.
                  Oui, ils sont devenus « Presque humains » 
                  Pour Halloween, en attendant, je me réserve une autre approche. smiley

                • Xenozoid 30 octobre 2014 12:44

                  They’ve 700,000 miles, but mostly the same few thousand miles, over and over again — because the cars only work if every single light, piece of street furniture, and other detail is mapped and verified by armies of human and computer analysts, and when anything changes, the mapping needs to be re-created.the dirty secret of google car


                  • totof totof 30 octobre 2014 13:02

                    Très intéressant. Malheureusement, l’article ne cite pas suffisamment ses sources.
                    Première chose à faire, éviter d’utiliser Google. Cette page est pleine de bonnes idées en la matière. Quant aux commentaires d’Isga, on ne peut qu’être attéré par le manque de lucidité de tous ces progressistes qui nous mènent vers l’enfer en chantant les louanges du progrès.


                    • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 30 octobre 2014 13:24

                      Totof,

                      Derrière le sophisme « progressiste » se cache une grande régression mentale, sociétale et la perversité d’un système tout dédié à son Dieu l’Argent. Les socialo sont des Grands Progressistes. Dans leurs rêves !
                      Google, comme de bien entendu surfe sur la bêtise humaine, et cette capacité étonnante des grands enfants que nous sommes de s’émerveiller à la moindre cacatte vendue sur le marché au prix de l’or en barre.

                      Mais ce qui me rend plus inquiétant le scénario, c’est le rôle d’un google à des fins militaires. Là, on rigole moins.

                      Cordialement.


                    • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 30 octobre 2014 13:48

                      Totof,

                      Merci pour le lien.

                      Je suis déjà sur LINUX, d’ailleurs je conseille vivement d’adopter LINUX au lieu de WINDOWS, ne serait-ce que pour le confort...

                      Cdt


                    • BOBW BOBW 30 octobre 2014 16:22

                      Et surtout pratiquement pas« d’ Ebola » smiley


                    • BOBW BOBW 1er novembre 2014 09:22

                      Microsoft-Google-Tafta-Nasa : Mêmes intérêts, même combat


                    • totof totof 30 octobre 2014 16:23

                      Bonjour Nicole,
                      oui, bien sûr, le socialisme est en plein dans l’idéologie du progrès. Malheureusement, la droite ne vaut guère mieux à vrai dire... Le progrès n’est que la marque du manque de confiance en l’humain puisqu’il faut le changer.
                      Autrement, tu as raison pour Linux, d’ailleurs, je suis sur Mageia, super distribution Linux française, très stable comme d’habitude avec Linux.
                      cordialement


                      • Nicole Cheverney Nicole CHEVERNEY 30 octobre 2014 16:43

                        @ Totof,

                        Je suis sur Ubuntu.

                        Excellent.

                        Pour revenir sur le transhumanisme, cher à Attali, je pense que cette idéologie est de loin très, très mortifère et dangereuse pour l’avenir de l’humanité. Cette petite clique de profiteurs qui manipule l’opinion et les Etats, n’a pas fini de nous empoisonner.

                        Cordialement.


                      • L'enfoiré L’enfoiré 30 octobre 2014 16:39

                        « Quelles limites à la guerre robotisée ? »


                        Aucune. 
                        Eureka@ Google devenu le nouvel Einstein.

                        • oj 30 octobre 2014 20:03

                          oui mais seul google arrive a initier ces recherches et développements.
                          En europe, l’informatique a disparu , tout est americain, mais on fait des musées comme le dernier présenté a Paris ces jours-ci.

                          Ca c’est utile pour relever les défis de demain !

                          Dans d’autres pays on construit des building a la gloire de quelque millionnaire qui a gagné dans la speculation ou des iles artificielles pour tres riches.

                          Au moins google a su concentrer l’intelligence qui saura nous faire passer un cap dans l’evolution, ensuite, si nécessaire, il suffit de nationaliser ou casser une societé qui deviendrait trop puissante ou trop grosse car quoi qu’il en soit, elle fonctionne a la base avec des milliers d’individus qui sont comme tout a chacun.


