Écrire que le cerveau n’est « qu’une « interface physique »
qui relie le corps de l’homme à la pensée dont le véritable siège n’est
pas forcément le cerveau » n’a aucun sens si ce couplage n’est pas, d’abord, défini et montré.
Non seulement un tel énoncé est-il insignifiant, il est,
aussi et surtout, circulaire car, voulant comprendre la pensée,
l’auteur, faisant l’impasse sur la réalité cérébrale, la définit tel
l’interfaçage entre le corps et...la pensée.
Voilà pourquoi votre fille est muette, écrivait Molière, c’est parce qu’elle ne parle pas.
Mon cher Hamed, votre réflexion exigerait une toute autre approche
que les seules citations d’auteurs qui font désormais le sujet d’études
classiques alors que d’autres sont beaucoup moins datés.
Écrire que le cerveau n’est « qu’une « interface physique » qui relie le corps de l’homme à la pensée dont le véritable siège n’est pas forcément le cerveau » n’a aucun sens s’il n’est défini d’abord ce qui est couplé. Non seulement un tel énoncé est-il insignifiant, il est, aussi et surtout, circulaire car, voulant comprendre la pensée, l’auteur, faisant l’impasse sur la réalité cérébrale, la définit tel l’interfaçage entre le corps et...la pensée.
Voilà pourquoi votre fille est muette, écrivait Molière, c’est parce qu’elle ne parle pas.
Mon cher Hamed, votre réflexion exigerait une toute autre approche que les seules citations d’auteurs qui font désormais le sujet d’études classiques alors que d’autres sont beaucoup moins datés.