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BFranck

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  • BFranck 18 novembre 2008 16:47

    Déjà, je ne trouve pas l’étude scientifique citée particulièrement intéressante.
    Mais surtout, c’est le postulat de base qui me semble grossier.

    Ainsi donc, afin de zapper la pub, les gens utiliseraient massivement l’avance rapide. Et donc, les images défileraient plus vite durant les pauses publicitaires. On verrait les mêmes images plus vite, en étant davantage concentré.

    Là, désolé, mais je formule 2 objections liées directement à mon expérience personnelle. J’ai un lecteur-enregistreur de DVD tout ce qu’il y a de plus classique.

    1) Quand je veux passer les pubs, plutôt que d’utiliser "l’avance rapide", j’utilise le "saut de chapitre". En effet, par défaut mon enregistreur insère des repères de chapitres toutes les 5mn. Je réalise 1 saut, puis 2 si ça n’est pas suffisant. Bref, j’attends d’avoir sauté les pubs, puis là j’utilise le retour rapide pou revenir exactement à l’instant de reprise du programme. Bref, je n’ai jamais visionné la plage de publicité ...

    2) Même si j’avais visionné cette plage de pub :
    a) Avec un magnétoscope à cassette, l’avance rapide donne une image déformée (c’est du au principe même de conception de ces appareils). Quelques repères visuels vont bien me permettre de distinguer la fin des pubs et le retour du programme, mais je n’aurai jamais eu une vision nette (loin s’en faut), des spots de publicité.
    b) Avec un enregistreur-lecteur de DVD, l’avance rapide fonctionne selon un autre principe. Globalement, le lecteur va afficher à chaque seconde une image qui se situe X secondes après la précédente, X étant la "vitesse" de l’avance rapide. Les lecteurs proposent globalement des vitesses 2, 4, 8, 16 et 32. La vitesse 8 est le strict minimum pour passer une pause publicitaire sans s’énerver. Votre argumentaire suppose donc que, pour que j’ai connaissance d’un spot de pub, celui-ci présente une image globalement fixe durant au moins 8 secondes ! Ceci me semble irréaliste ...



  • BFranck 23 juillet 2008 17:43

    " Des stéréotypes bien dangeureux en somme...."

    J’aimerai bien savoir selon quelle idéologie les garçon et les filles devraient être parfaitement identiques et interchangeables. Je ressens de façon assez malsaine cette façon de mettre en avant que la différenciation des comportements masculin/féminin provient principalement de l’acquis comme.

    Il y a nombre de comportements masculins différents. Et il y a nombre de comportements féminins différents. C’est un fait.

    Mais il semble également évident qu’à la base, hommes et femmes sont différents aussi bien sur le plan physique que sur le plan psychologique. Et ça semble plutôt une bonne chose, non ? Ou ai-je râté quelque-chose ?



  • BFranck 23 juillet 2008 17:20

    Cet article n’est pas in-intéressant. Il a toutefois déjà soulevé de nombreux commentaires, et je me permets d’en rajouter.

    I) Que vaut le CAC 40 ?
    D’abord, je trouve toujours débile qu’on vienne parler de la supposée baisse de valeur d’un système, quand on ne regarde pas l’évolution de sa valeur sur le long terme. Cela est d’autant plus vrai pour "la bourse".

    1er point : personne ne peut donner une capitalisation réelle des entreprises du CAC 40. Tout ce petit monde vit dans une bulle financière virtuelle.
    2e point : si on regarde l’évolution sur 10 ans (1997-2007) du CAC 40 donnée par AbcBourse (www.abcbourse.com/Dossier/retro_1996_2006_paris.aspx) :

    Clôture 31/12 Perf. annuelle 1997 2998.91 29.50 % 1998 3942.66 31.50 % 1999 5958.32 51.10 % 2000 5926.42 -0.50 % 2001 4624.58 -22.0 % 2002 3063.91 -33.7 % 2003 3557.9 16.1 % 2004 3821.16 7.4 % 2005 4715.23 23.4 % 2006 5541.76 17.5 % 2007 5614.08 1.3 %
    Question : peut-on trouver un marché "sain" quand on voit des progressions annuelles de +15% - +20% ? Il faudrait être débile pour croire réellement qu’on a là des augmentations de capitalisation réelles.
    En fin 1997, le CAC était à 2999 points. Aujourd’hui il est à 4300 points ? Allez, +1300 points sur 3000 initiaux en 10,5 ans, ça nous fait du +3,4% de croissance annuelle. Ca semble toujours bien supérieur au gains de productivités réels des entreprises considérées, vous ne trouvez pas ???