                          • goc goc 30 octobre 2014 20:41

                            @ l’auteur

                            merci pour l’article
                            je me permettrais toutefois quelques remarques qui devraient pondérer ce tableau pessimiste

                            la première c’est que malgré ce que prétendent certains, on est très loin encore d’atteindre les capacités du cerveau humain. Il suffit de voir la très mauvaise qualité des traductions pour s’en rendre compte. Ce n’est pas demain que google traduira Alan Poe aussi bien que Baudelaire
                            Et je ne parle pas de l’incapacité à « comprendre » notre langage parlé surtout avec des accents.

                            Ensuite l’évolution de l’informatique coté outils destinés aux développeur, est tout simplement catastrophique. Tous les nouveaux langages proposés n’ont pour seul but que de crétiniser les développeurs ou pire encore de ne sélectionner que des développeurs au QI d’huitre pour faire des programmes. Or ceci a pour conséquence d’obliger les constructeurs d’ordinateurs a faire des machines toujours plus puissantes, simplement pour palier la piètre qualité des programmes pondus par les neuneus de service.
                            Si vous avez un doute, essayez de faire marcher une très ancienne version de Windows (windows3.11 par exemple) avec sa version de word de l’époque sur une machine actuelle (je vous garantie que ça marche très bien), pour comprendre à quel point votre pc est mal utilisé.
                            Enfin n’oubliez pas un point important, aujourd’hui tous les microprocesseurs, même les plus puissants ne sont fabriqués qu’en 2D c’est à dire qu’on ne sait pas empiler plusieurs processeurs les uns sur les autres (pour des pb de surchauffe et de capacité technologique). Ils sont tous à plat. Et comme on peut comparer un neurone à un processeur, je vous laisse imaginer le chemin restant à faire. Et quand bien même ils arriveraient à empiler des procs, il reste le dernier point à résoudre, à savoir : la communication entre processeurs : Aujourd’hui ils discutent en binaire, c’est à dire en « 1 » et « 0 », or les neurones discutent entre eux non seulement en analogique, mais surtout en analogique rapide, c’est à dire qu’il faudrait que les procs puissent discuter à al vitesse de leurs « 1 » et de leur « 0 » mais en utilisant une information codée sur 32bits. et cela on en le maitrise absolument pas (a cette vitesse)
                            Quand à faire des réseaux de super-ordinateurs, sur le papier, c’est très faisable, mais c’est très cher et surtout, compte tenu des distances à parcourir entre eux (et donc du temps de propagation de l’info) ils rameraient pire qu’un mongolien pour comprendre le début du commencement d’une phrase.


                            • pemile pemile 31 octobre 2014 09:58

                              @goc : La première c’est que malgré ce que prétendent certains, on est très loin encore d’atteindre les capacités du cerveau humain. Il suffit de voir la très mauvaise qualité des traductions pour s’en rendre compte

                              +1 et bizarrement peu de monde percute là dessus. Après 50 ans de recherche en IA même google avec sa puissance financière et de recherche est toujours incapable de produire un système capable de décoder le sens d’une phrase. Entre une traduction mot à mot et la compréhension du sens, la complexité est d’un facteur gigantesque que même la collaboration des milliards de processeurs existant n’est pas près de combler.

                              @goc : Ensuite l’évolution de l’informatique coté outils destinés aux développeur, est tout simplement catastrophique. Tous les nouveaux langages proposés n’ont pour seul but que de crétiniser les développeurs ou pire encore de ne sélectionner que des développeurs au QI d’huitre pour faire des programmes.

                              +1 mais même dans les langages orientés système expert, réseau de neurone ou logique floue, ça plafonne aussi au QI d’huitre !

                              Les projets google moonshot c’est du même niveau que le marketing des lessives décrassant à l’intérieur des noeuds ou de l’eau tiède de l’effet Dumas.


                            • christophe nicolas christophe nicolas 30 octobre 2014 22:09

                              Oui, ils sont dingues des armes pourtant les USA sont peinards dans leurs frontières, des vrais pépères tranquilles.


