Reza Pahlavi, le fils du shah d’Iran déchu, qui vit en exil, a mis en garde aujourd’hui contre les conséquences néfastes que pourrait avoir la répression de l’opposition iranienne sur l’ensemble du Moyen-Orient, et qui pourraient aller selon lui jusqu’à un conflit nucléaire. La défaite du camp modéré, qui proteste contre le résultat de la présidentielle du 12 juin, « encouragera l’extrémisme depuis les rives du Levant jusqu’à la veine jugulaire énergétique du monde », a déclaré Reza Pahlavi, qui a quitté l’Iran un an avant l’expulsion de son père, le shah Mohammad Reza Pahlavi, lors de la révolution islamique en 1979.