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David MAHOUNGOU

Diplômé de l’ Institut de Politique et de Gestion du Développement de Belgique. La recherche des voies et moyens pour développer le continent africain est mon centre d’intérêt.

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  • Premier article le 31/10/2007
  • Modérateur depuis le 19/06/2010
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Derniers commentaires



  • David MAHOUNGOU 9 septembre 2008 16:49

    Le soubassement analytique des interventions du F.M.I. en Afrique, inspirée de la doctrine néo-libérale, semble vouloir bien dire que les pays qui font recours aux ressources de cette institution doivent cesser d’assimiler l’administration à l’industrie. L’Etat, au lieu de devenir une entité monstrueuse qui fabrique des fonctionnaires, doit en principe chercher à maximiser l’utilité publique sous la contrainte budgétaire pour éviter une spirale d’endettement.
    En effet, les pays demandeurs ont intérêt à observer la maxime selon laquelle " la dépense appauvrit et l’épargne destinée à l’investissement productif enrichit ". Ainsi, le budget de l’Etat mérite d’être fixé à la fois au plus faible volume et au plus haut niveau de croissance économique, de sorte que les mécanismes autorégulateurs des marchés puissent fonctionner convenablement. Cependant, il convient de reconnaître que la libéralisation des marchés n’a jamais été effective. Quel que soit le niveau de développement atteint par un pays, il n’est pas évident d’envisager une politique qui puisse atteindre la plus haute perfection, sinon l’homme ne serait plus confrontré aux innombrables problèmes qui ne cessent de faire croître son activité intellectuelle. A l’opposé, l’on assiste très souvent et presque partout à des politiques qui nécessitent des réformes au cours de leur exécution.
    Logiquement, la libéralisation des marchés n’est qu’un processus. Et le F.M.I. a vraiment l’oeil d’un basketteur pour prétendre lier le déblocage des crédits à certains critères de performance objectivement vérifiables. La question de savoir si le recours au crédit du F.M.I. est un droit ou un privilège a permis d’établir un corps de doctrine et de procédures d’utilisation des ressources de l’institution, qui peut être désigné sous le nom de " conditionnalité négociée ".
     
    Par ailleurs, le marché mondial est un système dans lequel la qualité des produits prime leur quantité dans la mesure où le travail de conception est largement placé au-dessus du travail d’exécution.
    En réalité, le développement d’un pays est jaugé non seulement par "la matière" qui devient "produit", mais précisément surtout par la pensée humaine cristallisée dans le produit ; on parle très souvent de la matière grise ou du savoir-faire dans le jargon des Economistes. Ceteris paribus, les pays qui réalisent de façon soutenue l’accumulation du capital par la qualification de la main-d’oeuvre sont des pays dominants, tandis que ceux-là qui ne disposent presque pas de ces atouts sont des pays dominés. Toutefois, il est difficile de parler de pillage dans les échanges internationaux dans la mesure où le consentement des parties est prouvé : les nations ne pillent pas, mais plutôt elles coopèrent. A ce niveau, le droit international peut expliquer le droit d’acquisition, l’authenticité du titre de propriété. En revanche, on peut aisément faire usage du mot "pillage" pour qualifier la violence à l’Est de la RDC, dont les dérapages ont mis en péril les principes de souveraineté des Etats.

    L’apathie qui caractérise la plupart des dirigeants africains, en s’obstinant à se pencher sur la responsabilité de l’Occident (antérieure et présente) pour se blanchir, est culpabilisatrice. Quand on pense aux mouvements de libération nationale, aux phénomènes de contagion des besoins occidentaux et aux nationalisations subséquentes, on ne peut que voir, à travers la multitude de ces faits, qu’une origine : une prise de position, par l’élite africaine, sur les questions économiques et sociales. Dès lors, l’objectif était de formuler une politique pour échapper à la pauvreté. Et plutôt que de trouver l’origine de l’enrichissement d’une nation dans l’abondance des matières premières comme à l’époque des mercantilistes espagnols, il faudrait que les dirigeants africains se concentrent sur les moyens de renforcer les capacités productives afin de combattre la pauvreté endémique. Dans le même sens, il est tout à fait normal que les Organisations internationales se saisissent de cette question et se spécialisent dans son étude.

    La connaissance de l’état pathologique d’un Etat s’obtient par la connaissance de la nature de la relation "Etat-Nation". Lorsque la nation n’est pas unifiée, la formation de l’Etat qui en résulte peut conduire à l’usage d’une force qui prime le droit. "l’Etat, c’est moi", dirait volontiers chacun des citoyens ; comme il y a beaucoup d’ethnies et, donc beaucoup d’entourages, les facteurs social et politique peuvent interférer : chevauchements d’attributions, conflits de compétences, découpages arbitraires de la puissance publique s’ensuivent. Dans ce désordre, chacun peut décider souverainement de ce qui, à son avis, peut ou non être dit et fait. Ainsi, le changement de gouvernement n’implique pas nécessairement un changement de politique, s’il n’y a pas une réforme des moeurs politiques

    Reconnaissant que les activités des firmes multinationales contribuent dans une certaine mesure à l’exportation des capitaux vers le reste du monde. Toutefois, il sied de se rendre compte de la cruauté qui émane de certains dirigeants et de leurs acolytes, quand ils organisent eux-mêmes une fuite des capitaux à l’étranger. A cet égard, une commission internationale des biens mal acquis mérite d’être mise en place afin de préparer un reflux financier destiné à renforcer l’aide humanitaire.



