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  • BtK 5 juin 2008 18:10

    Bonjour tous !

    Je voudrais apporter ma pierre à l’édifice (ou devrais-je dire à la lapidation ? hahaha - oups, désolée) en parlant de quelque chose que je connais (pour l’avoir étudié pendant 5 ans et pratiqué, certes peu, mais quand même plus que nombre de ceux qui ont posté ici même, je parie) et dont parle cet article.

    Eh non, je ne veux pas parler de l’espéranto (vous pensez, 5 ans pour étudier l’espéranto ! Quelle ineptie !), mais de la langue chinoise.

    J’ai commencé à apprendre le chinois (ou le mandarin, pour faire plus politiquement correct) en 4è (oui, osef, mais non, vous allez voir, ça a son incidence). Certes, l’espéranto n’était pas proposé à l’époque, mais l’eût-il été que j’aurais choisi le chinois tout de même.

    Quelle drôle d’idée, me direz-vous ! Pourquoi apprendre une langue imprononçable, aux accents secs et saccadés, sans parler de son écriture alambiquée avec ses innombrables caractères à retenir par coeur ? Parce que la difficulté m’attirait, en premier lieu. Ensuite, parce que, ayant vécu dix ans de ma candide enfance au beau milieu du Pacifique, donc à égale distance du géant américain et de l’autre géant, le géant asiatique, il paraissait aussi important de maîtriser l’anglais que de connaître quelques notions de chinois.
    Et ce d’autant plus que la Chine est une puissance montante, ce que nul ne niera.

    Le chinois est une langue difficile, l’une des plus dures à apprendre, avec le français. Je défends la difficulté d’une langue avec d’autant plus d’opiniâtreté que cette difficulté est une véritable richesse pour une langue et lui confère une beauté à nulle autre pareille (hm, j’avoue, cette expression était peut-être un peu déplacée, mais l’idée est là).

    Je m’en vais donc approuver ou rectifier, avec mes pauvres acquis, les informations que vous lancez joyeusement au beau milieu du débat, et qui parfois m’écorchent les yeux.

    Premièrement, je me joins à tous ceux qui affirment (avec juste raison, d’ailleurs) que le chinois se prononce TRES (et j’insiste : TRES) différemment selon la région où l’on se trouve. Les dialectes sont nombreux, et si l’on parle l’un de ces dialectes (haka, cantonais, entre autres), on est sûr de ne pas se faire comprendre de quelqu’un qui parle un autre dialecte ! Je ne me répandrais pas en souvenirs de guerre (j’ai entendu parler le mandarin (l’ai parlé également), le haka et le cantonais, et si certains mots ont une consonance vaguement familière, la plupart sont tellement différents !) ni en initiation de quêtes improbables (demandez à n’importe quel chinois), mais j’affirmerai avec aplomb que oui, les dialectes sont TRES différents tandis que l’écriture est exactement la même. Quoique...
    Pour simple information, je dirais que les caractères chinois simplifiés sont utilisés couramment en Chine continentale, mais qu’à Taiwan
    (où, vous étonnerai-je peut-être, l’on parle chinois) on utilise bien plus les caractères chinois complexes.

    Quant à l’utilisation de l’anglais en Chine, j’en dirais quelques mots : les Chinois n’ont pas encore été atteints par cette nouvelle maladie des temps modernes : la langue anglaise. Ils ne l’utilisent que lorsque les circonstances l’imposent, le plus souvent en commerce. (Par ailleurs, ils en jouent beaucoup : ainsi aux pauvres touristes n’ayant que des notions de chinois, ils proposent en anglais des prix, certes bas en comparaison de ce que l’on trouve chez nous, mais dix fois plus élevé que ce qu’ils proposent en chinois aux locuteurs chevronnés - pour ne pas dire "natifs". D’où un conseil, si vous préparez un voyage en Chine - quoique ce ne serait pas l’endroit, je le reconnais - , une fois là-bas, marchandez, marchandez, marchandez !!) Et je ne parle là que de la capitale, Pékin ! C’est donc vous dire le niveau de l’anglais dans la population chinoise de base, celle que vous croisez dans la rue lors de promenades péquinoises, ou dans la campagne.

    Quant à l’utilisation de l’espéranto en Chine, sans animosité aucune, je dirais qu’il faut être sacrément veinard pour tomber dessus. Déjà que pour avoir quelques documents en anglais, il faut aller dans des établissements plutôt fortunés, car couramment, ce ne sont que des journaux et des locuteurs chinois qui circulent.

