Du corbeau, je n’ai que l’image. Un corbeau coiffé d’un casque de Water polo car l’eau étouffe les mauvaises rumeurs. Vous pouvez me joindre en passant par le lien qu’on vous propose.
Malgré toute l’estime que j’ai pour la profession de
journaliste « à cause de ceux qui font le vrai boulot pour que d’autres
brillent », je me demande si cette profession ne souffre pas du même mal
dont souffre par exemple la police et l’armée : la consternante volonté de
ne pas reconnaître la faute quand elle existe et qu’elle est évidente.
L’affligeant « esprit de corps » qui ressemble à du protectionnisme.
Comment perdre sa carte de presse ? Je suis curieux de le savoir. Je suis
navré de soulever encore ce vieux lièvre, mais qu’encourt exactement une
palanquée de journalistes qui, comme une tornade, laisse derrière elle un
désert de vies brisées, après s’être trompé d’info ? Il ne lui reste sans doute
que l’autocritique, je le souhaite, mais nous n’en sommes que rarement les
témoins.
Dans nos contrées démocratiques j’ai cette impression
nauséeuse que plutôt qu’autre garant de mes libertés, le journalisme le
plus répandu se pose en garant de mes conforts.
Peut-être que les journaux papiers sont trop épais ?
Les journaux télévisés trop longs ? Et du coup ce qui devrait meubler
d’une ligne ou d’une seconde prend le pas sur l’essentiel ?
Je crois que l’on perd son « statut » d’artiste quand on se préoccupe plus de profit que d’art. Un artiste est censé « évolué » et son art avec lui, mais la plupart de ceux que l’on nous désigne comme artistes, particulièrement à la télévision, sont figés dans une image qui leur assure le profit et beaucoup moins l’évolution. A mes yeux Stéphane Guillon en est un exemple pour l’instant plus frappant que Michelle Laroque. Et je me demande si la grande « faute » aux yeux de Guillon, n’est pas seulement d’être mariée à un H.P. en vue ? Parce qu’un deux pièces cuisine à Las Vegas, est-ce une preuve de mauvais agissement fiscal ? Ceci dit je croyais que Baroin était marié à Marie Drucker, je ne serai pas venu pour rien.
Invention de génie pour répandre la « bonne
parole » sans entrave. Eh oui !
En faisant schisme, les calvinistes, les anglicans, etc… ont
autorisé leurs pasteurs à se marier et ceux-ci ont eu beaucoup plus de mal pour
s’enfoncer (avec femmes et enfants) dans les contrées inhospitalièrespour évangéliser les « sauvages »
qui couraient tout nu dans les jungles. La Nouvelle Zélande en est un bon
exemple, le littoral est majoritairement anglican et l’intérieur des terres est
catholique.
Mais maintenant il existe internet et les prosélytes y
vagabondent en même temps qu’ils peuvent consulter grosnéné.com.
Et moi, qui suis un sauvage courant encore nu dans la
jungle, je me dis zut ! Encore ici, encore une fois… mais comment y
échapper ?
Mais je ne peux me résoudre à vous éloigner comme ma
barbarie l’aimerait, cher AVRAIDIRE dont le pseudo est révélateur en lui-même,
car je suis attaché à ce que vous puissiez vous exprimer haut et fort ici et
ailleurs. Mais je me désole que vous n’ayez d’autre sujet à transporter.
Mais au moins dites moi si votre crédo s’accompagne d’un vœu
de célibat ou si, de temps en temps vous allez vous aussi voir dans les zones
rouges (double sens) ?
Vous n’êtes ni nonce, ni internonce, ni prononce ? Puisque
votre obédience va à la Pentecôte. Mais alors pourquoi ne pas rédiger votre
prochain papier dans le « langage des anges », ça nous changerait un
peu. Nous saurions ce que c’est que « glosser » ou « glossaulaler »,
je ne sais pas comment dire ?
Eh bien ! Me voilà obligé de réfléchir ! Vous m’avez eu ! Que vais-je devenir si je ne peux plus me contenter de commenter par « d’accord ! Pas d’accord » ? Cela était si simple, pour mon moralisme chéri ! Remarquez, je ne vous en veux pas, et tenez, je vais même vous relire et pour les bonnes raisons, c’est-à-dire pour me faire plaisir, et -peut-être- puiser deux trois objets de réflexion... Pour l’instant j’en suis à Hermès que je croyais psychopompe et dont j’ignorais qu’il eut un « objet » avec Aphrodite, comme quoi ces articles à cancans sont bien utiles. Vous voyez, je m’essaie à l’ironie et ne réussis qu’un sous-humour. Bon ! En tout cas ravi de vous avoir rencontrer et de pouvoir suivre le « fil de votre site ». Cordialement !