  • David MAHOUNGOU 16 novembre 2007 23:55

    L’existence d’une Afrique grossièrement plurielle est un fait patent. Evoquer le Maghreb pour maquiller la réalité africaine, c’est réveiller un passé historique qui dort, car le problème de l’histoire n’est que l’histoire du problème. En effet, le Maghreb est l’Occident arabe, qui inclut le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et, au sens large, la Libye et la Mauritanie(pays du désert). Les Berbères, minoritaires parmi les Arabes, sont natifs du continent qui a fait l’objet de mon étude. On ne peut donc jauger le développement de ces pays, sans prendre en considération le rôle positif joué par les arabes, le peuple nomade de l’histoire. De même qu’il est communément admis de faire une distinction entre les Arabes et les Berbères, de même la dichotomie entre l’Afrique et le Maghreb mérite d’être faite pour rendre plus objective et rigoureuse une étude scientifique.

    Toutefois, il est important de souligner que les outils théoriques ont une tendance à la généralisation. Du moins, cela s’inscrit dans une logique scientifique car la pensée ne revêt le caractère de la science que lorsqu’elle a une valeur universelle. Ainsi, la tendance à évoquer des cas isolés peut nous éloigner de la réalité à saisir. Car, l’homme qui réfléchit cherche à se dégager de la situation « globale » dans laquelle il est pris ; il tente de mettre de l’ordre dans le devenir, en imposant à l’ensemble « confus » des événements quelques principes intelligibles. Et c’est bien la prise de conscience qui fait de l’homme un individu libre ,et le dégage de l’unité cosmique. Face à cette unité originaire, l’homme recherche son autonomie par une intelligence consciente de lui-même, une violente aspiration à la liberté lui impose une démarche décisive. C’est ainsi que les Firmes multinationales , en raison de leurs apports en capital technologique, ont toujours été incontournables dans leurs opérations en Afrique. Pour esquisser une réponse aux revendications des pays pauvres qui vont dans le sens d’une réforme de l’ordre économique mondial, je dirais simplement qu’on n’est pas pauvre parce que l’on vend bon marché, mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, on vend bon marché parce que l’on est pauvre. Ce faisant, l’effet est cumulatif, quand il y a une action politique déloyale « permanente » qui inhibe la reproduction économique.

    Il faut honorer dans les pauvres les préférés de Jésus-Christ, parole de l’évangile. Effectivement, la pauvreté qui résulte de l’ordre naturel des choses n’est pas un vice dans la mesure où le degré de malléabilité de la nature n’est pas toujours le même d’un individu à un autre. Il est alors normal qu’il y ait des riches et des pauvres dans une Société, et qui doivent se serrer les coudes. Les pauvres en « esprit », les préférés de Jésus-Christ, qui subissent les lois de la nature, doivent être solidaires de ceux-là qui les maîtrisent. Une Société sans contradictions et sans Etat est utopique, mais une Société de diversité et de conflits, où sont rendues les capacités d’analyse , de gestion et de critique, est conforme aux lois qui régissent le développement d’une Société. Cependant, lorsque la classe dominante(les riches) se confond avec une classe politique (les puissants) dépouvue de moyens de production, il y a une véritable exploitation de l’homme par l’homme, celle-ci empêche les pauvres de vivre. Ce qui n’est pas le propre d’une bourgeoisie dans une Société de type capitaliste puisque la classe dominante possède des moyens de production.



  • David MAHOUNGOU 1er novembre 2007 12:21

    L’itinéraire de l’épistémologie nous fait découvrir quatre étapes autour desquelles doit s’articuler un discours scientifique, à savoir l’observation des faits, la sélection des faits, l’expérimentation et l’explication.

    Ayant suivi au pied de la lettre cette logique, j’ai pu élaborer un article qui soit une oeuvre de sensibilisation et de conscientisation. Car, une erreur de diagnostic peut déboucher sur une thérapeutique inappropriée.



  • David MAHOUNGOU 30 octobre 2007 07:31

    Ayant décortiqué le discours tenu par l’auteur, je reprécise que la fiscalité est incorporée dans l’aspect financier du développement d’un pays.

    Pour accroître les liquidités tant nationales qu’internationales, il est opportun de renforcer la technique de financement de l’économie, un pilier de la planification du développement.

    En effet, une économie moderne au sens strict du terme est une économie dans laquelle la monnaie circule à forte vitesse grâce à un système bancaire développé : la banque est placée au centre des transactions économiques. Un système bancaire viable ou développé redynamise l’appareil étatique en matière de recouvrement des fonds servant à la redistribution. Il permet également la collecte de l’épargne et sa mobilisation via l’intermédiation financière que les banquiers réalisent : il encourage l’initiative privée. C’est à ce niveau que l’on peut comprendre que l’Afrique ait encore un très faible appareil productif nonobstant les potentialités naturelles dont elle regorge. De plus, la pratique qui consiste à associer la banque dans des engagements à caractère financier entre les particuliers, et de ces derniers envers l’Etat, a sa raison d’être pour prévenir des malversations, en raison du double jeu d’écriture comptable. Les traces bancaires permettent, en effet, d’une part de détecter l’opacité de la gestion de la chose publique et, d’autre part, de faire justice quand il y a des litiges à connotation financière : la banque contribue à renforcer la sécurité juridique.

    En scrutant une Société de type africain, l’aspect le plus flagrant est la prédominance des liens multiples reposant essentiellement sur le grégarisme. Ainsi, l’on assiste très souvent à un imbroglio de la tradition et de la modernité dans la conduite sociale de l’africain,les problèmes politiques en sont le corollaire, et dont les manifestations sont entre autres le népotisme ,la corruption et les guerres fratricides.


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