    D’autre part, soit dit en passant :
     - la conjugaison en chinois est inexistante : les verbes sont utilisés tels quels quel que soit le temps employé. On y adjoint simplement une particule pour marquer ledit temps.
     - la grammaire n’est pas compliquée, certes, mais il y a quand même des subtilités qu’il faut savoir manier, notamment par leurs différences avec la grammaire française (je parle d’expérience)
     - le vocabulaire ne s’enrichit que d’une seule façon : apprendre par coeur de nouveaux caractères, de nouvelles combinaisons de ceux-là.

    Cependant, on peut se faire comprendre en chinois en connaissant seulement quelques mots qui s’emploient très souvent, ou encore, en cas d’incompréhension totale, il reste encore le langage des signes, celui-ci connu internationalement et sans besoin aucun d’apprentissage préalable.
    A bon entendeur, salut !

    BtK, hors-sujet, mais de toute façon, dans un article mort, enterré et déterré, vous me direz...
     

    Et voilà, en novice que je suis, je me fais pareillement piéger par AV... et mon post ne trouve pas sa bonne place !! Milles excuses..



  • BtK 5 juin 2008 18:06

    Bonjour tous !

    Je voudrais apporter ma pierre à l’édifice (ou devrais-je dire à la lapidation ? hahaha - oups, désolée) en parlant de quelque chose que je connais (pour l’avoir étudié pendant 5 ans et pratiqué, certes peu, mais quand même plus que nombre de ceux qui ont posté ici même, je parie) et dont parle cet article.

    Eh non, je ne veux pas parler de l’espéranto (vous pensez, 5 ans pour étudier l’espéranto ! Quelle ineptie !), mais de la langue chinoise.

    J’ai commencé à apprendre le chinois (ou le mandarin, pour faire plus politiquement correct) en 4è (oui, osef, mais non, vous allez voir, ça a son incidence). Certes, l’espéranto n’était pas proposé à l’époque, mais l’eût-il été que j’aurais choisi le chinois tout de même.

    Quelle drôle d’idée, me direz-vous ! Pourquoi apprendre une langue imprononçable, aux accents secs et saccadés, sans parler de son écriture alambiquée avec ses innombrables caractères à retenir par coeur ? Parce que la difficulté m’attirait, en premier lieu. Ensuite, parce que, ayant vécu dix ans de ma candide enfance au beau milieu du Pacifique, donc à égale distance du géant américain et de l’autre géant, le géant asiatique, il paraissait aussi important de maîtriser l’anglais que de connaître quelques notions de chinois.
    Et ce d’autant plus que la Chine est une puissance montante, ce que nul ne niera.

    Le chinois est une langue difficile, l’une des plus dures à apprendre, avec le français. Je défends la difficulté d’une langue avec d’autant plus d’opiniâtreté que cette difficulté est une véritable richesse pour une langue et lui confère une beauté à nulle autre pareille (hm, j’avoue, cette expression était peut-être un peu déplacée, mais l’idée est là).

    Je m’en vais donc approuver ou rectifier, avec mes pauvres acquis, les informations que vous lancez joyeusement au beau milieu du débat, et qui parfois m’écorchent les yeux.

    Premièrement, je me joins à tous ceux qui affirment (avec juste raison, d’ailleurs) que le chinois se prononce TRES (et j’insiste : TRES) différemment selon la région où l’on se trouve. Les dialectes sont nombreux, et si l’on parle l’un de ces dialectes (haka, cantonais, entre autres), on est sûr de ne pas se faire comprendre de quelqu’un qui parle un autre dialecte ! Je ne me répandrais pas en souvenirs de guerre (j’ai entendu parler le mandarin (l’ai parlé également), le haka et le cantonais, et si certains mots ont une consonance vaguement familière, la plupart sont tellement différents !) ni en initiation de quêtes improbables (demandez à n’importe quel chinois), mais j’affirmerai avec aplomb que oui, les dialectes sont TRES différents tandis que l’écriture est exactement la même. Quoique...
    Pour simple information, je dirais que les caractères chinois simplifiés sont utilisés couramment en Chine continentale, mais qu’à Taiwan
    (où, vous étonnerai-je peut-être, l’on parle chinois) on utilise bien plus les caractères chinois complexes.

