La peine infligée à un criminel qu’elle soit de mort ou d’emprisonnement vise deux buts distincts mais complémentaires. 1) Soustraire de la société pour un temps ou pour toujours un individu qui a violé les règles que cette société lui imposent et, si possible,l’amener au repentir ; 2) assouvir le besoin de vengeance que la victime ou ses proches ressentent. L’œil pour œil, dent pour dent n’avait pas d’autre but que de socialiser la vengeance et d’éviter les débordements.
Si le moyen d’exécution est fiable, il n’est pas plus inhumain qu’un autre s’il ne s’accompagne de mauvais traitements. Cinq balles dans la peau, un piqûre ou une décharge électrique, voire, la guillotine sont à-peu-près similaires.
Une société incapable de sanctionner les fautes avec fermeté est une société en déliquescence.
Je vous propose une clé qui n’ouvre pas tout mais déverrouille certaines portes.
Recherchez le lieux de révélations des sourates - parfois des versets - elles ont été révélées soit à La Mecque avant l’Hégire (622) soit à Yattrib (Médine) (622-632) Ces dernières prennent le pas sur les premières.
D’un autre côté, on s’en fout que la sharia soit désuète ou dans le vent. Regardez ce que donne la vie dans les sociétés mahométanes actuelles qui la vivent quotidiennement.
Prenons l’exemple de cet article. Le pinard n’est pas interdit. Soit. Peut-on acheter librement du vin dans les pays shariatiques ?
Les terroristes et autres
allumés du turban ne sont pas représentatifs de l’islam. L’islam est
parfaitement compatible avec nos valeurs démocratiques et les Droits de
l’Homme. Les intégristes - sans être des terroristes tels que
salafistes, wahhabites, frères musulmans - ne représentent qu’une infime
minorité. C’est ce que l’on entend régulièrement, c’est la doxa.
Pourquoi alors le financement étranger des lieux de
culte pose-t-il un problème ? La réponse est que ce financement permet le
choix de l’imam et influence la vision de l’islam prêché par ce
dernier. Mais on s’en fout puisque le vrai islam est sans danger.
Il
faut former des imams spécifiques pour la France afin qu’ils intègrent
nos valeurs démocratiques et notre vision des Droits de l’homme, c’est à
dire une vision différente de celle de la Déclaration des droits de
l’Homme en islam - paraphée par 57 États musulmans* C’est
inutile, quelques mois de vie dans notre démocratie devraient suffire
pour qu’un imam avec un QI moyen pige la différence. De toute façon, la
majorité des imams, même formés ailleurs, sont des modérés qui prêchent
un islam compatible avec nos mœurs et notre vision. Si ce n’est pas le
cas, il y a quelque chose qui cloche dans le discours officiel sur
l’islam soluble dans la République.
Il est donc inutile d’ouvrir
une brèche de cette ampleur dans la loi de 1905 et de foutre par-terre
la laïcité. Car dans cette brèche, toutes les autres religions vont
s’engouffrer pour réclamer l’égalité.
* 197 pays indépendants sont
reconnus par l’ONU. Comme 57 États musulmans ont signé cette
déclaration shariatique, le nombre de pays musulmans n’y ayant pas
adhéré ne doit pas être important. L’islam est une mosaïque, parait-il !
Mosaïque qui a la même vision des choses importantes.
Les sourates sont classées dans le coran selon leur longueur, de la plus longue à la plus courte, sauf la première, al-fatiha., l’ouverture.
Une partie des sourates a été révélée à La Mecque (610-622), les autres à Yattrib (Médine) (622-632) Celles de Yatrib plus récentes prennent le pas sur les mecquoises. Il se trouve que les sourates les plus violentes, les plus guerrières, les plus communautaristes sont celles révélées lorsque Mahomet est devenu chef de guerre et où il a compris qu’il échouerait à convertir les juifs et les chrétiens après l’Hégire (622).
Si l’on trouve bien de tout dans le coran, ce tout n’a pas partout la même valeur. N’oubliez pas les hadiths qui valent aussi leur pesant d’arachides.