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BarryAllen

J’ai 27 ans, je suis ingénieur en informatique. Je me suis inscrit sur ce site pour débattre de mes opinions sur différents sujets.

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  • Premier article le 02/05/2006
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Derniers commentaires



  • BarryAllen 5 avril 2006 17:37

    « Yop mais c’est completement mange par le peu d’heures qu’ils travaillent et resulte d’une debauche d’entreprises qui prefere automatiser et rentabiliser plutot que d’embaucher sens pouvoir debaucher par temps de vahces maigres. »

    Vous est-il venu à l’esprit que c’est peut-être grâce à plus de loisirs que le français est plus productif pendant ses heures de travail ? Des études (ainsi que le bon sens) montrent qu’au-delà d’un certain nombre d’heures de travail par semaine (si ma mémoire est bonne, il se situe au tour de 35), la productivité horaire d’un être humain commence à diminuer. Il vaudrait donc mieux embaucher quelqu’un d’autre au lieu de demander des heures supplémentaires. Cela aurait pour effet de diminuer la masse des allocations chomage, et ainsi mécaniquement la charge des cotisations sociales versées par les entreprises.

    « mais pourquoi le payer plus alors qu’il travaille moins ???? Toutes les entreprises n’ont pas le loisir d’etre prosperes et ne peuvent pas se permettre de faire prosperer les salaries quand le carnet de commandes est vide. C’est le lot de 90% des entreprises francaises !!!!!! »

    Vous éludez gaiement mon argument. Je vous dis que si vous le payez convenablement (ce qui veut dire qu’il ne l’était pas déjà), il sera de toute évidence plus productif (même au niveau du taux horaire). Et il consommera, ce qui aura peut-être pour effet in fine de remplir les carnets de commande des entreprises.



  • BarryAllen 5 avril 2006 17:30

    « Enfin concernant le CPE/CNE. ce qu’on rapporte ce n’est pas les tracas des patrons du CAC40, mais l’insecurite generale qui est inherente a l’entreprise. L’entreprise represente des risques, si ces risques pesent uniquement sur elle, l’entreprise se venge soit en pereclitant comme les petites entreprises soit en delocalisant pour ceux qui en ont les moyens. Il faut les motiver les entreprises a embaucher. Au nom de quoi ils iront embaucher plutot un gauloi ronchon, qu’un polonais qui ne demande que du travail... C’est fini l’entreprise publique de papa et l’emploi a vie, on a change de monde, mais certains peinent a le comprendre. »

    Soit, les risques, d’accord... Seulement, les risques, c’est aussi ce qui est censé justifier que les chefs d’entreprise s’enrichissent plus rapidement que leurs employés. Alors il faudrait peut-être qu’un changement de la répartition des risques se répercutent aussi à ce niveau-là.

    « Le loisir 145 = 365-220 par an c’est du delir. Il faut que quelqu’un travaille derriere pour le nourrir/habiller le vacancier, lui en mettre plein les yeux et le transporter dans un avion. Il lui faut des jouets pas cher pour ses bambins et la barbak le soir au soleil couchant... et en l’occurance ce ne sont pas les francais qui font ces choses la, les francais se reposent ! »

    Justement, si vous diminuez le marché des vacances, n’allez-vous pas mettre des gens au chomage ?L’augmentation des loisirs est une conséquence logique du progrès technique, qui a toujours visé à diminuer les moyens nécessaires pour produire. D’ailleurs, ces loisirs peuvent eux-mêmes être productifs, en terme d’activité sociale, sportive, d’expression créative...



  • BarryAllen 5 avril 2006 17:13

    « PS : 35 heures dans la petite entreprise serait equivalent a la flinguer definitivement car elle ne peut pas delocaliser comme les cadors de CAC40 et il est tres difficile de faire des gains de productivite au niveau de ces entreprises. »

    Il y a un moyen extrêmement simple et efficace, mais très peu employé d’augmenter significativement la productivité des salariés : leur fournir un environnement de travail stable, sain et épanouissant ; accessoirement, les payer convenablement. Bien sûr, on va hurler, parce que ça va à l’encontre de la glorification quasi-religieuse du travail qui doit être douloureux sans quoi ce n’est pas vraiment du travail.

    PS : Je vous rappelle que les salariés français sont déjà parmi les tout premiers au monde en matière de productivité.



  • BarryAllen 5 avril 2006 17:05

    « Et arretez de lorgner sur les patrons du CAC40, ils bricoles pas eux et leurs richesse ils la payent par un stress chronique et un 24h de travail par jour. »

    Il est vrai que les patrons consomment à eux seuls la quantité effarante de somnifères et anti-dépresseurs vendus en France. Arrêtez de dire que seuls les patrons ont des problèmes, ils font aussi peser leurs difficultés sur leurs employés. D’ailleurs, le CNE/CPE est encore une manière de reporter les aspects négatifs d’une problématique des patrons sur les salariés.



  • BarryAllen 5 avril 2006 16:58

    « Non ca s’appelle les travailleurs pauvres. Ils ont toujours existe et existeront toujours. »

    Je pense qu’un des objectifs que devrait se donner une société civilisée est justement de réduire au maximum le nombre de gens dans cette situation.

    « Sauf qu’en France on leurs prefere les chaumeurs pauvres. Il est beaucoup plus meritoire sous nos cieux de travailler et gagner peu honnetement que de rien faire et profiter de la manne publique. Une question d’image qui coute cher a la nation et que ces jeunes revolutionnaires vont rembourser avec leurs sueur dans les annees a venir. »

    Toujours la diabolisation du chomeur fainéant. Combien de chomeurs sont là par choix, et combien sont là parce que l’entreprise qui les employait a eu besoin de flexibilité, et ne font donc que récupérer une partie des allocations chomage pour lesquelles ils ont eux-mêmes cotisé pendant qu’ils travaillaient, et combien sont là parce qu’embaucher plus de gens rognerait les dividendes de l’entreprise ? Je reviendrai sur ce sujet plus bas à propos du coût du travail.

    « Ils sont combien ces dadas dont vous parlez ? Il faut avoir au moins 200 euros d’actifs pour esperer vivoter avec son argent, autrement payer l’ISF. 300 milles menages en France sont concernes par cet argument. Ils ont l’air de compter plus pour vous que les 3 millions d’entrepreuneurs qui bossent comme des malades, des professions liberales, les ingenieurs, les chercheurs etc... »

    C’est marrant ce que vous me dites parce que je suis moi-même ingénieur. Les entrepreneurs qui bossent comme des malades, je termine pour vous, au contraire des autres. Je vais vous rappeler une vérité simple, mais qui semble très largement oubliée, les salariés d’une entreprise travaillent aussi pour la faire tourner, souvent en faisant des heures supplémentaires non payées.

    « C’est le cas pour les professions a valeur ajoutee, mais qui travaillent en consequence. Il y aura toujours des postes qui seront des variables d’ajustement, mais ils ne representent pas tout. »

    Pour moi tout travail est à valeur ajoutée, je ne permets pas de classifier les mérites des salariés d’une entreprise, chaque employé est là comme un rouage qui fait tourner la machine. Les différences de salaire suffisent bien à marquer les différences entre salariés, sans qu’on ait besoin de dire qu’untel est plus important qu’un autre.

    « Le travail en France coute extrement cher, le salarie a des droits de malade et fait 35 heures par semaine. La grande entreprise se rattrape sur la productivite et les delocalisations. Quand on enlevera les freins debiles empechant les gens de travailler plus pour gagner plus vous verrez tout de suite changer le point de vue de l’entreprise sur la masse salariale. C’est comme pour les 35 heures, on travaille moins on est moins paye on y peut rien. Du donnant donnant quoi, comme dans les entreprises anglosaxonnes... »

    Mais vous ne comprenez pas ? Si le travail coute extrêmement cher, c’est pour financer les problèmes que posent le marché à l’heure actuelle. Si on veut que les employés soient flexibles, ils doivent être aidés dans leurs périodes sans emploi. Il faut arrêter de penser que les cotisations sociales sont de l’argent jeté par les fenêtres. Je milite pour l’élimination des dépenses inutiles de l’état, mais celles-ci représentent à mon sens une part mineure des sommes collectées sur les salaires. Votre plaidoyer, je le vois bien, est de verser directement l’argent aux employés, et charge à eux de prendre soin de leur protection médicale, et de leurs éventuelles périodes de chomage, comme aux USA. Mais alors, quid des travailleurs pauvres ? Quid de ceux qui ne trouvent pas leur place sur le marché de l’emploi, et dont la situation deviendrait encore plus impossible ? Contrairement à vous, je ne souhaite pas vivre heureux et dans le confort à deux kilomètres de la pauvreté. Et quand bien même je n’aurais pas de scrupules, il faut être suffisamment réaliste pour se rendre compte que ça ne peut pas durer (à moins d’augmenter les budgets de l’intérieur, pour circonvenir la révolte. Mais alors il faudra augmenter les impôts. Vous voyez, tout est lié).

    « Pourquoi ne pas developper plus l’actionnariat salarie ? Il est ridiculement faible en France. »

    Je suis d’accord avec cette proposition. Comme quoi malgré des modes de pensée très différents, on peut parvenir à un consensus sur certaines choses.

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