    Quant à l’utilisation de l’anglais en Chine, j’en dirais quelques mots : les Chinois n’ont pas encore été atteints par cette nouvelle maladie des temps modernes : la langue anglaise. Ils ne l’utilisent que lorsque les circonstances l’imposent, le plus souvent en commerce. (Par ailleurs, ils en jouent beaucoup : ainsi aux pauvres touristes n’ayant que des notions de chinois, ils proposent en anglais des prix, certes bas en comparaison de ce que l’on trouve chez nous, mais dix fois plus élevé que ce qu’ils proposent en chinois aux locuteurs chevronnés - pour ne pas dire "natifs". D’où un conseil, si vous préparez un voyage en Chine - quoique ce ne serait pas l’endroit, je le reconnais - , une fois là-bas, marchandez, marchandez, marchandez !!) Et je ne parle là que de la capitale, Pékin ! C’est donc vous dire le niveau de l’anglais dans la population chinoise de base, celle que vous croisez dans la rue lors de promenades péquinoises, ou dans la campagne.

    Quant à l’utilisation de l’espéranto en Chine, sans animosité aucune, je dirais qu’il faut être sacrément veinard pour tomber dessus. Déjà que pour avoir quelques documents en anglais, il faut aller dans des établissements plutôt fortunés, car couramment, ce ne sont que des journaux et des locuteurs chinois qui circulent.

    D’autre part, soit dit en passant :
     - la conjugaison en chinois est inexistante : les verbes sont utilisés tels quels quel que soit le temps employé. On y adjoint simplement une particule pour marquer ledit temps.
     - la grammaire n’est pas compliquée, certes, mais il y a quand même des subtilités qu’il faut savoir manier, notamment par leurs différences avec la grammaire française (je parle d’expérience)
     - le vocabulaire ne s’enrichit que d’une seule façon : apprendre par coeur de nouveaux caractères, de nouvelles combinaisons de ceux-là.

    Cependant, on peut se faire comprendre en chinois en connaissant seulement quelques mots qui s’emploient très souvent, ou encore, en cas d’incompréhension totale, il reste encore le langage des signes, celui-ci connu internationalement et sans besoin aucun d’apprentissage préalable.
    A bon entendeur, salut !

    BtK, hors-sujet, mais de toute façon, dans un article mort, enterré et déterré, et de plus proche de l’Apocalypse (avec mon aide nyak nyak nyak), vous me direz...
     



  • BtK 5 avril 2008 09:25

    Joli article, intelligible et non pas à rallonge comme ceux que j’eus tantôt l’occasion de lire (ou plutôt de zapper) sur Agoravox.

    Je doutais que la dyslexie fut véritablement une maladie à proprement parler. En fait, je pensais que c’était un prétexte de mes ami(e)s pour s’excuser de ne pouvoir prononcer correctement certains mots un peu plus compliqués que d’autres (par exemple un exemple : les gastrocnémiens qui se transforment (c’est assez rigolo d’ailleurs) en gastronecmiens)... bien évidemment de façon ironique !

    Plus sérieusement, j’imaginai bien que ce n’était pas seulement pour rire que l’on avait inventé la dyslexie, et qu’il existât effectivement des enfants qui auraient des difficultés avec le langage, qui, si elles s’avéraient plutôt graves, conduisaient à des consultations d’orthophonie. Mais je ne pensais pas qu’ils fussent si nombreux, et plus encore dans certaines langues que dans d’autres !

    Il est de notoriété publique que l’anglais et encore plus le français sont des langues extrêmement compliquées et difficiles (personnellement, je conçois tout à fait que le français soit la langue la plus difficile qui soit à apprendre, n’ayant pas eu trop de problèmes avec l’anglais et ayant rencontré certaines personnes ayant eu du mal avec le français). Je trouve également tout à fait fantaisiste d’enseigner l’anglais en maternelle, et vos interrogations m’évoquent une question existentielle qui me taraude souvent : "Vaut-il mieux tout savoir d’une seule chose, ou un petit peu de toutes choses ?" Aristote avait choisi la deuxième option.

    A pepin2pomme : sympathique anecdote ... moi je suis à fond pour le français !!! Que notre belle langue redevienne ce qu’elle a été ! Que tous parlent français ! Toujours ! Partout ! OUAAAIISS !! (bon j’dis ça j’dis ça, n’empêche que j’ai failli lancer un FRENCH POWER ! bien senti...)



  • BtK 5 avril 2008 09:00

    Oui, Mr Krokodilo eut l’obligeance de nous l’indiquer en sous-titre, sans quoi je serais surement passée à côté de l’article (mais, fort heureusement, le titre dudit article évoquait les langues, ce qui attira mon regard).


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