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  • pb 2 août 2009 18:34

    C’était peut être le but.

    Montrer un Batman dépassé, un Wayne usé prêt à baisser les bras face à un Joker sans complexe. Le premier se plie sous le poids de son masque qui l’use de plus en plus, est prisonnier de ses « barrières morales », obsédé par sa « vie » qui lui glisse entre les doigts, le second n’a « aucune » limite et est épanouie.
    Bale a justement compris ce que Nolan attendait de son personnage et l’a rendu sans accro.

    Des exemples de rôles où cette fois il campe des personnages plus « expressifs », on vous en a donné plus haut.



  • pb 29 août 2008 09:34

     

    En effet, de même on ne peut pas taxer de "conservateur" un film qui épingle la libre circulation des armes à feu ou la peine de mort. Nolan serait il aussi schyzo que ses personnages ?

    Pour la critique en elle même, je la trouve mauvaise. Pas dans les goûts de la rédactrice, mais dans la manière, symptomatique des tentatives de critiques négatives qui tournent autour du pot avant de ne laisser qu’un petit paragraphe au film lui même. 

    Ça nous donne un texte qui ne vole pas plus haut qu’un bête avis de forum, si ce n’est moins.

     

    Pour ma part si le film souffre de quelques soucis techniques, en particulier de montage (faux raccords) il est allé au-delà de ce que j’espérais pour un film « Batman ». Prenant certaines idées des meilleurs comics du Caped Crusader (Killing Joke, Long Halloween) et les intégrant dans un récit original. Le scenar’ dense, à tiroir, lie les personnages les uns aux autre et propose plusieurs niveaux de lecture, plusieurs point de vue, y compris celle des citoyens de Gotham eux même. Ses rebondissements en cascades sont à l’image d’une des devises du Joker « La Folie c’est comme la Gravité… il ne suffit que d’une pichenette », où comment tout s’emballe dès qu’un élément perturbateur se pointe y va de sa pichenette.

    On critique beaucoup le film sur sa « ville qui n’est pas assez fantaisiste contrairement à Burton »…. Certes, ça manque de style, certes ce n’est que Chicago, mais en contrepartie ça a permis non seulement à Nolan de faire parler sa camera IMAX, mais en plus de pouvoir représenter une ville « organisme » presque personnage à part entière, cible d’enjeux qui se retrouve même avec son destin entre les mains.

    Ce que Nolan perd en fantaisie, il gagne en impact et en crédibilité, ce qui renforce tous les choix des personnages le long du film, y compris la décision finale de Batman.

     

    Dark Knight n’est pas un film mièvre, c’est une tragédie qui ne laisse que des perdants…. Mais avec au bout un héros qui devient iconique car débarrassé de ses faiblesses d’humains.


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