    II) A propose des fonds de pension
    Je trouve personnellement ce genre de dispositifs totalement malsains à tous les niveaux. Je vais volontairement caricaturer à l’extrême, mais imaginons (pas tant que ça, en fait).
    1) Je suis un salarié moyen, et je confie à un fond de pension le soin de me garantir les meilleurs revenus possibles pour mon hypothétique retraite.
    2) Le fond de pension en question est là pour faire de l’argent, point barre. Avec l’excuse morale imparable que si je lui ai confié mon fric, c’est bien pour en retirer le maximum.
    3) A cause de ce fond de pension et d’autres, qui font la pluie et le beau temps dans les entreprises, les conditions de travail se détériorent globalement. Et si un fond de pension se désangage d’une entreprise, on voit venir les licenciements massifs.
    4) Bilan : en tant que salarié, j’ai tout faux. Mon investissement dans les fonds de pension encourage un système où mes conditions de travail ne peuvent que se dégrader et où je risque encore plus qu’avant de perdre mon emploi du jour au lendemain.

    Contrairement à vous, je ne pense pas que le problème soit le refus de la France de ce genre de structures. Le problème, c’est que ça soit autorisé ailleurs et que par le biais de la mondialisation ça nous retombe de toute façon sur la gueule !


  • BFranck 18 juillet 2008 10:03

    Un petit apparté concernant une phrase que j’ai lue à de nombreuse reprises sur des forums traitant de l’immobilier : "Il y a eu 100% de hausse en quelques années, mais il n’y aura de forte baisse car le coût de la construction (matières premières) explose ..."

    L’INSEE, a établi un indice de référence du coût de la construction en 1953.
    Ces coûts ont ensuite baissé fortement pour remonter ... ils ne sont repassés au-dessus de l’indice de référence qu’en 1993.

    Après 1993, l’indice du coût de la construction a augmenté régulièrement, et le prix de vente des logements également, mais pas dans les mêmes proportions !
    De 1993 à mi-2006, l’ICC a pris 40% (donc une inflation moyenne de 2,7%/an sur 12,5 ans)
    Dans le même temps, le coût d’achat d’une maison neuve a augmenté de 92,3% (5,4% de hausse annuelle)
    Le prix au m2 d’un appartement a, lui, augmenté de 66% !

    Bon, on n’a pas ces indicateurs à la mi-2008 ... mais quel bilan peut-on tirer des chiffres observés mi-2006 par rapport à la tendance longue ?

    Pour retrouver un niveau de prix supérieur de 40% à celui de 1993, et donc en corrélation avec l’augmentation du coût de la construction, le prix des maisons devrait baisser de 27%. Le prix au m2 des appartements devrait baisser de 16%.

    A titre personnel, je pense comme beaucoup de monde que les chiffres de l’INSEE (qui sont moyennés), ne doivent pas s’appliquer de la même façon aux petites et aux grandes surfaces, et qu’il faut également tenir compte du "prestige" du logement.

    Pour un logement "moyen" (appartement ou maison de 90-100 m2), je tablerai plutôt sur le fait qu’il faudrait une baisse minimale de 35% pour les maisons et de 25% pour les appartements pour revenir à des prix "réalistes".

    Pour appuyer mes dires, je note que j’ai pris 1993 comme année de référence en toute subjectivité pour calculer les augmentations relatives. Si on prend 1985 comme année de référence (les prix de ventes étaient notablement plus faibles par rapport à l’ICC qu’en 93), on obtient les chiffres suivants :

    Maisons : 304% d’augmentation sur 21 ans !!!, l’ICC n’augmentant que de 69,5% dans le même temps -> il faudrait une baisse de 44% pour avoir un ré-équilibrage.

    Appartements : 248% d’augmentation sur 21 ans !!! -> il faudrait là une baisse de 32% ...

    Méditez là-dessus !

    Références : www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp ?ref_id=NATTEF11406&reg_id=0



  • BFranck 17 juillet 2008 16:48

    @ l’auteur : "Il me semble que nous sommes au début d’une crise de l’immobilier qui durera au moins jusqu’en 2010."

    En tant que jeune (si à 32 ans on est toujours classé dans les jeunes) avec des revenus très moyens, j’ai commencé ma "vie active" en pleine flambée immobilière, dans un contexte de fort chômage et de salaires d’embauches gelés à un niveau inférieur (en euros constants) à ceux des années 80.

    Bilan, ma femme et moi attendons toujours le jour (qui semble désormais très lointain) où nous pourrons acheter.

    Les niveaux de prix actuellement constatés sont à 65% au-dessus de la limite inférieure du tunnel de Friggit. Même si ces prix baissaient de 10% par an durant les 3 ans à venir (ce qui semble très improbable), pourquoi parler de crise ???

    La crise de l’immobilier, pour les gens qui ne sont pas des nantis elle a eu lieu avec la flambée des 10 dernières années. Comment peut-on prétendre que la baisse des taux d’intérêts a compensé la hausse des prix ? Pour des mensualités équivalentes, les durées d’emprunts ont généralement gonflé de 10 ans et le coût global des prêts a explosé. Je ne vois pas vraiment où est la compensation ...

    Mais comme vous, je note ces énormes paradoxes qui entretiennent les conflits entre générations. Mes parents ont bien investi dans l’immobilier et en ont retiré de substanciels bénéfices. Ils ont ainsi contribué à la flambée des prix. Et ils semblent étonnés que leurs enfants ne puissent pas acheter ... cherchez l’erreur ...


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