                              Un robot est plein d’informatique, il a besoin d’une interface avec l’extérieur donc il ne peut pas être isolé et sera toujours vulnérable à l’effet EMP, surtout qu’il devrait être possible de le rendre monodirectionnel.

                              En fait, une société robotisée, c’est la décadence, ce n’est pas fort, c’est extrémement vulnérable. Quant à l’espionnage, vous lancez des « balises » et vous regardez par où ça revient et ça vous donne une idée de ceux qui s’amusent à espionner, vous serez étonnés de ceux et celles qui ont croqués la pomme de la discorde.

                              La fortune de Google ? Ils vendent du profilage aux patrons qui sont cons comme des manches à pioches car ils utilisent l’argent de l’entreprise pour espionner votre vie privée, ce sont des traîtres à leurs salariés et c’est contre productif le jour où les salariés comprennent qu’on les prend pour des crétins.

                              • Jean Keim Jean Keim 31 octobre 2014 19:17

                                Je me rappelle avoir lu un roman de SF, je ne me souviens ni du titre ni de l’auteur, il y est question de l’armageddon, la lutte finale entre les forces démoniaques du mal et les forces du bien dont les soldats sont des robots qui remportent la victoire finale, les êtres démoniaques anéantis, Dieu enlève les vainqueurs pour les accueillir dans le paradis et les hommes pauvres hères humains restent sur la terre dévastée.



                                • mmbbb 2 novembre 2014 11:07

                                  a l auteur votre armee de robot sera quand meme tres vulnerable puisque vous devez savoir que tout circuit electronique et microprocesseur en particulier sont tres sensibles au champ electromagnetique Je pense qu’a terme il y aura des missilles qui emettront des champs electro magnetiques puisssants par exemple sur un champ de bataille reduit Le missile M 51 de l’armee francaise a deja cette fonction mais a une tres grande echelle, si’l explose a une haute altitude 35 km il paralyse tout un pays Il en a toujours ete depuis le debut de la guerre il a y toujours eu des parades Quant aux americains ils depensent un fric fous dans l’armee l avion F35 bourre d electronique ne vole pas tres bien et accuse des retards serieux et c’est un gouffre financier et de nombreuses critiques meme au USA se font jour Quant au F 22 il est telellement cher que le congres a decide de limiter l’achat La morale de l’histoire est que les americains provoqueront une course a l’armement effrenes et que d’autre pays deploiront des armes de contre offensive La guerre des etoiles initiee par reagan fut une aberration Desormais les Russes sont capables d employer des missiles telles qu’aucune defense ne pourra les stopper de surcoit ils sont passes maitre dans la fabrication de missile anti missile Selon certaines sources un missile americain aurait degomme au large de la Syrie Avec les robots nous entrons dans la meme problematique


                                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 2 novembre 2014 19:10

                                    Oui, c’est très vrai. Les robots seront des machines hyperfragiles pour très longtemps encore.
                                    Un fric fou pourra être foutu en l’air avec armement classique.


                                  • Ruut Ruut 13 novembre 2014 08:08

                                    Un bon blindage et un circuit de décharge et l’IEM est sans effet.
                                    C’est juste plus cher.
                                    Espérons que se soit déjà de série sur nos équipements militaires.


                                  • Ruut Ruut 13 novembre 2014 08:06

                                    Le seul intérêt du drone c’est qu’il na ni remords, ni doute.
                                    C’est ce qui en fait la machine de guerre la pire qui soit capable de faire les plus atroces besognes imaginables.
                                    Le drone n’as pas de libre arbitre, il ne fait que suivre les ordre, c’est un outils.
                                    Une voiture qui fonce dans la foule, le coupable, c’est le conducteur, pour le drone, c’est soit le programmeur, soit le donneur de mission.
                                    Espérons que sur les drones modernes un log de qui a ordonné quoi soit obligatoire (par confirmation faciale ou digitale ou autre).

                                    C’est quand l’intégration obligatoire des 3 lois de la robotique d’Isaac Asimov ? (espérons avant un carnage)


                                    • xanadu 19 mai 2015 09:35

                                      Ca me rappelle un article qui avait été publié sur Weboref : http://weboref.fr/seobserver-leurs-outils-les-notres

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès