L’alliance du secteur pharmaceutique avec l’agro-alimentaire semble pertinente. La logique de profit, la morale économique en somme, admettrait les voir créer et répandre de nouvelles maladies dont ils détiendront seuls le remède. Ca s’appelle s’ouvrir de nouveaux marchés, c’est bien pour le PIB et la croissance tout çà donc il faut le faire c’est évident et vertueux. Amen.
Vu avec un peu de recul et deux doigts de bon sens la situation n’a aucun sens : le travail manque et au lieu de se débrouiller pour le partager on nous explique qu’il faut bosser plus. Toute cette organisation ne sert qu’à maintenir en place les intérêts d’une oligarchie prévaricatrice.
@ l’auteur : vous avez bien fait de souligner l’aspect idéologique qui consiste à considérer les charges sociales et la rémunération du travail comme des coûts pénalisants pour l’entreprise, alors que par ailleurs investissement et bénéfices redistribués sont glorifiés comme des symboles de réussite de la boite. Et à force de le répéter et de l’enseigner ces notions simples sont devenues des vérités indiscutées pour toute la population.
Pensez à implémenter les lois de la robotique d’Asimov dans la conscience de vos nouvelles machines d’inspiration anthropocentrique. Elles pourraient bien tenter de se reproduire, voire de s’hybrider à la Ghost in the shell..
Absolument je parle juste du web où j’observe une évolution depuis qu’un nombre limité de très gros sites monopolisent l’audience, acquérant un pouvoir sur l’information et une influence sur ses moyens de circulation.
La logique qui gouverne ces entreprises commerciales s’oppose au principe d’universalité des formats qui a toujours gouverné le web, en ce sens qu’elles limitent l’accès aux infos via des canaux propriétaires pour leur propre profit. Au sens capitalistique c’est parfaitement moral, au sens universaliste - le web ouvert par tous et pour tous - c’est nuisible. Encore une illustration de logique de profit directement opposée au bien commun.