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AB Galiani

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  • AB Galiani 27 août 2007 09:48

    A Internaute

    On peut toujours décider de tout règlementer : Yaka ! On peut donc fixer un taux rigide pour les banques (comme du temps de l’Empire Byzantin) : le système de prix perd alors son rôle d’information, il faut entrer dans une logique d’économie planifiée, qu’aucun pays socialiste n’a jamais réussi à faire fonctionner ;

    Je suis d’accord avec vous sur ce qu’est la vraie richesse : ce n’est pas la monnaie, c’est ce qui crée les biens et les services. Ceci dit, ce thème n’est pas abordé dans ce billet.

    Le système de taux directeur est il si compliqué ? Ou vous paraît il compliqué ? Fixer une masse de crédit aux banques ? Cela a été le cas jusqu’en 86 en France avec le principe de l’encadrement du crédit. Non seulement c’était devenu quasi incontrôlable : il y avait des crédits non encadrés (ceux par exemple accordés aux secteurs prioritaires,trés difficiles à vérifier) ; mais ce système figeant les parts de marchés, il y avait une trés faible concurrence entre banques, d’où des coûts et des prix plus élevés.



  • AB Galiani 25 août 2007 18:41

    Ce billet a été écrit par moi-même, pour être publié sur le blog d’Alain Lambert. A la suite de la crise financière de ces derniers jours, il n’a pas d’autres vocations que d’informer des lecteurs pas toujours au fait du rôle d’une Banque Centrale. C’est peut être ce qui peut donner un aspect général. Il n’a aucune prétention à l’exhaustivité, mais constitue une invite aux lecteurs à approfondir. Quant à la vitesse de réponse, mes contraintes ne me permettent pas d’être aussi réactif qu’Alberto l’aurait souhaité !

    Quelques réponses :

    Sur l’aide que la BCE aurait du apporter aux victimes du cyclone Dean : une Banque Centrale prête à très court terme ; ce n’est donc pas la mieux placée pour apporter une aide qui ne peut reposer que sue des subventions et des prêts à long terme. Cette aide relève donc du rôle de l’Etat.

    Sur les ICSE - la compensation internationale - : les Banques Centrales peuvent en être clientes, ce sont des prestataires de services, en l’absence d’une banque des banques mondiale ... Au demeurant, on peut avancer qu’elles jouent également un rôle de prestataires de service pour les banques nationales. Toutefois, cette fonction leur permet aussi de conduire la politique monétaire.

    Concernant le SIT, il n’a rien a voir avec la crise financière ... L’article explique le rôle d’une Banque Centrale, qui, entre autres, gère les moyens de paiement. Ce n’est pas un amalgame, mais une revue des activités.

    Concernant le poids des pièces et billets : au 30 juin 2007, M0 représente 600 milliards d’€ ; M1 : 3785 milliards ; M2 : 6955 milliards et M3 : 8183 milliards. Les pièces et billets pèsent donc 7 % de la masse monétaire mesurée par l’agrégat M3.

    Quand à la remarque sur les taux directeurs qui enrichit les banques, chacun analysera. J’observe simplement que si le système bancaire a la possibilité de placer à la BCE par le biais de la « facilité de dépôt » à « taux directeur + 1 », le système bancaire dans son ensemble est structurellement emprunteur auprès de la BCE. D’ailleurs, s’il en était différemment, les instruments de politique monétaire perdraient beaucoup de leur efficacité.



  • AB Galiani 25 août 2007 18:39

    Ce billet a été écrit par moi-même, pour être publié sur le blog d’Alain Lambert. A la suite de la crise financière de ces derniers jours, il n’a pas d’autres vocations que d’informer des lecteurs pas toujours au fait du rôle d’une Banque Centrale. C’est peut être ce qui peut donner un aspect général. Il n’a aucune prétention à l’exhaustivité, mais constitue une invite aux lecteurs à approfondir. Quant à la vitesse de réponse, mes contraintes ne me permettent pas d’être aussi réactif qu’Alberto l’aurait souhaité !

    Quelques réponses :

    Sur l’aide que la BCE aurait du apporter aux victimes du cyclone Dean : une Banque Centrale prête à très court terme ; ce n’est donc pas la mieux placée pour apporter une aide qui ne peut reposer que sue des subventions et des prêts à long terme. Cette aide relève donc du rôle de l’Etat.

    Sur les ICSE - la compensation internationale - : les Banques Centrales peuvent en être clientes, ce sont des prestataires de services, en l’absence d’une banque des banques mondiale ... Au demeurant, on peut avancer qu’elles jouent également un rôle de prestataires de service pour les banques nationales. Toutefois, cette fonction leur permet aussi de conduire la politique monétaire.

    Concernant le SIT, il n’a rien a voir avec la crise financière ... L’article explique le rôle d’une Banque Centrale, qui, entre autres, gère les moyens de paiement. Ce n’est pas un amalgame, mais une revue des activités.

    Concernant le poids des pièces et billets : au 30 juin 2007, M0 représente 600 milliards d’€ ; M1 : 3785 milliards ; M2 : 6955 milliards et M3 : 8183 milliards. Les pièces et billets pèsent donc 7 % de la masse monétaire mesurée par l’agrégat M3.

    Quand à la remarque sur les taux directeurs qui enrichit les banques, chacun analysera. J’observe simplement que si le système bancaire a la possibilité de placer à la BCE par le biais de la « facilité de dépôt » à « taux directeur + 1 », le système bancaire dans son ensemble est structurellement emprunteur auprès de la BCE. D’ailleurs, s’il en était différemment, les instruments de politique monétaire perdraient beaucoup de leur efficacité.


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